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[RP] Taverne et Auberge, Aux Eaux Troubles

Kathelle
[QUELQUES JOURS PLUS TARD]

Le séjour de la brune se passait agréablement au sein des remparts nivernais, elle ne regrettait pas de l’avoir prolongé et s’était même demandée si ça ne valait pas le coup de s’y installer…mais « chassez le naturel, il revient au galop », aussi avait-elle abandonnée l’idée de se sédentariser définitivement ; le moment n’était pas encore venu.

La jeune femme qui exécrait l’accoutumance, se laissait pourtant porter dans une douce routine ; les journées étaient rythmées par le travail, le lac et bien sur les tavernes. Lieux de vie où elle retrouvait avec un plaisir non dissimulé, celui qui avait su « l’apprivoiser ». Mais pour l’heure, l’azurée mettait quelques affaires dans sa sacoche, en prévision de la rapide virée pour la ville voisine ; elle écrivit ensuite une missive et quitta la chambre après un dernier coup d’œil.

Kath’ rejoignit la tavernière au rez-de-chaussée ; elle s’installa près de la jeune fille en posant sa besace et lui sourit :

Bonsoir Ali’, je voulais vous prévenir que je fais une rapide escapade hors de la ville, je reviendrais samedi matin et j’aimerais conserver la chambre pour mon retour…j’y ai d’ailleurs laissé quelques effets personnels, j’espère que ça ne vous ennuie pas.

Après un bref échange, la brune salua Alienore et quitta l’auberge ; retrouver son Isabelle afin de l’harnacher, baguer un pigeon pour envoyer le courrier et rejoindre son tendre ami…
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Alexandre.


Une cervoise, puis une autre, une blonde, une brune et une rousse attablée devant lui, la matinée commençait bien.

Des plaisanteries sur le vin, sur des massages puis sur les problèmes capillaires des hommes modernes, les discussions allaient bon train.

Alexandre se reposa au coin du feu, adossé au mur de la taverne, écoutant les voix douces et berçantes des jeunes femmes présentes.

Elles parlaient de tout et de rien , de mariage, de travail, de mine, de soirées trop arrosées, dans un flot de paroles incessant.

Le repos fut bon et réparateur avant un retour à Autun qui allait être mouvementé...

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...realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre
Zefta
Depuis le temps qu'il était partit, les choses n'avaient pas beaucoup changer, la fréquentation de sa taverne avait beaucoup augmenter, une fois avoir rempli les stocks de pain et de viande, il alla prendre place sur son siège préféré celui à côtes de la cheminée, il se servit un bière et la sirota tranquillement.
Kathelle
L’escapade, pour rapide, n’en fut pas moins agréable. Cosne s’avérait être une ville animée mais particulière, à moins que ce ne soient les citoyens...Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune femme au souvenir de la soirée précédente.

Un regard à son compagnon et les prunelles de s’éclairer davantage ; la courte excursion, prémices d’un prochain voyage, n’avait qu’exacerbé l’attachement de la brune pour le pelé mais, dés potron-minet les remparts nivernais se détachaient dans le paysage et elle soupira. La séparation, inévitable, sitôt les portes de la ville passées et chacun de retourner à ses activités…les pensées allant à l’autre en attendant la réunion des êtres.

L’Isabelle laissée aux bons soins d’un palefrenier et retour à la réalité…fin de l’intermède. Un bref passage au marché, un coup d’œil aux offres d’emploi pour terminer son circuit par l’auberge.

Elle pénétra dans la taverne-pension, aux premières lueurs de l’aube ; le silence l’accueillie et l’azurée de rejoindre sa chambre sans bruit…libérée des vêtements pollués par les chevauchées, et qui bien évidemment jonchaient le sol, elle se renversa sur la couche et s’assoupit.
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Kathelle
[Quelques jours plus tard]

Trois jours écoulés depuis l’escapade cosnoise…amalgame des sentiments, nouveaux questionnements…séjour qui pèse ?ennui qui couve ?doutes qui apparaissent ?alliances qui font un tout finalement…et c’est naturellement que ses pas l’ont conduite au lac ; courte évasion en vérité puisque la pluie s’invita à la balade et la jeune femme de rejoindre l’auberge en cavalant.

