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[RP]Perdue dans une étrange forêt !

Abraxes
Bon djeu mais c'est bien sûr !
(Abraxes évitait de jurer par le sang, à cause du boudin et de toutes ces bonnes choses qu'il importe de respecter)

En les considérant d'un peu moins loin, les créatures errantes sur les pas desquels il s'était élancé n'étaient plus aussi uniformément grisâtres.

Rouge ! Rouge était le chapeau tarabiscoté. Et là, plus aucun doute possible : sous le drôle de chapeau, le vilain bonhomme qui agitait son bâton d'un air constipé en babillant de drôles de borborygmes, c'était rien moins que le Titi, le calamiteux cabaliste, le malicieux maléficieux, le jeteur de sorts pas bien frais, le mage qui rime avec dommage, l'emberlificoteur de poissons pourris, le troubadour sur Glane, la catastrophe sur pattes, le diable à ressort qui jaillit de sous le chapeau et qui travaille du chapeau et qui revendique qu'on lui tire son chapeau et qui…


… et qui a volé mon cochon ?!!!

Goinfrosaure, justement, à présent bien identifiable sur ses hautes pattes, tentait d'échapper à la canne brandie par l'odieux kidnappeur.


Ah badiwa lougaza chibouchibouchibouuuuu éructait le gars.

Abraxes vit rouge, au propre comme au figuré.


Nul ne frappe mes bêtes, bachibouc toi-même !

Derrière l'imprécateur en transes, quelqu'un tentait de se dissimuler, protégeant dans ses bras un précieux colis. L'autre membre du groupe, le mort vivant, les avait dépassés, continuant imperturbable de son pas d'automate (enfin, de ce qu'un jour pas si prochain on appellerait un automate, faut laisser du temps au temps).

Par les cornes du Sans-Nom, j'aurais dû prendre ma fourche.

Abraxes était bien déterminé à faire rendre gorge au voleur et à récupérer son bien.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
--Goinfrosaure


Mon maître ! Mon cher maître !

Sa manœuvre ayant pleinement réussi (les ménestrels la chanteraient sous le nom immortel de "ruade porcine" ou "coup de pied de porc"), le vindicatif animal n'écoutait plus que son cœur désormais.

Et à longues enjambées, reniflant de joie, il précipita ses quatorze demi-quintaux (ça fait sept, d'accord, mais c'est ainsi que les bouchers ont coutume de calculer) en direction de son idole enfin retrouvée.
Letiti
La Lulu se planque derrière lui... Après ca fais la leçon comme quoi faut pas avoir peur des fantômes...Tsss, encore une fois il allait devoir faire le sale travail. De toute facon il avait déjà anticipé et était lancé.

GILGAZRARGGGGGGGGGHHHHH!!!!

Le Maje hurla et sauta en avant vers la silhouette qui sortait de l'ombre. Le baton s'abattit violemment tandis que le porc guidé par les pouvoir mystiques, complètement en communions avec son Maitre titi, volait lui aussi à la rencontre du revenant. Quelle puissance quand même pour en arriver à lancer un sort d'un tel niveau de complexité et guider son familier en même temps. Observez donc ce fier homme maitrisant pareil pouvoir....ou un abruti qui se prend pour ce qu'il n'est pas, à vous de voir.

La baton décrit donc un magnifique arc de cercle au dessus de la tête du philosophe. Mais baton qui rencontre une grosse branche (oui il y en a un bon paquet dans une forêt) et qui se casse net au tiers de sa taille. Le diable ne s'en rend pas compte et poursuit son mouvement. Le boucher échappe donc à une belle bosse grâce à la rencontre d'un bout de bois avec un de ces cousins (et comme dans toute réunion de famille qui se respecte, il y eut de la casse).
Le porc a lui aussi continué sa course et percuté Abraxes de toute sa masse tout heureux de le revoir...enfin ca Titi ne s'en doute pas le moins du monde.
Se retournant tout fier vers Lulu il dit:


Wouhaaa t'as vu ce sort quand même?!
C'était un amas de brume maléfique. Surement un spetre qui avait pris possession de son corps. Et hop un sortilège et je te tue le spectre, libère le boucher et ca sans lui faire une seule blessure!
Alors je suis pas un puissant majicien?!
Le meilleur?!
Truffot! T'peux revenir!
Y a pu d'danger j'ai sauvé l'boucher.

