Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] La mère Ragotin... Quelle peste ! (Bourganeuf)

Finitou
Une jeune femme était arrivée, très bien vêtue. Corenthine l'avait déjà entraperçu, il lui semblait que c'était la fille d'une haute personne du Limousin.

Elle avait lâché le mot....le mot sinistre et terrifant.
La maladie du malheur s'abattait sur Bourganeuf.
Telle une traînée de poudre, elle allait prendre des âmes, sans distinctions d'âges.

Corenthine se dit que les faubourg allaient surement être plus durement touché que les domaines privés. Que les pauvres partiraient plus vite vers Aristote.
Combien d'entre eux...combien d'entre nous partiront?

La faucheuse commençait son macabre travail en enlevant déjà la vie de cette pauvre vieille femme.

Un homme derrière répéta aussi à voix basse.

La chef barbière regarda les pustules noirâtres...Elle avait déjà vu ça dans des livres. La peste noire il appelait ça.

Elle regarda les personnes autour d'elle incrédule.

Cette saleté pouvait tuer en quelques jours et elle se propagerait comme toujours.
Corenthine voyait le tableau des rues jonchées de cadavres et d'agonissants.
La perte des êtres qu'elle aimaient.
L'image lui fit trop mal et elle la chassa de son esprit.


Aki...la peste...c'est la peste...dis moi que c'est pas ça???

Elle voulait entendre un mensonge pour se rassurer. Puis son regard vint se poser sur la mère ragondin. Un rictus de douleur déformait son visage.
Le limousin était maudit!


Breccan, Ciara....Par Aristote!

Elle laissa échapper quelques mots.
Corenthine était là, sur le marché à côté d'une pestiférée...Et si déjà....

_________________
--Marmots
[Sur la place du marché, ruelle de l'abomination]


Les trois diablotins avaient réussi... Quitter le travail au champ demandé par le père pour s'amuser. Seulement là il avait dû remarquer leur absence... Puis Quabin pouvait les dénoncer aussi...
Il fallait rentrer avec leur mère à leurs côtés pour inventer une excuse, n'importe quoi pour éviter le fouet du démon.
L'ainé se grattait la tête à une idée d'excuse tandis que les deux plus jeunes cherchaient dans la foule leur mère sensée être en pleine course. Le plus petit vint déranger le grand en grande réflexion :


- Dis, l'est où not' m'man ?

- Lache moi la grappe s'pèce de gringalet ! T'vois bien qu'j'essaye de nous éviter l'fouet du daron boudiou ! Cherche là toi même et r'viens seulement me prendre le citron quand tu l'auras vu !

- Maééééééééééh c'po juste, pour'qoué c'toujours nous qui faisons l'trucs moins marrants...

- Pac'que j'suis l'chef capito l'raisin sec ?


Le petit tappe du pied, vraiment c'était pas drôle de retrouver une mocheté dans tout ce monde, y en avait d'autres aussi... Des brunes des rousses et des blondes. Soupir, la vie ne lui avait pas donné le meilleur des grands frères franchement !

Puis voilà que vient la soeur, celle sur qui il peut au moins s'enfoncer dans ses frêles bras... Quoique là elle revient plutôt pour le grand encore. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Elle les rejoint en courant, méfiance.


V'nez voir v'nez voir y'a un spectacle d'une vieille qui s'roule dans la boue !

Le grand empoigne le petit de la main puis le monte sur ses épaules avant de rejoindre la soeur... Ensemble il rejoigne la foule qui s'est amassée devant la vieille-dîte.
Ils se faufilent jouant du coude dans la mélée, le grand fait la voie pour sa soeur.
Le spectacle est là devant eux... Grands yeux de curiosité... Que peut il y avoir dans les sacs... Du blé !
Sourire de l'ainé; voilà la solution pour éviter la dérouillée du vieillard !
Il s'accroupit et fait descendre le petit avant de réunir la troupe :


Raisin sec et toi z'allez prendre un sac de blé juste là... Moi j'me débrouillerais pour en prendre plus, ensuite on s'carapate chez nous et on s'excuse devant le vieux avec notre butin. On sera sauvé... M'décevez pas ! On est des loups en chasse : une nouvelle mission pour les zéros de bourga !

Le petit et sa soeur se faufile par leur petite taille vers la récolte de la mourrante et chippe un sac ni vu ni connu, quand au grand il en fait de même mais avec trois...
Puis les zéros fuient le village pour leur maisonnette rapido !

