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[Rp] Rousse incendiaire cherche Médicastre accompli.

Johanara
Baronnie de Lignières, boudoir cossu et raffiné…

Deux jeunes filles, l’une grande et altière, à la longue chevelure rutilante, Johanara, affriolante en corset de satin parme, houspille sans vergogne la seconde, Mathilde,chambrière de son état .



Et bien? Vas-tu serrer maraude? Lace cette satanée robe ou il t’en cuira!

Le charmant minois de la baronne se teinta de pourpre tandis que la blonde camériste s’emparait à nouveau des rubans de soie, tentant de réunir les deux pans d’une ravissante toilette moirée.

En vain…


M’dame, j’en puis plus! Va casser si j’mentête…J’pourrais ben y faire quelques retouches …

Faisant volte face, le regard vert et étincelant, les lèvres purpurines de la rouquine se pincèrent avant de se retrousser avec humeur.


Dehors ! Fissa! Je ne veux plus te voir petite impotente! A croire qu’on ne te nourrit point! Autant de force qu'un lombric souffreteux! Hors de ma vue!



Une fois seule, Johanara se campa devant la grande psyché d’acajou avec une moue irritée tout en mirant l’admirable tissu sur sa peau d’albâtre.

Tudieu! Cette robe me seyait pourtant à merveille il y a encore quelques mois!

Ses longues mains liliales caressèrent un instant ses hanches chaloupées avant de s’attarder sur son ventre singulièrement arrondi.

Se pourrait il qu’Aristote ai accédé à ses prières? Portait elle en son sein le fruit de ses amours passionnées et impétueuses?


Mathilde!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mathilde????! Petite effrontée! Je ne souffrirai pas d’avoir à t’appeler plus d’une fois! Préviens le Baron de Lignières, je me rends à Bourges. J’espère trouver quelque médicastre honnête, les charlatans pullulent plus vite que la vermine dans la tignasse de la gueusaille!

Dis lui que je suis incommodée et que la toux m’a pris tôt ce matin! Enfin gageons que ce rustre ne quémande point après mon état…

Léger soupir avant de passer une robe de soie ample ainsi qu’une confortable pèlerine de fourrure blanche.

Quelques heures plus tard, un carrosse frappé aux armes de Lignières entrait dans l’enceinte de la capitale, tandis que le cavalier le précédant s’affairait à dénicher un mire susceptible d’examiner sa maîtresse sans que cette dernière ne lui fasse subir ses foudres.



Participe qui veut Un médecin ce serait bien

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Asterie
[A l'hospice de Bourges]

Comme tous les lundis Asterie se rendait à Bourges non pas au château mais, pour se rendre à l'hospice.
Elle y avait fait ses études de médecine, une fois celle -ci terminées elle aurait pu s'en désintéresser et ne s'occuper que des son dispensaire à Saint Aignan mais c'était sans compter sur la mère supérieure Mère Cunégonde.

Il faut dire que c'était quelqu'un de caractère elle n'aurait pas été dans la religion et un homme elle aurait fait un parfait sergent instructeur c'est que ça marchait droit et attention si vous aviez le malheur de vous trouver non loin d'elle !
Il est vrai quelle était bien secondé également par Soeur Adélaïde !
A côté de Soeur Mariette était un ange et quand on connaissait Soeur Mariette on se demandait comment cela pouvait être pire.

Et bien ci un vrai dragon La mère Cunégonde . Cette comparaison lui allait comme un gant près d'elle la température montait...

Elle souriait car, même avec tous ce que l'on pouvait penser elle était très efficace dans son domaine et la gestion de l'hospice était très bien géré.
Elle dirigeait l'Hospice en main de maître et surtout elle avait réussi à la convaincre de venir un jour par semaine.
Le manque de médecins en étaient la cause des chirurgiens les remplaçaient et vu leurs méthodes ...!


Bien bonjour Dame Asterie !

Bien le bonjour Soeur Simone comment aller-vous aujourd'hui ?

Très bien nous avons de plus en plus de monde en salle commune Dame avec le froid qui arrive !


Oui je comprends.

La Soeur la regarda avec un petit sourire.

Vous allez être encore en retard pour les vêpres.

Dites que vous ne m'avez pas vu Soeur Simone !

Mentir par Aristote ma fille !

Oui je sais.

Soeur Simone regardait la médicaste toujours avec le même petit sourire allez je ferme les yeux.

Merci ma soeur vous êtes un ange !

Assez, Assez ma fille allez dépêcher vous !

Je file ...

Il y avait une limite elle voulait bien faire pas mal de choses mais, les vêpres elle s'endormait la plupart du temps. Matin et soir quand elle pouvait s'échapper ...
Elle se rendit dans la pièce ou se trouvait la soeur apothicaire et la soeur responsable des soins.

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La loyauté envers une personne ne s'achète pas, elle se mérite.
Zoyah
Une maison Bourgeoise de Chastelroux…

Vomissements…vomissements…vomissements…mais quand est-ce que cela allait cesser se lamentait intérieurement la jeune Castelroussine qui était en proie à de violentes nausées depuis quelques semaines. Plus exactement, depuis qu’elle s’était imbibée au Tokaj suite au « truc ».

La brunette revenait du jardin où à l’abri d’un buisson, elle avait déversé ce que son cœur ne supportait plus et son estomac indocile ne conservait plus. Elle n’était pas vraiment sujette aux nausées matinales, mais plutôt que certaines odeurs lui donnaient des haut-le-cœur souvent fatals au repas ingurgité. Sa mine blanche, ses yeux humides et rougis ainsi que la main qu’elle portait à sa gorge et l’autre à son ventre comme pour mieux repousser un énième assaut de ses intestins, trahissaient de manière évidente ce qui l’avait contrainte à sortir aussi rapidement.


Vous êtes « encore » maladeconstata d’un ton faussement neutre, la vieille domestique en train de peler quelques navets en vue du déjeuner.

Elle avait bien insisté sur le mot « encore » afin que la demoiselle comprenne qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. L’œil avisé de la vieille dame avait rapidement appréhendé les transformations qui semblaient s’opérer discrètement mais sûrement chez sa maîtresse. Les bustiers devenaient étrangement trop serrés, trahissant une poitrine déjà naturellement avantageuse, mais de surcroit anormalement bombée et tendue....prémices d’un futur allaitement à qui sait le voir. Ce n’est pas le cas de Zoyah qui a mis sur le compte de ses excès de bière le gonflement soudain de ses deux seins. Les saignements devenus quasi-inexistants ou trop peu depuis quelques semaines, même si les douleurs les accompagnants étaient bien présentent. La matrice de la jeune femme semblait légèrement la faire souffrir comme si elle annonçait la période mensuelle mais en vain.

Vous savez bien…c’est depuis cet abus trop excessif que je suis constamment malade…ça va passelle s’interrompt brusquement. Son teint blanc se fait plus blême. Non...ça ne veut pas passerMathilde ! Vous le faite exprès ! Ouvrez la fenêtre et ôter cette sauce au verjus, vous savez bien que l’odeur me donne des haut-le-cœur !...

La domestique s’exécute docilement et ouvre une fenêtre vers laquelle Zoyah se précipite afin d’inspirer quelques bouffées d’air frais.

