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[RP]Perdue dans une étrange forêt !

Abraxes
La dernière chose dont il se souvenait, c'est de s'être senti perdu.

Et la première chose qui lui traversa l'esprit lorsqu'il revint à lui, c'est qu'il était perdu.

Depuis combien de temps cette pluie collante l'enveloppait-elle ? La nuit irréelle semblait imbibée et pesante comme ses vêtements gorgés d'eau. Il était cerné de fougères géantes et d'arbres démesurés comme jamais on n'en voyait par ici, certains dont le tronc semblait fait de feuilles soudées, d'autres inclinant jusqu'à terre des dentelles et des lianes que nul insecte ne parcourait. Il se remémorait avoir vu, comme en rêve, passer des bêtes grosses comme dix bœufs, avec des plaques d'écailles sur le dos et des cous à n'en plus finir, que guidaient en voletant de minuscules points de lumière qui étaient des fées. Il avait vu une aurore se lever sous ses pieds. Il avait entendu des meuglements de tonnerre. Il avait senti des cataractes de silence lui mordre la peau, et des siècles lui faire pousser les cheveux, et ses ongles devenus griffes, et même… Mais tout avait repris sa taille normale, et son aspect humain. À un moment, les claques molles de la pluie étaient devenues poudre d'étoile, glaçante jusqu'aux os qui devenaient de verre. À un autre moment, quelque chose avait eu lieu, mais quoi ?

Non, il n'avait pas oublié son nom. Il était Abraxes, Saumurois, expert ès-cochons, parti en expédition punitive sur les traces d'un foutredjeu de voleur, ou peut-être bien d'un gang, tellement ces derniers temps on semblait prendre plaisir à se servir dans son cheptel. Il avait suivi des traces, entendu des voix, perdu sa route, perdu le sens de l'orientation, perdu le décompte du temps, perdu une bataille mais pas la guerre, perdu une occasion, perdu en conjectures…


Ohé ?

Même sa voix restait perdue dans son gosier.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Lulu se tourna vers le « maître » :

Nan, mais je rêve !!! Je t’en foutrais moi, des saignements. Jusqu’à preuve du contraire, le seul qui a eu des saignements ici, c’est quand même vous. Et est ce que je me plains pour autant de l’effet que ça a sur votre foutu caractère ? Non. Une médaille j’mériterais.

Bon, en attendant, vous avez raison. Il faut qu’on y aille rapidement si on veut atteindre Saumur avant la nuit.


Lulu alla essayer de réveiller Truffot qui ronflait toujours profondément. Apparemment, tout le barouf du monde ne serait pas parvenu à tirer du sommeil.
Elle le secoua, lui donna des petits coups de pied puis des plus forts sans aucun résultat.
Elle se tourna vers Letiti.


Il va falloir que vous vous en occupiez de votre bestiau là. On a besoin de lui pour porter la petite et il a pas l’air décidé à nous accompagner.
Letiti
Et gnagnagni et gnagnagna...

Le diable mimait la Lulu pendant qu'elle ralait et pestait comme à son habitude. Elle n'arrêtait pas. Le vagabond n'en revenait pas. Comment diable une personne pouvait elle grogner autant?! Un vrai mystère, mais bon les bonnes femmes s'en était un autre alors, pourquoi pas les regrouper.
Finalement après avoir tant râler, une fois de plus le philosophe nota qu'elle s'accordait à dire qu'il avait raison. Que dire de plus, c'était une évidence mais certaine personnes aiment se fatiguer à essayer de démontrer le contraire.


T'en fais pas! Je vais t'le réveiller le cochon.

Le diabolo tira son couteau, en vérifiant le tranchant dans un sourire carnassier puis se leva. Couteau en main il invectiva le porc:

Debout sac à viande!
Où j't'égorge si vite que Lulu se retrouvera couverte de ton sang et qu'avant même que tu touche le sol t'aura un pieu enfoncer dans l'fion pour te faire tourner à la broche!


GRUIIIIIIIKKKKKKK!!!!!!

Allez savoir comment (l'instinct de la proie face au prédateur?), le cochon écarquilla ses yeux porcins , bondit quasiment, et tourna prit de folie dans la pièce renversant meubles et affaires autour du philosophe.
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Lluwella
Lluwella observa Letiti alors qu’il réveillait le cochon. Ce type était vraiment infernal. La pauvre bête était complètement traumatisée pour réagir comme ça.

