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[RP] Chapelle Saint Gabriel

Isyrdor
Isy avait decider en ce jour d'aller prier pour ses parents disparu depuis quelques temps deja,il arriva devant l'eglise et poussa la lourde porte et entra.
Il regarda autour de lui pour voir qui été present,il apercu alor dame Amy en compagnie d'une petite fille,il s'aprocha d'elle et lui dit,

Bonjour Amy comment allez vous?que faites vous ici?

puis il vint s'assoir a leur coté et commenca a prier.
Boudechou
Le petit arriva à l'église à quatre pattes. Des qu'il passa la porte il vit la petite. Il se jeta sur la mère et fit un bisou à la petite.

ZI VIEUX ZOUER AVIC IELLE !
Amy_lee
Amy regarde Isy arriver et sourit puis elle lui répond

j'avais besoin de faire le point

quand tout les deux son interrompu par un mome d'un an elle se demande déjà comment un gamin si petit pouvais poussé une porte si lourde puis elle dis au gamin

c est pas un endroit pour jouer ici tu ferais bien de rejoindre ta maman d'adoption et laissé Charlotte un petit moment elle viendras te voir plus tard si elle en a envie

puis elle reprend ses prières
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Isyrdor
Isy laissa Amy dans ses prieres et repri les siennes.
Quand il eu finit,il sorti de la chapelle puis resta assis sur le banc a coté afin d'attendre la belle Amy,et pourquoi pas l'invité a boir un coup.
Amy_lee
Amy fini de prier pour la puissance de certaine personnes et l'impuissance d'autres face a la vie bien sur ^^ puis elle prend doucement Charlotte dans ses bras ,et sors de l'église quand elle vois Isy non loin de la qui est assis sur un banc elle s'approche et lui dis .

vous attendez quelqu'un ?

elle sourit et regarde autour d'elle
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Isyrdor
Cela faisait quelque minutes que Isy attendait dame Amy,il commenca alor a s'assoupir quand soudain il la vit sortir,il la regarda s'aprocher de lui et elle lui dit.

Vous attendez quelqun?

il lui sourit et lui repondit:

hum,peut etre est ce vous que j'attendez dame Amy,si impatient de vous revoir que je suis rester si longtemps asssis sur ce banc,

il lui sourit un peu géné.
Amy_lee
Amy lui sourit et lui tend la main

venez je vais vous offrir un verre en taverne je ne veux pas être responsable d'un déséchement quelconque se serais bien dommage

puis tout deux se dirige vers une taverne ils on très envie de faire connaissance
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Isyrdor
Isy sourit puis lui pris la main et entremela ses doigts aux siens,ils se dirigerent ensemble vers la taverne avec de boire et de faire plus ample connaissance,
Ange..
Comment pousser sereinement la porte d'un édifice dans lequel on n'a jamais mis le moindre orteil, la moindre phalange sans avoir le coeur qui bat à tout rompre.

Ange fulmine contre sa main qui tremble, contre son corps qui voudrait reculer au lieu d'avancer pour pouvoir prendre la fuite à toutes jambes. Mais elle s'encourage à haute voix
... mazette, vont pas te bouffer ceux qui sont là dedans !

Et les bras poussent le lourd vantail qui s'ouvre en grinçant un peu et laisse entrer le soleil à pleins flots dans la chapelle. Elle entre vivement et laisse retomber la porte qui se referme avec un bruit d'enfer .... merdouille, j'vais réveiller les morts ...

Elle ironise Ange, pour cacher sa gêne, son mal être et sa timidité. Les yeux s'habituent à la pénombre relative, mais les vitraux laissent passer la lumière et elle avance à pas menus. Les mains croisées pour cacher leur tremblement, son regard parcourt le bâtiment, statues, cierges consumant leur flamme dans une fumée qui monte vers le plafond, et puis là bas sur l'Autel, la croix où est crucifié un gisant.

Il n'y a personne, elle est seule, et pourtant elle n'a pas peur. De quoi pourrait elle avoir peur justement ? Ne semblerait il pas que "Dieu" n'est qu'amour et pitié ? Elle n'en sait rien Ange, elle a juste écouté les "on dit".

Elle s'assoit sur un banc, un peu prise de vertige sous la senteur lourde des lys perdus en grandes brassées dans des vases immenses et celle, piquante, du suif des bougies allumées. Son regard ne quitte pas l'homme sur sa croix et elle murmure comme si il pouvait l'entendre ...
. dis moi toi là haut ! une ancienne catin a t-elle le droit d'entrer dans ce lieu ? y a t-elle une place, tout au moins une petite ? et puis moi je sais pas qui tu es, juste entendu parler, on s'est jamais vus d'ailleurs, mais ça c'est parce que tu es invisible !