Puis la vieille dame patiente, attendant la bonne occasion pour parler à sa jeune maîtresse qui s’obstine à ne pas voir l’évidence même. Et ne parlons pas du compagnon qui bien que souvent hypnotisé par le décolleté excessivement bien garni de sa belle, ne semble même pas s’être posé la question de ce qui en était à l’origine. A sa décharge, ses absence prolongées depuis quelques semaines également.

Une fois que la maitresse de maison eut refermée la fenêtre, la nourrice prit la parole. Le ton se voulait confiant et rassurant, même si la vieille dame était loin de l’être.


Mademoiselle, je crois qu’il faut que vous cessiez de mettre sur le dos de ce fâcheux évènement, vos nausées et les maux qui les accompagnent. Si dans les premiers jours s’étaient bien évidemment les suites de votre cuite qui vous ont rendu fortement...hum…indisposée…ce n’est plus le cas maintenant. Il y a autre chose…

Mathilde marqua une pause, à l’affût d’une réaction de Zoyah qui semblait étrangement calme vu ce qu’elle tentait de lui faire réaliser.

Autre chose ?... se contenta de répéter d’une voix faible la Castelroussine.


Oui…autre chosefaisant tomber son regard sur le ventre de Zoyah.
« Fichtre, je ne la pensais pas aussi godiche ou alors elle le fait exprès » pensa Mathilde.


Une chose à laquelle Messire Ashlaan n’est pas étrangerrajouta-elle.

Le visage de Zoyah afficha soudainement le masque de la frayeur…Oh non…Oh non ...oh nonnnnnn !...s’écria-t-elle prise de panique.

Et sirenchérit Mathilde presque compatissante.

Ce n’est pas possible, il ne m’a pas fait ça !

Oh que si, il l’a faitsurenchérit la vieille un tantinet railleuse.

Oh mon dieu c’est horriiiiiiiiiibleeee !…portant ses deux mains à sa bouche.

Allons, allons…il fallait bien que ça arrive un jour…il fallait rester chaste si vous ne vouliez pas courir le risque.sur un ton moralisateur.

Le mécréant !…comment a-t-il osé !…enfingrimace pour contenir le flot de larmes et les couinements hystériques qui menacent de sortir de sa bouche.

Oh mon Dieu…je comprends pourquoi il s’absente pendant des jours durant…il doit suivre une cure ou se soigner….ce faisant, la jeune femme commence à arpenter la pièce de long en large.


Mathilde fronce les sourcilspardon ?...une cure ?

Mais oui, bougre d’idiote ! Vous aviez raison…il m’a certainement…*couine*…refilé une maladie *recouine*…honteuseee…rhhooooo….*cccccccccccccccouuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnne*


La vielle dame ouvrit grand les yeux, atterrée par ces propos, tandis que la brune poursuit et expose sa théorie.


Je me souviens qu’un jour Eal m’avais raconté qu’elle tenait de Madame Grandpin que la fille du boucher de son neveu avait le même genre de symptômes…reniflant fortement… Enfin…elle, c’était une autre partie de son corps qui avait gonflé…et elle était souvent malade aussi…c’était parce que son mari …qui comme tout le monde le sait, a culbuté tout ce qui existe en pouilleuses dans le village…bref…et bien ...il lui avait refilé une maladie honteuse…*coooiuunnne*…oh…non pas mon Ashou…il m’avait juré pourtant…rhhoo…snnifffépongeant ses yeux avec un mouchoir.

Mathilde mit sur le compte des hormones, des nerfs fragilisés par les récents évènements et de l’état de la jeune femme, le pathétique de la scène.

« Mais où est-ce qu’elle va chercher des idées pareilles…elle nous aura tout fait décidément » songea la nourrice un brin dépité en soupirant.

Il faut que je vois un médicastre !...
déclara vivement Zoyahje ne peux pas rester comme ça…


Bonne idéeconfirma la vieille qui venait d’abandonner l’idée de faire entendre raison à la demoiselle. « Vaut mieux que cela soit lui que moi »…se dit-elle.

Un éclair de génie…enfin du moins ce qu’elle croit l’être...fuse dans la caboche bouleversée de la brune. Généralement, elle n’était pas de nature hystérique, bien au contraire, elle était plutôt pondérée. Cependant beaucoup de choses en peu de temps l’avait secouées et souvent, non sans brutalité.

Jonas doit se rendre à Bourges …je vais aller avec luihors de question que je consulte à Châteauroux. Imaginez si cela venait à se savoir…*rerecouine*…A Bourges, je passerai facilement incognito…hochant de la tête à cette déclaration.

Je m’occuperais du cas d’Ashlaan en rentrantfaisant quelques pas en direction de sa chambre afin de s'apprêter puis se retournant...allez donc aiguiser la hache...

Et c’est ainsi, qu’au rythme des arrêts vomis et des pauses pipi, une charrette tirée par un gros percheron franchit les portes de la Capitale.

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Johanara
Impatiente, ses longs doigts tapotant nerveusement la banquette en velours purpurin du coche, Johanara guettait le retour de son domestique, l’œil errant sur les silhouettes mal fagotées et le triste pavé de la grande place de Bourges.

Bougre d’âne bâté… Tu aurais dû l’accompagner Mathilde. Tu n’es certes pas très dégourdie ma pauvre fille mais tu vaux bien dix bourricots dans son genre. Ah mais le voilà qui s’en revient. Misère qu’il a l’air benêt!

L’homme retira son couvre-chef avant de s’incliner le regard rivé à ses poulaines.


M’enfin? Est il temps de faire des cérémonies quand je me meurs?! Où est le médicastre?

Grimace. Quelques balbutiements en guise de réponse et le pauvre valet d’avouer non sans crainte que les mires s’en sont allés! Tous en visite ou en goguette dans le duché!

Si Madame la Baronne désirait consulter, il lui faudrait se mêler à la plèbe et daigner fouler les sols crottés de l’hospice de Bourges de son pied joliment chaussé.

Foutre-dieu! Et risquer d’attraper les miasmes de tous ces tuberculeux souffreteux? Allons bon! On m’assassine! Qu’on me tonde si je m’abaisse à recevoir les mêmes soins que la populace!

Ploc!

Alors que la respiration de la jeune femme s’accélérait sous l’effet du courroux , sa poitrine opulente se soulevant en rythme, le col de son corsage céda.

Un petit cri d’hébétude s’échappa de sa bouche carmin.


Norf de norf…. Après tout l’hospice jouit d’une bonne réputation…

Rabattant son large capuche sur son front flamboyant , la belle se laissa escorter,maugréant contre les mendiants et les badauds, priant in petto pour ne point être reconnue.

Oh mais c’est vous Baronne! Quelle joie! De retour en Berry?

Humpf! Raté! Faisant face à l’importune, la rouquine fit quelque sourire de façade mielleux à la bourgeoise endimanchée et poudrée à outrance.

Ma foi , je vais où l’amour me porte! Vous savez comment sont les jeunes mariés , toujours à chevaucher par monts et vaux!

Je me suis fais bien du soucis pour votre délicate personne! Épouser un auvergnat tout de même! Mais malgré leur pingrerie notoire, je constate que vous êtes bien nourrie! Vous qui aviez la taille si gracile , voyez comme le mariage change la tournure! Nous pourrions presque nous prêter nos effets dorénavant!