C'est en sueur que les jeunots entrèrent dans leur "moulin".



[Demeure de Merenwen et Mendelath... Après Quabin]


M'ma ? P'pa ?

Le grand lacha les sacs de blé sur la table, tout comme fît sa soeur et son frère...
--Mendelath
[Demeure de Merenwen et Mendelath]

Arf... A peine sa vieille douce se pendait-elle à son cou que les mioches déboulaient... Toujours c'te foutue loi de l'embêt'ment maximum... L'aurait bien aimé une p'tite séance de galipettes, l'Mendelath, mais ces yeux qui les regardaient par une fente de la vieille porte ne l'aidaient pas...

Ma chérie, un p'tit tour à l'étage, ça t'dirait? fit-il, après avoir rendu son baiser fougueux à Merenwen, louchant d'un air entendu vers la porte.

Sans attendre de réponse, le vieux entraina sa femme dans l'escalier, et la séance qui suit est ici,pour le bien de tous, censuré, car les devoirs conjugaux ne regardent que les époux, que diable ! Toujours est-il donc que quelque temps après avoir échappé aux regards de la marmaille, le vieux Mendelath redescendit de l'étage et de sa chambre, pour trouver les mômes. L'vieux avisa des sacs de blé sur la table, et fit les gros yeux aux gamins. L'allait pas leur dire bonjour alors qu'ils v'naient d'chparder encore au marché !


V'les avez trouvés où, hein? Non mais on a pas idée, les gens vont commencer à jaser, avec tout ce blé qui peut pas être à moi !

Un soupir, une lueur de contentement quand même dans l'regard du vieux. Ca ferait à manger pour longtemps, ça... Moui. Braves mômes, en fait, ces mômes-là. Soupir derechef, et le vieux tapote la tête de sa progéniture avec un sourire naissant.

V'les avez piqués à qui? Les avez trouvés au marché? Comment v'zavez fait pour en piquer autant?

Fallait l'avouer, l'était assez fier de ses gamins, le vieux Mendelath.

Mon coeur, s'époumona-t-il, viens voir c'qu'y ramènent, les p'tits !

Grand sourire aux mômes. Braves petits... Un instant de doute, par association d'idées... La douce Merenwen avait dû aller au marché... M'enfin, elle avait rien ramené ! Le re-époumonage du vieux était donc nécessaire...

Dis voir, Meren, t'as pas été au marché c'matin ? Tu d'vais pas y aller ?

La douce redescendrait sans doute de la chambre avec une bonne raison... L'était revenue en hurlant t'alleure, l'avait rien compris, l'vieux, tellement elle hurlait... C'était sans doute rien.
Gladriel
[Poste de Police]

_ Je vous remercie Monsieur, vous pouvez maintenant partir, je me charge du dossier et je ferais tout mon possible pour que justice soit faîte!

L'homme la salua puis sortit du poste de Police laissant la Lieutenante seule avec ses papiers. Cette dernière commença un griffonner quelques mots sur une feuille, mais avant qu'elle ne puisse se plonger complètement dans son travail, trois gamins débarquèrent comme trois sangliers en colère dans la petite pièce. Gladriel leva la tête et allait réprimander les trois intrus en leur apprenant la politesse quand le plus grand des trois gosses prit la parole.

_M'damme! M'damme! Y'a une vieille femme qui vient de mourir sur la place du marché! On dit qu'elle s'rait morte de maladie! C'est grave, faut vite aller voir! Vite m'damme on a b'soin d'vous!

La Lieutenante ne se fit pas prier. Tous quatre sortir du poste de police et Gladriel jeta trois pièces aux gamins avant d'enfourcher son étalon. En quelques coups de talons le cheval se retrouva au galop dans les ruelles.




[Place du marché]

Le cheval dut repasser au trot en raison de la foule qui s'était attroupée sur la place du marché. Gladriel eu du mal a passé entre les commerçant et les paysans, mais quand on la reconnut tous s'espacèrent pour lui faciliter le passage.

Quand elle eut traversé la masse, la Lieutenante remarqua que peu de personne se trouvait à côté du cadavre qui reposait au centre d'une foule qui gardait ses distances. La jeune femme descendit de sa monture et s'avança près du corps. Gladriel ne toucha pas la malade, mais elle observait son visage avec attention. Elle lanca un regard interrogateur à Akilis qui était près du cadavre ainsi que Finitou, une jeune femme et un homm. Le corps de la vieille femme reposait dans la boue, son corps s'était figé à jamais dans une posture qui illustrerait pour toujours la douleur de ces derniers instant. L'odeur nauséabonde du cadavre ne mit pas longtemps à déranger les narines de la lieutenante.