Mais bon on avait besoin qu’elle soit réveillée et pour être réveillée elle l’était. Un peu trop même. Elle allait lui saboter toute sa cabane et elle allait être difficilement maîtrisable. Mais ça c’était son problème au Calamititi.

Lulu s’approcha du milord qui s’était levé. Il n’avait pas l’air très bien. Elle espérait qu’il pourrait quand même marcher jusqu’à Saumur. Elle le fit se rassoir le temps qu’ils soient prêts à partir.

Puis elle alla réveiller Lexy. La fièvre n’était pas revenue.
Par contre, elle eut beau secouer la petite, elle ne reprit pas conscience. Allez savoir les conséquences de ce qui lui était arrivé sur sa santé. Peut être que son inconscience était la suite logique de tout ça. En tout cas, ça rendait d’autant plus urgent le retour à Saumur.

Elle se tourna vers Letiti.


Bon calmez voir votre monture là. Elle est en train de tout casser.

Je n’arrive pas à réveiller Lexy. Mais pas la peine de tester votre super méthode de réveil sur elle. Je crains que même si vous menacez de l’égorger, ça marche pas cette fois. Il va falloir la trimballer inconsciente.
Letiti
Et voila! On fait ce qu'on vous demande. Rapidement et efficacement. Et on trouve quand même le moyen de râler. L'ingratitude de ce monde quand même. Pff ben qu'elle se débrouille pendant qu'il stoppait le cochon.
Une corde prise dans son baluchon, le diable grimpe sur la table. Oeil qui se ferme à moitié, concentration au maximum....le porc arrive à fond de train, entame un virage...le vagabond saute.


Outch!

Atterrissage sur le dos du cochon, manœuvre de renversement grâce à l'élan, le diable enroule la corde entre les pieds du cochon pendant que les deux quittent la trajectoire prévue.

Gruiiiiikkkk!!!

Héhé! C'est réglé!


Après quelques roulés boulé, et les chaises en miettes, le philosophe s'est relevé triomphant, tenant un cochon saucissonné en bout de corde. Il en profite pour la lui passer autour du coup en noeud coulant - fallait qu'elle s'échappe la bête - puis détache les pattes.


Bon ben une bonne chose de faite!
mais j'pari que tu va encore trouver matière à raler.
Allez fais grimper Lexy dessus pendant que je tiens le porcinet.
Où faut encore que je fasse tout?!

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Lluwella
Lulu regarda, avec consternation et résignation, Calamititi capturer le goret et terminer la destruction des meubles qu’elle avait fabriqué pour sa cabane. Heureusement qu’ils ne lui avaient pas coûté cher. Elle dut quand même se faire violence pour ne pas lui taper dessus avec un débris de banc.

Elle alla chercher Lexy qu’elle souleva dans ses bras pour l’amener jusqu’au cochon. Elle était plutôt lourde pour elle, mais heureusement ils n’auraient pas besoin de la porter jusqu’à Saumur. Truffot s’en chargerai.
Elle jucha péniblement la petite sur le dos du cochon qui était devenu miraculeusement calme et la laissa faire. On se demandait bien pourquoi (et comment) il faisait avec un maître pareil.

Elle se tourna vers Letiti.


Il va falloir que vous montiez avec elle sur Truffot pour la soutenir. A moins que vous préfériez marcher à côté.

Elle alla ensuite prendre la main du jeune homme qui s’était relevé (vu l’état du banc il n’avait pas trop eu le choix), et commença à le tirer vers la sortie de la cabane.

Moi je m’occupe du milord. Vous savez son nom au fait ?

Il la suivit docilement mais sans un mot. Il semblait en état de choc, alors que quand il s’était réveillé tout à l’heure il semblait tout à fait lucide. Traumatisé par Letiti et Truffot peut être. Allez savoir.
En tout cas il semblait pouvoir marcher.
Ils allaient pouvoir se mettre en route.
Letiti
Le diable rale encore un coup pour la forme et monte derrière Lexy, passant un bras à sa ceinture. Elle ne pourrait pas tomber, puis donner l'ordre au cochon d'avancer.

Avance crétin de porc!

