Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 22, 23, 24, ..., 46, 47, 48   >   >>

[RP] Chapelle Saint Gabriel

Titca
Titca regarda son époux de loin, ses larmes coulaient toujours, mais elle ne les effaça même plus. Quand Jac arriva près d'elle, elle pu constater qu'il pleurait lui aussi, délicatement elle caressa sa joue afin d'effacé ses larmes et le prit entre ses bras glissant son nez dans le creux de son cou. Demain ils seraient déjà loin de Cahors et peut-être que leur douleurs sera quelque peu oublié. Prenant son bras elle partie en direction de leur demeure.

Oui... Allons-y mon ange... Un bon bain, un bon repas et nous pourrons prendre la route.
_________________
Limace
Ce dimanche, alors que les premiers fidèles se rendaient à l'église, un revenant ou un fantôme peut-être marchait dans les allées du cimetière, il déposa sur deux pierres tombales deux fleurs blanches...
Le très Haut lui avait enlevé jadis tout ce qu'il aimait et après une longue période de troubles et de doutes durant laquelle sa colère intérieure s'était épanouie, ce dernier retrouvait à nouveau le chemin de cette église, rejoignant ainsi le flot des cadurciens qui venaient assister à l'office.

_________________
Limace de Wielstadt
melior
Jour du Trés Haut, Melior n'avait pas pu retourner à Montauban.
Elle ne connaissait pas l'église de Cahors, l'occasion pour elle de la découvrir.
Elle se rendit donc en l'enceinte du lieu saint, pour prier un peu.

_________________
Bryllant
Dimanche. Le jour du Très Haut. La semaine s'était passée tellement vite. J'avais espéré être de retour à Montauban hier, mais cela en avait été autrement. M'habillant en civil, je me rendis à l'église de Cahors, que je n'avais jamais vu. L'édifice était très beau. Je pénétrais à l'intérieur, après avoir pris soin de retirer mon couvre-chef. Je pris place sur un banc, puis priais. On allait sans doute me demander où j'étais, mais, même étant caporal dans l'ost, je me devais d'être bon Aristotélicien. Certes, j'étais en mission, mais dès la fin de la messe, je retournerai en hâte au campement et ne rendrait de comptes à personne.
Horkos
Harlem remontant le perron de la chapelle d'un pas léger, entra dans l'ombre du lieu avec empressement.
Elle appréciait en général le décor de ces endroits, des chandelles gardées allumées pour tenir la dragée haute aux coups du Sort. Le parfum mélangé de cire à se consumer à l'encens, la lumière feutrée dispensée adoucie par le filtre coloré des vitraux. Le même genre dont elle avait paré une fenêtre de sa roulotte. Pour évidement le même soucis d'esthétique et de goût.

Elle ne remonta guère la nef, obliquant directement vers la fraicheur d'un recoin, son nez humant la fragrance de la pierre et du bois entretenu de cire d'abeille.
Oui ces endroits avec une cheminée ardente avaient tout du lieu agréable.
D'ailleurs avant d'avoir sa maison a roues Harlem y avait souvent dormi à l'abri de la pluie et du vent. A défaut du froid. Avec un bouchon dans les oreilles on entendait pas même la messe et on y prenait repos de qualité.

Ce jour là avait un ennui d'ordre matériel et n'ayant aucune envie de fréquenter trop longuement le marché afin de spéculer pour générer un bénéfice substantiel, c'est d'instinct que ses pas l'avaient mené jusque là.
N'en déplaise aux mauvaises langues, Harlem était fort croyante. Aussi profitant de la faible fréquentation en ce lundi, elle s'adonna au rituel.
Les deux mains tendues paumes ouvertes, elle pria, debout car le prie-dieu c'était salissant et peu hygiènique. Tout le monde y posait ses genoux forcément. Même les crottés. Puis le reste d'encaustique sur le blanc de cette etoffe vénitienne aurait été un massacre.

Dieu aide moi s'il te plait. Et comme on dit aidons nous nous même et et le ciel nous aidera.

Cling.

