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[RP]Perdue dans une étrange forêt !

Lexy
[Quelque part dans la forêt]

Lexy se réveilla, un rayon de soleil perçait à travers les branches. Elle s'assit contre le tronc d'arbre et se frotta les yeux en baillant. Elle regarda autour d'elle afin d'apercevoir le furet mais il avait disparu. Elle ouvrit un sac contenant des pommes et en mangea une, repensant aux paroles des Korrikaned sur le fait qu'elle ne devait mentionner leur existence. Comment allait elle expliquer qu'elle était toujours vivante malgré ses longs jours passés dans la forêt. La petite était débrouillarde, elle trouverait quelque chose. Après sa pomme engloutie, elle se leva et suivit le chemin sinueux à travers bois. Elle se sentait seule et de plus elle n'avait pas retrouvé sa Chippy. Elle marcha toute la journée, s'octroyant des pauses ça et là. Elle commençait à trouver le temps long.

Le jour déclinait encore une fois. Une nouvelle nuit à passer dans la forêt et là elle était à nouveau toute seule. La petite pas très rassurée, se coucha sur de la mousse près d'un arbre et se recroquevilla, fermant les yeux pour échapper à ses peurs.

Lexy n'était pas seule pourtant. Une pie la suivait silencieusement dans les airs, veillant à ce que la petite Chandos ne s'égara plus.

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Letiti
Le diable manqua tomber quand elle tapa son porc. Non mais elle était pas bien celle la?!

Pas Groinftruc! c'est Truffot qui s'appelle!
C'est mon cochon!
Pis arrêtez de l'exciter comme ca!
Raaa c'pas vrai les bonnes femmes...


Et la revoila partie dans son laïus sur Lexy qui risquait des ennuis et tout et tout. Bon tout façon il voulait faire un tour dans les bois. Puis on allait pas embêter et inquiéter Kilia pour une énième blague de sa fille.

Bon en route alors!
Partons à sa recherche.
J'suis le bras et la voix de Kiki, donc pas la peine de l'inquiéter.
On aura plus vite fais d'y aller tout de suite. Pfff
Jamais personne n'écoute la voix d'la raison t'façon.
Aller passe devant, pis on se séparera quand on se sera un peu enfoncer dans les bois.
Toi aussi garnement! Que tu serve un peu à quelque chose!


Le vagabond talonna sa monture.
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Lluwella
Teigneux le cochalier, pensa Lulu, mais bon, si on est 3 à la chercher et qu’on commence tout de suite ce sera mieux.

En même temps, quand la voix de la raison est perchée sur un cochon affamé, elle perd un peu de sa crédibilité.
Mais si on évite de perdre du temps en retournant à Saumur, la voix de la raison a raison. Donc, on y va. Je propose qu’on retourne à la clairière où j’ai perdu Lexy et qu’on se sépare à partir de là, comme vous l’avez proposé.

Après avoir jeté un coup d'oeil interrogateur au jeune homme qui était resté silencieux jusque là, elle se mit en route pour rattraper Truffot et son cavalier qui s'éloignaient déjà.
A propos je m'appelle Lluwella et vous c'est quoi?
Lexy
Cela faisait des jours et des nuits que Lexy marchait dans cette forêt. Elle n'en voyait pas la fin. Son moral et son courage commençait à baisser de plus en plus, fatiguée et souffrant d'être seule. De plus, ses vivres se terminaient. Il ne lui restait plus qu'une pomme pour la journée.

Ce matin là, elle hésita à se lever. Le temps était maussade, il faisait sombre dans la forêt, signe que le soleil était caché par les nuages. En plus il pleuvait et le vent était glacial. La petite était trempée et glacée. Elle resta donc recroquevillée sur le sol humide.

Maman...... ! Mamannnnn.... !

Ce furent les deux seuls mots que la petite Chandos murmura avant de sombrer dans un sommeil agité.
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Letiti
Voila quelques jours qu'ils arpentaient la foret en quête de la petite. Le diable maugréait, pestait, râlait. Son humeur était bien à 'image du ciel. Pour la énième fois il grommela à l'encontre de Lluwella:

Bordel! Mais t'vois bien qu'y a personne!
Fait un temps d'défection! On aurait du vérifier qu'elle est pas rentré!
On a presque plus rien à se mettre sous la dent.
Lulu! t'm'écoute!


Lluwella, il y était jamais arrivé, alors il se contentait d'un Lulu. Lui même s'était présenté sous le nom de "Maitre" puisqu'il était philosophe après tout. Le cochon ne le supportant plus, c'est le dos rond, le porc le suivant d'une brassée de corde qu'il avançait.