La jeune femme ne dit aucun mot comme la foule autour d'elle, observant le corps sous tout les angle. Soudain quelqu'un brisa le silence qui semblait entraver le temps, le glaçant dans un instant de tension... Comme un vent perfide qui se faufile entre les arbres, c'est un murmure maudit qui s'éleva dans la foule...

"C'est le mal...c'est la peste..."


La peste


Ce mot raisonna dans la tête de la jeune femme... Une multitude de question se posait dans sa tête accompagné d'une peur sans nom, mais avant de ce perdre dans ces émotions et de cèder çà une quelconque panique, la jeune femme se ressaisit. Gladriel devait montrer l'exemple, elle ne devait pas oublier qu'elle représentait l'odre à Bourganeuf... Elle garda donc tout son sang-froid, mais son visage se referma...
Rien n'était sùr, on ne pouvait pas affirmer que c'était bel et bien "le mal" qui avait tuée cette femme. Gladriel devait pourtant envisager toutes les possibilitées pour pouvoir assurer pleinement la protection de la ville.


Se tournant vers la foule elle parla d'une voix forte pour qu'on puisse bien l'entendre.

_Qui l'a touché?

La jeune femme restait de marbre, ne laissant transparaître aucune émotion. Pourtant, au fond de son coeur on pouvait y lire la crainte. Elle pensait à ce cadavre, elle pensait au fléau qui s'abbatait probablement sur Bourganeuf, elle pensait à ses enfants... Elle imaginait leurs petits cadavres ronger par ce fléau...

Une ombre de terreur passa sur le visage de cette mère, mais son calme dominant ces craintes, la jeune femme reformula sa demande sur un ton plus autoritaire, la foule restant trop silencieuse à son goût.

_Qui a été en contact avec elle?!

(petite modif)
_________________
Akilis
Les gens ne se bousculent pas pour répondre... Peut être ont-ils peur de ce qu'elle va leur dire, même si elle ne sait pas encore comment l'annoncer...

Finalement un jeune homme approche, Akilis l'a déjà croisé une fois ou deux au village, mais ignore son nom, il ne faut pas l'affoler, et ses gestes ne doivent pas la trahir, il faut lui répondre :


- Oui, elle était malade, et j'ai bien peur que ce soit contagieux. Restez tout près, ne quittez pas le marché, je vais devoir vous ausculter, avez-vous vu qui encore l'a touché ?

Sa voix était un peu moins tremblante, elle espère que ce dernier aura vu quelque chose et qu'il pourra lui dire qui d'autre a été en contact avec la pestiférée, l'approche de sa fillotte lui redonne un peu de courage, elle lui sourit tristement. Finitou en tant que barbière a pris les précautions nécessaires en l'imitant, c'est une bonne chose, et lorsque la question est posée elle lui murmure :

- C'est horrible... je suis désolée ma Finitou mais c'est bien la peste, tous les symptômes sont là... Je sais pas quoi faire... Si on le dit haut et fort ça va être la panique, si on ne dit rien ce sera l'hécatombe, je t'en prie aide moi... Il faut faire en sorte de brûler le corps ou bien de le couler dans la chaux... Il faut prévenir le fossoyeur... Personne ne doit la toucher, il faut y veiller


Malgré la discrétion de l'étudiante médicastre, il semble que l'information ait gagné la foule, une rumeur parcours l'assemblée, et les exclamations commencent à fuser.

A l'arrivée de Kyana, Akilis laisse échapper un soupir, elle n'était plus seule devant la catastrophe et visiblement le message était passé bien plus vite que ce qu'elle escontait, subitement épuisée, Aki acquiesce gravement aux dires de la villageoise, bien que ravie de la voir de retour, elle ne revenait pas au meilleur moment...


- Oui, c'est bien la peste Dame Kyana, il faut alerter les autorités compétentes, il va falloir aussi trouver un endroit où regrouper tous ceux qui peuvent l'avoir contractée. Avez vous une idée ? Nous avons l'hostal mais il n'y a pas beaucoup de place...