Manquant s’étouffer, Johanara réussit à hocher la tête avec douceur avant de prétexter quelque rendez vous de la plus haute importance pour fuir la fâcheuse indélicate.



Ventre saint george, cet hospice est plus fréquenté qu’un moulin! Va , trouve Astérie , il me semble que le lundi elle dispense ses bonnes œuvres dans ce bouge.

Mais tiens! Ne serait ce pas cette chère Zoyah!!! Ma belle amie! Quel plaisir de vous revoir! Votre présence rend l’endroit moins sinistre! Vous n’êtes pas souffrante au moins???

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Bastien.
Ouf! Il était enfin arrivé en Berry. Le voyage fut éprouvant. Racketté pas une mais deux fois, presque trainé en procès en Limousin pour... m'enfin, aucune raison valable... Tout un trajet depuis l'Armagnac sans prendre la peine de s'arrêter pour se reposer. Et seul, par les temps qui courent. Le jeune homme avait beau être entraîné aux armes, il aurait très bien put se retrouver mort égorgé dans un fossé. Mais tout ces risques, il les avait prit pour une (façon de parler) bonne raison. C'est qu'il est tombé amoureux, ce pauvre crétin, de la dame de compagnie de la rousse, pendant le mariage de cette dernière, et avait fait le trajet pour lui déclarer sa flamme. Maintenant, il lui fallait la retrouver.

Le Berry, sa terre natale. Il n'y était pas revenu depuis son enfance au domaine de Chéry. D'ailleurs, il y retournerait certainement pour chasser quelques fantômes.

Avant tout, il lui fallait se rendre au dispensaire de Bourges faire panser quelques plaies jamais refermées, gracieuseté de quelque brigand rencontré en chemin. Après ce voyage épique, il était en loques, une loque armé néanmoins et quelque peu frustré par certain accueil reçu en chemin mais une loque tout de même.

À Bourges, il ne perdit guère son temps se rendit directement au dispensaire où on lui demanda de patienter avec les gueux. N'ayant guère le choix que d'attendre, il se mit à penser à haute voix. Une étrange habitude qu'il avait prise en chemin que de se parler à lui-même n'ayant personne qui pourrait surprendre ses paroles étant seul sur les routes.


«Maintenant que je suis arrivé, je vais devoir tenter de la retrouver. Ça ne sera pas une mince tâche à faire, j'ai tout de même beaucoup de terrain à couvrir. Par contre, les chances sont de mon côté en commençant par Bourges. Les probabilités qu'elle y soit son plus grande qu'ailleurs. Néanmoins, rechercher un femme en particulier, même en connaissant sa description ne sera pas facile. J'aurais plus de chance de la trouver en retrouvant dame Johanara. Disons que la belle rouquine passe moins inaperçue que la plupart des gens et ce, peu importe où elle se trouve. De plus, elle est bien connue ici, quelqu'un l'aurait sûrement déjà vu. Je crois que c'est la meilleure des options que j'ai présentement. Dès demain, je m'y mettrais.»
Lilya
[Bourges dans une mine]


- Ma fille vous allez me faire le plaisir de rentrer chez vous et avant cela d'aller voir un médicastre de surcroit, je ne veux plus vous revoir ici tant que vous ...ferez ce que vous venez de faire sur mes chausses

Et voilà troisième jour que la jeune fille se faisait virer de la mine en pleine journée, l'air de l'extérieur lui fit du bien, elle fit quelques pas à l'extérieur, quand une nouvelle nausée la prit.

La jeune femme s'assit par terre et repris son souffle. Se redressa et parti en direction de chez elle...

Le médicastre, elle se demandait qui cela pouvait bien être, elle se changeât quand elle senti deux bras l'enlaça.

- Alors ma chérie, tu t'es encore fait viré

Le regard que lui jeta la jeune fille, fit taire vite l'helvète

- norf de norf tout est de TA faute...il parait qu'un médicastre va venir, non que je mette tes compétences en doute, mais tu vois, j'aimerai savoir pourquoi je m'endors et pourquoi des qu'une sale odeur se présente

La jeune fille jeta un coup d'œil au truc nauséabonde qui trôner dans la pièce principale (enfin de truc on parle là d'un sofa qui a tout connu la gloire, la décadence, la guerre, les morts couché dessus) elle rêvait de le voir bruler mais des qu'elle passait à l'acte les amis de Rudy arrivât et protéger l'adite chose...

Elle finit de se préparer, Rudy l'aida à attaché l'énorme chevelure brune et lui déposa un baiser dans le cou


- Ton médicastre te diras comme moi tu es enceinte

Lilya bougonna ca pour être enceinte elle l'était vue comme tout le monde la surprotéger, mais elle voulait savoir si tout se passer bien depuis que tantine lui avait glissé à l'oreille vue son jeune âge, il pouvait y avoir des risques

- Tu m'accompagnes ou tu m’attends ? Sinon tu me rejoins là bas !

Elle l'embrassa tendrement, lui murmura des mots à l'oreille puis elle parti au cœur du village. Des gens faisait la queue la jeune fille soupira il allait falloir attendre, quand un attroupement lui fit dresser la tête, et vit une chevelure rousse au milieu de ce troupeau. Elle s’approcha et la salua puis se tourna vers la Dame qui accompagnait Johanara

- Je suis Lilya enchantée

Oui on lui avait appris à être polie,(enfin tout dépends avec qui) les deux femmes avait l’air de se connaitre et Lilya avait l’impression de connaitre la brunette mais d’où tel était la question….

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Asterie
En se rendant dans la salle qui était réservé aux préparations communes où se trouvait la soeur Apothicaire ,Asterie aperçue du monde qui attendait .
Il y avait toutes sortes de personnes des indigents en passant par des paysans.
L'odeur remontaient des couloirs et encore là ce n'était rien en comparaison avec la salle commune...


Bien le bonjour mes Soeurs.

Dame Asterie nous sommes ravies de vous voir comment vous portez -vous ? Vous m'avez l'air un peu pâle.

Non, je vais bien je vous remercie.

La Soeur Apothicaire la regarda je n'ai point entendu la cloche sonner.

Asterie fît comme -ci de rien la cloche de la fin la fin des vêpres.

Il fait de plus en plus froid brrrrr .

Oui comme vous dites ma chère enfant comme vous dites! Elle soupira et avec le temps sont contingents de pauvres qu'il va falloir aider et par ces temps difficile je ne sais pas si nous y arriverons.

De plus en plus de monde ?.

Tout à fait ma fille et son lot d'orphelins nous en avons eu encore six la semaine dernière dans la tour des enfants abandonnés.

Les tours d'abandon sont généralement dans les hôpitaux ou des centres sociaux, et consistent en une porte ou pan dans un mur extérieur qui s'ouvre sur un petit lit, chauffé ou au moins isoler. Quand un bébé y est mis, des détecteurs dans le lit alertent les personnes soignantes pour qu'elles viennent chercher le bébé et s'en occuper.

Trois n'ont pas survécu si vous pouviez regarder si les autres sont viables pour les semaines à venir. Cela ne sert à rien de les nourrir pour rien !

Dieux sait d'où ils sortent!.