Gruik!

S'appelle imbécile de gamin cui la.
Coureur de jupon de son état.
Rentrons. J'en ai soupé de cette balade.


Le cortège pris à nouveau la foret, Lulu ouvrant le passage et le philosophe essayant de la suivre avec son chargement et le cochon. A ce train ils n'étaient pas prêt d'arriver, mais au moins c'était le chemin du retour.
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--Goinfrosaure


Hrrhh, continue comme ça. Continue.

La bête avait l'esprit poussif mais une bonne mémoire rancunière.

Continue, tu vas voir.

Ce n'est pas pour rien que la sagesse populaire a forgé l'expression "tour de cochon".

Attends, l'asticot rougeâtre. Hrrhh.

Récapitulons, rien que pour l'épisode le plus récent : intimidation à l'arme blanche ; menace d'empalement ; menace de combustion ; rodéo attentatoire à la dignité porcine ; utilisation comme mulet, nettement moins glorieuse que le (déjà pénible) rôle de monture d'un fou furieux ; et maintenant, encore une insulte à l'appui de l'ordre de marche ?

Crétin de porc, il dit, l'autre, là ?

Là, l'auge est pleine ! Ras la truffe, il en a, le noble suidé (mammifère artiodactyle non ruminant, non, mais, faut pas confondre !).

Attends un peu… Patience… Hrrhh. C'est celui qui dit qui y est…

Dire qu'on l'a sauvagement arraché à l'enclos de son bon maître Abraxes pour l'entraîner avec voies de fait sauvages dans cet enfer sauvage fait pour les sangliers sauvages et les humains pas bien civilisés !

Voilà qu'il se sent devenir dangereusement sauvage, lui aussi.
Lluwella
Depuis leur départ de la cabane, ils avaient parcouru environ une demi lieue. Il leur restait un peu moins de cinq fois autant à faire. Leur rythme était relativement correct compte tenu des circonstances.

Lulu avait lâché la main du jeune homme depuis un certain temps et il avait continué à suivre le groupe dans un état second. Cela l’inquiétait un peu, mais les médicastres de Kilia pourraient sans doute le remettre totalement sur pied. Enfin sur pied il y était, c’est sur cerveau qu’il allait falloir le remettre.

Ils marchaient presqu’en silence. Elle avait bien essayé de faire la conversation, mais le plus loquace de ses compagnons, c’était encore Truffot, ce qui limitait quand même un petit peu la qualité de la discussion (mais juste un tout petit peu, par rapport à celles avec Calamititi).

Bien sûr, ce dernier ne pouvait se taire tout à fait (ç’aurait été comme si un poisson se perchait sur un arbre pour chanter comme un rossignol), mais il se contentait de grommeler de manière continue et totalement inintelligible dans sa barbe naissante. Lulu espérait qu’il ne racontait pas trop d’obscénités parce qu’après tout, il ronchonnait à l’oreille de Lexy. La petite était toujours inconsciente, mais sait-on jamais, elle entendait peut être quelque chose quand même.

Ils s’enfoncèrent dans une partie de la forêt beaucoup plus dense, ce qui ralentit un peu leur progression. D’autant qu’avec le temps couvert de cette fin d’automne, il faisait presque nuit dans ce taillis et qu’ils devaient faire très attention à l’endroit où ils mettaient les pieds.


Lulu était plongée dans ses pensées quand il lui sembla entendre un appel : Ohé. Elle tourna en vain la tête de tous côtés pour essayer d’en déterminer la provenance. Elle regarda ses compagnons. Manifestement, ils n’avaient rien entendu. Elle haussa les épaules en continuant sa route. Elle avait dû rêver.
Abraxes
Faut croire que les hallucinations l'avaient repris : du plus épais des fourrés, les silhouettes d'une danse macabre émergèrent en file indienne, au ralenti, telle une prémonition de créatures de Jérôme Bosch (mais le futur peintre n'allait encore que sur ses 5 ans, ce qui prouve la diablerie).

Juché sur une espèce de monstre gris ventru qui glissait dans la brume, un personnage tressautant surmonté d'un chapeau gris tarabiscoté semblait agripper une forme grisâtre posée devant lui en petit tas sur la bête. Derrière, un mort vivant suivait d'un pas mécanique une fluide personne grise qui devait être féminine.