Essyant pour la énième fois son front en sueur, Akilis loin de se douter qu'il est déjà trop tard a le cerveau en ébullition, il faut regrouper tous ces gens, la maladie ne doit en aucun cas prendre de l'ampleur...

La nouvelle se répand à la vitesse d'une traînée de poudre, Akilis le comprend quand elle voit arriver le lieutenant, encore une personne sur qui elle va pouvoir compter, si ce n'était pas aussi grave, peut être elle aurait sourit, mais la situation ne s'y prêtait naturellement pas...

Encore une fois la question est posée et le regard de la brunette parcours la foule en quête d'un visage qui laisserait paraître une expression de culpabilité, s'ils ne voulaient pas se dénoncer, il allait falloir les trouver...

_________________
--Oros
Ainsi donc, la veille était morte de maladie... et la dame qui semblait être médecin lui disait que c'était contagieux... il avait beau être fort et courageux, Oros avait très peur...


D'accord, je vais rester non loin d'ici... Les rumeurs qui se propagent sont elle vraies dame??? Je n'ai vu personne d'autre qui l'ait touché...
Kiyana
Kyana n'ose imaginer le mal que pourrait faire cette peste à tout ses amis, sa famille. Les gens la regarde, elle a prononcé le nom d'une maladie qui terrorise tout un peuple, elle essaie de garder son sang froid, comme d'habitude elle n'émet aucun regard qui pourrait la trahir, rien, mais elle a peur, comme chacun ici présent...

Dame Akilis, il faut réagir et vite, que tout ceux qui ont touché cette dame se retrouvent à l'hostel pour commencer, s'il faut nous iront à la mairie, ou ailleurs mais il faut réagir et vite, que chacun prennent ses dispositions.


Elle prit un bout de tissu de sa robe et le mit devant sa bouche, elle n'était pas médecin mais connaissait certains gestes et surtout les plantes, mais aucune ne pourrait soigner ceci, enfin elle ne savait peut être... espérons.

Que tous ceux qui peuvent mettre un vêtement propre devant leur bouche le fasse.

Elle se retourna vers les Dames présente, dont la lieutenant de Bourganeuf

Il faut que nous gardions notre calme et surtout que nous nous occupions au plus vite de tout cela


Elle essaya d'avoir un regard rassurant

Si vous avez la possibilité d'envoyer vos familles loin d'ici, faites dont. Connaissez vous un médecin ou quelqu'un qui pourrait nous aider ? J'ai bien mon parrain, Dragonet, mais je ne sais s'il sera présent à temps où s'il s'occupe déjà de malade, mais je peux lui envoyer un pigeon si vous souhaitez.
_________________
--Merenwen


*****************************************************************************

[Demeure de Merenwen et Mendelath]

L'arrivée de la maramaille n'a en rien changé la fougue de Mendelath. Le calin commençait debout dans la cuisine se prolongeat plus haut à la verticale. Je vous aurait bien raconté tout les détails de cette fabuleuse aventure qui se joue à deux (ou plus), mais mon co-auteur a décidé de faire l'impasse. Vous ne connaitrez donc pas le frottement des deux corps velus, ni les vagues de cellulittes que déplacent chaque claques de la dure main de Mendelath sur les fesses de sa vieille, ni les grosses gouttes de sueur échangées entre les deux protagonistes, ni.... Bref. Toujours est il que le boulot accomplit, le vieux Mendelath remonta ses braies restées au genou, et déjà il redescendait l'escalier.

La vieille encore couchée dans son lit le regardait faire. C'est qu'elle avait pas choisit n'importe lequel quand même. Vingt ans qu'elle connaissait ça, mais elle avait toujours autant de mal à s'en remettre. Même après l'effort elle continuait de suer, elle sentait ses jambes fragiles, sa tête lui tournait. Décidemment il lui fait encore beaucoup d'effet, peut être encore plus aujourd'hui.

Mais à peine était il en bas qu'il commençait à brâmer. Rhalala ces hommes! Pas foutu de se demmerder sans leur bonne femme. Elle se lève donc en réajustant ses fringues. Et le voilà qui recommence à gueuler.


J'entends rien mon Amour! Je suis en haut, je descends...


Elle descendit lentement les escaliers, jamais sa carcasse n'a était aussi lourde à porter. Mais bon elle arrive quand même en bas.