Asterie ne dit rien que pouvait 'elle dire des nouveaux-nés abandonner sur le parvis de l'église ou placé dans les tours d'abandon de l'hospice il y en avait beaucoup et peu survivaient. Ces femmes désespérés , la faim , la peur , la honte...
Les nourrices présentes à l'hospice ne se consacraient qu'à ceux qui étaient de constitution robustes.
Ils étaient envoyés en nurserie puis les Soeurs s'en occupaient jusqu'à l'âge de sept ans ensuite une maison pour enfants prenait le relais.


Je les examineraient.Pouvez-vous me faire un résumé ...

Tout à fait Dame Asterie Ferdinand Maitre Chirurgien à pratiquer quelques réductions, quelques saignées, incisions d'abcès , amputations et quelques incisions ...
Trois femmes sont décédées en couches....


La Soeur lui expliqua tous les derniers évènements de la semaine passée...

Nous pouvons y aller si vous le voulez.

Oui tout à fait Asterie se changea mit une robe plus simple et un grand tablier Blanc.
Il était plus facile pour elle de travailler et elle était plus à l'aise également.


Nous commencerons par l'aile est l'aile était divisé en deux parties des sortes de chambres individuelles et une salle commune en séparant les hommes des femmes chaque lit étaient séparés par un rideau. Parties réserver à des personnes qui pouvaient payer quelques écus ou qui pouvaient un peu contribuer au fonctionnement de l'hospice.

Nous passerons voir l'aile maternité où se trouvait des femmes en couches.

La nurserie c'était là que résidaient les nouveaux nés et ceux qui avaient été abandonnés.

Puis la salle commune réserver aux plus pauvres.
Ah voici Soeur Anne une jeune novice .


Bonjour Dame Asterie enchantée de vous connaître .

Elle commença à examiner rapidement les personnes présentent donna quelques instructions pour celui -ci et celui là. Prescriptions de diverses tisanes sudorifiques, laxatives, pectorales, digestives, dépurative...
Des prescriptions d'onguent pour les uns puis elle s'arrêta devant un homme de constitution robuste un chariot lui avait écrasé la jambe doute malgré les soins apporter il avait fallu l'amputer de la jambe la gangrène l'aurait tué. Il n'était pas encore sorti d'affaire mais, était en bonne voie.


Dame Asterie il faut que je vous montre une plaie qui me semble très mauvaise il va falloir l'amputer d'après Maître Ferdinand !

A ses mots l'homme se releva non pitié je vous en supplie sauver ma jambe ! Je ne pourrais jamais travailler infirme !

C'est la volonté d'Aristote ayez confiance en lui !

Oh ma soeur j'ai confiance, mais je veux rester un homme entier ! Par pitié faites quelques choses Dame.

L'homme la suppliait il était tombé du haut d'un chantier un morceau de bois lui était entré dans la jambe et la plaie s'était rempli de pu.

Je vais regarder cela défaite lui les bandages !

Mais, maître Ferdinand la vue et !

Enlever le bandage ma soeur je veux voir moi-même.

Elle s'exécuta la jeune novice regardait mais, ne pu s'empêcher d'avoir un haut le coeur en voyant la plaie .

Il faudrait la nettoyer puis racler le pu et y appliquer des larves de la Lucilia sericata (mouche verte) bien recouvrir le tout si cela fonctionne nous avont peut être la possibilité de sauver votre jambe.

Comment ! sauver sa jambe il faut l'amputer voilà la solution !

Asterie n'avait pas besoin de se retourner pour connaître la personne qui venait de parler c'était Maître Ferdinand Chirurgien de son état.
Elle se releva et le regarda dans les yeux.
Bien le bonjour !

Je pense qu'il y a une chance de garder la jambe.

Vous penser Maître ! Moi je pense le contraire j'en ai déjà vu des plaies, les abcès et l'amputation sont de mon ressort rester dans vos remèdes !

Elle le regardait d'un air de défis. Elle avait du mal à ne pas lui envoyer le pot de chambre en pleine figure ! Quel arrogant personnage un vrai boucher !
Elle se tourna vers l'homme qui , bien entendu était de son avis il ne voulait pas l'amputation.


Ce n'est pas un de vos malades !

Peut être mais, il me l'a demandé donc ! Et puis ...

Sortez et allez prescrire vos remèdes ailleurs je ...

Messire votre impolitesse est à l'image de vos compétences.

Soeur Anne sourit discrètement de cette échange verbale il faut s'avoir quelle n'appréciait pas du tout ce chirurgien ! Arrogant, sûr de lui, et méprisant. Au moins une personne lui tenait tête ! .

Je vous prierais de vous adresser à mon encontre sur un autre ton je suis Maître en Médecine pour votre gouverne que cela vous y plaise où vous déplaise !

Mère Cunégonde me fais confiance !

Asterie sourit lui tourna le dos et s'adressa à la jeune novice.

Allez voir Soeur Colette et demander le lui des larves de la Lucilia sericata et les bandages qui vont avec merci !

Comment oser vous une femme ne devrait pas ...

Elle sourit se pencha et lui dit : ëtre plus capable que vous Messire.

Vous ne serez plus là demain.

Elle se retourna et lança un regard Au chirurgien qui en disait long !

Vous me connaissez Messire non depuis le temps ! Je vous laisse seulement essayer ...

L’homme bouillait de rage comment une femme pouvait l’humilier à ce point il ne le supportait pas oh ce n’était pas la première fois cela remontait à bien longtemps leurs mésentente une femme Docteur en Médecine !
Ferdinand se tourna vers l’homme
vous viendrez me demander de l’aide j’en suis sûr mais il sera trop tard !

L’homme allongé blêmit mais n’en démorda pas il voulait sa chance.
Par contre lorsqu’il aperçue ce qu’était ses fameuse Lucilia sericata il pâlit mais n’osa rien dire …

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La loyauté envers une personne ne s'achète pas, elle se mérite.
Zoyah
Arrivée à l’hospice de Bourges…

Pénurie de médicastres…
Norf, mais il n’y a pas idée…Juste le jour où elle décide de consulter ?!
Tous occupés avec les blessés de guerre ou réquisitionnés par l’armée. Sans compter ceux qui ont fui dès les premiers combats ou qui se sont fait occire par les armées de l’ADC. .
Tiens en parlant d’armée, les rues pullulent d’Auvergnats remarque Zoyah soigneusement dissimulée sous la capuche de sa cape noire…c’est à peine s’ils la regardent d’ailleurs…tant mieux, elle qui voulaient être discrète. Ils ont au moins l’avantage de lui permettre de se noyer dans la masse.

Petite silhouette drapée de brun et de noir, elle sillonne les artères de la Capitale, allant d’une adresse préconisée à une autre moins recommandable. Du médecin au charlatan, Zoyah va frapper à toutes les portes…peu lui importe la réputation, du moment qu’on la soigne vite, bien et surtout sans souffler mot à qui que ce soit.

Une bonne âme, la servante d’un vieux médecin dont le cœur n’a pas supporté de voir sa ville tomber, l’oriente vers l’hospice de Bourges. Malgré la triste engeance qui y grouille, on y soigne bien paraît-il. La Castelroussine est un peu hésitante dans un premier temps. « Des sœurs…pfff…je vais avoir le droit à la leçon de morale » songe-t-elle un rien blasé. Puis réflexions faites..."ces femmes ont au moins l’avantage d’être muettes comme des tombes et n’iront pas jouer les commères en ville". « Une maladie honteuse …quel deshonneur »…pense-t-elle en soupirant.


