[RP] -RP- Deuxième, quand à la mère, succède le fils.

Galaad__vf

Un peu de temps s'est écoulé, le môme a fait sa demande de colistage à Farwen, inscrit quelques noms encore... La liste est complète. Bon, comme sa mère, il ne reste plus qu'à convaincre les quelques uns qui y ont leurs noms sans avoir été prévenus. On va espérer pour lui qu'ils n'accepteront pas par principe parce qu'on l'aura assassiné, lui. Prions la Ristote pour le salut de l'âme du bientôt baptisé, et puis, allons les voir à l'arrivée d'une Morue en cheffe et d'une Plus-tribun-mais-peut-être-bientôt-maire-et-surtout-bientôt-mère.

Flore et Spada à ses côtés, il est fier, hein, elles sont belles, et sur sa liste ! Et pas que ! Elles sont sympathiques, souriantes, n'hésitent pas à dire quand quelque chose ne va pas. Il est bien entouré. Vraiment. Le chiard s'épanouit. Certes, ça ne l'aide pas à être moins capricieux. Mais bon, le pôvre il a perdu sa maman. Légère quinte de toux du narrateur, arrêtons de faire pleurer dans les chaumières. Comment ? ça ne fait pas pleurer ? Que faut il de plus ?

Bonzorn Farwen, bonzorn m'dame la Vicomtesse du Marignane ! Merci d'être du venue, Farwen.

Hésitation, respiration, hésitation, regard qui se lève vers la vicomtesse aux bras encombrés d'un nouveau né. Respire gamin, et lance toi ! Ce qu'il fait.

Et m'dame Aurore... Ze sais que ze t'ai fait inscrire du comme ça sans te demander, et t'es arrivée avant que z'aie eu le temps de te le demander zustement. Pis en plus, il y a ton mari qu'est dessus la liste alors...

Dis, tu veux bien être du dessus ?

Ah vi, tu vas me demander pourquoi du toi... Ben parce que tu vois les zens qui sont là ? Ben c'est des zens zentils qui ont plein des bonnes idées et une langue qu'ils ont pas ranzé dedans leur poche. Ben, toi, t'es du pareille. C'est le popa Yu qui me l'a dit.
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…
Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
…
Si ze suis le Comte, peut être que Spada elle voudra se marier avec moi !
Alors... Votez RP ! Euh... S'il vous plait ?

Kylee

Intriguée, elle regarde le petit Galaad, qui s'exprime avec un zézaiement qui la ravit au plus haut point. Alors comme ça, Yu lui faisait de la publicité auprès des gamins de cinq ans ? Hé bien...

Alors la Vicomtesse se penche sur la liste, et la parcourt. Que des beaux noms, et tous ou presque ont une longue expérience de la politique derrière eux. Reste elle, et les deux petiots, Galaad et Pedro. Du coup elle se sent stupide, la Morue. Certes elle n'a pas sa langue dans sa poche, pour dire des âneries, mais défendre les idées d'un parti politique... Bah ! Après tout, qui ne tente rien n'a rien ! Alors elle est sur le point de parler, d'ailleurs elle a même déjà la bouche entrouverte, laissant voir deux rangées de dents blanches, mais son fils s'agite dans ses bras, et laisse échapper un gémissement. Du coup, la voilà qui hésite à nouveau.

Parce que connaissant un peu à se connaitre, elle songe qu'elle risque d'aimer ça, la politique. Balancer des vacheries sur ses adversaires, contredire tout son petit monde, tenter d'imposer ses idées... Elle adore, même si c'est loin d'être aristotélicien. Enfin pour le coup, ce n'était pas sa foi qui lui posait problème... S'il le fallait vraiment, elle irait confesser ses futures fautes... Quoiqu'un péché commis en connaissance de cause... Il faudrait qu'elle se lève tôt pour se le faire pardonner ! Hum, bref, là n'était pas la question ! Ce qu'elle craignait surtout, et plus que tout, c'était de délaisser Tristan. Elle voulait le voir grandir, et tout le tralala ! En plus, savoir qu'Alexis était sur la liste ne l'aidait pas non plus de ce point de vue là.

Mais après tout... Qu'est-ce qui l'empêchait de promener son fils de réunion en réunion, et de place en place, comme elle le faisait aujourd'hui ? Il ne pleurait pas souvent (même si quand il pleurait, on devait l'entendre depuis Arles, il tenait de sa mère, le gamin !), et savait se tenir tranquille. Enfin... Il s'était toujours tenu à peu près tranquille depuis sa naissance, c'est à dire il y a quelques jours. Rien ne l'empêcherait de s'éclipser quelques minutes pour aller lui donner à manger...

Alors...

Et bien... Tu as mon soutien, Galaad ! Je veux bien t'aider, avec mes quelques compétences...

