
Fortitudo credentis in Deo non sed fide Deo
« La force de celui qui croit en Dieu n'est pas en Dieu mais dans sa foi».
A tous les fidèles de Cahors,
Recevez nos bénédictions ludiques,
Face au passé de notre cité, en particulier la bataille de mai 1456, ou la simple révolte de ce mercredi, l'évêché de Cahors ne peut rester indifférent face à autant de menaces qui pèsent sur la capitale diocésaine du Quercy.
C'est ainsi que l'évêché de Cahors, consciente des responsabilités que sont les siennes envers les fidèles, prends les mesures suivantes, qui ont valeur exécutives pour toute la paroisse de Cahors.
Article 1 : Ayant constaté que la guerre a souvent pour conséquence le pillage du marché de la ville, l'ordre cistercien, à la demande de l'évêché, mettra à disposition, de manière permanente 300 repas. Ces repas pourront assurer l'alimentation de la totalité de la population de la paroisse pour le temps d'une petite guerre, deux ou trois jours.
Ces repas seront distribués au centre cistercien Saint Arnvald, bénit par notre sainte main.
Article 2 : Ayant constaté que le pain manque souvent en cas de conflit, du au pillage du marché, mais également d'un nombre plus important de bouche à nourrir, et constatant que les boulangeries sont rapidement surchargées, faisant augmenter le besoin en farine, devenu rare, et en blé, l'évêché de Cahors demande à l'ordre cistercien de s'assurer de la mise en vente, en permanence de 100 sacs de blé à un prix dissuasif de 13 écus le sac.
L'objectif de dissuader tout conquérant de piller le marché en rachetant massivement le blé.
Article 3 : Afin que les mesures de protection de l'évêché soient un succès, il est très important que les boulangers gardent en stock un important stock de bois, de l'ordre d'une vingtaine de stères. Néanmoins, une telle mesure est en dehors des compétences de l'évêché, et est de la compétence du bourgmestre cadurcien.
Article 4 : Afin d'unir les âmes dans la même foi, et, par la même d'abaisser le moral d'un éventuel adversaire, conscient de notre foi forte, une campagne de prêche sera mené afin que les idées des cadurciens soient fixes et fortes.
Ainsi, l'adversaire, arrivant avec des idées contraires, aura, à la première prêche, un bonheur diminué et cela fragilisera l'organisation des défenseurs.
Car telle est notre responsabilité de notre évêché et de notre couronne épiscopal envers les paroissiens de Cahors, nous souhaitons que notre volonté s'applique pour que Cahors brille, au milieu du Quercy et de la Guyenne.
Scellé en ce matin de ce saint dimanche, dix septième jour du quatrième mois de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf par le frère Bardieu, vicaire général de Cahors.