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Lluwella
Décidément oui, impressionnée elle était Lulu, même si elle ne savait pas trop par quoi ni même pourquoi, ou s’il y avait vraiment de quoi.

Très fort le mage Titi. Grand sens de la mise en scène à défaut de pouvoirs magiques convaincants. Réussir à faire apparaître Abra comme ça en pleine forêt. Même si on voyait pas bien l’utilité de la chose, ça restait un joli tour, (à partir du moment où on y croit bien sûr. Pour les pouvoirs magiques, c’aurait été nettement plus impressionnant de faire apparaître leur groupe à eux au milieu de Saumur. Mais bon, chapeau malgré tout.)

Elle se demandait quand même ce qu’il faisait là le boucher. Il avait sûrement autre chose à faire que traîner dès l’aube au fin fond de la forêt avec l’air un peu belliqueux, beaucoup trempé et passionnément épuisé. (L’effet magique Calamititi quand même alors ???).

Et voilà que le mage essayait de le trucider à grand coup de bâton et de centaines de kilos de cochon lancé à pleine vitesse (bien la peine de le faire apparaître).

Lexy étant toujours inconsciente dans ses bras et le « zombie » étant en train de se faire la malle (il allait d’ailleurs falloir qu’elle le rattrape), Lulu ne pouvait pas faire grand-chose pour son ami, à part observer la suite des évènements.
Abraxes
De fait, Abraxes n'avait pas besoin de fourche pour réaliser son objectif.

En un clin d'œil, il récupéra son cochon.

Plus exactement, le cochon récupéra Abraxes. Sept quintaux de muscles lancés à vive allure, c'est déjà impressionnant, mais quand Goinfrosaure prétendit dans la foulée mettre ses pattes avant sur les épaules de son maître pour lui lécher le museau, le fermier partit à la renverse.

Il entendait vaguement Letiti tenir des propos brumeux. Il voyait planer des éléphants roses, enfin, au moins un, avec un groin en guise de trompe. Il voyait, par en-dessous, des frondaisons obscures. Il aurait même juré entendre un écureuil ricaner…


Au secours !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Letiti
Le diable était tout fier. Par réflexe il s'appuya sur son baton..et manqua tomber. Forcément puisqu'il en a perdu un bout. Il se ressaisit néanmoins à temps et jeta un oeil perplexe au morceau de bois.

Bizarre bizarre...
j'aurais juré qu'il était plus long....
A moins que les sorts ne me fasse grandir...
Etrange...

Il se tourna vers le cochon et son boucher...euh vers le boucher et son cochon afin de rappeler le porc et aider le pauvre Abraxes bien mal en point.

Truffot au pied!
Viens la!
C'est finis!
Groumpf!! t'vas tater d'mon baton!
Laisse cette pauvre grenouille! Elle est sauve!


Le philosophe piqua vivement l'arrière train du porc qui se recula dans un gruiiiik de protestation. Le diablotin allait aider le boucher à se relever quand il se rappela, ou plutot que Lulu lui rappela fort aimablement bien entendu, leur zombie personnel.

Bordel gamin! Ou tu file?!
Raaa! t'sert à rien de rien Lulu!
Ca s'planque et ca s'occupe même pas de blessés!
Chier faut tout faire ici!


Jetant son bout de bois devenu inutile au passage, il rattrapa Kilijo en quelques enjambées et l'immobilisa. Il allait enfin pouvoir respirer. Décidément cette nouvelle journée était aussi mauvaise que la précédente. Ca devait être Lulu la cause. C'était le dénominateur commun, et la déduction c'était le fort d'un scientifique.

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Lluwella
Lluwella vit Letiti pousser Truffot loin d’Abraxes puis courir après Killijo. Pour une fois qu’il avait l’idée de se rendre utile, celui là.

Lexy toujours inconsciente dans les bras, elle s’approcha du boucher qui n’avait pas encore réussi (ni tenté d’ailleurs) à se relever. Il avait dû être sonné par l’ « attaque » du cochon. Dame se prendre un énorme animal en plein dans l’estomac comme ça, ça en déboussolerai plus d’un.

Elle se pencha au dessus de lui.

Salut.

Elle lui sourit bien qu’elle ne soit pas trop sûre qu’il soit en état de la reconnaître.