Et plus pour elle-même que pour les autres, elle s'en fait une liste.

Animation, bien sûr. Religion, aussi. Pourquoi pas armée, même si il faudrait que je me mette au courant des derniers changements... Euh, bière, c'est une compétence requise pour être sur une liste ?

Secoue sa montagne de boucles noires.

Et quel sera ton programme, Galaad ? Que je sache au moins pour quoi utiliser ma langue que je n'ai pas rangée dans ma poche, comme tu dis...
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Pedro.

Pedro arriva à vive allure, le visage rouge comme une pivoine et le souffle coupé. Il lui fut quelques instants pour reprendre sa respiration.Il était venu ici dans un but, celui de soutenir un jeune homme plein de projets et d'avenir pour la Provence...

"-Bonzour tout l'monde, pour ceux qui ne me connoissent pas , ze me nomme Pédro, mais ze crois que ze connois preque tout l'monde.....".-sourire-"

Le gamin s'approcha de son ami Galaad....

"Tu peux compter sur mo !! pour le bien de notre Provence et des provencaux!!!" z'ai hate de commencer....

"-et pis, c'est pas parce qu'on est petit qu'on peut pas faire de grandes choses na!!"
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c'est celui qui dit qui y'est!!

éleveur de gorés à Toulon

-RP- Deuxième, quand à la mère, succède le fils.

Galaad__vf

Une arrivée triomphale, un retour joyeux, les bras chargés de cadeaux pour celle dont il était amoureux… Ainsi Galaad imaginait son entrée dans sa Provence natale. Il n’en fut rien. Il arriva à Aix, affaibli, porté par un Felipe non moins faible, accompagnés d'un géant brun et d'une mini pucette de trois ans et la demie. Ils étaient en vie, déjà, c’était, il faut en convenir, le principal. Le petit von Frayner dormait peu, son éveil étant peuplé de rêves, ceux-ci perturbaient son sommeil.

Il s’imaginait Comte, dans une Provence accueillante, où l’on n’aurait pas besoin de montrer patte blanche à chaque ville traversée. Où les voyageurs pourraient porter bourse pleine sans craindre de se la faire arracher entre deux villages. Une Provence… où il ferait bon vivre. Et puis, surtout, surtout le môme, il rêvait d’équipes de volontaires pour éteindre les incendies. Une, au moins, dans chaque ville. Et quand il en arrivait à cette partie de son rêve, il n’arrivait qu’à murmurer un faible « plus zamais ça, non, plus zamais. »

Rêvant éveillé, donc, il dormait peu la nuit. La fin du voyage se fit en silence, tous trop affaiblis pour se plaindre, ils s’étaient fait dépouiller juste avant d’arriver à Avignon. Provence, Paradis des Brigands disaient certains, il allait falloir y remédier. Ce n’était pas ainsi, avouons le, que ses pensées se traduisaient en son esprit juvénile, les mots y étaient plus simples, mais l’idée restant la même, il est préférable que cela reste compréhensible pour le lecteur.

Bref, voilà un chiard qui arrive en sa Touloun natale, ému, torturé. Envie d’hurler de joie et de pleurer la perte de ses présents… ou plutôt, d’aller pleurer sur un trou rebouché. Des restes de l’Antre, on lui a offert une bourse. Ses restes. Sa fortune. Il sait ce qu’il va en faire. Il retourne sur Aix, en des bureaux dont il a entendu parler, le môme silencieux des tavernes. On l’oubliait, on discutait, et il s’est rappelé. Ici, on inscrit des listes. Pour la liste, il n’a qu’un nom, le sien, il s’en fout d’ailleurs. Il l’inscrit, donne la bourse rebondie. On le regarde étrangement. Il s’en fout. C’est pas interdit, il s’est renseigné.

Alors, de sa plume, il écrit en haut d’une liste qu’il nomme « RP, Plus jamais ça. » son nom. Galaad von Frayner. Et il la tend au préposé aux listes. A sa question sur les noms manquants, il répond, sûr de lui qu’il trouvera des gens bien, des gens qui aiment les choses bien faites. Il sourit, et il sort alors que l’employé affiche cette liste incomplète au mur, à la suite des deux autres. Allez, direction Toulon, cette fois, on rentre à la maison.
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Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
…
Si ze suis le Comte, peut être que Spada elle voudra se marier avec moi !
Alors... Votez RP ! Euh... S'il vous plait ?

Belissende

Aix, je découvre cette ville, avec plaisir et c'est là que je le vois un matin, un petit bout d'homme qui se prend pour un homme. Avec un regard bien plus âgé que son âge. Etrange petit bout d'homme qui marche d'une manière déterminée. Curiosité me pousse à le suivre, alors je le suis. Je l'entends parler d'une liste comtale, d'être comte ...