Pourtant, quelqu'un lui a dit un jour qu'il était toujours là, présent près de nous ... Mais comment fais tu donc pour être près de chacun de nous en même temps ? faudra que tu m'expliques si tu peux hein ? Et puis tu as fais quoi pour moi ? quoi donc ? j'suis née dans un bordel d'une rue mal famée d'un port où ma mère vendait ses charmes. Mon père j'sais même pas qui c"était bien sûr et j'ai pris le même chemin que ma mère, j'connaissais rien d'autre et t'étais où toi hein ? t'étais où ?

La voix se fait plus rauque tandis que monte une sorte de colère ... c'est toi qui m'a fais rencontrer ce marin d'eau douce ? et ben c'était pas malin, parce que j'y ai cru moi ! j'ai découvert que j'avais un coeur comme tout le monde, et j'ai cru qu'il allait s'attacher à moi ! sauf qu'on s'attache pas à une putain, on la trousse et puis voilà !

La voix se charge de larmes refoulées ...et puis va pas me dire que je te saoule là comme il me le dit le mal coiffé ...

Elle se tait brusquement, regardant fixement le visage du crucifié avec ses yeux fermés, sa bouche crispée et le filet de sang coulant sur sa joue sous la couronne d'épines.

Et les yeux se ferment aussi, laissant couler les larmes trop longtemps refoulées, la bouche s'ouvrant pour exhaler une souffrance qui n'arrivait pas à s'évacuer et les sanglots résonnent dans l'église, se répercutant de mur en mur.

Bibus ....

Elle vient de comprendre la blonde que c'est lui sa Lumière, sa Rédemption et que ce n'est pas un hasard si elle l'a trouvé sur sa route. Ils voyagent ensemble, sans pouvoir se séparer, ils se chamaillent continuellement, elle n'est pas en reste avec sa gouaille, ses gestes brusques parfois et son bavardage incessant qui le saoule.

Mais il est son soleil, bien qu'il ne le sache pas et parfois elle refoule cette envie de se blottir contre lui, pour qu'il referme les bras sur elle et qu'elle sente enfin ce qu'est la tendresse. Lui la considère comme une gamine et pourtant si il savait ... si il savait .... Gurwan n'est plus rien pour elle, juste celui qui lui a fait découvrir qu'elle pouvait avoir des émotions. Mais c'est lui, Bibus, qui lui fait découvrir les plus belles et les plus vraies.

Les larmes se tarissent, les sanglots s'apaisent et Ange lève la tête vers la croix ... j'ai compris tu sais ! Bibus c'est toi aussi qui l'a mis sur ma route ! là c'était plus malin c'est sûr ! alors je compte un peu pour toi ? tu es donc là près de moi aussi ?
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Verty
GRAND MESSE POUR LA PAIX.

La cardinal, Archevêque Verty de Montfort-Toxandrie rejoint dans le chœur les clercs déjà présents.

Elle monta jusqu’à l’autel et fit une courte prière.
Après une génuflexion avec toute la grâce dont elle était capable, elle se retourna vers l’assemblée et dit :


In nomine Dominus, Aristote et Christos

L’assemblée répond, en François, en Berrichon, en occitan, en Auvergnat, savoyard ou provençal, catalan ou basque, béarnais ou en latin pour les lettrés mais ils sont peu nombreux…Bref en toute langue ce qui donne un infâme brouhaha

Qu’il en soit ainsi


Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office, j’en remercie le Très Haut


Après cette introduction Mère Verty, s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.

Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.


Mes frères, souvenons nous de cet adage !

« Nul n’est autorisé à râler sur l’absence des clercs tant que les fidèles ne sont pas présents aux célébrations »

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Lohengrin
Le missionnaire présent à la grande messe pour la Paix inclina la tête et reprit la contrition


Il se concentra pleinement mais là pour le coup il ne voyait pas de pécher à confesser… peau d’zob, rien, nada … pas un verre, pas un gros mot, pas une pensée criminelle… Même pas un pet ! rin que j’vous dit, Le moine à passer une semaine exemplaire !!
Il en tira une grande fierté …. Norf ça y est ! il s’est eu ! …
Le moine s’excusa au près du très haut pour avoir pensé qu’il était une perfection sur terre ….
Il releva la tête en souriant…
Puis écoutant l’adage … il grommela dans la sa barbe ….
Grmmml j’vois bien les fidèles s’pointer alors qu’on sait même plus à quoique ça ressemble un clerc par ici … Il se mordit la langue pour avoir eu une pensée sur le mode raleur « on » et reprit son sourire volé un soir de pleine lune aux anges ….
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Clodeweck
Le père Clodeweck n'aurait manqué une messe pour rien au monde.
Pauvres cadurciens, ils n'avaient visiblement pas l'habitude de partager le pain ensembles.
Si l'on en croyait les registres de la Chapelle....Depuis une année, pas un baptême, juste un enterrement, un mariage et trois messes au plus...Le père n'avait pas eu le courage de remonter plus loin dans les registres.
Cahors n'était pas abandonnée par l’église mais par son curé.