Harlem soupira de ravissement en regardant ses paumes en corbeille maintenant. Elle avait chopé le geste sûr avec la pratique.

Merci Dieu qui jamais ne me déçoit ni ne me fait défaut.

Elle sourit satisfaite, toujours stupéfaite de ces petits miracles et accrochant la bourse renflée à sa ceinture filée d'or s'en alla prestement recouvrer l'ensoleillement du dehors. Lequel encore tiède était bien caressant tout le long du trajet qui menait à l'étal de bons et mûrs épis de mais.

Pas belle la vie ? Simple comme une prière.
Dieu aime aussi les minimalistes il faut croire.


Citation:
Vous avez reçu 30 écus
Bardieu
Bardieu entra dans l'église pour y commencer le baptême d'une fidèle de la paroisse.
Il était très tôt ce matin lorsque Bardieu entra dans l'église. Mais le vieux moine faisait tout dans la lenteur à cause de son dos et il avait besoin de ce temps supplémentaire. Il décida de prier un peu en préparant le pain et le vin.


Frères bien-aimés, prions le Tout-Puissant
d'avoir pitié des hommes dans l´épreuve :
Qu´il débarrasse le monde de toute erreur,
qu´il chasse les épidémies et repousse la famine,
qu´il vide les prisons et délivre les captifs,
qu´il protège ceux qui voyagent,
qu´il ramène chez eux les exilés,
qu´il donne la force aux malades,
et accorde le salut aux mourants.


Bardieu respira un peu avant de continuer.

Logos éternel et moteur du monde,
consolation des affligés,
force de ceux qui peinent,
entends les prières des hommes qui t´appellent,
quelles que soient leurs souffrances :
Qu´ils aient la joie de trouver dans leurs détresses
le secours de ta miséricorde.
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protége.


Bardieu termina de couper le pain et le posa sur l'autel. Pour le protéger des mouches et autres volatiles du printemps, Bardieu mit une cloche en fer dessus. Puis, il se déplaça vers le clocher et tira un corde. Le bruit sourd de la cloche pénétra l' atmosphère sur des lieux et des lieux.




En ce saint jour du mois d'avril, la communauté aristotélicienne a le plaisir de recevoir une nouvelle âme de Dieu.

Célébrons ce jour comme le premier d'une grade série pour dame Rubiz. Alleluia !

_________________
Rubiz
Rubiz écoutait Bardieu avec recueillement, debout dans la houppelande noire qu'elle avait lavée des traces de sang de Meffisto.

Elle était prête à entrer dans la communauté des Aristotéliciens où elle rejoindrait Mimi et Montalban, sa marraine et son parrain.

La lumière du jour filtrait par les vitraux étalant de jolies couleurs sur le pavé de la chapelle.
Patatorzulu
Pat entra dans la chapelle, un lieu unique en Cahors. Il vit Rubiz qui était déjà sur le chemin du baptême.

Il repensa à toutes ces lectures et à toutes ces questions posées. Il repensa aussi à cette rencontre avec Airistote, un soir de grand vent en taverne. Et de leur discussion.

Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait été laissé sur le bord de la route, à cause de querelles de... clocher.

Il chercha du regard Bardy, l'évêque.
Mimi83720
Une bourrique! Sa future filleule n'était qu'une bourrique! Mais voilà, elle l'adorait...
"Je t'embrasse, ma future marraine, en sachant qu'ensemble nous conjurerons le sort", lui laissait-elle vraiment le choix?
Volens nolens!
Mimi entra un sourire aux lèvres dans la jolie chapelle de Cahors, salua Pat, lança un regard à la belle rouquine, plissant ses yeux azur à son intention, puis se plaça à ses côtés après s'être signé et avoir salué respectueusement l'évêque qui allait officier.
Montalban
Une bourrique, c'est sur que la rouquine l'est, deux n'était pas du superflux pour l'encadrer....

Mont arriva à son tour dans la chapelle; salua sa nièce d'un sourire, se plaçant ensuite à son autre côté, et salua d'un clin d'oeil Mimi, l'évêque et Pat.

