Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[justice] procés public : LD vs Plume_d'ange

Phelim
Un silence solennel s'était installé dans la cour quand les jurés étaient revenus à la barre. Chacun s'était levé et avait retenu son souffle alors que Kederick prenait la parole et annonçait la relaxe pour Plumedange.

Le Juge confirma le verdict et l'avocat faillit exploser de joie. Mais dieu merci, il savait quand même se retenir. Il félicita sa cliente et la laissa aller retrouver son chéri. Quand à lui, il s'approcha du procureur adjoint.


Je dois vous retourner le compliment Isabeau. Vous avez été parfaite comme d'habitude.
Mais j'espère bien ne plus avoir à plaider avant un bon moment maintenant.


Il sourit en coin, et abandonnant la salle, il s'en retourna tranquillement chez lui.
_________________
Plumedange
*Pendant la délibération, Plume c'était relevée et avait été s'asseoir à côté de petit Phel en silence, essayant de se vider la tête de penser à autre chose et de ne pas compter les minutes qui passaient au compte goutte.

Enfin les jurés revinrent, Ked' lu le document qu'il tenait en main...

Relaxée...

Elle crut mal entendre et c'est automatiquement que ses jambes la fire se lever sous l'appel du juge et l'emmenèrent à la barre pour entendre le verdict final...

Relaxée...

Encore. Alors elle n'avait pas rêvée...
Elle resta là, les yeux écarquillé n'entend pas le brouhaha autour d'elle.
Indignation, joie, elle ne savait mais elle, elle était heureuse comme jamais.

Les yeux brillants, pleurant de soulagement et de joie elle regarda Phel, un sourire qu'elle n'arrivait plus à enlever aux lèvres.
Elle le rejoignit lentement et le prit un instant dans ses bras avec juste un: "Merci"
Plume le relâcha et chercha son aimé au milieu de la foule.
Il y avait tellement de monde que Plume fit un pas en arrière avec l'appréhension, avant de s'enfoncer dans la foule, ne voulant qu'une chose en cet instant: Galoper au milieu d'un champ seule avec lui.

Elle était libre et elle voulait justement goûter à cette liberté, ce dont elle n'avait pas l'impression en cet instant oppressée par le brouhaha.*

_________________
--Maitre_gonzales
Maitre Gonzales était parvenu à arracher au Juge la place d'huissier lors du procès pour lequel il était parti inscrire les jurés. Ce poste lors d'un procès public de cette importance, consécration de tous ses efforts depuis des années, avait été longuement débattue.
Beaucoup de ses collègues plus expérimentés s'étaient retrouvés presque déchus lorsque, contre tout attente, Jean Gonzales, à peine ses études terminées, s'était retrouvé à tenir cette instance.

Il s'était juré d'être, malgré la pression, à la hauteur de ce que chacun attendait de lui. Il ne bégayerait pas, ne trébucherait pas, ne ferait aucun lapsus, et ne s'emmellerait pas les pinceaux. Il en était certain. Il s'était longuement préparé, et était sans conteste apte.

Lorsque la procure appela le premier témoin, il saisit fermement le livre des vertus que le Juge lui avait donné avant la séance. Il avança d'un pas.
Lorsque le Vicomte d'Ancelle s'avança à la barre, hésitant malgré son expérience, l'huissier se sentit porté par son inconscient. Avant de s'en rendre compte, il tenait le livre des vertus devant le Vicomte, et articula avec toute l'assurance nécessaire.


"Messire Walan, Vicomte d'Ancelle et de Charpey, Seigneur de Meyrieu, porteur de la parole du vingt-sixième Conseil Ducal, aujourd'hui appelé à témoigner lors du procès opposant le Duché du Lyonnais-Dauphiné à la Demoiselle Plume de Sauzet, jurez-vous sur le livre des vertus de ne relater que la stricte vérité ? Jurez-vous de ne proférer aucun mensonge en l'enceinte de ce tribunal ?"

Il tint fermement le livre, prêt à soutenir le poids supplémentaire qui serait apporté par la main du Vicomte, lorsque celui-ci énoncerait son serment.
Walan
Rivant son regard gris acier dans celui de l'huissier, Sans Repos posa sa main droite sur le livre des vertus avant de dire d'une voix calme et ferme.

Moi, Walan "Sans Repos" de Meyrieu, vicomte d'Ancelle et de Charpey, jure sur les Saintes Ecritures de dire la vérité telle que je l'ai vue ou entendue. Puisse le Très Haut m'en être témoin.
_________________
Dameisabeau
Voilà c’était parti.
La salle était silencieuse et le serment du premier témoin achevé on entendit plus que le bruit de ses pas quand la procureur le rejoignit à la barre.