Il avait mené à la messe, la fille de feue sa filleule, la jeune Ahnn...On choisi ses amis.

Il remonta donc avec elle l'allée central et la laissa s'assoir sur les bancs côté femmes. Puis il gagna les stalles et récita doucement son acte de contrition.

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Ahnn


Tonton..bein oui quoi tss..avait décidé de mener la petite Ahnn à la messe. Pas que ce fût la première fois, Ahnn était une habituée des églises et des messes, et des hosties aussi (pas Félicie hein) puisqu'elle avait grandi dans un couvent mais là c'était toute autre fierté qu'elle arborait sur son délicat visage de pucelle Bretonne.

16 ans, toutes ses dents, meuh si.., elle avait été choisie par son oncle chéri qu'elle adore tout plein, pour l'accompagner à la messe !!

Qui c'était qui que son tonton ? je vous le donne en milles !! le Cardinal, je dirais mieux le Grandissime, Généreux et Merveilleux Cardinal Inquisiteur Clodeweck Montfort de Toxandrie en personne. N'allez pas chercher quelconque ressemblance physique entre ces deux là, il n'y en a pas !! non non Ahnn n'est pas une fille cachée du grand brun à la crosse dure ! (il n'a plus de dent..faut bien trouver autre chose hein tss mais chut ne le dites pas que je vous l'ai dit !).

Entrant au bras de son oncle qui ne l'est pas vraiment (on voit qui a suivi là) elle s'inclina devant le bénitier, se signant avant de remonter l'allée à son bras.

La jeune femme d'une grande pureté était fière d'être ainsi menée jusqu'aux bancs des femmes par cet homme. Clodeweck avait tout fait pour que son éducation soit parfaite et Ahnn n'avait d'autre volonté que de le rendre à son tour fier d'elle.

Une légère genuflexion devant le banc puis elle s'installa alors que l'homme cher à son coeur continuait son chemin jusqu'aux stalles.

Ajustant son voile sur ses cheveux, la douce et délicate Ahnn entra en prière en attendant la messe et le sermon qui ne sauraient tarder à débuter.

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Verty
A la fin de la prière Mère verty se dirige vers le lutrin et dit d’une voix claire

Lecture de la vie d’Aristote

Citation:

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens et des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur âge, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."


La cardinal, s’adresse ensuite à l’assemblée

Maintenant, Sœurs et frères, nous allons ensemble répéter les paroles du Credo Aristotélicien



L’archevêque, s’approche de l’assistance…

Mes frères, mes sœurs,

Je vais vous parler d’humilité !

J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-elle, comment ose-t-elle donner des leçons ?

Je vais donc répondre tout de suite cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour l’un des représentant de l’Eglise Aristotélicienne en cette année 1459 et prêcher la vertu est mon devoir.

De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Je disais donc que je voulais vous parler d’humilité, car le mot ne semble pas être à la mode.

Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.

Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.

Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires ?

Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?

Je viens de parler d’élus, alors je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…

Oui mes frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr mais vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.

Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.

Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.

A l’heure où l’on entend des bruits de bottes, à cette heure où les armées se massent aux frontières.

Au moment où chaque peuple s’écrie que c’est l’autre le fautif !

A l’heure où chaque camp dira que l’église prend le parti de l’adversaire, comme d’habitude…

Qui peut me dire le quel des deux camps a été vers l’autre en cherchant à savoir pourquoi ?
Qui peut me dire lesquels des gouvernants ont fait œuvre de Paix avant de fermer les frontières et de masser les armées ?

OUI, je sais, c’est la faute de ceux d’en face, on me l’a dit et répéter ! Ceux d’en face me diront la même chose demain.

Lequel des dirigeants a été assez humble pour vouloir la Paix, pour se souvenir que le premier devoir d’un souverain est le bonheur de son peuple, que le but de toute action doit être le BIEN ?


A l’inverse de l’humilité il y a la vanité :
Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité !

Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité…

Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.

Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.

Tel Duc ou Comte ou Souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône.

Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !

Tout cela est vain car inutile

Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres.
Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours.

Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler.

Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui c'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés.

Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.

Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Alors ?

Alors ne regardez point votre entrejambes, ce n’est pas là que se trouve le centre du monde.

Alors chacun de vous n’est que fourmis, qui est née et mourra comme elle est venue ! Alors l’intérêt de chacun n’a aucune valeur comparé à celui de tous.

Alors commencez par être un être humain digne de ce nom, avant de vouloir être autre chose.

Je vous laisse méditer.

Ce ne sont pas des hommes qui se battent contre des démons…

Mais ce sont des enfants du très hauts qui se battent entre eux.

La guerre à laquelle nous assistons est absurde et chacun le sait, puisse le Très Haut pardonner à ceux qui l’ont voulu.
Mes enfants je vous souhaite que la Paix vienne penser vos blessures.


Sit Nomen domini benedictum !


Mère Verty, resta un instant silencieuse puis retourna à l’autel et invita Son Eminence Clodeweck à prendre la parole.

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Clodeweck
Le père Clodeweck s'approcha de la Lice et pris la parole.

Mes frères, mes soeurs,

Comment être simple ?

Je vais essayer, d'être simple. Pas facile.

Il y a dans notre société trois ordres, trois grands ensembles d'hommes et de femmes sur lesquels repose nos royaumes.
Il y a la noblesse
La noblesse ce définie par cette phrase.
Il faut qu'en voyant un noble, les gens du commun disent : « remercions Dieu de l'avoir fait noble car s'il nous avait fallu en choisir un ce serait lui qu'on aurait choisi ».
Car la noblesse se reconnaît à cela qu'elle se doit d’être meilleur que le vulgum.
Plus forte,
Plus grande,
Avec plus de foi et plus de ferveur,
Plus de présence à la messe
Plus de choses au service des peuples
C'est elle qui donne les généraux, les clercs, les régnants etc.
Bref la noblesse se doit d’être la meilleur partie d'un peuple.
Je vous laisse faire la différence entre les titres et la noblesse.

Il y a aussi les clercs
Un clerc est quelqu'un qui a une charge, qui lui est confiée par l'Eglise. C'est Aristote lui-même qui confia à l'église primitive la mission de guider les hommes sur le chemin de la vertu. Les clercs sont les descendants des premiers bergers.
Un curé doit être par exemple, dans sa paroisse.
Partager le pain , avec ses ouailles les mercredis et Dimanches.
Les écouter, être présents, les baptiser dans leur village, les marier, les conseiller,
Être là pour eux.
Un évêque, doit nommer de bons curés, et donner les cérémonies e cathédrales.
Faire vivre le diocèse
Etc...

Là aussi je vous laisse juger. Il semble que le rès Haut ne fut pas clément avec vous.

Il y a le peuple
Lui seul peut être fait son travail.
Les éleveur élèvent
Les bouchers, bouchent
Les tailleurs taillent
Et ensuite ?
Est-ce cela ? Vivre serait donc pour un cultivateur, « cultiver, manger, dormir, et avoir des enfants en espérant qu'ils soient vifs ». ?
Nenni mes enfant, les gens du peuple plus que les autres encore ont besoin de se souvenir que leur père créateur les recevra un jour.
Que seule la promesse d'un paradis peut aider à supporter leur passage en cette vallée de larmes.
Qu'en 1459, il faut croire pour vivre. Car l’on ne peut vivre sans croire.
Que seule la foi permet de supporter les guerres, la soldatesque, les impôts, les injures des nobles, la famine, le froid, la maladie, les impôts, la taille, la gabelle, la dime, l'injustice,
La mort des nouveaux nés.
La peste
Les dones de mal viure affaires
Oui c'est tout cela que la vie
Y ajoutant, la corvée, le travail au champs, au bois, la conscription, les brigands,, les pillards...
Alors oui parfois la mort vous est délivrance car vous savez que votre père créateur, vous attend. Qu'il vous aime autant que vous l'avez aimé. Qu'il vous réserve une place à la hauteur de ce que vous avez été.

Alors soyez, tous autant que vous êtes dignes d’être des hommes et des femmes de 1459.
Considérez les faux nobles et les faux curés, comme ils le méritent, mais ne les jugez pas, votre père, le Très Haut les jugera tels qu'ils le mériteront.
Elle est là votre gloire futurs.
Vous serez accueillis où eux ne le seront pas forcément.

Le vous laisse méditer.


Une fois cela dit il retourna silencieusement dans les stalles.

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