'tain j'suis trempé et frigorifié!
On trouve un abri et on fais un feu j'dis!


Chercher une gamine?! Il était nul à la chasse, ne savait reconnaitre une piste que si elle avait cinq pieds de large. Comment pouvait il la retrouver. Cachant son inquiétude dans ses éternelles jérémiades, il avançait.
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Victoire_loo
Victoire était venu prendre de nouvelles de sa mere, il est vrai que depuis qu'elle était une femme mariée elle venait beaucoup moins souvent. Elle n'eut pas le temps d'arriver jusqu'au appartements de sa mere que deja les servants la mettaient au courant de la disparition de Lexy.

Elle rageait que personne ne l'ai mise au courant plus tot, mais elle n'eut pas le coeur de les réprimander. Au vu du temps passé depuis sa disparition, il était pus que probable que Lexy n'était plus.

Sans doute retrouverait on son petit corps sans vie dans quelques jours. Elle dut s'assoir pour faire face a cette nouvelle, son coeur battait fort dans sa poitrine.

Elle s'agripa a la servente la plus proche pour ne pas defaillir.

Apres quelques minutes elle parvint a se reprendre et demanda qui organisait les recherches. Aparament aucune recherche de grande ampleur n'avait été organisée.

Elle devait ramener la dépouille de sa soeur, sa mere ne pourrait pas faire son deuil sans cela. Elle se demanda comment elle pourrait surmonter cette nouvelle tragédie.

Elle n'alla pas trouver sa mere, elle ne pourrait pas lui cacher sa peine. Elle rédigea une missive a l'intention de son mari et pris la direction de la foret.


Citation:
Mon amour,

Ma jeune soeur Lexy a disparue en foret il y a plus d'une semaine. Je crain que le pire ne lui soit arrivé et je veux la retrouver. Peux tu m'envoyer un contingeant a Saumur pour mener des recherches sérieuse ?

Je t'aime.

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Abraxes
Le problème avec les traces, c'est qu'au bout d'un certain temps (et encore plus s'il s'agit d'un mauvais temps), elles s'effacent.

Or le temps était devenu franchement mauvais, et commençait à lui sembler long. Abraxes devait aussi veiller, en marchant, à ne pas traverser de cercle de fées (il ne tenait pas à revivre ce cauchemar de l'homme qui se retrouve tout nu sous les arbres sans l'avoir prémédité), mais il lui semblait que les cercles de fées étaient de plus en plus nombreux, au fur et à mesure que l'humidité faisait apparaître des champignons qui sortaient de terre comme… des champignons !

Il cheminait donc de bric et de broc, de zigs et de zags, tout en essayant de ne pas perdre de vue les empreintes de Rosynante, brouillées d'abord par des pistes de sangliers, des pas de faunes en sabots fourchus, des doigts de géants même, ou des pattes d'oiseaux monstrueux, puis par les grandes claques molles d'une pluie qui se calmait à peine. À un moment, il se sentit perdu.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
--Korrikaned
[Chez les korrikaned]

La vie avait repris normalement chez les korrigans. Mais la femme du chef était inquiète tout de même pour la petite humaine. Elle s'approcha de son époux.

Tu crois que la petite va bien ? Tu crois qu'ils vont la retrouver. Elle est si jeune... J'espère qu'elle tiendra sa promesse de ne rien dévoiler sur nous. J'ai peur pour nos enfants aussi.

Le chef se tourna vers sa femme et posa ses mains robustes sur les épaules de sa femme.

Ne t'inquiète pas, Olivier veille sur la petite, changeant de formes régulièrement afin de ne pas se faire repérer. D'ailleurs on devrait bientôt avoir de ses nouvelles.

Il fit une courte pause et repris.

Je n'ai pas pu me résoudre à ne pas lui donner de potion. En fait dans la gourde que nous lui avons donné j'en ai mis quelques gouttes. Cela devrait semer la confusion dans son esprit et lui faire croire à un rêve. Par contre malheureusement elle va grandir plus vite tout le temps qu'elle en boira.