Dans la quasi-nuit de la forêt profonde, tous les spectres sont gris. Au bout d'un instant, la silencieuse farandole fut à nouveau happée par un banc de brouillard et par la sombritude des frondaisons.

Abraxes en avait perdu le peu de voix qui lui restait.

Délires d'un pauvre hère égaré dans la forêt et qui aurait trop consommé de champignons des fées ? Obsession de cochonnier cherchant son bien depuis un temps trop long ? Quelque chose dans la grise corpulence de l'animal de somme entrevu éveillait un écho dans l'entrelacs confus de ses pensées.


Était-ce point mon Goinfrosaure ?

C'était le surnom qu'il avait bien fallu se résoudre à donner à Rosynante le jour où l'on s'était aperçu qu'il s'agissait d'un mâle malgré le galbe de ses cuisses et ses pattes élancées de trotteur. Endurant à la promenade, mais solide appétit, et taille hors du commun. Une bête de grand prix.

Allez savoir pourquoi, cette notion de prix produisit un déclic dans la cervelle du fermier. Passant à l'action, il s'élança dans la direction où avait disparu la fantasmagorique troupe de voleurs de bétail.


Mon cochon ! Mon cochon !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Letiti
'tain des herbes, des branches, des ronces
saleté d'merdier qu'on s'est foutu la.
pis elle qui dort toujours..brulante.
L'porc qui n'avance pas
Mortecouilles

Pas de doute, le diable jurait alors que la fine équipe avançait péniblement. Enfin elle avançait surtout quand la Lulu arrêtait de regarder de droite et de gauche. Finissant par repérer son manège il lui lanca:

Qu'est ce tu fous?!
t'cherche des fantômes maintenant?!
On en a pas assez avec ces deux la?!
Avance donc bordel!

Mon cochon ! Mon cochon !


Gruiiikkk


Qu'est ce c'est encore qu'ce foutoir?!


Une voix transformée par la brume...un cochon qui s'agite sous lui, le diable ressert son étreinte sur lexy tandis qu'il tire d'un coup sec sur la longe histoire de calmer l'animal. Pis d'abord l'était à qui cette voix? Y avait vraiment des fantomes? Les rouages perfides du philosophe se mirent en marche rapidement. Il se tourna mécaniquement vers Lulu, ayant perdu une bonne partie de ses couleurs:


Lu..Lulu?
Ca mange quoi..un..un fan...fanfan...fantome?
J'peux pas faire d'majie avec Lexy dans mes bras et juché sur mon cochon.
C'est qu'il faut être bien installé pour ces trucs la.
FUYONSSS!!!


Et le diable qui talonne furieusement le porc.
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Lluwella
Lulu avait aussi entendu cette voix clamer : Mon cochon! Mon cochon!

C’est vrai qu’elle semblait venue d’outre tombe.
Mais ce n’était qu’un effet de la brume. La brume ça décuple l’imagination, c’est bien connu.

De toute façon, les fantômes (les vrais), ça la connaissait Lulu. Et là s’en était pas un. La voix était même familière, mais elle était tellement déformée qu’elle n’arrivait plus à la situer.


Lulu éprouvait un sentiment de déjà vu en voyant Letiti essayer de s’enfuir sur son cochon. Mais pas de ronces dans le coin cette fois. Et c’est vrai que la dernière fois c’était plutôt Truffot qu’essayait de se tailler pour sauver sa peau.

Elle apprécia quelques instants le spectacle d’un Calamititi paniqué, avec, elle devait bien se l’avouer, un léger brin de sadisme. C’était tentant de le laisser avec le trouillomètre à zéro, ça rachetait un peu tout ce qu’elle avait dû supporter ces derniers jours.

Mais bon, il y avait Lexy. Elle pouvait pas laisser Letiti risquer de blesser la petite davantage qu’elle l’était déjà. Mais, c’est quand même dur des fois d’avoir une conscience.

Elle se mit à hurler :

STOOOOOP.

D’abord les fantômes, ça bouffe plus rien. Et surtout pas les gens avec un aussi sale caractère que vous.
Et c’est quand même pas un homme qui attaque les trolls avec un petit bâton de rien du tout, qui va avoir peur d’une ombre dans la brume.
C’est vous le maître ici, ou c’est moi ? M’enfin quoi !!!
--Goinfrosaure


La voix de son maître ! Il a reconnu la voix adorée de son fermier à lui…

Il n'est plus seul, abandonné à des brutes inconscientes. Le monde a retrouvé un sens.