Ben sur qu'si j'suis aller au marché. Je t'ai dit que j'en v'nai taleure... Mais j'ai vu c'tte bonne femme possédée... T'aurait du l'voir, toute blanche, les yeux dans l'vide... Elle faisait peur à voir l'pôv'. Faut la bruler j'vous dit... Elle va nous am'ner l'Diable à Bourga c'tte raclure'rie! J'vite déguerpi, j'vais pas envie qu'Satan s'empare d'moi nan pus!


Elle regarda les quatres marmots, pis les sacs de blé sur la table...

Qu'est ce c'est qu'ça? Z'allez pas m'dire qu'vous les avez piqué au marché encor'?

La vieille posa ses mains sur les hanches et regarda chacun de ses enfants.
Gladriel
[Place du marché]

Personne ne répondit à sa question et la Lieutenante ne la reposa pas. Il ne fallait pas effrayer les gens plus qu'ils ne l'étaient bien que trouver les personnes qui avaient été en contact avec cette femme était primordiale.

Gladriel avait pendant longtemps soigné les blessures ou les maux du corps avec des plantes, mais elle n'était en rien médecin et elle ne s'était jamais retrouvée dans ce genre de situation.

Une jeune femme prit la parole et Gladriel suivi son conseille en cachant son nez et sa bouche dans le col de son manteau. Gladriel observa un moment le visage de cette inconnue elle crut reconnaître dans son visage celui d'une grande Dame qu'elle avait admiré par le passé... Elle aurait voulu la questionner, mais le moment était extrêmement mal choisi. La Lieutenante laissa son regard se perdre dans le vide puis elle parla à la foule d'une voix claire ne sachant pas si elle avait entendu les précédentes paroles de la jeune femme.

_ Je demanderai à tous de rentrer chez vous ! Que les personnes qui auraient pu être en contact avec cette femme ou avec les marchandise qu'elle proposait,reste, ainsi que les marchands qui possédaient un étalage près du siens. Rien ne sera fait à ces personnes-là, ne vous inquiétez pas, je vous demande cela seulement à titre de prévention.
Que tous les autres rentre dans leurs chaumières, profitez de cette journée pour prendre un peu de repos. Je garantis à toutes personnes, qui ne se rendraient pas au travail qui lui était prévus aujourd'hui, qu'aucune sanction ne sera prise à son égard. Rentrez maintenant! La police se charge de cette affaire et nous vous fournirons de plus ample explication quand tous cela se sera éclairci.


La Lieutenante se tourna vers la jeune femme et répondit à sa question.

_ Je ne sais pas si nous avions de tel médecin qui pourrait nous éclairer davantage... et si nous en trouvions il faudrait encore qu'il accepte de venir.
_________________
--Quabin


[Maison de Mendelath et Merenwen et leurs enfants]

Ne lâchant pas son regard noir vers l'animal laineux de la propriété d'en face, le petit Quabin essayé tant bien que mal de gagner le défi avec la bête en lui jetant quelques cailloux qu'il trouvait sous sa main. Lorsqu'il eu réussi, et ça ne fût pas si simple que cela, le mouton avait de l'entrainement, il y jouait souvent avec lui, Quabin put enfin regarder sa maudite piécette de dix deniers qui pour lui en valait des milliers. Ses parents toujours très proches il ne pouvait entrer sans se faire gronder. Ce n'est pas se que ses frères et sœurs firent, bien qu'il essaya de les arrêter.
Sa pièce, son trésor tomba en même temps que lui, il mit un temps à la retrouver dans la boue écoutant avec attention la marmaille se faire gueuler dessus part le père.... mais il n'eu rien, juste un appel avec presque un ton de satisfaction.

Quabin se précipita alors dans la petite masure, un grand sourire qui pouvait se lire sur son visage, le torse bien en avant comme fier, bien qu'un peu ridicule. Il avait dans sa main sa fameuse pièce volée qu'il avait nettoyé pour la refaire brillait avec ses haillons.


Pa'! Man'! Regardez moi aussi j'ai que'qu'chose!

Il montra alors avec de ses deux mains le petit disque métallique pas si rond que ça, mais parfaite à ses yeux. Il observa avec attention la réaction de ses parents, gardant toujours un sourire large, il était heureux et il le montrait. Cela lui donnait parfois un petit air nié qui le rendait encore plus mignon.
Il était filou en dehors de la maison, son visage de sage enfant lui permettait toutes bêtises, surement faisait il cela pour ne pas que l'on l'oubli chez lui, qu'on le remarque...
--Francoys_villon


Une rumeur enflait, des paroles idiotes ou effrayantes circulaient à sa dextre et à sa sénestre.

