Galaad__vf
Une arrivée triomphale, un retour joyeux, les bras chargés de cadeaux pour celle dont il était amoureux
Ainsi Galaad imaginait son entrée dans sa Provence natale. Il nen fut rien. Il arriva à Aix, affaibli, porté par un Felipe non moins faible, accompagnés d'un géant brun et d'une mini pucette de trois ans et la demie. Ils étaient en vie, déjà, cétait, il faut en convenir, le principal. Le petit von Frayner dormait peu, son éveil étant peuplé de rêves, ceux-ci perturbaient son sommeil.
Il simaginait Comte, dans une Provence accueillante, où lon naurait pas besoin de montrer patte blanche à chaque ville traversée. Où les voyageurs pourraient porter bourse pleine sans craindre de se la faire arracher entre deux villages. Une Provence où il ferait bon vivre. Et puis, surtout, surtout le môme, il rêvait déquipes de volontaires pour éteindre les incendies. Une, au moins, dans chaque ville. Et quand il en arrivait à cette partie de son rêve, il narrivait quà murmurer un faible « plus zamais ça, non, plus zamais. »
Rêvant éveillé, donc, il dormait peu la nuit. La fin du voyage se fit en silence, tous trop affaiblis pour se plaindre, ils sétaient fait dépouiller juste avant darriver à Avignon. Provence, Paradis des Brigands disaient certains, il allait falloir y remédier. Ce nétait pas ainsi, avouons le, que ses pensées se traduisaient en son esprit juvénile, les mots y étaient plus simples, mais lidée restant la même, il est préférable que cela reste compréhensible pour le lecteur.
Bref, voilà un chiard qui arrive en sa Touloun natale, ému, torturé. Envie dhurler de joie et de pleurer la perte de ses présents ou plutôt, daller pleurer sur un trou rebouché. Des restes de lAntre, on lui a offert une bourse. Ses restes. Sa fortune. Il sait ce quil va en faire. Il retourne sur Aix, en des bureaux dont il a entendu parler, le môme silencieux des tavernes. On loubliait, on discutait, et il sest rappelé. Ici, on inscrit des listes. Pour la liste, il na quun nom, le sien, il sen fout dailleurs. Il linscrit, donne la bourse rebondie. On le regarde étrangement. Il sen fout. Cest pas interdit, il sest renseigné.
Alors, de sa plume, il écrit en haut dune liste quil nomme « RP, Plus jamais ça. » son nom. Galaad von Frayner. Et il la tend au préposé aux listes. A sa question sur les noms manquants, il répond, sûr de lui quil trouvera des gens bien, des gens qui aiment les choses bien faites. Il sourit, et il sort alors que lemployé affiche cette liste incomplète au mur, à la suite des deux autres. Allez, direction Toulon, cette fois, on rentre à la maison.
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Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
Si ze suis le Comte, peut être que Spada elle voudra se marier avec moi !
Alors... Votez RP ! Euh... S'il vous plait ?
Il simaginait Comte, dans une Provence accueillante, où lon naurait pas besoin de montrer patte blanche à chaque ville traversée. Où les voyageurs pourraient porter bourse pleine sans craindre de se la faire arracher entre deux villages. Une Provence où il ferait bon vivre. Et puis, surtout, surtout le môme, il rêvait déquipes de volontaires pour éteindre les incendies. Une, au moins, dans chaque ville. Et quand il en arrivait à cette partie de son rêve, il narrivait quà murmurer un faible « plus zamais ça, non, plus zamais. »
Rêvant éveillé, donc, il dormait peu la nuit. La fin du voyage se fit en silence, tous trop affaiblis pour se plaindre, ils sétaient fait dépouiller juste avant darriver à Avignon. Provence, Paradis des Brigands disaient certains, il allait falloir y remédier. Ce nétait pas ainsi, avouons le, que ses pensées se traduisaient en son esprit juvénile, les mots y étaient plus simples, mais lidée restant la même, il est préférable que cela reste compréhensible pour le lecteur.
Bref, voilà un chiard qui arrive en sa Touloun natale, ému, torturé. Envie dhurler de joie et de pleurer la perte de ses présents ou plutôt, daller pleurer sur un trou rebouché. Des restes de lAntre, on lui a offert une bourse. Ses restes. Sa fortune. Il sait ce quil va en faire. Il retourne sur Aix, en des bureaux dont il a entendu parler, le môme silencieux des tavernes. On loubliait, on discutait, et il sest rappelé. Ici, on inscrit des listes. Pour la liste, il na quun nom, le sien, il sen fout dailleurs. Il linscrit, donne la bourse rebondie. On le regarde étrangement. Il sen fout. Cest pas interdit, il sest renseigné.
Alors, de sa plume, il écrit en haut dune liste quil nomme « RP, Plus jamais ça. » son nom. Galaad von Frayner. Et il la tend au préposé aux listes. A sa question sur les noms manquants, il répond, sûr de lui quil trouvera des gens bien, des gens qui aiment les choses bien faites. Il sourit, et il sort alors que lemployé affiche cette liste incomplète au mur, à la suite des deux autres. Allez, direction Toulon, cette fois, on rentre à la maison.
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Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
Si ze suis le Comte, peut être que Spada elle voudra se marier avec moi !
Alors... Votez RP ! Euh... S'il vous plait ?