Malgré sa longue expérience à la justice où les audiences se faisaient davantage à huit clos, c'était son premier procés public, et de voir autant d'yeux braqués sur elle, il fallait bien l'avouer, la rendait un peu nerveuse.
Malgré tout, quand elle prit la parole, ce fut d'une voix claire et posée


Messire Walan,
Avant toute chose, afin d’en remémorer le contexte ou d’en éclairer cette cour, et en tant que représentant du conseil de guerre chargé de veiller sur la sécurité du duché, pouvez nous nous faire, un petit rappel de la situation générale au moment des interventions de l’accusée.

Je vous pose ensuite la question suivante : quels sont les risques liés à la divulgation des informations confidentielles qui circulent entre les hauts membres de la prévôté, du conseil de guerre et ducal ?

_________________
Walan
Sans Repos resta silencieux quelque temps, afin de mieux se remémorer l'ensemble des événements s'étant déroulés à l'époque, puis prit la parole de manière à être convenablement entendu de tous.

La situation générale à cette époque est la suivante : Suite à un problème avec le maire de Briançon, une révolte a été mise en place pour le remplacer. C'est messire Argael qui s'est alors retrouvé à la tête de cette mairie.
Un problème s'est posé alors : aucun vote n'avait eu lieu au Conseil Ducal pour autoriser cette révolte et la mise en place de celle-ci n'avait qu'à peine été évoquée dans l'office des compagnies d'ordonnance du Conseil Ducal, au cours d'une autre conversation, et pas du Conseil de Guerre.
Ceci a conduit à un fort mouvement de protestation au Conseil Ducal ainsi qu'à l'Ost -qui estimait anormal qu'on ne soit pas passé par lui pour reprendre une mairie alors que cela fait a priori partie de ses prérogatives-, protestation fortement amplifiée par une lettre ouverte du vicomte de Monestier remettant fortement en cause les compétences des soldats. Beaucoup se sont senti insultés par cette lettre, ce qui a énormément amplifié leur colère.

Quelques jours plus tard, au cours desquels eurent lieu bon nombre de discussions animées un peu partout -à plusieurs niveaux de l'Ost, au Conseil Ducal, en gargote et sans doute ailleurs-, la demoiselle Plume de Sauzet faisait ses déclarations en place publique, avec ses accusations et "révélations" envers le conseil de guerre ou le conseil ducal.
Bon nombre des choses qu'elle a dites alors sont d'ailleurs parfaitement fausses, inexactes ou déformées, mais là n'est pas la question.

Voici donc en ce qui concerne le contexte.


Concernant votre question les risques de révéler des informations confidentielles sont multiples. Cela peut par exemple avertir des personnes mal intentionnées de nos mouvements de troupes et de l'état de nos effectifs, les renseigner sur les ordres en cours, les informer directement ou indirectement sur l'identité de certains de nos informateurs ou encore ruiner certains effets de surprise.

Néanmoins, le simple fait de divulguer des informations qui n'ont pas à l'être est pour moi quelque chose de grave et je crois que c'est cette divulgation qui est jugée avant toute chose, pas ce qui a été divulgué.

_________________
--Philibert_le_bourrel


Et voilà, tout le monde était arrivé ! Le Juge avait d'ailleurs fait une entrée remarquable en arrivant le dernier et en ouvrant, de ce fait, le procès.

Mais le Philibert, lui, il s'en foutait un peu de toute cette mise en scène. Non, lui ce qui l'intéressait, c'était l'accusée. Depuis qu'elle était apparue, il ne l'avait qu'à peine quitté des yeux.

Tout ce qu'il désirait, c'était qu'elle soit rendue coupable. Et, si possible, qu'elle écope de milles et un sévices corporels ! Là, il pourrait alors exercer ce pour quoi il avait été nommé dans ce Duché, ce qui était sa passion depuis tant d'années. Philibert regardait l'accusée avec des yeux pétillants et, qui aurait jeté un coup d'oeil vers le bourrel à ce moment-là se serait immédiatement rendu compte qu'il était parti vers un monde imaginaire visible de lui seul, et qui n'avait rien à envier aux rêves les plus osés, au vu du sourire presque béat qui ornait son visage.

Mais le bourrel fut tiré de sa rêverie lorsque le Procureur appela le premier témoin à la barre. L'homme était un homme appelé Walan de Meyrieu. D'après le Procureur, il était le représentant du Conseil de Guerre à l'époque des faits. Ça lui faisait une belle jambe au Philibert tout ça. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ! Qu'ils la désignent coupable et qu'on n'en parle plus !!!