Jonas avait bien tenté de la rassurer lorsqu’elle l’avait abandonné sur la place afin de partir en quête d’un médicastre et lui d’un forgeron.


Vous savez, votre bon ami, c’est un homme bien…ça ne lui ressemble pas vraiment...pas son genre...avait-il bougonné. Attendez de voir ce que le médicastre va vous dire avant de le condamner aussi vite…c’est peut-être pas bien grave.

Zoyah lui répondra d’un simple haussement d’épaule…arf...c’est vrai qu’elle s’était alarmée bien vite et avait tiré des conclusions bien hâtives.
"M'enfin voilà que le rustre aux grosses pattes aurait bien raison"...se dit-elle en errant dans Bourges.

Elle détestait être comme ça…nerveuse…affolée…s’enflammant d’un rien…délaissant la retenue et le pragmatisme dont elle savait faire preuve par le passé.

Arrivée devant l’hospice, elle marqua une pause avant de pénétrer dans les lieux. D’un geste devenu instinctif et qui n’avait aucun but précis, elle lisse les pans de sa robe de velours brun. Contrairement à ses usages, la tenue est sobre, seule la qualité du tissu et de la doublure trahit ses origines bourgeoises. Gants et bottines de cuir noir parfaitement assortis à la cape, complètent la tenue. On ne pouvait pas faire plus passe-partout...notez que cela n’a rien à voir avec le célèbre nain de Fort-Boyard, qui lui porte une marinière.

Quelques instants après avoir posé un pied dans l'entrée, elle baissa la capuche qui lui couvrait la tête, dévoilant par ce geste sa luxuriante chevelure de geais. La brunette posait un regard un peu inquiet devant tant de misère…et surtout tant de monde, une voix dont le timbre lui était familier raisonna à ses oreilles…


« Mais tiens! Ne serait ce pas cette chère Zoyah!!! Ma belle amie! Quel plaisir de vous revoir! Votre présence rend l’endroit moins sinistre! Vous n’êtes pas souffrante au moins??? »


Perles azurines qui s’écarquillent, bouche teintée de garance qui s’élargit en formant un O parfait…rien de moins pour traduire la surprise de Zoyah en découvrant l’époustouflante baronne de Lignière.

Johanara ?!...Et bien …quelle surprise ?… »…norf de norf…voilà que l’hospice est devenu un lieu mondain ?! » …s’interroge-telle intérieurement.

Souffrante…euh…oui légèrement...disons que j’ai quelques…hum…malaises depuis quelques semaines…certainement les suites de..de..euh….lui dira, lui dira pas qu’elle s’est pintée la tête toute seule comme une âme en peine tellement elle était malheureuse qu’Ashou ait fricoté en douce avec une autre…hum ?....une demi-douzaine de Tokaj quand même...une cuvée de prestige de surcroit et qui a fait le voyage depuis Eger en Hongrie…ce n’est pas rien…suite aux blessures qu’un groupe de touranpérigolimousins m’ont infligées…lui dira pas apparemment…

M’enfin entre la guerre et la vermine qu’elle traîne…et c’est déjà bien heureux qu’il n’y ait pas d’épidémie de choléra ou Dieu sait quel autre malheur. Sans oublier la mauvaise saison, il y a bien des raisons de tomber malade en ce moment, n'est-ce pas ?ne souhaitant pas trop s’épancher sur le sujetet vous…que faites-vous ici au milieu des indigentsmisère, faire remarquer à la flamboyante rousse toujours si pimpante que les pouilleux prolifèrent non loin de sa jolie personne, n’est peut-être pas la meilleure idée….euh…de tout ce monde ?…vous êtes venu faire un don à l’hospice ?

La conversation était à peine entamée qu’une toute jeune femme les approcha et les salua…


-Je suis Lilya enchantée


Zoyah inclina légèrement le chef en souriant gentimentZoyah, enchantée damoiselle...puis jetant un regard sur la foule qui s’agglutinaitet bien que de monde…avisant quelques bonnes sœursces braves femmes ne doivent pas avoir assez de leur deux bras pour s’occuper de tous…

Peut-être devrions-nous, nous avancer vers cette personnemontrant du menton une nonne couchant quelques mots sur ce qui ressemblait de loin à un registre. La femme en question semblait également orienter quelques malades vers des endroits précis de l’hospiceparce qu’à rester planté là, les deux pieds dans la même chausse…je crains fort que nous prenions racine ...

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Johanara
Un sourire mutin naquit sur les lèvres carminées de Johanara alors que la brune Zoyah s’épanchait en explications pour le moins vaseuses sur sa présence icelieu.

Tout ceci semble limpide ma chère amie! Vous auriez voulu me dissimuler la raison de votre venue , vous n’auriez pas mieux fait!

Œillade taquine avant de détourner le regard vers la frêle Lilya.

Quand à vous, votre joli petit ventre parle de lui-même! Votre marraine Astérie doit être ravie! Vous venez la consulter vous aussi?

Léger soupir d’exaspération alors qu’un toussoteux se fraya un chemin à travers leur groupe.


Vous avez raison Zoyah, ne restons point là! Ils vont finir par nous refiler quelque infection malsaine!

Relevant ses amples jupes, son petit nez parsemé de tâches de rousseur joliment froncé devant l’état des sols, la jeune femme enjamba deux trois corps gisants, probablement des ivrognes finissant de cuver à l’abri du frimas et héla la religieuse qui s’agitait autour des patients.

Ma sœur!!!!!!!!!! Ma soeuurrrrrrrrr! Pardonnez de vous alpaguer de la sorte! Pourrions nous être reçue? Des heures!! Que dis je! Des heures interminables que nous patientons dans ce couloir miteux!! Je souffre le martyr ! Des douleurs atroces à l’abdomen! Et je crains que ces damoiselles aient elles aussi besoin de soins urgents! Respecter l’ordre d’arrivée? M’enfin!!!!!!

….

Parfaitement! Baronne de Lignières! Dame d’Antras, de Saint Lys et de Magnet ! J’exige de voir la dame de Farges! J’exigeeeeeeeeeeee!



Tous égaux devant Aristote? Allons bon! Quand je vous ferais envoyer soigner des lépreux au fin fond de la Touraine vous n’afficherez plus ce rictus narquois!

….

Je vous assure ma sœur , j’ai des palpitations! Et des vertiges! Je ne sens plus mes jambes!!!!!



A force de couineries et de protestations , la bonne sœur excédée escorta les trois femmes jusqu’à l’office d’Asterie.



Je suis heureuse de vous voir enfin! J’ai urgemment besoin de vos soins! Quelques vilains symptômes qui me préoccupent fortement : prise de poids , vomissements , fatigue intense , courbatures et j’en passe
!


Ah non ne me regardez pas avec cet air attendri je vous prie!!
!


Ecartant une boucle rousse de son front, Johanara attendit que la jeune mire l’osculte et rende son verdict…

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Lilya
Sursaut, elle ouvrit grand ses yeux couleur violine les même que sa mère

Elle courut derrière Johanara qui semblait connaitre le médicastre

- Ne me dites pas...que le médicastre c'est ma marraine....