Rêve d'un enfant ? mission qu'il s'est donnée ? Je n'en sais rien, je n'ose questionner cet enfant bien trop sérieux, bien trop fatigué, bien trop triste ... Est ce que je le connais ? Je ne sais pas, je ne crois pas. Ses parents font-ils parti de mes connaissances ? J'en sais rien. Mais cet enfant semble vouloir faire bouger les choses, que dire, que penser ? Un tout petit bout d'homme déterminé alors que je me perds dans mon désespoir de ne pas trouver les miens, dans mon désespoir d'être seule au monde, et cet enfant en question lui à l'air encore plus seul que moi... Pauvre enfant...

Je le regarde s'éloigner, peut être m'a-t-il vue, peut être pas allez savoir ....
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Galaad__vf

- Pourquoi tu me regardes ?

La question fuse, rapide, franche. Le regard planté sur le visage de l'observatrice. Le môme a fait le tour d'un pâté de maisons pour revenir près d'elle. Lui aussi observe, l'air de rien. Non, il a triché, Felipe, à deux pas derrière lui avait dit que la damoiselle le regardait. Une main se tend, comme un homme, ou presque, le môme est poli.

- Ze m'appelle Galaad von Frayner. Pourquoi tu me regardes ?

Les prunelles juvéniles ne quittent pas celles de la jeune femme, il attend une réponse, patient. Ainsi, parfois retrouve t on le Galaad silencieux des tavernes. Le Galaad du temps jadis, celui qui ne faisait qu'observer, retenant... Beaucoup plus qu'on aurait pu le croire.
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J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
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Belissende

- Pourquoi tu me regardes ?

Je sursaute, je l'ai vu partir et le voilà derrière moi, il est malin, sur ses gardes. Je veux lui dire de ne rien craindre de moi, mais je n'ose avouer que je ne sais pas vraiment pourquoi je le regarde. Peut être parce que je le trouve courageux sans savoir pourquoi.

- Ze m'appelle Galaad von Frayner. Pourquoi tu me regardes ?

Il me tend la main, je la saisie, la serre comme je ferais avec un adulte. Pourquoi est ce que je le regarde. Il est là planté devant moi, il attend. Il faut que je lui réponde, mais cet instant est presque magique, je regrettais de le voir s'éloigner et voilà qu'il revient. Je penche la tête sur le côté et lui souris, je voudrais me mettre a genoux à sa hauteur, mais je crois qu'il n'apprécierait pas qu'on le traite comme un enfant. Un adulte dans un corps d'enfant c'est si décalé.

Parce que tu es courageux de faire ce que tu fais. Parce que tu es plus courageux que moi. Moi je cherche mon passé sans oser le chercher vraiment et toi, toi tu fais tout pour devenir comte. Voilà pourquoi je te regarde. Peut être aussi parce que je trouve que tu as le regard triste et qu'à ton âge on devrait avoir le regard pas triste. Je m'appelle Belissende, enchantée de faire ta connaissance Galaad von Frayner.

A nouveau je me pose la question, est ce que je m'appelle vraiment Belissende ? A nouveau je parle trop. Je regarde de petit bout d'homme si courageux et lui sourit à nouveau.
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Galaad__vf

Les commissures de ses lèvres s'étirent en un sourire. Elle ne s'est pas mise à sa hauteur, bonne chose déjà. Ledit sourire est franc, il apprécie. Il détaille la dame au passé perdu, il sait pas trop ce que c'est qu'avoir perdu son passé, lui en a un court mais bien chargé.

- C'est normal que ze suis triste, maman elle est dans le trou. Mais comme elle est aussi dans le ciel, ze suis pas trop trop triste. Tu sais, faut pas trop aimer parce que sinon, les zens qu'on aiment, ils finissent dedans le trou et on est triste.

Il hoche la tête lentement, voulant par là même appuyer ses dires. Une idée, saugrenue, lui vient en tête. Il triture son pendentif fondu, incline à son tour la tête sur le côté, la détaille.

- Dis, t'es provençale et t'es la Ristotéliticienne ? Dis ? Dis ! Parce que sinon, tu veux pas être sur ma liste ? Il me manque des zens et des sous. Et comme ça, même si tu retrouves pas ton passé, tu pourras t'en créer un ! Et même un futur ! Tu veux dis ?
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Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
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Belissende

- C'est normal que ze suis triste, maman elle est dans le trou. Mais comme elle est aussi dans le ciel, ze suis pas trop trop triste. Tu sais, faut pas trop aimer parce que sinon, les zens qu'on aiment, ils finissent dedans le trou et on est triste.

Argh ! pauvre môme ! la je me demande si pas savoir ce qu'il en est c'est pas mieux. Je lui ferais bien un gros calin mais je sens bien que c'est pas ce qu'il veut tiens d'ailleurs ...