À ce moment-là, alors que le bourrel était en train de tempêter contre un peu tout ce qui retardait la culpabilité de sa prochaine cliente, il vit du coin de l'oeil droit un éclair fugace venir en sa direction. D'une rapidité surprenante, qui en étonnerait plus d'un, Philibert leva sa hache juste au moment où le rat passait devant lui, et en abattit le manche d'un coup sec sur les vertèbres du rongeur. Le son, mat et un peu étouffé par la maigre fourrure du rongeur, ne s'était pas trop entendu. Par contre, le manche avait percé l'abdomen en brisant les côtes, répandant les viscères sur les chausses du bourrel.

Des chausses toutes neuves ! Et il était bien placé pour savoir que le sang ne partait pas si facilement que ça. Il allait devoir passer au moins une heure au lavoir pour arriver à les rattraper, au risque de s'abîmer les ongles. Il n'allait quand même pas s'en acheter une autre paire alors que celles-ci étaient presque neuves ! Quoi que... L'idée fit son chemin petit à petit, et il repensa à une autre paire qu'il avait vu dans une échoppe et lui avait bien plu. Il ne se souvenait plus du prix, mais il espérait que sa maigre bourse lui permettra d'en faire l'acquisition. Peut-être même qu'il la portera lors de l'exécution de l'accusée. Une belle paire de chausse toute neuve pour sa première exécution publique dans le Lyonnais-Dauphiné. S'il y avait besoin d'une occasion pour les porter, c'était bien celle-ci !

Reportant son regard sur le rat écrasé à ses pieds qui continuait de répandre sur le sol tout ce qu'il pouvait, de ses organes internes à leur contenu en passant par diverses substances rougeâtres, blanchâtres et un peu jaunâtres, Philibert le poussa du bout des chausses sous la chaise qui était devant lui. Il ne voulait pas rajouter d'autres taches à celles de sang qui ornaient déjà ses chausses de manière si disgracieuse !

Voilà un procès qui commençait bien... Il espérait au moins qu'il en aurait pour son argent !
Dameisabeau
Elle écoutait attentivement le témoignage de l'accusation, quand un mouvement sur sa droite attira son regard.
Apercevant le bourrel se dandiner sur son banc, hache en main, elle se demanda l'espace d'une seconde si cet homme qu'elle n'avait jamais vu sans, dormait également avec.
Mais que faisait t'il?
Petit mouvement d'écart parmi les personnes proches, regard de désapprobation à son encontre et elle poursuivit.



Merci pour ces précisions Vicomte.
A présent pouvez nous dire de quels bureaux l’accusée avait t’elle les clefs et si toutes les informations qui s’y trouvent sont classées confidentielles.

D’ autre part, vous nous dites que les garnisons étaient en colère, suite à une lettre ouverte qui ne fait absolument pas l’objet de cette affaire mais ce que j’aimerai savoir c’est si, toute révélation sur l’organisation , les propos échangés, la coordination entre les différents services des compagnies d’ordonnance pouvaient présenter une dangerosité quelconque à ce moment là au niveau sécurité.

Que redoutiez vous alors suite à ce mouvement de protestation grandissant de l’ost ?

_________________
Wilgeforte_
Wilgeforte griffonna quelques notes sur le calepin qu'elle avait sorti avant l'arrivée à la barre de Walan.
_________________

Missing until April 12th.
Walan
En tant que Grand Officier de la Prévôté, la demoiselle de Sauzet avait accès à l'office des compagnies d'ordonnance du Conseil Ducal et c'est de cet endroit qu'on été sorties les informations, si je ne m'abuse.
Ce lieu permet aux conseillers ducaux de discuter de la sécurité du Duché et des compagnies d'ordonnance en général avec les conseillers militaires et le grand officier de la prévôté.

Je considère que toutes les informations présentes dans cette salle -comme dans tout le conseil ducal ou le conseil de guerre- sont confidentielles, à moins que le contraire n'ait été convenu. C'est un avis qui est généralement partagé parmi les conseillers ducaux que j'ai pu fréquenter, passés ou présents, et c'est dans ce sens qu'ont réagi la plupart des personnes qui étaient au Conseil Ducal lors de cette affaire en prenant pour base l'article sur la divulgation d'informations.