Pourquoi est-ce le moment que choisit son harceleur pour :
1° tirer sèchement sur la longe, ce qui indique une volonté de freinage,
2° tout de suite après, lui infliger de grands coups de talons, ce qui correspond à une instruction pressante d'accélération ?

(Oui, le porc est aussi intelligent que certains humains, celui-ci compte jusqu'à deux comme un militaire de base pour le pas cadencé, et repère les illogismes aussi bien qu'un philosophe de comptoir.)


Eh, on n'est pas à l'armée, ordre et contre-ordre… Faudrait savoir ce que tu veux !

De toute façon, si son maître l'appelle, il n'a qu'une solution : volte-face. Il tente de s'y préparer sous l'avalanche de talonnades, cherchant la bonne occasion pour planter là le diable perché, quand la fille la lui offre sur un plateau :


STOOOOOP.

En réponse à ce hurlement, feignant la peur il se cabre puis s'essaie à la ruade, puisqu'on l'a pris pour un canasson.

Je vas te faire valdinguer tout ce joli monde, moi, tu vas voir…

Et voilà, une ruade de belle envergure…
Letiti
STOOOOOP!!!

Et voila un malheureux Titi partant en vol plané... bon pas très loin parce c'est qu'un cochon et qu'ils étaient à l'arrêt, mais c'est pour faire ressortir que quand même ca devait faire vachement mal. Nous retrouvons donc un diable à terre, une Lexy toujours dans ses bras qui lui a vidé ses poumons du peu d'air qui s'y trouvait.
Et alors qu'il essayait désespérément de faire le point sur quid du haut et du bas, Lulu ne trouva rien de mieux que d'en rajouter une couche et de lui faire la lecon.
Alors que le cochon fais sa vie, le philosophe beugle toujours à terre:


Nan mais j'ten foutrais des font rien les fantomes!!
Pour quoi t'crois que j'suis dans cet état?!
Arrête donc de babiller comme une femelle sans cervelle et viens m'aider!


Alors qu'un Lulu à la mine pour le moins renfrognée enlevait une Lexy toujours aussi mal en point de la, le lutin roula péniblement sur le côté pour se relever tout en continuant de râler.

Bon maintenant j'vais pouvoir lui balancer un sort à c'foutu rev'nant!
Va déguster! L'est où l'cochon?!
TRUFFOOOOTT?!
Ah badiwa lougaza chibouchibouchibouuuuu


Le Maje préparait une belle incantation. Il leva son bâton prêt à lâcher les forces mystiques déployées par son courroux sur le spectre qui l'avait fais choir bêtement. Tout un chacun y aurait surtout vu un p'tit bonhomme au drôle de chapeau rouge qui agitait son baton d'un air constipé en babillant de drôles de borborygmes.

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Lluwella
Lulu était fort impressionnée.

D’abord par l’efficacité de son cri sur la porcine monture de Letiti. Bien élevé le bestiau. Les siens n’obéissaient pas aussi bien, aussi fort qu’elle hurle.

Ensuite par la façon magistrale dont le bonhomme réussit à tomber sans lâcher la petite Lexy. Bon d’accord, esthétiquement (et sadiquement) ce n’était pas aussi réussi que la précédente chute dans le roncier, mais pour un exercice en équipe, c’était plutôt joli.


Ce qui est dommage, c’est qu’il ne se foule jamais la langue et les cordes vocales.

Elle alla chercher la petite pour que Letiti puisse se relever.

A peine debout le voilà qui se met à réciter une formule magique pour éliminer le « fantôme ». C’est vrai que quand elle l’avait rencontré il s’était prétendu mage. Mais il s’était prétendu tellement de choses qu’il lui avait donné le tournis.

Il aurait vraiment des pouvoirs ? Elle avait du mal à le croire mais après tout ce qu’elle avait vu ces jours ci, on ne sait jamais. Par prudence, elle préféra reculer de quelques pas et se placer derrière lui et attendit avec appréhension le résultat de cette mystérieuse incantation.
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