Bardieu

Bardieu s'inclina devant les deux tourtereaux et commença à se gratter le nez. Il mit bien une demi-seconde à se rendre compte qu'il était en train de faire une erreur de gout et retira l'index de cet endroit si peu prompte à accueillir l'honorable doigté du curé. Il reprit la parole, non sans avoir préalablement essuyé son doigt sur sa soutane.
La première parole fut pour Losky.
Mon frère, votre amour semble grand, mais, aurez vous la force de nous dire, ici, devant le Tout Puissant qui est partout de toute manière, toute la force de vos sentiments ? Aurez vous la grandeur d'âme d'accorder votre protection pour la vie à dame Cyrielle ici présente ? Aurez vous les corones pour dire tout haut ce que vous vous dites plus bas ? Bardieu s'attendit à ce qu'il réponde "Cyrielle, veux tu accepter de faire la vaisselle et le repassage toute ta vie ?", mais il se garda bien de dire tout haut se genre de phrase.
Commencer par l'homme est toujours symbolique. En effet, comme un benêt, l'homme dit toujours oui en premier. Et là, la catastrophe se produit alors : il a avoué ses sentiments, mais pas sa femme encore. Cela lui laissait une puissance inimaginable pour une femme en 1459. Elle avait le pouvoir de rendre un homme heureux ou perdu pour toujours. Elle avait le pouvoir de renoncer, alors que l'homme a ouvert son cur devant Dieu, soit la plus pure expression que quiconque puisse imaginer. Et c'est avec ce sentiment de puissance sans égale que Cyrielle devait écouter son, probablement, futur mari, prononcer la phrase mortelle.
Alors, mon fils, souhaitez vous épouser dame Cyrielle ici présente ? Lui jurez fidélité, de l'aimer et de la chérir toute sa vie ? Et jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Bardieu connaissait la réponse. Ils se faisaient tous avoir. Dès qu'une femme leur compte fleurette puis mariage, ils tombent tous dans le panneau. Et ensuite, fini les virées en tavernes avec les copains, finis les longue soirée dans les caves à vin...
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La première parole fut pour Losky.
Mon frère, votre amour semble grand, mais, aurez vous la force de nous dire, ici, devant le Tout Puissant qui est partout de toute manière, toute la force de vos sentiments ? Aurez vous la grandeur d'âme d'accorder votre protection pour la vie à dame Cyrielle ici présente ? Aurez vous les corones pour dire tout haut ce que vous vous dites plus bas ? Bardieu s'attendit à ce qu'il réponde "Cyrielle, veux tu accepter de faire la vaisselle et le repassage toute ta vie ?", mais il se garda bien de dire tout haut se genre de phrase.
Commencer par l'homme est toujours symbolique. En effet, comme un benêt, l'homme dit toujours oui en premier. Et là, la catastrophe se produit alors : il a avoué ses sentiments, mais pas sa femme encore. Cela lui laissait une puissance inimaginable pour une femme en 1459. Elle avait le pouvoir de rendre un homme heureux ou perdu pour toujours. Elle avait le pouvoir de renoncer, alors que l'homme a ouvert son cur devant Dieu, soit la plus pure expression que quiconque puisse imaginer. Et c'est avec ce sentiment de puissance sans égale que Cyrielle devait écouter son, probablement, futur mari, prononcer la phrase mortelle.
Alors, mon fils, souhaitez vous épouser dame Cyrielle ici présente ? Lui jurez fidélité, de l'aimer et de la chérir toute sa vie ? Et jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Bardieu connaissait la réponse. Ils se faisaient tous avoir. Dès qu'une femme leur compte fleurette puis mariage, ils tombent tous dans le panneau. Et ensuite, fini les virées en tavernes avec les copains, finis les longue soirée dans les caves à vin...
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