- Dis, t'es provençale et t'es la Ristotéliticienne ? Dis ? Dis ! Parce que sinon, tu veux pas être sur ma liste ? Il me manque des zens et des sous. Et comme ça, même si tu retrouves pas ton passé, tu pourras t'en créer un ! Et même un futur ! Tu veux dis ?

Ougna ! mais il veut m'enrôler sur sa liste le môme ! En plus c'est dur de lui dire non. Mais la politique et moi... alors comment lui dire non ? ben je crois que je vais être directe ce sera plus simple.

Bah, je suis provençale oui depuis j'ai emménagé à Aix, mais je sais pas si je le suis vraiment. Et je ne suis pas Ristotélicienne.Je lui souris de nouveau, j'aime bien sa façon de dire.J'ai besoin d'un parrain et d'une marraine pour ça et je connais personne. Pour les sous je veux bien t'aider j'ai bien quelques économies. Mais je crois que c'est tout ce que je peux faire pour toi. J'espère que tu n'es pas trop déçu. Je veux d'abord savoir qui je suis avant d'inventer un futur. J'espère que tu me comprends. Mais je suis sure que tu trouveras assez de monde.

Sourire triste vers l'homme enfant, bon d'accord j'ai pas été très directe mais bon ... enfin bref. Je me sens penaude là...
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Flore

Raaaah ces mines. Quelle solution pour les remplir davantage ? Structurellement, il manque de la population. Beaucoup de villageois ne sortent pas de leur propriété et les salaires de base sont élevés. Et pour couronner le tout, la mine de fer a perdu en rendement.
Elle est maudite, c'est pas possible.

Toc, toc.

Un instant !
La Commissaire aux mines poursuit sa reflexion. S'apitoyer sur son sort est inefficace. Il faut agir. Obtenir des changements législatifs prend du temps.
Une action directe, voila ce qu'elle veut. Les longs débats ménent rarement à du résultat. La communication, voila une voie immédiatement exploitable.

Toc, toc

Ouiiiiiiiiiiiiii ! répond-elle agacée. Qu'y a-t-il de si urgent pour me valoir cette insistance ?

La porte s'ouvre. Un des serviteurs du château d'Aix, affecté au service des conseillers, se présente.

Je vous prie de m'excuser, Dame Flore mais les inscriptions aux listes élecotrales sont en cours.

Oui, oui et alors ? Je m'occupe des mines et des ports, moi. Le dépôt des listes ne me concerne pas. Ni pour les enregistrer, ni pour recueillir les sommes.
D'ailleurs, je n'ai pas de nouvelles de mon cousin. Il profite sans doute de merveilleux moments avec son épouse et franchement, grand bien lui fasse ! Des vacances, c'est toujours agréable. Je ferai bien de même. Alors ces élections, croyez-moi, ça me passe au-dessus de la tête !

Certes, Dame mais ... Cette fois, c'est bizarre. Il y a un enfant. Il dépose une liste. Nous n'avons jamais vu ça ici. Je crois que vous le connaissez. C'est le fils de Yunette.

Flore, jusque là agacée et distante, se dresse.
Galaad ? Le petit Galaad ? Il est ici ? Une liste vous dites ? Mais ... il est fou. Avec quel argent ? Qui le suivra ? N'a-t-il pas compris que la politique n'épargnait personne ?
Je dois le voir de suite. Conduisez-moi à lui.

Bien, Dame Flore. Le bureau de dépôt des listes comtales est par ici.

Elle suit l'homme dans un dédale de couloirs. Décidément, elle ne s'y retrouvera jamais dans ce bâtiment. Elle arrive au bureau consacré aux futures élections et assiste à une tentative de recrutement du gamin auprès d'une jeune dame. Ne peut s'empêcher de sourire. Il ne perd pas le temps le môme.

Toussote

Bonjour Dame. Je suis Flore de Lendelin.
Vous avez raison, Galaad a beaucoup d'amis. Des grands qui lui veulent du bien.

Sourit à l'enfant

Salut, toi ! Te rends-tu compte de la bêtise que tu viens de faire ? Tu sais qu'il y a plein de méchants pas beaux dans la politique ? Le pouvoir corrompt et mène à tant de bassesses.
Ne poursuit pas plus loin avec cet argument, ignorant ce que le petit sait des déboires de sa mère.

Galaad, tu es rempli de bonnes idées, motivé comme nul autre mais tu as vécu déjà trop de choses qui appartiennent au monde des adultes.
Tu représentes l'insouciance, la pureté ... elle voulait continuer sur des termes relatifs à l'innocence, l'enfance et la naïveté dans le but qu'il comprenne que ses qualités se devaient d'être préservées lorsqu'elle réalisa subitement toute la puissance symbolique de cet enfant et conclut son énumération par

... l'espoir.

