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[RP] Chapelle Saint Gabriel

David064
Frère David continuait sa route. Il était à Cahors pour quelques jours. Il vint se recueillir dans la chapelle Saint-Gabriel.
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Évêque de Lausanne
Scripteur du Saint-Office
Doyen du Séminaire Grégorien
"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Camille56
Camille entrait dans le lieu saint doucement.
Elle admirait les voutes, les vitraux de l'église, et se croisait avant d'aller s'assoir.
Elle aperçut David qui s'affairait pour l'office, lui fit un sourire discret. L'autel était fleurit, les bougies allumées, et quelques fidèles étaient çà et l à dispersés.
Elle se mit à genoux et priait en silence, en attendant la messe.
David064
Frère David arriva à la chapelle St Gabriel de Cahors. Il aperçut Camille et lui fit signe. De passage dans la ville, l'évêque de Lausanne avait obtenu l'autorisation de célébrer de son ami, le Padré, évêque du diocèse. Il sonna les cloches et alla se préparer pour accueillir les fidèles.


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Évêque de Lausanne
Scripteur du Saint-Office
Doyen du Séminaire Grégorien
"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064


Après avoir attendu, il se dirigea vers l'autel, s'agenouilla en se signant, puis se dirigea vers le présentoir où était posé le Livre des Vertus.

Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs,

Je vous souhaite la bienvenue en cette messe du dimanche matin. Je suis heureux que vous ayez fait le déplacement jusqu'ici. C'est un immense honneur pour moi de célébrer pour la première fois en votre belle chapelle.

Avant de débuter la lecture, implorons le pardon du Très-Haut sur nos fautes par cette prière...

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Nous voici à présent purifiés de nos pêchés, et nous pouvons à présent proclamer bien fort en donnant la main à notre voisin:



Prions également pour nos défunts, qu'ils puissent monter auprès du Très-Haut et que celui-ci, dans son infinie bonté envers les hommes, leur pardonne leurs pêchés.

Amen.

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Évêque de Lausanne
Scripteur du Saint-Office
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"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."









David064
Puis David ouvrit le Livre des Vertus et commença à en lire un passage :

Citation:
« Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n'y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.

De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créées alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.

Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour».


Mes amis, ce texte nous rappelle qu'au-delà de nos différences, de nos divergences, nous sommes tous égaux face au Créateur, que l'on soit vagabond ou noble, comte ou éleveur, nous sommes tous aimés de la même manière par le Très-Haut. Car c'est cela le sens de la Vie : l'Amour !

Aussi, je ne peux que vous inviter à vous aimer, à vous marier et à respecter cet Amour que le Très-Haut a mis en chacun de nous. C'est le sens de la Vie, le sens de l'engagement du mariage mais c'est aussi le sens de l'engagement au sein de l'Eglise Aristotélicienne. Chacun d'entre nous, du pape au fidèle aimant le Très-Haut est invité à donner un sens à sa vie dans l'Amour. Le Très-Haut nous invite à nous rassembler et à vivre ensemble, dans l'Amour et dans l'Amitié vraie, l'Amitié aristotélicienne. Soyons dignes de cet héritage, soyons forts tous ensemble pour le devenir de notre village et de nous tous. Aimons sans retenue à l'image du Très-Haut. Amen.

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Évêque de Lausanne
Scripteur du Saint-Office
Doyen du Séminaire Grégorien
"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
David prépara alors la table.

Mes amis, je vous invite maintenant à célébrer l'Amitié aristotélicienne qui nous unit et à partager ensemble ce breuvage et ce pain tout chaud.



Avant de vous laisser repartir à vos occupations, je vous remercie pour ce moment d'amitié et j'espère vous rencontrer en taverne au cours de mon séjour à Cahors. Bonne journée à tous, bonne semaine. Que le Très-Haut veille sur vous tous et sur Cahors. A bientôt.

Les fidèles partis, David se changea et prit la direction du verger pour une promenade qui s'annonçait agréable.
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Évêque de Lausanne
Scripteur du Saint-Office
Doyen du Séminaire Grégorien
"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Frère David s'apprêtait à reprendre la route. Il entra une nouvelle fois dans la chapelle pour prier.