La peste ...c'est le mal du siècle...
On Va Tous Y passer!
Possédés! Nous sommes possédés!

Les imbéciles et les paroles des péronelles qui pensaient y connaître n'était pas pour le rassurer.
Il en avait vu des villages entiers sombrer par ce terrible fléau.
"Si vous avez la possibilité d'envoyer vos familles loin d'ici, faites dont. "

Sa voix résonna sur la place.


On vous ment, foi de voyageur!
Si vous ne déguerpissez pas sur l'heure la ville entière sera close, l'enceinte gardée par des soldats qui n'hésiterons pas à vous faire passer à trépas si vous essayez de sauver votre carcasse de ce tombeau.
Comme toujours seuls les riches qui pourront graisser la patte pourront se mettre à l'abris.
Le chaos est sur cette ville et si la maladie ne vous emporte pas ce sera la famine.


Déjà plusieurs figures ce tournaient vers lui.
Il s'avança alors pour se percher sur un tonelet.


Croyez moi, j'ai réchappé de peu à la peste de Sarlat l'an passé. Les cadavres dans deux jours au plus tard pourriront sur place faute d'inconscients pour les enterrer. Vous en viendrez à manger les chevaux. Vos notables auront tôt fait de mettre leurs cul au chaud loin d'ici.v Les caisses seront vidées pour payer les quelques vivres que ce de l'extérieur octroyeront à prix d'or à vos futurs cadavres.

Alors suivez mon conseil! Prenez vos biens et quitté cette ville au plus vite! Mieux vaut mourir au grand air que sur un charnier.

Sur ces mots Françoy se dirigeat à grand pas vers les portes de la ville car bientôt ce serait par centaine que la populasse jouerait des coudes pour sauver leur vie.
--Mendelath
[Maison de Merenwen et Mendelath & Cie]

La douce Merenwen semblait pas fort contente des prises des mômes... Pourtant c'était pas si mal, après tout. Et pis, c'lui à qui ils les avaient pris, ces sacs de blé, devait pouvoir s'en passer... On disait bien qu'y avait trop de blé sur les marchés, ben ça en ferait un peu moins, c'était parfait ! Souriant toujours aux gamins, Mendelath se tourna vers son épouse et lui dit :

Bah écoute, va falloir qu't'y retourne, au marché, sinon on mange pas... Roh, et pis si tu veux, j'viendrai avec toi. Et les p'tits, y z'ont déjà un certain bon sens... Y z'ont compris comment fallait faire pour bien vivre...

Sur ces entrefaites, le p'tit Quabin rentra. Un peu froissé, il avait dû rester dehors. Il tendait de sa petite main une piécette de dix deniers. Pas grand chose, mais pour un gamin, c'était d'jà pas si mal d'oser farfouiller dans les poches des gens. Grand sourire au p'tit bonhomme. Enfin, il devait l'avoir eue comme ça, pasque sinon, l'vieux voyait pas trop comment il avait pu faire pour gagner de l'argent... Trop petit encore. L'était trop mignon, quand même, ce môme, avec sa p'tite bouille d'ange... 'Fin c'était sans doute comme ça qu'ils étaient, les anges. Belle réalisation de la Meren...

Ben c'est bien mon loupiot ! Où tu l'as trouvée, elle?

Grand sourire presque pas édenté du vieux Mendelath, qui se fendit d'une petite tape sur la tête du bambin.
Argawaren
La journée avait pourtant si bien commencé...

Loin du tumulte de la foule, par delà les batîsses entourants le marché, à l'orée de l'Hostal, sur le petit chemin de terre menant à la Bourgade... La famille toute emmitouflée qu'elle fut, marchait d'un pas teinté de bonne humeur. Fusse l'odeur des chataigne grillée qui déjà titillait leur nez, le crissement joyeux de la neige sous leurs chausses, ou l'approche de la noël porteuse d'instants magiques... voilà que la petite troupe s'était mise à chantonnée à tue-tête une épopée pleine de vie !

Malheureusement...

Le malheur semble à présent s'être abattu en le bien tranquile village de Bourganeuf... L'effluve de la mort s'immisce perfidement en les narines, les gambettes des badauds agglutinés là s'affolent un tantinet, la tension se fait bien trop palpable pour n'être que frisson... la foule murmure de sombres maux !