Un court silence s'installe. Deux ou trois secondes, pas plus mais assez pour que ce dernier mot prenne une ampleur considérable.
Flore le regarde droit dans les yeux, pas comme un enfant mais en tant qu'associé potentiel.
Galaad, ce chemin est dangereux. Pourtant, je sais que tu es courageux. Les épreuves que tu as traversées t'ont rendu plus fort. Trop tôt, c'est sûr mais c'est ainsi.
Je suis convaincue que tu accompliras de grandes choses. Tu auras besoin de protection contre les vilains. Je serai là pour toi.
Aussi en souvenir de ta mère. Ce sera un bel hommage.
Comprends-tu ? Poursuivre son combat, au-delà de sa disparition, c'est un peu ... vaincre la mort.

Ces paroles défilaient naturellement. Le changement en Provence, elle le voulait. Le dire tout haut n'entraînait que des ennuis alors il fallait procéder autrement. La fin justifie les moyens, n'est-ce pas ? Et Galaad, l'enfant Galaad, s'efface progressivement depuis sa première séparation d'avec sa mère. Inconsciemment, Flore avait besoin de ces justifications pour accepter que le soutenir dans son idée folle équivalait à détruire le peu de part d'enfance qu'il lui restait.
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Galaad__vf

Il l'écoute, sagement, c'est qu'on lui a dit qu'il fallait écouter les adultes sinon on se prenait des claques, et les claques, il n'aime pas ça. Comme l'autre jour la dame qui lui a mis une fessée, elle avait de la chance que Felipe n'était pas là. Parce qu'il ne l'avait pas voussoyez ! Faut il qu'elle soit bête ! Il dit tu à tout le monde, lui, c'est plus facile. Et oui, il dit tu, il ne tutoie pas, parce qu'il aime pas tuer... Bref, il écoute la demoiselle Belissende.

- Tu sais, pas besoin de pas rein et de pas Reyne pour être la Ristotéliticienne. Le frère pas encore popa Deminerve il a dit qu'on pouvait être baptisé sans mais que c'est mieux avec parce qu'ils sont là pour nous montrer le chemin de la route qu'il faut prendre. Et puis, le popa Yu, lui, il dirait que ce qui compte c'est pas le sacre du mensonze, petit froncement de sourcil, du menteur... euh, enfin le sacre du mentruc qui compte mais le fait d'avoir le foie tout comme qu'est ce qu'il faut.

Il commence seulement à comprendre, que, ben, non, malgré sa gueule d'ange et ses grands yeux noirs, elle lui a dit... Non ! C'est rare que ça arrive, ça, surtout depuis que maman est dans le trou. Les gens le regardent avec un sourire et puis ils disent oui da. Il en joue, un peu, avec Spada surtout, mais il sait qu'elle sait qu'il sait qu'elle sait qu'il en rajoute un peu. Il affiche quand même une petite moue dépitée, première demande, premier vent, et oui, gamin, c'est comme ça la vie, on n'a pas tout ce qu'on veut.

- Alors tu veux vraiment du pas ? Dommage, t'es zolie, et ze suis sûre que t'aurais su faire tout plein des choses. Mais... pour les sous, ze vais travailler hein, t'es pas oblizée, quoiqu'on va en avoir besoin, mais si t'en mets, ze te les rendrai, ze travaillerai dur pour ça...

Interrompu par un toussotement, il se retourne, sourit, va prendre la main de la demoiselle arrivée, l'embrasse légèrement, la main, la tête étant trop haute. Il la laisse parler, pas qu'il risque une fessée avec elle, mais il aime bien l'entendre, pis c'était une dame que maman connaissait, pis elle est gentille, pis... Il ouvre grand les yeux.

- Si ze comprends bien, toi tu veux être dedans ma liste ? Tu veux que ze sois le comte pour plus qu'il y ait le feu ? Pour qu'il y ait des zens qui protèzent les voyazeurs tout du temps ? Et pis pour d'autres choses que z'y ai tellement pensé que ze sais plus ! Mais maman elle est morte, même que son zus de poire il est au ciel ! Mais on peut faire que ses idées elles soient dedans les hauts mazes... Même si je sais pas trop ce que c'est. C'est pas de la sorcellerie ?

Et le regarde planté dans le sien, d'égal à égal, il attend la réponse. En plus, ben Flore, elle est zolie aussi, pis même plus que l'autre qui veut pas - mauvaise foi quand tu nous tiens - pis, s'il était pas amoureux de Spada, et bien, il l'épouserait elle... Mais... Spada, c'est plus son n'amoureuse vu qu'elle va être sa marraine, peut être qu'il va... Et de regarder Flore encore plus, sourire aux lèvres.
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Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
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Si ze suis le Comte, peut être que Spada elle voudra se marier avec moi !
Alors... Votez RP ! Euh... S'il vous plait ?