Citation:
Ô Saint Grégoire
Eloigne de nous tous ces déboires !
Protège nous du péché,
Conserve de nous de la malhonnêteté !
Fais fuir enfin tous ces mensonges,
Et qu'enfin la vérité triomphe !


Il se signa et sortit.
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Évêque de Lausanne
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"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
--Salacius


Mercredi 29 février 1460 - Un peu avant l'aube - non loin de la chapelle Saint Gabriel


Alors que l'aube se levait à peine, deux hommes avançaient lentement dans la pénombre. L'un, trapu et devant peser pas moins de deux cent cinquante livres tandis que l'autre, un peu plus petit, recouvert d'une capuche, paraissait élancé et athlétique. Le premier avançait en furetant du regard, une masse dans la main droite et la main gauche prêt à parer n'importe quelle attaque. De temps à autres, il se retournait vers son partenaire et lui murmurait :

-"Allez, monseigneur... un effort, je vous ai dit pas au milieu de la rue bon sang ! Vous allez finir par nous faire repérer avec vos âneries ! Discret j'ai dit... di-scret ! C'est pourtant pas compliqué, si ?"

L'air visiblement agacé, l'homme se colla au mur d'une demeure et siffla entre ses dents, d'un tintement éteint pour appeler vers lui le monseigneur qui trainait au milieu de la place. Il prit son visage de sa main gauche d'un air dépité et soupira en voyant l'évêque avancer lentement, comme si de rien n'était.

Il chuchota plus fortement :


-"Mais vous voulez vous faire buter ou quoi ? Bon sang, rappliquez ici et fissa ! Cessez de lambiner que diable !"

Lorsque l'homme fut enfin à sa portée, le regardant d'un air noir, presque fâché, il lui lança comme à un enfant qu'on sermonne :

-"Ah non mais j'ai tiré le gros lot moi avec vous. Si vous vous faites pas buter avant la fin de l'hiver, c'est que Dieu est avec moi, je vous l'dis. Faites ex-ac-te-tment ce que je vous dis, compris ? A trois, on courre à pas feutrés pour se calfeutrer sur le parvis de la chapelle, sous les colonnes qui supportent la porte d'entrée, d'accord ?"

Le lourd mercenaire se mit en position, il jeta un regard au padré avant de décompter :

-"Un... deux... trois..."


Il s'élança en direction de la chapelle, dos courbé, arme au poing, d'un pas curieusement léger malgré son poids. Il fila comme une chauve-souris dans la nuit pour atteindre en quelques secondes le mur de la chapelle qu'il contourna aussi sec pour se cacher à l'ombre d'une colonne. Se retournant, il vit le prêtre marcher tranquillement en plein milieu de la rue, lentement, tête haute. Il grogna puis siffla avant de lancer, excédé :


-"Bon sang ! Rappliquez vos miches ici avant que j'vous bute moi-même !"
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Bender.b.rodriguez


Mercredi 29 février 1460 - Un peu avant l'aube - non loin derrière Salacius


Le padré baillait en marchant doucement pour se rendre à la chapelle afin d'y préparer l'office. Salacius faisait le mariolle devant lui, lui donnant des ordres et lui demandant de se tenir à couvert. A couvert, comme s'il y avait danger à traverser Cahors en pleine nuit pensa-t-il. IL regardait cet énergumène faire son cirque devant lui et jouer le héros des temps moderne, garde du corps zélé prêt à mourir pour celui dont il a charge de protection. C'était un profond désarroi qui avait prit le padré en comprenant qu'il ne pourrait se débarrasser de cet imbécile. Lorsque ce dernier lui demanda de faire un effort en l'appelant "monseigneur", il pesta et rétorqua :

-"Vous avez terminé de faire le rigolo ? Et cessez de m'appeler monseigneur ou tout garde du corps que vous êtes je vous colle mon pied au derche !"

