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[RP] Château de Beuil ~ La flopée des Fadas

Duchessesherry
RP ouvert aux invités pour le moment, question de préserver une certaine cohérence.


Beuil un soir.
Ce devait être le Comte l'ayant anoblie le premier à découvrir le Domaine. Brigantin. Sunshine. Vieux silence qui muta les soirs.
Les sommets des montagnes jusqu'à l'horizon. Des palais blancs l'hiver. Le calme et les vents. S'y tiendra-t-il de ce paysage? À l'est, la frontière impériale....

Un sourire.
L'esprit d'antan désormais Marquisal. Le temps passait. Se rappelaient-ils? Savaient-ils? Au galop Chancelière, écrasant le sol sec, poussière volant vers les étoiles. La sienne d'étoile, où irait-elle donc en cette dernière nuit de novembre? Combien de voeux se poseraient sur Beuil?

Plus d'un visage certainement. D'aucun à qui se soumettre. Même pour la Provence.... outre si cela prenait du sens.

L'ombre laissa son cheval qu'on le mène aux écuries. Rien de semblable à Julian le magnifique la menant sur les routes diplomatiques, ou le sauvage Chamz combattant lors de joutes.

La Baronne s'éclipsa en son bureau et en ressorti qu'une fois son plis bien scellé de rouge.


- Fhÿr! Faites-moi rapidement porter ce courrier au Comte de Montaigu en Poitou, et qu'il soit remis à son vassal le Senhor d'Andilly les Marais s'il se devait d'être absent. Merci Fhÿr et assurez-vous que cela ne tombe qu'entre bonnes mains!

Soupire.
Plumage provençalo-poitevin.
Qu'en adviendra-t-il? Qu'en feront-ils...
Son Père n'avait-il pas contribué à la paix entre la France et la Bretagne? Fin Diplomate, elle ne saurait le décevoir. Elle suivait sa voie depuis la Provence. Depuis la Provence... loin d'une promesse qui teinta son voyage en les brumes étrangères, et dont l'accomplissement se verrait peut-être encore une fois, compromis par la Cité des Alpes....

Perdue dans une bouteille extirpée de la masse dans un salon secret du sous-sol, la Déesse attendait que les sabots claquent leurs arrivées. Elle en savait un tenace. Il la savait fidèle à elle-même.

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Sagaben
L'heure du départ était maintenant plus proche que l'heure de l'arrivée. Il lui avait promis qu'il irait la visiter en son domaine de Beuil. Chose promise, chose due. Cela n'était d'ailleurs pas une corvée. Il avait fait le chemin avec plaisir, entouré d'une petite escorte. Deux hommes d'armes, un porte-étendart et quelques valets. Rien de tape-à-l'oeil, juste suffisant pour éviter tout problème. Lourde cape sur les épaules, celle-ci ne l'était cependant pas suffisamment pour ne pas résister aux assauts des vents. Néanmoins, l'air était supportable, le Tempéré poursuivait inexorablement.

Arrivé dans le domaine, il ne put s'empêcher d'admirer la beauté et le calme des environs. A l'approche d'un garde, il tira sur ses rênes et le porte-étendart s'avança, comme il en avait l'habitude. Il ne posa même pas la question de savoir si la visite était officielle ou non. Qu'importe.

Faites annoncer le Vicomte de Laragne-Montéglin, Baron de Montauban d'Ouvèze et Seigneur de Deneuvre, le Tempéré, Bastien d'Amilly.

Ca y est, il avait tout sorti. Ne manquait plus qu'il parle de l'ordre de saint George et le tour était fait... Enfin... Il jeta un regard bienveillant vers son porte-étendart, qui l'annonçait depuis quelques années déjà, toujours avec un zèle irréprochable.
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Doch
Beuil… Fief reçu lorsqu’elle-même recevait Fayence. Deux domaines, une cérémonie, un jour, une fête, un engagement aussi, partagés entre elles deux.
Beuil... Souvent déjà elle lui en avait parlé, de cette terre bordée de hauts sommets, enneigés déjà en cette saison. A la fois calme et sauvage… à son image ?
Beuil… Domaine vers lequel elle dirigeait maintenant son cheval, arrivant tout droit de Fayence.

Ses gens, derrière à quelque distance, elle avait demandé à être seule. Forêts plaines et champs traversés du même pas, tranquille et régulier, son esprit était libre de vagabonder. Souvenirs et pensées la traversaient, étirant ses lèvres en un fin sourire aux coins de son visage, tandis qu’elle se rapprochait des terres de son amie.