Belissende

Je vois bien qu'il est déçu, mais je pense qu'il s'en remettra, il est grand. Je réfléchis à ce qu'il me dit sur le baptême. Je verrai bien, déjà je veux en savoir plus avant d'aller me faire baptiser, et puis peut être que je le suis déjà.

Il me dit qu'il me remboursera mais je veux pas je veux lui expliquer, mais ... déjà l'attention du garçon est ailleurs, alors je lui sourit et lui souhaite bon courage. J'espère qu'il gagnera. Je vais essayer de l'aider comme je peux. Je regarde la dame qui s'est approchée et lui sourit aussi. Je ne la connais pas enfin qui sait ... je soupire. Tout un passé à reconstruire ou pas.

Je poursuis ma découverte de la ville...
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Spadachocolat

Et Spada erre, erre… Elle a sûrement des tas de choses à faire, comme des plaintes à recevoir, des réquisitoires à rédiger, des rapports à rendre ou des calculs à vérifier, mais c’est un jour sans, comme on dit. Ou avec. Avec l’envie de se reposer, voilà, avec le besoin de musarder un peu. C’est bien ça, musarder.

Elle en est là de ses réflexions, très profondes il faut avouer, quand elle réalise que ses pieds l’ont portée au bureau des dépôts de liste. Et dire que c’est déjà la période des candidatures… Ces deux mois à la procure, elle ne les a pas vus passer. Eh bien, d’un côté elle n’est pas fâchée de voir le bout de son mandat. Car le cumul des fonctions est plutôt pénible à gérer, d’ailleurs rien qu’à baguenauder ainsi au lieu de s’affairer, elle risque de se faire taper sur les doigts. Cependant une telle surcharge de travail a eu ses avantages : à s’affairer en tous sens, on s’occupe l’esprit, et on ne pense pas à ce qui nous attends chez nous le soir. A savoir, une maison vide, vide comme le lit du gamin auquel elle n’a pas pu se résoudre à toucher durant sa longue absence, une maison dont les fenêtres n’offrent pour vue que ce gros tas de cendre qui remplace à présent l’Antre des Dieux. Pleurez, c’était la minute pathétique.

Bref, elle arrive dans cette petite salle, plutôt remplie pour l’occasion. Elle demande à un homme près de la porte – planté là sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi -, qui sont les candidats pour le prochain Conseil ; et le quidam de se contenter de désigner une jeune femme du menton. La jeune femme, c’est Flore, et le menton se lève en fait vers un petit bout d’homme qu’elle connait bien. Ca fait tilt dans la caboche de Spada.

- Quoi, vous voulez dire que… Hmpf.

Elle n’attend pas de réponse et rejoint Galaad et Flore. Ainsi donc le môme a bel et bien l’intention de devenir comte, au point de se présenter au château pour une liste. Et elle, cette cruche, qui pensait qu’il parlait de ce projet sans grand sérieux, qui pensait que ça restait une pensée chimérique d’enfant, se trouve devant le fait accompli. Après tout, c’est le fils de Yunette. Mêmes prunelles, même minois, même entêtement. Ah les listes, c’est bien beau, vive la Provence, vive nos idéologies, et tout et tout, mais le gamin, quoiqu’il en dise, est bien trop petit. La politique, c’est un milieu hostile, bien plus qu’un foutu chemin de campagne en pleine nuit, et il est hors de question que Galaad en souffre. Ce petit, Spada l’aime trop.

- Galaad, ne me dis pas que tu as vraiment déposé une liste ? Tu te rends compte de ce que c’est, ça ? et de manifester un minimum de politesse envers la jeune femme Bonjour Flore. et de renchérir Tu vas l’enlever, hein ? Enfin voyons, Galaad !
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Procuraire de Prouvenço Lièure
Cònsol de Touloun
Luèctenent de Policia de Touloun

Flore

De la sorcellerie ? Bien sûr que non ! Un hommage, c'est ... comment te dire ... un gros merci qui ira jusqu'au ciel. Rien de maléfique.

Ah je me doute de ce qui t’y fait penser. Moi aussi l'abomination qui craches des images là plus loin, ça m’effraye.
Murmure Fais comme moi, ne t’en approche pas.
C’est inquiétant de constater que le Marquisat possède un tel objet.
Quand je vois ce genre de choses, j’ai des fois l’impression que la Créature Sans Nom s’est immiscée profondément en Provence.