_________________
Bailli des Flandres
Vox Populi

"In Atirenna Memoriam"
Rubiz
La rousse se retourna et vit Pat qui s'installait non loin d'elle. Elle lui sourit et le regarda avec tendresse... "mon doux amour" pensa-t-elle. Elle espérait de tout coeur qu'il puisse lui aussi bientôt devenir aristotélicien et entrer dans la grande famille.

Mimi entra, belle comme le jour, et Rubiz lui adressa un muet "merci" des lèvres. La brune et la rousse, soeurs de coeur, ensemble, rien ne pouvait leur faire peur.
Puis ce fut le tour de Mont de faire son entrée, tout de rouge vêtu et il prit place au côté de Rub, alors que Mimi se tenait déjà de l'autre.

Rub, heureuse d'être si bien entourée, regarda l'évêque Bardieu et attendit la suite de la cérémonie.
Bardieu
L'évêque salua d'un geste de la main couplé à une bénédiction personnalisé chacun des membres présents.
Pour Pat, il fit un petit signe avec un :
Qu'Aristote te protège mon fils.
Pour Mimi, il la bénit avec un :Que Saint Arnvald le justicier vous guide dans vos actions avec sévérité et justesse.
Pour Mont, le vieil évêque la salua juste en disant. On va prendre un verre après le baptême ?

Maintenant que tout le monde était présent, Bardieu commença la cérémonie en prenant un des nombreux exemplaires du livres des vertus. Il attrapa le premier et essaya de commencer à lire.

1 Au commencement, il n’y avait que Dieu.

2 Il n’y avait encore ni matière, ni énergie, ni mouvement. Il n’y avait même pas le vide, comme celui qui aujourd’hui sépare le monde des étoiles, car même le vide est quelque chose. Non, ce qui Le composait alors, c’était le Néant. Cela ne se définit pas comme l’absence de toute chose car, lorsque l’on dit de quelque chose qu’il est absent, nous avons conscience de la possibilité de son existence. Le Néant, c’est lorsque même l’idée de l’existence est impossible. Sauf pour Dieu.

3 Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.

4 Dieu est la Matière Première à partir de laquelle tout est créé. La matière, l’énergie, le mouvement et le temps sont eux-mêmes composés de Lui. Ceci fait que tout ce qui existe, ainsi que le Néant lui-même, fait partie de Lui. Il est aussi le Créateur de toute chose. C’est Lui qui crée tout ce qui existe et lui donne sa forme et son contenu. Il est enfin le Très Haut, car Il est la cause même de l’existence de toute chose, y compris du Néant.

5 De ce fait, Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. On dit ainsi qu’Il est omniscient. De plus, Il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent. Enfin, Il peut agir partout car, étant partout et sachant tout, rien ne peut entraver Son action.

6 Dieu pensa et un point minuscule apparut. Ainsi, par la création de cet unique minuscule point, Il venait de faire disparaître le Néant. Dorénavant, Il serait composé de l’Existence et du vide, mais plus du Néant. Il décida de nommer ce point minuscule “univers” et le fit exploser en une myriade d’étoiles, qui vinrent peupler le vide. Jamais plus, elles ne cessèrent de resplendir au firmament céleste.

7 Alors Dieu créa les deux mouvements : les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il créa également les quatre éléments. Le plus lourd était la terre. Puis venaient l’eau, le vent et le feu. Il les disposa dans l’ordre hiérarchique de leur pesanteur. La terre se trouvait donc au centre. Elle fut recouverte par l’eau, elle-même recouverte par l’air. Enfin, le plus léger des éléments, le feu, vint couvrir le tout.

8 Cette boule de matière, Dieu la nomma Monde. Afin que mouvement se fasse, Il entreprit de défaire l’ordre hiérarchique des éléments. Il plaça le feu au centre de la terre et l’eau dans le ciel, au-dessus de l’air. Les éléments bougeaient, alternant ordre et désordre, retournant systématiquement du désordre à l’ordre. Dieu se plaisait à voir comment Sa création se mouvait pour correspondre à l’ordre hiérarchique de leur pesanteur.