Mais déjà les sommets paraissaient plus proches, les pics plus abrupts et les pentes moins douces, constellées de taches blanches dans les hauteurs, signes annonciateurs de l’hiver approchant. Nul doute, les montagnes arrivaient… et Beuil avec.

Murs, tours, remparts… se devinaient à l’horizon. Se précisaient peu à peu au fil des secondes qui s’égrainaient sans cesse, pour peu à peu dessiner le château, but de son voyage ce jour.

Arrivée devant les portes, s’y arrêter… Et y découvrir un petit groupe qui apparemment l’avait précédée de peu, aux couleurs du Vicomte de Laragne-Montéglin. Un sourire naissant sur le visage, elle fit avancer sa monture jusqu’à sa hauteur le saluer.


Bonjour Vicomte. Heureuse surprise de vous croiser ici.
Il semblerait que nous ayons eu plus ou moins la même idée de destination en cette journée…


Et de sourire à ces mots.
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Maistre d'Armes du Marquisat des Alpes Occidentales et Connétable de Provence.
Sagaben
Le Tempéré avait laissé le soin à son Capitaine d'armes de converser avec les gardes des lieux. Il se contentait de profiter du moment, du paysage, du temps. Un tel voyage privé était propice au repos de l'esprit. Qui dirait au repos de l'âme. Bien que but il y ait, cela pouvait continuer à être considéré comme un voyage de plaisance.

Le bruit des chevaux, piétinant légèrement autour de lui, l'avait empêché de voir personnellement arriver une cavalière isolée. Il semblait pourtant qu'elle était suivie. Sa propre petite escorte ne s'en était émue. Les couleurs de cette personne devait sûrement être portée par le groupe qui suivait. Le vicomte reconnut cependant facilement celle qu'il avait accompagnée de Montélimar à Brignolles. La baronne de Fayence. Il retourna son cheval pour se diriger à sa hauteur.


Mes respects, baronne. La surprise bienheureuse est partagée, croyez-le bien. Si j'avais été plus amateur de grandes phrases philosophiques ou proverbiales, je vous aurais dit que les grands esprits se rencontraient.

Il porta son regard vers le groupe de cavaliers qui la suivait de loin.

Est-ce donc habitude provençale que de laisser son escorte loin devant ou les terres de Beuil sont-elles totalement dépourvues de dangers?

Avant de regarder chez les autres, il devrait penser à regarder chez lui. Après un coup d'oeil rapide sur sa propre escorte, il poursuivit.

Quoi que mon escorte ne soit pas très imposante, je vous l'avoue.

Il arbora un sourire bienveillant, désireux d'entamer la conversation plus avant.

Votre visite aurait un motif particulier ou vous partagiez mon envie de visiter les terres de Beuil?
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Doch
Elle sourit à son accueil, d’une légère rotation sur sa selle regarder alors où en était ses gens avant de continuer plus loin la conversation…

Habitude provençale ou terres dépourvues de dangers, je ne saurai dire… Quoique pour la seconde partie… Mise à part leur propriétaire… hmm… oui, probablement. Du moins je l’espère.
réprime un léger rire à ces mots, petite lueur espiègle au fond des yeux.

En tous cas, une route appréciée… et pour laquelle j’avoue avoir ressenti le besoin d’au moins une impression de solitude et de calme, en accord avec l’environnement et d’où donc leur léger retrait à ma demande.
Enfin, passons, ce n’est que détail sans importance.


Et de poursuivre et enchainer, sourire toujours présent.


Un motif particulier à cette visite…

Elle fit alors mine de réfléchir quelque instant.

Hm, oui, je dois l’avouer…

Avant d’ajouter après un très bref silence.

Une grande envie de rendre visite à une amie en son domaine ? Me paraît un très bon motif, ne trouvez vous pas ?
Mais donc oui, je crois pouvoir avouer partager votre envie de visiter ces terres de Beuil et les découvrir.
Et qui sait, peut-être au fil des discussions se présenteront d’autres sujets qui après coup pourraient passer pour motifs… Mais cela, seul l’avenir nous le dira je crois.


Après ces quelques mots... Un regard qui se porte... vers la porte, avant de revenir à son interlocuteur, vaguement interrogateur.