Elle regarda Zoyah surprise

- Vous aussi vous…..
la jeune femme ne termina pas sa phrase et leva les yeux au ciel, sous le choc suivit La rousse et la brunette a l'intérieur, l'odeur lui souleva le cœur, il n'aérait donc jamais, ça puer le...Sofa de son chéri, en gros le mort, a moisissure, et tout ce que la création compter de plus pourri...Où le caveau des sœurs, quand elle était pensionnaire et qu'on les punissait la....

Elle s'agrippa au bord d'un mur pour ne pas vomir et regarda sa main, qui était noire...

Elle entendit vaguement la Baronne s'époumoner contre une religieuse, et on les conduisit vers l'office

Elle aurait aimé ce faire toute petite, déjà qu'elle était menue...Horvy l'avait menacée de couvent ha ca non elle n'y retournera pas quitte a finir en Helvétie ou autre...

- Ne pourrait on pas ouvrir une fenêtre je sens que je vais vomir....

Lilya pâlit mais prendre une grande respiration ne ferait rien elle posa un mouchoir sur son nez fin et délicat

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Zoyah
[Et si ?...]


La frêle jeune femme adressa un sourire gêné à la flamboyante baronne. Les joues s’empourprèrent légèrement, rehaussant alors son teint diaphane qui s’était terni à cause des maux dont elle souffrait.
Ainsi donc, la toute jeune femme était la filleule de la Dame de Farges Allichamps ?!....Zoyah la dévisagea un instant...ce regard...il ne lui était pas étranger. La brune Castelroussine écouta les deux femmes et s’étonna de voir que si jeune demoiselle portait déjà la vie. La jeune femme lui retourna alors son œillade et lui demanda.


Vous aussi vous…..

Hum ? ...à peine le temps de s’interroger que la baronne semble prendre les choses en main.

Néanmoins, instinctivement Zoyah porta sa main gantée à son ventre...et si ?

La brunette devint encore plus blême. Elle suivait Johanara tant bien que mal, tentant de se frayer un chemin jusqu’à la sœur. Elle enjambait quand il fallait enjamber, elle poussait du pied quelques impotents avachis sur le sol et tenait ses jupons fermement afin qu’ils ne se souillent pas au contact de la vermine. « Ma parole, c’est pire qu’un parcours du combattant »...se dit-elle.

Et si ?...elle s’arrête et de nouveau sa main vient caresser son ventre. Un sourire délicat où l’on pouvait déjà lire une certaine tendresse, fleurit sur son joli minois. Et quelque chose s’agrippe à sa cape et semble l’attirer là où elle ne souhaite pas aller.


Une ‘tite pièce ma bonne dame ....pour un blessé de guerre...siouplaît....

Un borgne, amputé de la jambe droite et gisant au sol attendant qu’on change ses pansements l’alpague rapidement et s’accroche à l’étoffe noire.

Un coup d’œil rapide au pauvre hère, une vague de pitié inonde Zoyah qui lui jette vivement quelques piécettes afin qu’il relâche son emprise.

L’idée faisait petit à petit son chemin dans sa caboche. Elle en avait bien tous les symptômes. Les paroles de Mathilde résonnaient dans sa tête et enfin la lumière fût. Oui, c’était une évidence...elle allait devenir mère.
Elle ne sut, au moment où elle réalisa l’inévitable si elle devait se réjouir ou bien pleurer. Cet enfant elle le souhait, mais pas si tôt, pas déjà...et surtout, elle aurait voulu être mariée avant. Les circonstances étaient loin d’être favorables à sa venue. Même son père ne le souhaitait pas songea-elle avec une larme d’amertume. Elle chassa rapidement les idées noires qui commençaient à envahir son esprit. Elle aviserait en tant et en heure.

Pourtant, le visage d’Ashlaan, lorsqu’il lui avait expliqué qu’il n’était vraiment pas prêt à être père...que pour lui, cela relevait d’un avenir très très lointain, revenait sans cesse. Cette histoire de possible paternité avait été discutée le soir de leur réconciliation, le soir même où elle lui avait communiqué par crieur interposé sa liste d’exigences. Le visage du Magyar exprimait alors toute sa contrariété quand au « bébé pour Nowel 1458 ». Et c'est avec une certaine ironie que Zoyah se dit que ce bébé avait certainement été conçu ce soir là précisement. Ainsi, Ashlaan avait, sans le vouloir, rempli la dernière close de la liste d'exigences.

Et si ?....il l'avait fait exprès ? ....une vague lueur d'espoir qui s'éteint presqu'aussitôt. Non...pas vu les révélations qu'il lui a faites.

Un léger pincement de coeur dans la poitrine...

Arrivant à la hauteur de Johanara, Zoyah se posta un peu en arrière, acquiesçant exagérément du chef à chaque menace que proférait la baronne à l’encontre de la nonne qui devait être bien écervelée pour ne pas se rendre compte à qui elle avait à faire.

Au bout d’un moment qui lui sembla bien court finalement, elles arrivèrent toutes les trois devant l’office de la Dame d’Ambparé.

Joli trio que voilà...avez-vous remarqué comme les femmes vont souvent par trois ici-bas...chaque village à sa brune, sa blonde et sa rousse. Zoyah s’amusait intérieurement de cette constatation, mais n’y apporta aucune explication.

Lilya sembla se trouver mal....la brune comprit de suite ce qui la tourmentait, cela faisait bien des semaines qu’elle en souffrait également....ces maudites nausées.

Je crains qu’ouvrir une fenêtre ici soit impossible...lui souffla-t-elle à l’oreille.

Tenez... prenez ce mouchoir....il est parfumé à l’eau de violette, cela vous aidera à supporter cette suffocante puanteur. Zoyah sortit d’un pan de son vêtement un fin mouchoir blanc délicatement brodée de ses initiales ZAN.

Tandis que Jo pénétrait dans l’office, elle se penchant à l’oreille de Lylia...votre visage ne m’est point étranger...nous ne nous serions pas déjà rencontrées ?

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--Soeurcolette
[Dans la salle d'attende de l'hospice ]

Soeur Colette soupirait discrètement il en va de soit mais, commençait à fatiguer.
Les plaintes, les odeurs, le bruit tout mélangés... La jeune novice à ses côtés était pâle décidément ses nouvelles recrues ne supportait pas grand-chose ...
Elle triait les différents patients ceux qui étaient dans un état plus qu'indésirable et trop sales ceux là étaient envoyés en salle de d'épouillage cela ne servait pas à grand-chose certes mais, au moins il ne contaminerait pas l'hospice ...


Votre nom ?

Gaston les pieds nerveux !

La soeur écrivit sur son grand registre les différentes entrées tout le monde ne sera pas vu aujourd'hui les plus graves seront en salles communes les autres attendrons leurs tours et seront vus dans la pièce réserver.

Et vous venez pourquoi ?

Ben j'me suis coupé avec la faux l'autre jour et la Germaine elle m'a bien mis quelque chose mais, ça va pas regarder ma soeur il leva la jambe.

La Soeur se recula. Le pied était boursoufflés rouges il s'en dégageait une odeur ...

Assez reposez votre pied !

Ben désolé ma soeur.