Bardieu s'exclama.
Dieu que c'est écrit petit ! Même si je connais le texte quasiment par cœur, je n'ai jamais ouvert de livre de vertu comme cela ! Bardieu regarda la couverture.

Citation:
TOUS LES TEXTES ECCLÉSIASTIQUES EN UN SEUL ET UNIQUE OUVRAGE


L'évêque se contenta de jeter le livre par dessus son épaule pour qu'il retombe délicatement sur l'autel. Il attrapa un second livre, bien plus grand, afin qu'il puisse mieux lire le texte. A son âge, Bardieu avait en effet du mal avec la lecture, car ses yeux était de moins en moins performant. Il lut le second livre.

Au commencement Bardieu tourna la page.
Il n’y avait Bardieu passa à la troisième page pour lire la suite.
que Dieu.
bardieu n'eut point besoin de lire le titre pour comprendre qu'il avait encore pris un mauvais livre. Ne voulant point refaire encore une fois une erreur, il alla chercher son livre préféré, un livre hautement enluminé et décoré. Il le trouva juste à côté du baptistère.


Citation:
Le livre des vertus en Bradeum Deus,


Bardieu l'ouvrit et lit le texte.



Fier de lui, Bardieu referma le livre et invita dame Rubiz à s'approcher du baptistère.


_________________
Rubiz
Avec étonnement puis effarement, Rubiz avait vu l'ancêtre Bardieu prendre en mains et ouvrir un, deux puis trois ouvrages... il semblait chercher quelque chose de bien précis.

Le troisième sembla le satisfaire et il leur fit une lecture absolument mémorable, imagée et joyeuse.
Rubiz aima particulièrement le moment où il se mit à jongler avec des balles rouges, grises et jaunes... véritablement Bardy avait des talents cachés insoupçonnés.

Lorsqu'il eut fini sa lecture et invita la rousse à s'approcher du baptistère, Rub s'aperçut qu'elle le regardait encore bouche bée... bouche qu'elle referma pour s'avancer vers lui, même si ses yeux continuaient de briller de joie.
Mimi83720
La bourgmestre apprécia particulièrement la bénédiction de l'évêque, et trouva ses vœux la concernant fort appropriés.
L'homme d'Église était proche des fidèles de sa paroisse, s'était bien pour cette raison que Mimi continuait à l'appeler mon père au lieu de Monseigneur et ce même en place publique, n'en déplaise à certains qui ne voyez là, à tord, qu'un manque de respect qu'elle était loin d'éprouver. Bien sûr en tant que diplomate elle connaissait le protocole et savait s'y plier, mais ne sous estimant pas le poids des mots, Mimi ne l'appliquait qu'à bon escient.

La jeune femme fit une petite grimace voyant les premiers livres malmenés, suivit d'un sourire lorsque l'officiant trouva enfin ce qu'il cherchait, leur offrant une belle lecture imagée, puis suivit du regard son amie qui s'avançait à la demande du prêtre près du baptistère.
Rubiz
Songeuse la Rubiz, la pire semaine de sa vie... Meffisto disparu, sans doute mort, Agenulf disparu lui aussi... que se passait-il à Cahors ? La mort frappait partout et les tavernes se vidaient, chacun se repliant chez soi. De même beaucoup partaient en voyage, s'éloignant du malheur.

En attendant la suite de la cérémonie, la rousse posa un regard bienveillant sur l'ancêtre qui allait la baptiser... puis ses pupilles s'égarèrent sur le vitrail du chevalier, son préféré. Les rayons du soleil le magnifiaient... que Dieu les préserve de la guerre.




Rub se retourna vers ses amis, son amour et chercha dans la contemplation de leurs visages sa raison de vivre : l'amour, l'amitié, le futur qu'ils construiraient tous ensemble.
Apaisée elle fixa l'eau claire dans le baptistère devant elle.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 22, 23, 24, ..., 46, 47, 48   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)