Votre Capitaine semble encore en grande discussion avec les gardes... Pensez-vous que ces portes s’ouvriront sous peu ?
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Maistre d'Armes du Marquisat des Alpes Occidentales et Connétable de Provence.
Brigantin
L'invitation est tombée tard, encore se préparer en vitesse mais toujours le temps de se faire beau pour pas faillir à sa réputation. Cette fois il avait une invitation alors pas besoin de grimper aux arbres au risque de laisser un fond de culotte de ses beaux habits. Pour une fois pas peur non plus de tous les protocoles qu'il connait mal, la Déesse était restée simple pour une très grande dame. Traversant chemins, forêts, croisant quelques animaux téméraires il vit les remparts, enfin !!! "fait froid par ici" Un coup d'accélérateur dans sa monture et en quelques minutes il avait rejoint les personnes déjà devant. Dodoch et un homme a l'air plus sérieux, il bise la première après avoir sauté du cheval ! Bonjour Dodoch ! je suis encore en retard ! ils vous ouvrent pas les gardes ? Sourire amusé à la Brig et il incline plus sérieusement la tête vers l'homme Bonjour sieur, je suis Brigantin vicomte de Hyères !
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Brigantin, d'Aix

"Quand mon verre est plein, je le vide. Quand il est vide, je suis plein, et quand je suis plein, on me vide, mais je me plains !"
Galaad__vf
Il est sorti de taverne, digne, s'en est allé "comme un prince"... Puis quelques pas plus loin, il s'est mis à courir, a laissé libre court à ses larmes. Il a couru longtemps. Il voulait retrouver Felipe, Felipe qui était retourné à Saloun dou Provencao, le laissant aux bons soins de Spada.

Spada la briseuse de son coeur. Elle lui avait dit qu'ils reparleraient du mariage dans dix ans... et là, là, elle avait juste avancé qu'il était bien trop petit. Petit ! Lui ! Alors qu'elle disait d'habitude qu'il était un homme, un grand ! Alors ça, il ne voulait plus en entendre parler de Spada ! Méchante !

Il a couru longtemps le môme, puis marché, puis dormi, tourné en rond sans s'en rendre compte, marché encore, dormi à nouveau, bu de l'eau, mangé du rien, grincé des dents, trébuché, somnolé là où il était tombé, s'est réveillé avec difficulté, transi, s'est relevé, a avancé, encore, un peu. Il a aperçu un château.

Inconnu, le château... tant pis... peut être qu'ici quelqu'un pourrait envoyer un courrier à Felipe, chez la pas Reyne de maman. Il y est presque le môme, et là, encore une fois, il trébuche, le nez dans la boue, aux pieds d'un garde, juste à la porte...

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...

Et c'est quand que maman ne sera plus morte ?

J'ai pas compris... pourquoi le trou ?
--Melissandres
Mélissandre. 7 ans. Fille adoptive de Sherry.

Nouvelle maman avait promis de toujours les aimer, elle, son frère et pis le bébé. Avant, maman Sherry courrait dans une maison ronde, y'avait des draps colorés, des gâteaux qui en les faisant rendaient les mains blanches, la farine c'était comme la neige, maman riait en inventant la neige l'été. Elle mettait les arbres dans la cheminée, c'était chaud et elle chantait, le lendemain, on fera encore la chasse aux fruits près de la forêt, Louis se barbouillait tout rouge et on le transformait en poisson dans le ruisseau.

Ancienne Maman était au ciel lui avait-on dit. Elle aussi voulait être un oiseau, mais elle était trop petite. Toujours trop petite pour tout! Pas zuste ça! Non pas zuste! La nouvelle maman avait promis de rester avec eux, elle, mais elle partait toujours.

Mélissandre détestait les Châteaux. Ils lui prenaient maman Sherry.

Je veux pas t'voir! Pas t'voir! Le bébé pleurait toujours, il est pas beau le château, pas beau!

Contrairement au jeune Louis (5 ans) qui ne lâchait plus sa maman adoptive depuis son retour, la fillette boudait, elle ne voulait plus être toute seule. La maison ronde de Forcalquier lui manquait. Ce jour-là, elle voulu s'échapper, la gouvernante s'occupait des jumeaux, Mélissandre n'arrivait pas à dormir. Sherry était partie border Chemsa. Elle connaissait une porte de nain menant sur le pont. C'était même Sherry qui lui avait montrée!

Toute fière de son coup, elle courru et maman la trouverait pas. Jamais elle la trouverait! Elle connaissait les meilleures cachettes, c'était toujours elle qui gagnait contre Louis! Bon!