Cette fois-ci, il était vraiment énervé de voir cet homme pourrir sa vie et lui faire prendre des postures toutes plus ridicules les unes que les autres, le tout pour éviter des risques presque inexistants. Bender se demandait ce qu'il avait fait pour mériter ça, même si au fond de lui, il le savait. Il s'avança lentement et sans aucune discrétion pour aller rejoindre Salacius, plaqué contre le mur d'une maison. Il le regarda et hocha la tête de droite à gauche pour signifier sa désapprobation et son dépit. Les remarques de Salacius l'amusaient plus qu'autre chose, et il cherchait vraisemblablement à le mettre hors de lui. Lorsque Salacius lui demanda de faire ce qu'il lui disait, il rétorqua :

-"Mais bien sur voyons. Enfin, vous me prenez pour qui ? Donc, à trois, on part, c'est ça ?"

Bender regarda Salacius filer en souriant, fier de lui de ne pas suivre les ordres. Il s'avança au milieu de la rue et reprit son périple tel qu'il avait coutume de le faire. Il marcha lentement, prenant le temps d'observer architecture de la chapelle. Il vit son garde du corps se faufiler contre la paroi de l’édifice puis se cacher dans l'ombre d'une colonne. Il ricana sans se retenir puis continua son chemin. Il l'entendit soudain beugler et rameuter tout le village. Il avança plus prestement pour venir à sa hauteur et lui lança d'un air furibond :

-"Non mais ça veut dire quoi ça ? Hurler à réveiller tout le village à cette heure-ci ? Ça vaut bien le coup de me les briser pour rester discret. Pis d'abord, c'est n'importe quoi, personne ne va me buter... à par vous peut-être. Vous feriez mieux de rentrer à Rome. Je ne me plierai plus à vos pitreries mon vieux."

D'un air décidé il se tourna vers la porte et la poussa avec vigueur. D'un pas assuré il pénétra dans le lieu de culte pour aller préparer l'office du soir. Il avait la journée pour nettoyer, ranger, égayer, choisir le vin et rapporter le pain. Pour sûr, il serait à l'heure. L'évêque ne comptait pas se laisser enquiquiner plus longtemps par ce garde du corps bien encombrant si bien qu'il le laissa à la porte sans consigne, préférant attendre de voir comment il réagirait.
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Cassandres


Après avoir vainement cherché les clefs de la sacristie , Cassandres Compagnon d'Aristote se rend à la Chapelle Saint gabriel munie de son ordre de mission afin de le remettre à Monseigneur Bender.b.Rodriguez, évêque de Cahors.

Après s'être signée c'est en silence qu'elle rejoint l'autel de la chapelle et se met à prier

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle...


Bender.b.rodriguez
Bender était retranché dans l'étroite sacristie de la chapelle. Il préparait les derniers détails et rangeait le merdier qu'il avait laissé. Classant quelques papiers, nettoyant la petite table des miettes de pain et du gras de saucisson qui restait collé au bois, bref, de quoi rendre les choses présentables. Il entendit la porte de la chapelle grincer et décida de se rendre à l'intérieur de la nef pour voir qui avait pénétré les lieux. Il ouvrit la porte et marcha jusqu'à l'autel où il vit une femme priant, portant les mêmes insignes que Monseigneur Tibère. Il en conclut instinctivement qu'il s'agissait de Cassandres et la salua :

-"Bien le bonjorn ma sœur, et bienvenue à Cahors en Guyenne. Je suis heureux de vous accueillir. J'espère que vous avez fait bon voyage et que vous ne m'avez pas trop attendu."

Un sourire se figea sur le visage du prêtre qui proposa à Cassandres de l'accompagner dans la sacristie. Il ajouta :


-"Et j'espère que l'incongru qui s'est posté devant la porte ne vous a pas ennuyé. Je sais pas pourquoi mais il s'est chargé de me protéger... soit-disant qu'on m'en voudrait... je vois pas bien qui mais bon... allez, allons boire un petit remontant en bavardant, avant que les premiers soiffards ne se pointent."

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Cassandres


Pendant qu'elle se recueille ,une voix l'interpelle, relevant les yeux , il lui semble reconnaitre Monseigneur Bender.b.rodriguez , il faut avouer que Monseigneur Tibére lui avait bien indiqué comment reconnaitre l'Évêque.Il a surtout insisté comment l'aborder

Monseigneur Bender.b.rodriguez pardon Padré qu'Aristote veille sur vous , bonjour et merci de votre accueil.