Au delà du "simple" fait d'avoir divulgué de la sorte des informations, la période était également fort peu propice pour ce genre de révélation puisque le Duché était alors la cible de plusieurs groupes de brigands qui faisaient peser une menace relativement importante sur certaines villes. Cela rendait donc l'agitation provoquée dans l'ost par toute cette affaire d'autant plus préoccupante.

Cela étant, comme je l'ai dit, en ce qui me concerne peu importe que ceci ait été fait à une période risquée ou non. Des informations qui n'auraient pas dû l'être ont été révélées en place publique, comment, quand, quoi, pourquoi, là n'est pas vraiment l'important, même si l'on pourrait en discuter très longtemps.

_________________
Dameisabeau
Remerciant le témoin d'un hochement de tête , la procureur se tourna vers le juge.

Je n'ai plus de question pour l'instant votre honneur !

Elle regagna son siége sur l'estrade, laissant le soin à la défense d'interroger le témoin si elle le désirait.
_________________
Louis_saint_prigent
Le jeune Saint-Prigent se tortillait de bonheur tant il etait heureux que son père l'ait amené avec lui à ce procès. A chaque nom prononcé, Louis se dandinait pour essayer de mettre un visage sur les personnes dont il avait si souvent entendu parlé par ses parents.

Le petit Saint-Prigent regardait a droite à gauche, tout ce qui se passait dans la salle. Il fut touché par le cérémoniel, la robe de juge qu'il avait vu porter son Père porter quand il etait tout petit. Il vit le visage de la Dame de Hauterives dont il avait si souvent entendu du bien.

Louis vit celle pour qui la Justice Dauphinoise s'etait réunie. Une jolie demoiselle blonde dans une robe bleue. Elle était si jolie. Il en avait également entendu parlé par son Père qui avait travaillé avec elle lorsqu'il était Grand Officier de la Prévoté.

Enfin, Louis fut saisi par le charisme d'un grand homme de ce Duché qui inspirait tant la crainte que le respect : le Vicomte d'Ancelle et Charpey.

Avant que de se reconcentrer sur l'instance, le jeune noble frémit en entendant un homme cagoulé qui emettait quelques petits bruits porcins répugnants. L'homme etait sans nul doute l'un des hommes les plus forts qu'il lui eu donné de voir. Ses avant-bras poilus et ses bras enormes tenant cette gigantesque Hache firent frissonner d'horreur le jeune garçon surtout quand l'Homme avait croisé son regard enfantin de ses yeux injectés de sang.

_________________
Plumedange
*Plume c'était un peu avancée dans la salle rejoignant les premiers rangs, mais nul part elle ne voyait trace de ptit Phel qui serait aujourd'hui son avocat.*

"Aristote faites qu'il n'ait pas oublié...", se dit t-elle le regard tourné vers l'entrée.

*C'est ainsi que la damoiselle de Sauzet vit arriver le Vicomte de Monestier.
Beaucoup pensait qu'elle était tombée amoureuse de lui ou autre chose qui s'en rapprochait et que c'est pour cela qu'elle c'était exprimée en sa faveur, avant sa période de siège.
Mais non.
La dernière fois que Plume avait abondé dans le sens du Briançonnais, elle parlait en son nom à elle, c'était clair.
Elle avait décidé de dire se qui devait être dit, car personne ne voyait que dans l'enceinte du conseil ducal, des erreurs qu'ils avaient commises allaient être mise sur les épaules du Vicomte.
Plume aimait la justice, la franchise aussi et l'honnêteté, ainsi elle ne pouvait laisser faire ce à quoi elle assistait.
C'est ainsi qu'elle avait fait ce qui lui semblait juste.
Elle n'était à l'époque plus Prévôt, mais Grand Officier, d'ailleurs le conseil ne c'était pas fait prié pour la rayer tout bonnement du Dauphiné.
Donner, donner sans cesse pour se voir à la fin jeter des pierres pour avoir osé dire se qu'elle pensait, alors que n'importe lequel des vagabonds pourrait dire se qu'il souhaite sans en être inquiété.
La prochaine fois, le duché verrait probablement s'exprimer des hommes cagoulés puisque rien d'autre n'était possible pour dire le fond de sa pensée...

Bref.
La damoiselle de Sauzet avait donc retrouvé son domaine ou elle s'était ennuyée à mourir avant de décider de continuer à vivre, finalement.

C'est en repensant à tout sa qu'elle fit un signe de tête vers Argael ne doutant pas qu'il serait là si elle en avait besoin.
Elle se demanda un instant si il avait toujours une mauvaise vision d'elle et elle pensa qu'il faudrait peut être qu'elle prenne un peu le temps de lui parler.