Comment tu te sens ? Pas trop vaseux ?
Quand tu auras repris tes esprits, tu pourras m’expliquer ce que tu fais, trempé comme une soupe, à presque l’aube, en plein milieu de la forêt.
Lexy
Lexy entendait des bruits de voix venant de très loin. Elle remua légèrement. Bizarrement, elle n'avait pas envie d'ouvrir les yeux, elle était si fatiguée...

Elle reconnut la voix de Lluwella. Rassurée de ne pas être seule elle sombra à nouveau dans un sommeil léger, bien qu'elle entendait au loin Letiti qui pestait contre elle ne savait quoi encore. Mais bon elle avait l'habitude de l'entendre râler. Il était toujours grognon.

Au bout d'un moment, elle ouvrit malgré tout un œil pour voir que son amie l'avait lâchée pour s'occuper d'une forme à terre. Ouvrant l'autre, elle s'assit et essaya de retourner dans la vie réelle. Elle vit ses jambes si longues... Elle ne comprenait toujours pas tout ce qui se passait. Elle se sentait bizarre. Était-ce cette forêt ? Elle n'était pas elle-même...

Une chouette se mit à hululer au dessus de sa tête puis elle s'envola. Se levant elle se mit à courir pour la suivre.





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Abraxes
Lulu ??????

Là, il n'en revenait pas…

Lulu ? Toi aussi, tu m'as volé mon cochon ? !!!

Et voilà qu'en plus elle lui réclamait des explications… Soit elle ne manquait pas de toupet – masquant son forfait d'un sourire qui pourtant semblait sincèrement amical –, soit quelque chose échappait à l'entendement commotionné d'Abraxes.

Et qui diantre était cette grande fille qui se sauvait à toutes (longues) jambes ?

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Apparemment le boucher n’avait pas totalement perdu le nord. Encore que. N’était-il pas en train de l’accuser de lui avoir volé un cochon.

Comment ça je t’aurais piqué un cochon ? Désolée, mais je te rappelle que j’en ai des cochons. Je n’ai pas besoin des tiens en plus.

Elle entendit une chouette hululer (un peu bizarre à cette heure là), et distinguant un mouvement sur sa droite, elle vit Lexy prendre la poudre d’escampette.
Bonne nouvelle, la petite s’est enfin réveillée. Et vu la vitesse à laquelle elle décampait elle était plutôt en forme. Physiquement en tout cas.


Elle cria :

Lexy, où est ce que tu files comme ça ? Reste avec nous.

Elle regarda Abraxes :

Ca a l’air confortable par terre, mais si tu te sens assez bien, tu pourrais peut être te relever et m’aider à la rattraper.

Elle lui tendit la main, pour l’aider à se mettre sur pied.
Lexy
Lexy ne savait pourquoi mais elle devait suivre cette chouette bizarre.

Lexy, où est ce que tu files comme ça ? Reste avec nous.

Elle entendit Lluwella crier mais rien à faire, fallait qu'elle court en regardant le volatile.

Non je la suis ! Faut que je la suive !

La petite Chandos regardait à peine où elle allait, ne guettant qu'au dessus de sa tête pour ne pas la perdre de vue.

Son pied se prit dans une racine, du coup elle s'étala de tout son long. La chouette en profita pour s'éclipser. Se relevant rapidement elle chercha des yeux l'oiseau. Ne le voyant pas elle courut droit devant elle. Étrangement, elle voulait rester dans cette forêt. Sa mère n'était jamais là, Vic était mariée et vivait dans son château. Personne ne s'inquiéterait de ne plus la voir.

Courant à perdre haleine, elle s'enfonça dans la forêt une nouvelle fois. Elle avait le sentiment d'avoir vécu un moment merveilleux dans cette forêt, quelque chose qui l'avait rendue heureuse et elle voulait découvrir quoi.

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Killijo_de_denere
Killijo s’était retrouvé dans une sombre cabane, en pleine forêt, abandonné. Il s’était frotté la tête, et se sentait endolori, comme si une troupe de soldats surhumains lui étaient passés sur le corps. Il avait une forte nausée. Il se leva difficilement, et mis un temps certain à émerger. Quand il sentit qu’il était assez fort pour marcher, il sortit de la cabane, et commença à chercher des repères pour en sortir. Déjà, savoir où il était exactement, en Anjou ou ailleurs ?