Le suivant c'était pour des ballonnements importants, l'autre pour une toux qui ne passait pas l'autre avait mal aux dents ...
Abcès,Fractures, grossesses ...
La Soeur releva à peine le nez de son registre une nouvelle altercation une de plus ...
Certain étaient là depuis l'aube d'autres arrivaient ...Vers l'entrée de la salle d'attente ou plutôt de la salle de triage entendit plus rien juste quelques murmures à l'entré de jeunes femmes qui n'avaient rien à voir en ses lieux puis ... des paroles ...des rirent .


Et là ! Mais qu'es qu'elle fait la ! La perruche !

Ben t'a vu la Ginette y a du beau monde !

Elle c'est perdu la p'tite dame !

Des éclats de rirent résonnaient dans la salle .

Mais c'est qu'elle répond pas en plus !

Et voilà t'y pas qui en à une autre oh oui ! On se dirais en salle de la noblesse hahahahah

Elle s'arrêta soudain en entendant La Baronne interpellé la Soeur Colette .

Quoi passer devant nous ben pis quoi encore ! v'là ti pas que maintenant il faut qu'on passe encore derrière .

Et là ma soeur moi aussi je veux y voir la Dame Farges .

Ben c'est qui la Dame Farges ben s'est pas en tout cas la perruche elle a l'air d'y tenir ben comme elle insiste !!

Ben ouiais ! Et ma soeur moi je veux passer aussi j'ai pas pissé depuis trois jours et j'en peu plus alors !Faut que j'mi fasse examiner !

Moi aussi j'ai un truc aux fesses peu plus m'asseoir ! Un gros bouton j'vous y montre si vous voulez !

La jeune novice rougit messires je vous en pris !!

Messire ! v'là qu'elle me donne du messire la jeune none ! AH AHA HA HA

Ben le René !

Ouais alors moi je y passer aussi de suite car, sinon je ramène la bande et ...

Et moi on s'connais pas encore mouaffff un grand éclat de rire !

Ben c'est pas comme la Ginette ! éclat de rire générale...

Ben ouis s'qu' on connait bien elle lui adressa son plus beau sourire édenté mon loulou .

Ouiais elle peut vous dire hein que j'ai un gros et puis aussi u...

La Soeur Anne en avait assez une fois de plus c'était trop .

Assis !! De suite et attendez votre tour vous êtes dans un endroit respectueux je ne tolèrerais pas se langage . Ayez un peu de pudeur et de respect .

Ben qu'es qu'elle cause ! Ca fait longtemps j'attends le balafré lui il est passé avant moi et ...

Il était en plus mauvais état que vous ! Et si vous continuez je vais faire aller chercher la Mère Cunégonde ! Où soeur Adelaïde !

Ben moins j'men fiche moi j'veux pouvoir pisser !!

La soeur se tourna vers la Baronne je suis confuse Dame Farges Allichamps doit être en sont bureau je vais vous y conduire .

Allez me chercher Soeur Adélaïde Soeur Alice !

Ben c'est toujours comme ça y en a que pour les riches !!


Soeur Anne amena les trois jeunes femmes ou officiait Asterie .
Elle frappa attendit et entra.
Asterie
Asterie avait commencé sa journée par l'aile est à peine terminer elle soupira et se tourna vers la sœur responsable des soins .

Il m'incommode de plus en plus par Aristote que je ne le supporte point .

Elle était patiente mais, il y avait des limites ce charlatan ce goujat cette espèce de ... Rien que dit penser elle en aurait presque la nausée . Et dire que cela durait depuis bien des années maintenant elle le revoit le premier jour qu'elle fut entrée dans cet hospice en étant étudiante . La scie à la main un grand sourire aux lèvres et ce pauvre homme bâillonné à moitié vaseux .
Il était recouvert de sang , elle ferma les yeux et se reprit .
Il ne l'avait pas du tout accueillit convenablement il en avait ri et fait tout ce qu'il avait pu pour la faire échouer dans sa détermination ...


Combien de pauvre gueux avait 'il laisser mourir par manque de pratique ,par cupidité ,par ignorance ,ou par incompétence , c'était lui le Chirurgien , les saignées interminables , les abcès ouverts et laisser à peine nettoyer...
S'il avait été le seul mais, non des rebouteux officiaient d'autres Chirurgiens également parfois des étudiants en médecine s'exerçaient sur ses pauvres Bougres . C'était la décision d'Aristote certes parfois il aidait on ne peut plus d'ailleurs ... et ses cris de souffrances...


C'était pour cela qu'elle avait accepté de continuer d'exercer ici après sa maitrise et sa thèse .
Mais il n'était pas question que Mère Cunégonde le sache ...
Certes il y avait tout de même de très bon Chirurgiens et elle leurs avaient demandé de l'aider et de lui apprendre certains gestes . Elle avait été mise un peu à l'écart de ses confrères... Un médecin ne se mélangeait pas avec de vulgaire Chirurgiens encore moins de barbiers .


Elle comprenait pourquoi dans un certain sens , ils en fallaient .
Elle avait cependant du mal à admettre la différence qu'il pouvait y avoir avec son ami Maître Ambroise Chirurgien de son état... et ses ...
Enfin l'heure n'était pas aux lamentations il y avait du travail à faire et du monde qui attendaient .


Elle se rendit voir les jeunes parturientes ,qui attendaient de mettent bas .
La salle était commune juste séparer par un rideau un peu plus loin se trouvait une salle simple sans grand apparat les murs étaient chauffé à la chaux un lit se trouvait au milieu . Une autre table ou l'on posait les différentes bassines et affaires .
Elle se dirigea vers la Sœur Matrone.


Bien le bonjour ma Soeur .

Bien le bonjour Dame Asterie je suis ravie de vous avoir dans ses lieux .

Asterie sourit en général les accouchements se passait sans elle le médecin était demandé que dans de très rares exceptions .
Elle était parfois intervenue lorsqu'elle était restée sur la capitale durant l'interdiction de sortir de Bourges !. Elle y venait tous les jours ou presque .
Cela avait d'ailleurs fait un vide lorsqu'elle avait dû regagner Saint Aignan...
Le bruit avait couru qu'un médecin était dans les parages au cas où ...
Pas qu'elle n'était que le seul Médecin sur Bourges mais elle avait exercée également le métier de matrone durant ses études .
Elle avait appris auprès de Dame Maguelonne une Sage Femme avec une excellente réputation !
Sa mère d'adoption, c'était en partie grâce à elle qu'elle avait pu réussir ...


Nous n'avons rien imminent Dame mais j'aimerais vous soumettre deux cas .
Voilà il y a une jeune fille qui est prête à mettre bas mais j'ai bien peur qu'elle n'y survive point ainsi que l'enfant, il est gros et se présente par le Siège .
Elle n'a qu'à peine seize ans et c'est sa première grossesse .


Avez-vous essayé de le remettre en place ?

Impossible le ventre est tellement tendu qu'il est près à craquer !

Vous voulez que j'intervienne .

Je ne sais point si cela pourra y faire quelque que chose mais au moins sauver l'enfant .

Je verrais ce que je peux faire.