Mais comme la gamine traversait les portes venant étrangement de s'ouvrir, elle butta contre une patte et tomba par terre. À 7 ans, on était grande! C'était Louis qui pleurait comme un bébé! Elle se releva, timide, qu'ils étaient beaux les gens! Puis déterminée se planta devant eux!

Sherry c'est MA mama!!!!! Ze veux pas qu'elle s'en aille encore!

Mélissandre baissa la tête et s'approcha du monsieur sans son cheval, fallait pas voir ses larmes, à la gamine!

Sherry dit que le soleil de Beil (Beuil) doit jamais être triste. C'est quoi le soleil de Beil?

La gamine pris la main du monsieur bien habillé et reniffla.

Ze peux venir avec vous voir ma mama?

Les gardes s'étaient approchés en reconnaissant la fuyarde dans l'ombre, Mélissandre n'avaient pas pensé à eux en quittant sa chambre.
Duchessesherry
- Sisliazaaaa! Allez retrouver Louis, je pars à la recherche de Méli, Nolin m'accompagne!

Panique! Respirer! Souffle coupé mais respirer! À l'époque Waly savait faire avec les gamins, lui, ils l'adoraient! Décidément, elle ne travaillait pas seulement trop, il manquait un homme en cette maison! Un homme.... fichtre!!

La fin de journée tombait sur Beuil. Elle aimait voir le soleil refléter sur les montagnes, la petite ne pouvait être loin, d'ailleurs Nolin l'avait assurée que la garde se trouvait sur le pont. Pont suspendu entre deux parois... frisson. Mélissandre avait gagné en caractère durant son absence. Pouvait-elle lui en vouloir? Elle s'était ruée en reproche dès son retour au Castèl, la pourtant si douce enfant.

Le dossier pour son Duc préféré patientera. Sa galère cela! Une tête de liste et une infinité de sujets en bas.


- Baroùna Sherry, la porte...

La porte! Merci Nolin, un second tour du Château et elle égrainait les montagnes à hurler! Et quelle sotte es-tu Méli, quelle sotte!! Le Château s'élevait en montagne, la petite porte donnait juste avant le pont, aux limites de la côte et des grandes portes du Castèl. Elle aimait bien cela ainsi, la de Marigny! Mais point ce jour!

La Chancelière se rua dehors et... et.. ils étaient là, tous. La rencontre avait été remise, et le hasard réunie divers horizons. En sa prunelle, un fond de honte, sans nul doute. Famille et diplomatie, cela lui collait pas encore....Mélissandre, sa petite main dans celle de Brig, Ben, comme elle se plaisait à l'appeler, son intègre et brillant Vicomte, Fayence, l'amie, la dévouée, et puis, tout tâcheté, une boule qu'elle croisa une fois, Galaad. Et c'est de ce dernier qu'elle s'approcha, pourtant.


- Eh bien jeune homme, on coursait contre sa monture?

Un sourire, main amicale qui se posa sur la tête du gamin, et elle se releva pour s'adresser aux gardes.

- Mener le jeune homme se nettoyer, et nos invités au grand salon, qu'il leur soit offert boissons et repos qu'il faut, je me dois de les mener ensuite au cercle de lumière.

La Baronne vint près du Dauphinois, sourire en coin.

- Je doute que cela soit ce qui devait vous attendre à Beuil... Néanmoins, ravie de vous compter en la maison familiale de la Marigny provençale! Je tiendrai parole, mes montagnes sont prêtes, Vicomte!

Énigmatique sourire à ces mots, et retrouver Doch.

- J'ai reçu courrier de papa... je te lirai. Étrange comme la vie rassemble.... Bienvenue chez la Divine peste!

Éclat de rire et filer rejoindre deux amours.

- Ma Méli vous aurait-elle adopté? - sourire - Douce rebelle comme la Déesse!

Resourire, appuyer son front contre celui illuminant Beuil, respirer, enfin... la sauvageonne ensserra sa main dans la sienne, se pencha sur sa petite princesse pour l'embrasser et la serrer contre elle.

- On va leur montrer ensemble le secret de Beuil ma cocotte...

Elle sourit, alors que les gardes menaient les autres vers le fameux salon.... Des moments où gronder n'aurait mené à rien, se dit-elle, regard rivé sur sa jeune demoiselle. Pas évident tenir promesse, et élever les enfants d'une défunte amie, Oufftiii!
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