L'Arga, loin d'être pantois, pourtant ne bouge pas. D'une oreille écoute les dires de ceux qui ont osé faire un pas vers le maccabé pour jugé de la gravité de la situation, de l'autre prête attention à ceux de sa fille qui se rend bien compte qu'elle n'assistera pas à un mirobolant spectacle de sorcière. Un sourire est glissé à cette dernière qui le regarde pour l'heure avec de grands yeux emplis d'interrogation, un tendre baiser déposé en le front de son fils qui repose entre ses bras... Le forgeron n'avancera pas d'un pas. Pourtant, c'est un regard inquiet qui s'achemine jusqu'à sa femme, aux premières loges... Faut dire que la rumeur court, et sur un route qui ne lui plait guère !

L'homme resserre l'air de rien la mimine d'Eluna en la sienne, et souffle du regard à sa femme qu'il va quelque peu se reculer, hors de l'attroupement qui pourait bien s'agiter outre mesure... et surtout qu'il espère l'avoir rapidement à ses cotés, y'a besoin de causer !


- Viens pitchoune... On va attendre maman un peu plus loin. Voir s'il reste des chataîgnes !

Qu'il susurre à sa fille, en la tirant doucement à plusieurs enjambées de tout ce monde, le tout agrémenté d'un léger clin d'oeil... L'Arga renifle, la situation ne lui plait pas.
--Marmots
[Demeure de Merenwen et Mendelath]


Fallait dire que ce n'était pas facile de nos jours de pouvoir bien vivre... Et aussi d'avoir de si bonnes occasions de pas se faire lyncher par le daron.
Toujours est il que le sieur descendit des marches en se tenant ses haillons, l'avait encore fait du beau c'lui là...
Le plus grand des marmots évita de répondre à la question du raisin sec :


Dis pourquoi qu'il est un peu nu p'pa ?

Petite tape derière la tête, tu comprendras quand tu l'auras vu de tes propres yeux galopin. C'est tout de même pas joli joli comme spectacle... Enfin passons.
Le père avait l'air plutôt fier de la marmaille pour ses trésors, tout comme la piecette qu'avait chourré Quabin. C'était pas vraiment le cas de la daronne qui fusillait du regard chacun d'eux.
Les questions fusaient elles aussi, fallait il y répondre ou garder le silence ?
L'ainé prit la parole :


Bin vi au marché on a trouvé une belle occas' et on l'a pas laissé filé... La famille avant tout hein p'pa.

Léger temps de réflexion il y avait quoi déjà... Bah laissons tomber les détails, préférons plutôt une bonne carresse sur les cheveux de Quabin pour le féliciter. Il l'aimait ce p'tit silencieux fouineur...

Et si c'était le moment de...


On peut jouer dehors ?

Sourire angélique, on a rien sans rien... Quand même la mère allait pas trop trop bien.
Ewaele
[Chateau de Limoges, bureau comtal]

Pigeon vol, vol, vol… Ewa ouvrit sa fenêtre et réceptionna l’oiseau, prit le petit parchemin attaché et lu attentivement…

Citation:
Peuple du Limousin et de la Marche, salutations.

Nous avons appris le malheur qui s’abat sur vous et avons à coeur que cela ne soit aussi grave qu’il ne paraît.

Dans un soucis d’aide et dans l’optique d’une compréhension du malheur, et par une connaissance durement acquise par l’expérience d’une telle catastrophe, moi, Skip Lo Casalièr, Vice-Médecin en Chef du Languedoc, ainsi que mes confrères et consoeurs, avons décidé de vous faire parvenir un stock de thériaque pour vous aider à soigner vos malades et prévenir toutes nouvelles infections.

Nous souhaitons que cela serra suffisant et vous aidera à combattre ce mal du Sans-Nom.

Qu’Aristote veille sur vous et vous protège!

Fait en le Château de Montpellier le huitième jour de janvier en l’an 1457

Skip Lo Casalièr!
Vice-Médecin en Chef!
Pour vous servir!


Ewa soupira après lecture, et trépignait déjà d’impatience de recevoir le dit « Thériaque », il était grand temps de se débarrasser de cette maladie qui dévastait la province du Limousin… Elle fit appeler des gens du château et leur demanda après avoir fait des copies de sa plus belle plume, du courrier accompagné d’une annotation de bien vouloir l’envoyer rapidement aux Maires de chaque villes afin que l’annonce soit placarder, et les villageois rassuré sans oublier les voyageurs présents involontairement sur leur sol…
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)