Lorsqu'elle vit Phel passer les portes avec une excuse des plus précaires, Plume afficha un air soulagé.
Il était en retard, mais là, c'était le plus important.
La jeune fille s'en voulait de ne pas avoir été plus le voir ses derniers temps mais la nouvelle tâche de conseiller ducal de son avocat ne lui laissait guère de répit pour bavarder avec elle.

Puis, tout s'enchaina...le procès débutait.*


-Plumedange, dame de Sauzet, !
Veuillez je vous prie, vous lever, il va vous être fait lecture de l’acte d’accusation


*Plume se leva, droite comme un i et écouta.
Malgré elle son coeur se serra..."Traitre au Lyonnais Dauphiné"...
Ses yeux brillèrent un instant mais elle ne pleura pas, elle ne verserait pas de larmes peu importe se qu'il se passerait, elle accueillerait tout avec fierté, car jamais elle ne regretterait d'avoir dit se qui lui semblait juste.
Néanmoins, les mots étaient forts et dans les oreilles de quelqu'un qui avait donné sa vie à son duché, ils faisaient tellement mal...
Elle finit par se rasseoir, laissant Walan s'avancer pour répondre aux questions.
Beaucoup de questions lui venaient en tête comme par exemple l'effet qu'avait finalement eu ses paroles.
Si cela avait eu de réelles conséquences ou si cela avait juste permis aux grands du duché de lui retirer tranquillement toutes ses fonctions sans en être inquiété.
Plume se cala un peu plus contre le fond de sa chaise, écoutant avec attention, le procès qui jugerait son avenir, sa vie même.
Devait t-elle vivre telle une traitre ou innocente?
Devait t-elle mourir telle une traitre ou pour l'exemple?
Qui sait ce que ce moment lui réservait...en tout cas il y en avait un qui n'espérait qu'une chose et à le regarder avec sa hache en main, Plume en eut un frisson.*

_________________
Wilgeforte_
Wilgeforte fut surprise du silence qui s'ensuivit. Pour ne pas céder à l'acédie, elle entama une caricature de monseigneur Nufilen sur son carnet de notes.
_________________

Missing until April 12th.
Phelim
Le Vicomte se leva donc pour interroger le témoin à son tour.

Vicomte ....

Il lui tendit un parchemin

Citation:

Lyonnais et Dauphinois, à tout ceux qui liront ou se feront lire;

Qu'il soit su en ce jour qu'au vu de l'absence du maire de Briançon, de l'impossibilité de la contacter, Sa Grasce, avec l'assentiment de Son Conseil, a décidé d'autoriser une révolte en la mairie de Briançon afin d'assurer le bon fonctionnement de cette institution ainsi que la régulation du marché.
La décision, prise à la hâte mais non sans mûre réflexion, a conduit à une action menée en toute discrétion pour ne pas engendrer un vent de panique au sein de la population, déjà bien assez inquiétée au vu de la situation de nos frontières et des brigands présents en nos terres.

Le temps pressant, et l'ensemble du Conseil n'ayant pu s'exprimer sur la légitimité de la révolte, un vote a posteriori a été réalisé pour légitimer l'action entreprise. Le Conseil présente à la population ses excuses officielles pour ce contournement de la procédure, exigé par l'urgence de la situation.

Qu'il soit su que l'ensemble du Conseil Ducal condamne fermement les propos tenus par Messire Argael, Premier Secrétaire d'Etat, Vicomte de Monestier, Seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud, à l'issue de cette révolte ; que le Conseil Ducal ne saurait tolérer pareilles insultes à l'Ost du Lyonnais-Dauphiné dans la bouche d'un Maire et Officier Royal ; que des sanctions seront prises à l'encontre du Vicomte de Monestier ! Estant donné que le tribunal militaire se verra incompétent dans ce dossier vu la non appartenance d'Argael à l'Ost. Estant donnée que des sanctions civiles ne seraient pas à la hauteur du préjudice subi par les paroles et par les actes depuis de trop longs mois. De lourdes sanctions héraldiques seront demandées à son encontre.



Faict au Castel de Pierre-Scize le quinzième jour de septembre de l'an mil quatre cent cinquante et sept.


Pouvez vous éclairer les jurés, en leur disant exactement, qu'elles sont les informations sorties par Plume du Conseil Ducal, donc n'étant pas indiqués dans cette lettre, et qui se révèlent être vraies?
Vous avez dit qu'elle avait parfois menti, hors, ses mensonges ne peuvent être considérés comme des informations non autorisées sorties du Conseil.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)