Sa femme un peu rassurée alla s'occuper des enfants. Le chef quant à lui retourna à ses occupations la mine soucieuse tout de même. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu de nouvelle d'Olivier.
Lluwella
Lulu commençait à apprécier le « cochalier » même s’il passait son temps à râler.
Pour atteindre une telle perfection dans la ronchonnade, il a dû suivre des cours c’est pas possible. Il a un diplôme. C’est pour ça qu’il veut qu’on l’appelle maître. Maître ès lamentations en tout genre.
Mais bon, elle sentait qu’il était sincèrement inquiet pour la petite et ça, ça rachetait beaucoup de choses. Elle aussi d’ailleurs, elle était très inquiète. Déjà que sans la pluie, elle n’avait pas réussi à trouver des traces, alors maintenant... Il y avait vraiment quelque chose d’étrange dans cette disparition. J’espère qu’elle a réussi à se mettre à l’abri.
S'adressant au "maître":
Bon ça suffit. Vous allez pas fondre. Et puis pensez un peu à Lexy qui est aussi sous la pluie. Et toute seule encore.
Il y a une vieille cabane de garde chasse abandonnée à une petite demi heure d’ici. On pourra s’abriter là pour la nuit.
Elle ajouta, sûre qu’il allait protester : Et on pourra manger Truffot, si vraiment vous avez trop faim.
--Blancbec
Blanc Bec était toujours dans la forêt. Ca faisait quelques jours qu’il n’était pas rentré dans son cher grenier et qu’il n’avait pas vu sa maîtresse. Il avait passé le premier jour de leur séparation dans le chêne sous lequel ils avaient trouvé la petite humaine. Il avait d’ailleurs vu repasser celle-ci au crépuscule de cette même journée. Elle courrait après un furet qui n’en était pas un, et elle était entrée à sa suite dans un terrier à peine assez grand pour la laisser passer. L’oiseau pensait que décidément, les humains étaient d’étranges créatures.

Il avait revu la fillette le surlendemain. C’était bien elle, mais pas tout à fait. Elle avait grandi. Elle était toujours accompagnée d’un animal qui n’en était pas un, un furet, une souris, un faucon.
Cette nuit, c’était une hulotte qui n’en était pas une. La chouette s’adressa à Blanc Bec. Elle savait beaucoup de choses sur lui.


Ca fait trop longtemps qu’elle est seule ici. Elle n’a presque plus de vivres et elle est désorientée. Il faut que tu ailles chercher de l’aide pour qu’elle puisse retourner parmi les humains.

Sentant l’urgence dans le discours de la fausse hulotte, Blanc Bec prit son envol pour retrouver sa maîtresse au plus vite afin de la guider vers l’enfant qui n’en était plus tout à fait une.
Letiti
J'vais pas fondre?! J'avais pas fondre?! Mais qu'est ce qu'elle en sait d'abord. Pensées traduites par des borborygmes absolument incompréhensible. Elle avait pris la direction des opérations. Valait mieux remarque. Il habitait Saumur depuis des années mais son truc c'était les chemins et les rivières. Jamais il ne s'était aventuré dans désert feuillu si...ben si pareil partout.

Des feuilles! Du vert. Des arbres.
'tain comment t'pourrais savoir qu'y a une cabane?!
Si ca se trouve on tourne depuis des jours à l'orée des bois. Foutue forêt...
Lexy est devant un bon feu, au sec, le ventre plein avec une tisane chaude c'est sur.
Qu'est ce que je donnerai pas pour un vin chaud. Ahhh misère.


Elle voulut lui adresser une remarque perfide concernant son cochon. A priori la réaction du vagabond n'était pas celle escomptée. Retroussant les babines dans un rictus de loup alléché, il darde sur le cochon des yeux gourmand.

Ouais on va saigner Truffot. Ca va être un festin!
Et sur que l'odeur va faire rappliquer la p'tite si jamais elle est la!
En voila une bonne idée pour ce cochon inutile et grassouillet à souhait.

GRUIKKKKKKKK


Le courant passait décidément bien entre le porc et le vagabond. Il dut comprendre l'intention de son nouveau maitre, car d'un seul coup pivota à 90° et fonça dans les buissons. A moitié trainé, a moitié courant, le diable réussit à finir sur le dos du cochon, les bras et les jambes l'encerclant. Il allait pas laissé filer son souper sans rien dire. Les branches le fouettaient vilainement tandis que le cochon continuait sa course indifférent au nain accroché sur son dos comme de la vermine.

Bordel a cul!
ARRETEEE TRUFFOTTTTTT

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Lluwella
Décidément il était complètement dingue ce gars. Voilà qu’il voulait vraiment bouffer ce pauvre cochon. Heureusement que l’animal était intelligent. Il avait décidé de filer. De toute façon, il était pas question de l’abattre. C’était une bête d’Abraxes. Et en plus, elle osait même pas imaginer les jérémiades de l’oiseau rare si demain il était obligé de marcher, parce qu’il n’avait plus de monture. Tout mais pas ça. Rien que d’y penser elle avait des boutons.

