--La_haine
...
Ça fsait un bail quy surveillait cte baraque. Les allées vnues, les gens qui y habitent, ceux qui viennent en visite, yen a pas des masses dailleurs. Et y commençait à connaitre les habitudes de tout ce ptit monde.
Le froid y sen cogne. Y vit dehors toute lannée. Une bonne tanche dpicole chourée ici ou là, et on a chaud tout ltemps.
Y connaissait lvillage dpuis sa naissance, et y savait bien que cte tas dpierre là, yavait jamais personne ddans. Dpuis des années quil croit bien ssouvnir. Donc cest louche la pouffiasse et lgrand qua lair dêtre son jules qui vivent là. Sont pas chez eux. Cest pas chez lui non plus mais il sen torche. Cquy voit cest quya ptête de la maille à sfaire et un peu dbonheur à prendre dans la taule.
Y sait bien quau village on lappelle ltaré, ldépravé, ltordu, lpourri, le rtardé mental, mais y sen balance. Personne a jamais pu lchoper. Par contre lui, quest c quil a pu choper. Et ça lfait ricaner rien qudy rpenser.
Enfin bref, comme disait sa mère, la pauvre, quattend toujours, en morceaux, au fond du puits dvant chez elle quon la rtrouve un jour, on nest pas là pour ssouvnir ou pour smarrer, mais pour mater.
Sent bien quya un coup à faire. Tentante cte baraque isolée. Pouvait pas choisir mieux la mignonne, pour lui rendre service.
Y scale sur une branche en haut dun arbre, pas loin dla taule, et rprend son guet.
Lgrand brun est parti dtaleur. Avait lair chargé son bourrin. Si ça strouve y va avoir lchamp libre vite fait. Pas une mignonne comme ça toute seule qui larrêtra sil peut passer à laction.
Plus fort que lui, rien qulidée ça lfait sourire dses chicots pourris. Avec un peu dchance laura ptête même ltemps dsamuser avec la greluche.
Len avait dessoudé bien daut, cest pas une que personne vient voir, quattirera la maréchaussée.
Pis tfaçon y sen fout. Quand y zarrivront, y sra djà loin dpuis longtemps.
Quest cquy smarre. Sont trop cons.
Et ltraitent lui dcon.
Nempêche que dpuis si longtemps lcon, ben y sest pas fait choper. Et ça aussi ça lfait marrer tiens bande dabrutis.
Ça fsait un bail quy surveillait cte baraque. Les allées vnues, les gens qui y habitent, ceux qui viennent en visite, yen a pas des masses dailleurs. Et y commençait à connaitre les habitudes de tout ce ptit monde.
Le froid y sen cogne. Y vit dehors toute lannée. Une bonne tanche dpicole chourée ici ou là, et on a chaud tout ltemps.
Y connaissait lvillage dpuis sa naissance, et y savait bien que cte tas dpierre là, yavait jamais personne ddans. Dpuis des années quil croit bien ssouvnir. Donc cest louche la pouffiasse et lgrand qua lair dêtre son jules qui vivent là. Sont pas chez eux. Cest pas chez lui non plus mais il sen torche. Cquy voit cest quya ptête de la maille à sfaire et un peu dbonheur à prendre dans la taule.
Y sait bien quau village on lappelle ltaré, ldépravé, ltordu, lpourri, le rtardé mental, mais y sen balance. Personne a jamais pu lchoper. Par contre lui, quest c quil a pu choper. Et ça lfait ricaner rien qudy rpenser.
Enfin bref, comme disait sa mère, la pauvre, quattend toujours, en morceaux, au fond du puits dvant chez elle quon la rtrouve un jour, on nest pas là pour ssouvnir ou pour smarrer, mais pour mater.
Sent bien quya un coup à faire. Tentante cte baraque isolée. Pouvait pas choisir mieux la mignonne, pour lui rendre service.
Y scale sur une branche en haut dun arbre, pas loin dla taule, et rprend son guet.
Lgrand brun est parti dtaleur. Avait lair chargé son bourrin. Si ça strouve y va avoir lchamp libre vite fait. Pas une mignonne comme ça toute seule qui larrêtra sil peut passer à laction.
Plus fort que lui, rien qulidée ça lfait sourire dses chicots pourris. Avec un peu dchance laura ptête même ltemps dsamuser avec la greluche.
Len avait dessoudé bien daut, cest pas une que personne vient voir, quattirera la maréchaussée.
Pis tfaçon y sen fout. Quand y zarrivront, y sra djà loin dpuis longtemps.
Quest cquy smarre. Sont trop cons.
Et ltraitent lui dcon.
Nempêche que dpuis si longtemps lcon, ben y sest pas fait choper. Et ça aussi ça lfait marrer tiens bande dabrutis.