Petite pause

Mon voyage a été excellent il faut dire que j'étais accompagnée de deux personnes qui ont veillé à ma sécurité , Strakastre Vicomte de l'Isle Jourdain et Dame Joffrey

Quant à l'attente elle n'est nullement longue quand on est dans la Maison du Très Haut


Petit sourire

Quant à l'individu posté devant la porte , il ne s'est pas rendu compte de ma présence , il devait être endormi sans doute

C'est avec plaisir que je boirai un remontant comme vous dites en votre compagnie



Joffrey
Jo avait promis à Cassandres qu'elle serait présente en ce jour d'intronisation, ainsi c'est avec malgré tout un petit pincement au coeur qu'elle se rendit à l'église . Cette église , son frère Aqualung l'avait eu en charge , il y a bien des années.

A petits pas légers, elle y pénètra et se dirigea vers l'avant ... peu de monde était prèsent , et la duchesse put, tranquillement s'imprégner de la sérénité des lieux. Enfin , elle trouva une place d'où , elle pourrait suivre la cérémonie sans pour autant être trop en vue .

Jo se recueillit en attendant le début.
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Bender.b.rodriguez
Le padré accompagna Cassandres dans la sacristie pour lui servir un vieux Bourgogne classé qu'il gardait en réserve dans chaque lieu où il gérait une cure. Il lui servit un verre et lui tendit tout en s'en prenant un pour lui. La regardant avec le sourire, trinquant dans un tintement de verre, il lui déclara :

-"Bon, profitons de ce petit temps pour que je vous propose le déroulement de la cérémonie. D'abord, j'accueille avec vous, je vous présente succinctement, prière de pardon, crédo, puis je vous intronise avant de dire quelques mots. Ensuite, je vous laisserai la parole pour vous présenter si vous le souhaitez et achever la messe. J'espère que le programme vous convient."

Bender avala une grande gorgée de vin, prit le temps de l'apprécier en fermant les yeux un instant. Il soupira légèrement comme si le breuvage lui procurait un certain plaisir puis ajouta :


-"Ensuite, je ferais annonce officielle de votre nomination en charge de diaconesse sacristain de Cahors. il faudra d'ailleurs que je vous donne les clés de votre bureau à l'archidiocèse. Cela pourra aider à converser si besoin."

Bender attendit et la fixa dans les yeux, cherchant à savoir s'il allait trop vite ou si son attitude ne faisait pas trop le crevard du coin qui jette le bébé avec l'eau du bain.
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--Assistant_norbert
Norbert ne pouvait pas louper la messe, surtout que le padré avait fait crier dans tout le village qu'une sœur serait intronisée. Même si la chapelle n'avait pas d'orgue digne de ce nom, il ne voulait pas risquer de se faire hurler dessus pour l'occasion. Il quitta donc la table jonchée de godets vides de la taverne municipale pour prendre le chemin de l'office. Arrivé devant l'église, il vit l'homme qui servait de garde du corps à son patron et ami. Il le regarda avec un sourire tout en ajoutant :

-"Z'allez en chier mon vieux. j'vous dit qu'ça..."

Norbert poussa la porte de la chapelle et traversa la petite nef. Il vit une dame installée qui semblait attendre mais pas de padré. Il se demanda s'il s'agissait de la soeur en question puis la salua aimablement d'un sourire presque vicieux avant de se diriger vers la sacristie. Arrivé face à la porte close, il frappa, pour une fois, et entrouvrit la porte. Il tomba nez à nez avec l'évêque buvant en charmante compagnie. Il hocha la tête et d'un ton cinglant, lança :


-"Hé ben... on s'ennuie pas ! Bravo. J'voudrais pas m'la ram'ner mais on vous attend nous... S'rait p't'être temps d'arrêter la picole et d'aller officier nan ?"

Sans un mot de plus, il quitta les lieux et alla s'installer dans la nef, ni trop devant, ni trop derrière. Norbert en profita pour reluquer vivement la dame aux cheveux blonds installée sur un banc.

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