Elles se rendirent ensuite dans le bureau d'Asterie il était simple une table des manuscrits éparpillés on se demandait comment elle pouvait bien s'y retrouver.
Elle souriait en répondant
"c'est mon désordre organisé je sais ou se trouve ce dont j'ai besoin ".

Elle prit ses registres nous allons commencer par les premières visites . A ce moment là on frappa à la porte .

Entrez !

Bien le bonjour Dame Asterie !

Elle regarda la sœur étonnée que ce passait 'il ?

Il y a des Dames qui aimeraient s'entretenir avec vous !

Des Dames qui pouvaient-elles être .


Oh non pas encore ses dames de la rose blanche , pas elles leurs mondanités lui tapaient sur les nerfs et les leurs conversations avec leur mouchoirs sur le nez prête à s'évanouir à la moindre odeur elle soupira que venaient donc t’elles faire ici . Elles leur avaient pourtant dit que si elles voulaient faire la charité ce n'était pas à elle qu'il fallait qu’elles s’intéressent mais une fois de plus elles voulaient agrémenter leur quotidien et en avoir pour au moins une semaine de conversation .
"Par Aristote sommes allées dans l'endroit le plus oh ! Si vous s'aviez mais comment ma chère pouvez-vous y exercer sans que cela ne vous incommode vous une Dame de surcroit oh ! "

Oh au bord de l'évanouissement . Elle sourit en y repensant...


Sœur Collette je n'ai pas le temps pour l'instant je recevrais les Dames de
la société de la rose blanche plus tard j'ai du travail à faire il faut que...


Non Dame ce ne sont pas elles ce sont des Dames de bonne société de la noblesse dit elle tout bas .

Asterie la regarda avait 'elle bien entendu de la noblesse ici . Cela aurait pu être une plaisanterie si elle ne s'était pas trouvée dans cet endroit .
Mais là cela l'intriguait plus à qu'autre chose que venait donc faire ses dames ici en plus c'est qu'elles avaient vraiment besoin d'aide . Faites entrez .


Quelle ne fût pas sa surprise en voyant sur le pas de la porte La Baronne de Lignière .
Une tornade fît son entrez et bien quel entrez et toujours aussi direct elle sourit rien n'avait changé ...
La sœur lui avait parlé des Dames certes la Baronne en valait plusieurs à elle seule mais quand même .Elle verra plus tard la porte se ferma presque aussitôt elle aperçue rapidement un morceau d'étoffe .


Hum Johanara ! Mais que faites-vous ici ?Je ...
Citation:

Je suis heureuse de vous voir enfin! J'ai urgemment besoin de vos soins! Quelques vilains symptômes qui me préoccupent fortement : prise de poids , vomissements , fatigue intense , courbatures et j'en passe!

Je suis ravie de vous revoir et je... elle lui sourit
Citation:
Ah non ne me regardez pas avec cet air attendri je vous prie!!!

Elle ne peut s'empêcher de sourire elle n'avait pas changé toujours la même droit dans la cible .

Oh ne vous inquiétez pas ça va me passer je suis juste un peu surprise je pensais voir des ...
Enfin comme vous dites .


Elle l'a regarda tout en se déplaçant le doute n'était pas de mise .
Elle sourit .


Et bien oui pas de problème venez par ici je vais voir cela . Passer dans la pièce de droite plutôt . Vous n'apprécieriez point la pièce de gauche .

La pièce de droite était réservée en quelques choses à certaines personnes dont les religieuses lors des soins et de visites médicales.
Elle était simple les murs étaient blanc. Une table avec un drap se trouvait au milieu puis un fauteuil .
Une petite commode pour quelques soins à apporter . Puis un paravent .
La seconde celle de gauche était pour les autres personnes qui venaient consulter à l'hospice .


Je vais vous aider à ôter votre Corset à moins que vous autorisiez Sœur Alice c'est une jeune novice . Ne vous inquiétez point .
Puis installer vous sur la table .
Vous me parlez de vomissements, de fatigue , de prise de poids . Tout cela peu ce résumé à une certaine vie mondaine mais vous connaissant si cela avait été le cas ...
Et puis votre embonpoint si je puis me permettre est basé sur vos flancs et le devant de votre ventre .
Je vais donc vous examiner depuis combien de temps ne saigner vous plus ? N'auriez vous point également quelques migraines , l'humeur légèrement changeante également ?

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La loyauté envers une personne ne s'achète pas, elle se mérite.
Johanara

Vie mondaine? Vie mondaine??? Allons bon! Les nobles ne passaient tout de même point leur temps à ripailler et à festoyer! Non mais!


Faites donc pour le corset… Ce misérable m’oppresse, je suffoque!

Laissant la jeune religieuse défaire les fins lacets de satin, Johanara ramena ses cheveux en un lourd chignon et y glissa une épingle afin de ne pas gêner la médicastre.

Je ne saigne plus depuis quelques mois…J’ai mis ça sur le compte de la fatigue et des voyages.

Quelques migraines effectivement…

J’ai fait une mauvaise chute en Armagnac, je ne me suis donc point alarmée.


Petite moue dubitative.



Quand aux humeurs… Ma foi , je suis une femme pardi! Et une femme digne de ce nom change d’humeur comme de corsage!


La rouquine s’allongea, légèrement angoissée. Plus que tout elle désirait avoir un enfant de son époux qu’elle aimait follement. Mais connaissant le bourricot qui lui tenait lieu de mari , la nouvelle ne serait guère aisée à lui apprendre…

Peut être vaudrait il mieux que ce ne soit qu’une indigestion passagère…


N’appuyez pas si fort! Rohhh!!!

Alors dites moi tout??? Je suis souffrante?
??
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Lilya
Lilya prit le mouchoir délicatement parfumé, remercia la jolie brunette

- Merci dame Zoyah, Lilya repris sa respiration, oui je crois qu’on se connaît….mais j’étais petite à l’époque, mais vous avez peut être connue ma mère

Lilya ferma les yeux et repris son souffle entre deux nausée, on n’avait pas idée de ne point pouvoir ouvrir les fenêtres

- Ma mère c’était feue Ayla ! L’avez-vous connu ?

Lilya vit un trouble passer sur le visage de Zoyah, et essaya de sourire, quand sa nausée fut passé elle lui re tendit le mouchoir et vit les inscriptions dessus

- Tenez, il est superbe…je ne vous l’ai point abimée

Elle sourit en comprenant, elle aperçue qu'hormis la chemise de Rudy qu’il lui avait donné après la chut de Bourges elle n’avait rien de lui, sauf ce petit être qui grandissait un peu tout les jours, fruit de leur amour défendu aux yeux de beaucoup…

Elle vit la gentille Baronne rentrait dans le bureau et prit une grande inspiration et chuchota a Zoyah


- Ma marraine ne sais pas que….elle va croire que je suis comme ma mère tête de mule etc., mais, si je viens c’est pour me rassurer, et Vous c’est pur quand ?

Lilya se mit à parler, pour cacher son angoisse enfin parler a voie basse, pour ne pas trop attirée l’attention sur elles, deux brunettes dans un couloir, on ne peut moins lugubre et mal famé

Elle se perdit dans ses pensées, tout ce bousculer dans sa tête à 16 ans enceinte et désapprouvée par beaucoup, la seule chose sur quoi elle pouvait compter c’était son compagnon qui la couver et qui l’aimer plus que tout


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