Il marcha longtemps, très longtemps, en se reposant parfois, tant il était fatigué. Il mangea des racines et les fruits qu’il trouvait en chemin pour reprendre des forces. Il suivait un chemin qu’il avait réussi à trouver, ne sachant pas vers où il allait atterrir, mais de toute manière, le principal était de sortir de cette forêt.

Il entendit des cris, notamment une voix avec des intonations qu'il reconnaissait, mais de qui ?


Lexy a écrit:
Non je la suis ! Faut que je la suive !


Il sentit quelque chose le percuter, il se retrouva sur le dos, les quatre fers en l'air, sans comprendre. Il avait été bousculé, mais par quoi ? Un boeuf ? Avec une telle force, ça ne pouvait être qu'une grosse bête.
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Troubadour libre d'Anjou
Charpentier parfois, MA toujours
En deuil d'un amour perdu
Lexy
Lexy courait toujours droit devant elle, regardant toujours si elle voyait la chouette quand tout à coup elle percuta quelque chose de plein fouet, s'écroulant sur la masse qui était tombée.

Elle regarda sous elle et fut surprise de se retrouver sur Killi. Comme à chaque fois qu'elle le voyait il fallait qu'elle lui crie dessus.


Mais ça va pas non ? Tu ne peux pas regarder où tu mets les pieds ? Tu regardes jamais devant toi quand tu cours ? Tu es très dangereux comme gars je te le dis moi. Tu devrais faire plus attention !

Toujours à plat ventre sur lui, elle le toisait du regard. Jamais au grand jamais ce serait elle qui aurait tort.
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Lluwella
Après avoir remis Abra sur pied, Lulu s’élança derrière Lexy.

Il semblerait que ce soit le moment des miracles, parce que le jeune homme avait également repris conscience et avait échappé à Letiti. Il avait quand même l’air encore vaseux et plutôt déboussolé.

Surtout qu’après sa rencontre rapprochée avec la porte de la cabane, il venait d’entrer en collision avec Lexy avec suffisamment de force pour qu'ils se retrouvent tous les deux par terre.

Et vu la réaction de celle-ci, ce n’était pas la première fois qu’ils se rencontraient et qu’ils se collisionnaient ces deux là. Elle avait du caractère la petite, plus si petite.

Lulu les rattrapa alors qu’ils se relevaient. Elle les regarda d’un air interrogateur.


Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi vous vous enfuyez comme ça ?
Il faut qu'on rentre à Saumur pour vous faire examiner par un médicastre.
Vous avez tous les deux subi de sacrés chocs.
C'est pas le moment de partir à l'aventure dans la forêt.
Killijo_de_denere
Des yeux bleus furieux. Ce regard fier de peste... Lexy ?

Lexy a écrit:
Mais ça va pas non ? Tu ne peux pas regarder où tu mets les pieds ? Tu regardes jamais devant toi quand tu cours ? Tu es très dangereux comme gars je te le dis moi. Tu devrais faire plus attention !


Oui, c'était bien elle... Elle était sur lui, en train de le disputer, comme toujours. Il était surpris de la voir si grande. Que lui était-il arrivé ? Il regarda ses mamelons, fort jolis, et bien plus gros. Il la laissait sur lui, profitant du spectacle pendant qu'elle rouspétait, mais bien sûr, le plaisir ne dure jamais.

Lluwella a écrit:
Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi vous vous enfuyez comme ça ? Il faut qu'on rentre à Saumur pour vous faire examiner par un médicastre. Vous avez tous les deux subi de sacrés chocs.C'est pas le moment de partir à l'aventure dans la forêt.


Une furie blonde s'y mettait maintenant ! Mais aucune ne lui demandait s'il allait bien, s'il avait mal ou s'inquiétait de son état hagard. Mais où sont donc les femmes douces et gentilles ? Il se releva, après avoir fait rouler Lexy sur le côté en prenant bien soin de ne point trop la toucher, sinon, elle l'eût mordu, une fois de plus. Il se releva tant bien que mal, avec la lenteur d'une tortue qui était sur son dos.

Mais dame, dites-moi déjà où je suis ? Qu'est-ce que je fais là ?

Regardant la jeune fille brune aux yeux bleus et aux airs de peste de Lexy.

Et elle, c'est une grande soeur cachée de Lexy ?
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