Voilà qu’il avait réussi à se remettre sur le dos de la pauvre bête qui hurlait pitoyablement. L’animal fit demi tour pour foncer droit sur elle, le « maître » toujours agrippé sur son dos.
Elle saisit une branche morte et évitant l’animal qui chargeait, elle le lui balança dans les pattes, ce qui eut pour effet de stopper net sa course et d’envoyer valdinguer le « cochalier » dans un buisson de ronce qui se trouvait là par hasard.


Bon ça y est!!! Vous êtes calmé?
Elle pensa : j’ai pas fini d’en entendre parler de sa chute dans les ronces.

Elle saisit la longe de Truffot et reprit sa route vers la cabane sans même regarder si le ronchonneur suivait. Elle y était passée la semaine dernière et elle y avait laissé quelques provisions (un jambon et du fromage).
Arrivée à la cabane, qui existait bien malgré les allégations de l’autre là, elle entreprit d’allumer le feu.
Une fois cela fait, elle prit alors le jambon, et le colla dans les mains de son compagnon qu’elle avait entendu arriver de très loin tellement il grognait fort, en disant :

Bon appétit. Je vais chercher des champignons pour compléter le repas.
Et elle s’éloigna précipitamment en priant pour qu’il ne foute pas le feu pendant son absence.

Après une récolte florissante, elle était sur le chemin du retour quand elle entendit un sifflement rauque derrière elle. Elle se retourna pour accueillir sa chouette. Celle-ci avait un étrange comportement. Elle se mit à voler autour d’elle de façon, comment dire… hystérique, oui c’est ça hystérique. Puis elle repartit brusquement dans la direction d’où elle était venue. Lluwella supposa qu’elle voulait qu’on la suive et se mit à courir derrière elle.
Elle la vit se poser sur un arbre. Il y avait une autre chouette juste à côté sur la même branche. Ca aussi c’est très étrange.
En s’approchant, elle découvrit une silhouette recroquevillée en position fœtale au pied de cet arbre qui dormait d’un sommeil agité, marmonnant des paroles incompréhensibles.


Une jeune fille. Qu’est ce qu’elle fait là par ce temps ? Elle a l’air plutôt mal en point la pauvre.

Lulu s’approcha pour la réveiller et lui proposer de l’accompagner à la cabane où elle serait quand même mieux installée.
Celle-ci ouvrit des yeux fiévreux, et murmura :
Dame Lulu.

Lluwella eut un mouvement de recul en croyant reconnaître Lexy. Mais ce n’était pas possible. On ne grandit pas si vite. Elle lui parut presqu’aussi grande qu’elle-même peut être même davantage bien que ça soit difficile à dire tant qu’elle resta allongée là.
En observant la « petite » plus attentivement elle se rendit compte qu’elle portait les mêmes vêtements que la première fois qu’elle l’avait vue, mais ils avaient grandi avec elle. C’était donc bien Lexy.


Pas étonnant que je ne parvenais pas à retrouver sa trace. Il y a de la magie là-dessous.
J’espère qu’elle a fini de vieillir sinon d’ici 3 semaines, elle risque de mourir de vieillesse.


Elle secoua la jeune fille qui commençait à se rendormir.
Celle-ci se redressa péniblement, mais elle aurait du mal à atteindre la cabane. Et Lulu ne pouvait pas la porter.
Elle s’adressa à la cantonnade, se doutant bien que de petites oreilles magiques devaient l’écouter.

J’aurais rien contre l'envoi d'un coup de main là tout de suite.
Lexy
La petite avait froid, tremblait dans son sommeil. Elle avait mal à la tête et avait du mal à la poitrine quand elle respirait.

Un bruit d'oiseau qui vole et des bruits de pas la réveillèrent et elle ouvrit les yeux pour reconnaitre dame Lluwella. Ce fut d'une voix faible qu'elle lui parla.

Dame Lulu...

Puis dans un souffle :

Aidez moi !

La dame la regardait bizarrement, comme si elle ne la reconnaissait pas. Surprise Lexy pensa que c'était du au fait que la forêt était sombre. Elle lui tendit les bras afin qu'elle la porte mais Lulu l'aida à se relever. Là Lexy se rendit compte qu'elle était presqu' aussi grande qu'elle. Elle ne comprenait plus rien.

Lulu... Pourquoi tu as rétréci ?

Une quinte de toux la secoua et l'empêcha de continuer. Brûlante de fièvre, elle s'écroula au sol.
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Letiti
Feuille...branchage... re-feuille...clairière...Lulu?!...vol plané!

Citation:
Bon ça y est!!! Vous êtes calmé?