Dans ce pays, il y a aussi beaucoup de violence, en actes et en paroles.
Tu sais qu'à Marseille, j'ai assisté personnellement à un défi ? Une gifle pour provoquer un duel. Entre un homme et une femme, pour la politique encore. Soupire

Ne s'attarde pas sur ce souvenir et lui sourit franchement.

Ce que j'aime bien chez toi, c'est que tu veux toujours aider les gens.
Je soutiens ton idée de soldats du feu. Les innocents ne peuvent périr consécutivement aux actes excessifs des possédés.

Le regarde d’un air entendu.
Tu as déjà des volontaires pour combattre le feu ?

Spada les rejoint, inquiète.
Galaad, ne me dis pas que tu as vraiment déposé une liste ? Tu te rends compte de ce que c’est, ça ? Tu vas l’enlever, hein ? Enfin voyons, Galaad !
Bonjour Spada ! J’en discute justement avec Galaad et je crois en lui. D’ailleurs, ma réponse est oui, jeune homme, je veux bien figurer sur ta liste. Ce que tu affronteras ne sera pas facile. J’aimerais être à tes côtés au Conseil, si les électeurs nous font confiance.
Et j’en profite pour requérir la présence de Spada pas loin non plus.

Regarde la procureur droit dans les yeux et d’une voix assurée, explique : Tu comptes beaucoup pour lui. Il est jeune mais a tant vécu. Le Comté a besoin de sa fraîcheur et de ses idées non corrompues. Ses amis présents ici doivent l’entourer, l’éclairer et le protéger.
Son objectif est accessible. Et pas sot. Il m’est impossible de ne pas le suivre. Si le sort ne s’était pas acharné, sa mère serait peut-être l’actuelle Comtesse. J’aurais en tout cas plaidé sa cause auprès de mon cousin.
Cette fois, je ne raterai pas cette seconde opportunité. Surtout, je ne briserai pas dans l’œuf les rêves de cet enfant.

Croise le regard du gamin. Hum, pardon. De ce jeune homme.

Espère avoir pu convaincre la toulonnaise de les rallier.
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Galaad__vf

Et Galaad de répondre à Flore, jetant un regard à la machine au dehors.

- Mais... il y a Zisla ! On ne peut pas la laisser près de la machine de la sorcellerie qui fait peur de la miss terreuse c'est SM !*
Tu sais, ze veux pas zuste aider les zens, ze veux zuste qu'il y en ait plus d'autres qui aient mal comme dedans moi quand maman elle a menti et quand ze me suis fait taper.

Z'ai pas encore des volontaires, non, mais ze suis sûr de trouvez des zens courazeux pour ça.

Et puis aussi ze vois Spada qui fatigue, ze me dis que ça devrait être la police qui porte les plaintes, bon à Toulon ça changerait rien pour elle, mais ça ferait déza du tri pour les autres.

A peine finit il de parler qu'arrive Spada ! Le regard s'illumine, les deux plus belles femmes de Provence sont là, l'autre qui est partie est jolie aussi, mais elle lui a dit "non" alors... Pis elle était pas provençale elle a dit... Spada, sa Spada qu'il veut épouser mais c'est pas si grave si elle dit non parce que Flore elle est gentille aussi, na ! Spada qui dit quoi ? Qu'il devrait enlever sa liste ? N'importe quoi ! Il n'a pas le temps de le dire d'ailleurs que Flore prend la parole.

Pas de bisou pour toi, Spada, juste un regard du genre "Tu vois que j'ai raison, même que Flore le dit. Pis elle, elle ne dit pas que j'suis "trop p'tit", elle, d'abord. Pis même que l'autre jour quand je suis parti, j'ai trouvé d'autres des gens qui voulaient y être. Et toc !

C'est qu'elle parle bien, Flore. Il va la mettre deuxième sur sa liste d'abord. Et, sans attendre, il s'approche du scribe .

- Dis m'sieur, tu peux écrire le nom de Flore en DEUXIEME position dessus de ma liste s'il te plait ? Pis tu mets mon Papé à la place des zens qui dorment... oui, le douze.

Et de regarder Spada, les yeux débordant de défi. Alors Spada, tu m'abandonnes ou tu me suis ? C'est qu'il sait en jouer, un peu. Il lui sourit, candide, la main de Flore dans la sienne. Elle est jolie, Flore. Il rit doucement, le regard un brin suppliant désormais. Réagis, ma future marraine, me laisse pas seul, c'est toi que je veux ! Et c'est d'une petite vois qu'il demande, hésitant...

Spada ? Tu...

Et ses yeux de se poser sur la liste bien peu garnie encore.

* mystérieuse CSN (créature sans nom)
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…
Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?
J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
…
Si ze suis le Comte, peut être que Spada elle voudra se marier avec moi !
Alors... Votez RP ! Euh... S'il vous plait ?