Les quatre fers en l'air dans les ronces, le diable est estomaqué. Va y que je me contorsionne dans un torrent d'injure alors que loin de l'aider à sortir du pétrin dans lequel elle l'a fourré, elle s'en va emportant son repas.

Put'borgne!

Dernier coup de rein, on finit d'arracher les lambeaux de vêtements. Le philosophe se relève. L'en a bien besoin de philosophie: debout, trempé, griffé autant par sa course que par les ronces, des épines encore plantées un peu partout dans ses chairs, les vêtement mouillé, plein de boue et déchirés par endroit. D'un pas rageur il prend le chemin de la cabane, enlevant les épines de ses bras et mains en chemin. Celles du dos devraient attendre une main secourable.
Alors qu'il oscille entre vert de rage et rouge de fureur, voila qu'elle lui plante un jambon dans les mains et se barre aussi sec. Sur le pas de la porte il gueule:

Et à boire! Greluche sans cervelle!
sacré foutre de sauvage de...(biiiiip)


'tain! tu parle d'une aide. Bon va quand même en manger du cochon.
T'en tire bien Truffot!

Gruiiik


Briquet d'amadou sorti, les quelques restes de buche, brindille et mousse sèche prennent asse vite. Chemise ôtée et posée sur une chaise près du feu pour la faire sécher. Bouteille de rouge sortie du baluchon - prévoyant le lascar - et couteau qui s'attaque au jambon. Le vagabond reprend ainsi des forces près du feu, des traces de sang et de boue le zébrant.

Citation:
J’aurais rien contre l'envoi d'un coup de main là tout de suite.


Comme moi y a pas longtemps, tsss maugré-t-il perfide. Puis il gueula:
C'est la pause du héros!
r'demandez plus tard!


Et il s'enfila un morceau de jambon dans le gosier, un sourire aux lèvres. Basse vengeance. Il irait la délivrer du piège dans lequel elle avait du tomber un peu plus tard.
'va la faire mariner un peu.
P'tit coup d'rouge...

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Lluwella
Tout en soutenant la jeune fille qui vacillait, Lulu entreprit de sortir sa couverture de la besace ou elle était rangée, si possible sans jeter trop de sa récolte de champignons par terre (ça serait mieux si j’avais 4 mains).
C’est alors qu’elle essayait de régler cet épineux problème, qu’elle entendit simultanément Lexy faire un commentaire sur le fait qu’elle avait rétréci (J’suis déjà pas bien grande, heureusement que j’ai pas rétréci en plus) et la voix forte (qu’elle aurait dit légèrement avinée) du cher "maître" qui refusait catégoriquement de venir lui filer un coup de main.

Il lui fallut les quelques minutes nécessaires à emmitoufler Lexy dans la couverture pour qu’elle réalise que le "maître" n’était pas censé être aussi près d’elles deux. En se retournant elle découvrit d’un œil qui devenait de plus en plus blasé face à tant de « merveilles », que la cabane qui était à plus d’un quart d’heure de marche soutenue de l’endroit où elle avait trouvé la grande « petite » était en réalité à 2 pas d’elles.
Bon d’accord, il y a des circonstances où il faut un quart d’heure pour faire 2 pas… mais là non !!! Elle lança un merci à la cantonade et fit entrer Lexy dans la petite maison.
Elle aida celle-ci à s’allonger sur la paillasse dans un coin de la pièce.
Elle était brûlante de fièvre.


Elle se tourna vers le maître pour constater qu’il dormait à poings fermés : un poing fermé sur un os de porc quasiment dépouillé de toute la viande qui était censée s’y trouver et l’autre sur le goulot d’une bouteille aussi à sec que le Sahara.
Le cochon dormait lui aussi étalé de tout son long.


Vous vous êtes bien trouvés tous les deux. Goinfrosaure et GOINFROSAURUS REX. En majuscule s’il vous plait.

Elle tourna autour de l’homme endormi en ce demandant où il avait bien pu caser 8 livres de jambon et 1 litron de rouge.

P’t’être qu’il a pas de fond. Bon au moins là, il ronchonne pas. Mais il ronfle. A la réflexion… j’suis pas sûre qu’il y a vraiment une différence.

Elle mit de l’eau à bouillir. Il fallait qu’elle fasse une tisane de saule blanc et de reine des prés pour essayer de faire baisser la fièvre de la « petite ».
Elle alla récupérer le fromage qu’elle avait planqué et en donna un morceau à Lexy qui avait du mal à garder les yeux ouverts.


Il faut que tu manges un peu et après tu boiras une tisane. Essaye de rester éveillée une dizaine de minutes.
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