Spadachocolat

Plutôt bouche bée, sur le coup. Flore qui dit oui à Galaad, Flore qui cautionne son projet pour le moins insensé… Insensé, oui, c’est le mot. Le petit ne semble pas avoir conscience des dangers qu’il prend avec cette histoire de liste. Elle pensait pourtant qu’il avait compris qu’on avait tué sa mère pour avoir fait la même chose que lui… L’incendiaire qui se prend une cuite, qui s’enflamme et qu’on crame. C’est-y pas poétique.

Sauf qu’il est hors de question que Galaad se mêle de la politique, toute poétique qu’elle soit. Car les vautours du milieu sont tout à fait capables de s’en prendre à un enfant, la preuve en est que Galaad était dans la maison de Yunette quand on y a mis le feu. Il aurait tout aussi bien pu crever, le pyromane s’en serait soucié comme d’une guigne.

Et Spada dévisage Flore, et aucun mot ne fait l’effort de sortir de sa bouche pour lui répondre. Elle est comme ça Spada, un peu idiote. C’est quand elle a le plus de choses à dire qu’elle ne dit rien. Pendant ce temps, Galaad a placé la jeune femme et son arrière grand-père sur sa liste ; maintenant il la regarde, elle, avec ses deux irrésistibles quinquets.

Spada ? Tu...

Elle ne répond pas tout de suite. Les paroles de Flore, après tout, ne sont pas si déraisonnées. Il y a toute un idéal derrière le petit bout de papier tenu par le scribe, qui la regarde, flegmatique et indifférent, plume prête à apposer son nom.

La politique, ensemble barbare et hostile. Peut-être parce que personne n’a la fraîcheur et l’innocence du gamin. Flore a raison, sa présence au CC ne ferait de mal à personne. De toute manière, elle le lit bien dans ses yeux, il ne retirera pas cette liste, quoiqu’elle dise ou fasse. La question est maintenant de savoir si elle le suivrait.

Coup d’œil à la main de Galaad dans celle de Flore. Jalouse ? Si peu. Quoiqu’il en soit, il est inenvisageable qu’elle le laisse se lancer dans un tel projet sans lui donner son appui. Ce serait comme… un abandon. Une trahison.

Ça marche, Galaad. Tu peux compter sur moi.

Quelle est con la Spada.
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Procuraire de Prouvenço Lièure
Cònsol de Touloun
Luèctenent de Policia de Touloun

Kylee

Plus qu'intriguée, la Vicomtesse. Voilà qu'on la prévient qu'elle a atterri Dieu seul sait comment sur une liste électorale. Elle qui a toujours eu la politique en horreur, cela lui semblait plutôt insensé. Mais dans sa grande sagesse, elle se disait qu'il était fortement probable qu'elle ait accepté cette offre des plus saugrenues, un soir de beuverie où elle... Avait rendu grâce à Sainte Boulasse. Certes elle buvait sans trop de modération, mais elle priait avec le double de ferveur. Et puis il parait que la bière fait monter le lait, alors comment dire... Elle buvait par amour de son fils, oui, voilà !

Alors à peine sortie de ses relevailles, voilà notre diaconesse qui prend le chemin d'Aix, vers un lieu encore inexploré par elle... Le bureau des inscriptions aux listes électorales. Emmitouflée dans son manteau de fourrure, et serrant contre son cœur un paquet de couverture, les esprits les plus perspicaces auraient pu deviner qu'à l'intérieur était blotti un bébé. Bébé qu'Aurore couvait du regard constamment, à tel point qu'elle avait failli mettre les deux pieds dans un tas d'immondices. Et puis finalement non, et elle était arrivée sans encombres.

Alors apercevant les deux jeunes femmes, et le fils de Yunette qu'elle avait rencontré chez Samuel... Mmmmh... Ah oui ! Galaad ! Yuyu l'avait mentionné comme ayant entamé une pastorale... Pastorale ! Zut, il faudrait qu'elle se remettre à ses corrections, l'Aurore !

Bonjour Galaad, Flore, Spada... La liste... RP ? C'est vous ?
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Farwen

Farwen elle n'a pas su résister plus de 2 secondes à la demande du gosse.
Elle ne s'est posé aucune question, elle a juste eu une pensée pour Yunette, en se disant qu'elle devait être sacrément fière de son fils, de son paradis là-haut. Et si ce pitchoun déjà tellement éprouvé par l'existence, si elle peut l'aider à aller chercher l'espoir, ben elle l'aidera.

Elle apperçoit sa belle maire Spada, sa copine poutreuse greffière camée Flore, et l'éventuel futur comte de 5 ans - peut-être 6?
Elle s'approche et leur sourit

Bonjour à tous, compagnons de liste!

Galaad__vf

Kylee

Pedro.

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[RP] -RP- Deuxième, quand à la mère, succède le fils.