Haletante, elle pénètre dans la taverne ; frissonnante et dégoulinante de flotte, elle se précipite devant l’âtre afin de se réchauffer un peu et accessoirement de se sécher…revigorée par les flammes, la brune appréhende ce qui l’entoure et salue –bah, mieux vaut tard que jamais…pis quand on ressemble à une serpillère, on ne s’attarde pas hein ! – les spectateurs de son entrée…immodérée. Les cheveux regorgeant de l’onde mutine et les vêtements collés à sa frêle silhouette, elle échangea quelques mots avec Ali’ et monta dans sa chambre avant de perdre le peu de dignité qui lui restait.
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Alienore_de_vel
Alienore s'occupait de la taverne en l'absence de Zefta, elle appréciait la compagnie de Kathelle, elle avaient fait connaisance autour d'une bière, et la damoiselle semblait apprécier Nevers.

Ali était ravie de voir des voyageurs rester ainsi dans ce village qu'elle aimait tant, surtout quand les voyageurs étaient si agréable et gentil que la pensionnaire de son auberge.

Elle avait glissé dans la chambre de Kathelle des pièges à fantomes, ça n'était que de petites boites que ça mère mettait dans la chambre D'ali quand elle était petite pour qu'elle ne fasse plus de cauchemars.
Elle spérait que cela aiderait Kathelle à se détendre...
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Kathelle
[Au petit matin]

Le silence, des derniers jours, n’avait qu’ajouter aux conjectures naissantes chez la jeune femme ; un pigeon, chargé d’un parchemin, était parti la veille au soir et la brune de passer une nuit plus agitée que de coutume…les cauchemars, accompagnant son sommeil avec une régularité effrayante, n’avaient guère besoin de nouvelles incertitudes pour se nourrir d’une énergie infernale.

Ce matin-là, c’est sans grande détermination qu’elle quitta la douce chaleur de l’auberge pour se rendre aux champs ; perdue dans ses pensées, elle n’aperçut le volatile qui la suivait qu’après un certain temps…à sa patte, funeste message – ou, comment se prendre un râteau en douceur - qui, finalement, la soulagea…la vérité vaut toujours mieux qu’un mensonge éhonté et la demoiselle de retrouver la liberté, si tant est qu’on puisse la lui retirer. D’un amour avorté naissait une amitié…retour au vent, fidèle élément.

[Le soir venu]

La journée terminée, la belle passa la soirée à la taverne ; Alienore et sa famille s’avéraient très accueillants, à l’image qu’elle avait de Nevers, et ces gens-là ne manquaient pas d’énergie…Contre toute attente, le séjour de la solitaire se prolongerait dans la cité bourguignonne qui regorgeait de trésors dont elle garderait d’excellents souvenirs.

Le temps passant, l’azurée pris congés de ses charmants hôtes et regagna sa chambre – on passera sur la quantité de bière ingurgitée et, pas conséquent, sur l’affligeant spectacle que la donzelle aurait pu donner en montant l’escalier^^- en maudissant la constance de son hoquet. La tisane servie par Ali’ n’y avait rien changé, le contraire aurait été étonnant d’ailleurs, mais elle espérait que la nuit serait plus calme que les précédentes ; la tête embrumée par l’alcool, elle s’endormit, inconsciente de la délicate attention de la jeune tavernière. Le réveil promettait d’être difficile mais elle découvrirait sans doute les boites avec le retour de son discernement…
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Alienore_de_vel
Alienore avait beaucoup de travaille en ce moment, entre la mine ou elle allait tous les jours pour aider Nevers. Et la taverne toujours bien remplit, elle ne chaumait pas. Elle faisait toujours attention que ces clients ne manquent de rien.

Kathelle était devenue au fil du temps plus une amie qu’une simple cliente, et elle aimait s’occuper de son bien être comme elle le faisait avec toutes ses amies.

Elle prit un verre avec Kathelle, GG et Yves avant de repartir au travail.
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Kathelle
Comme c’était devenu coutume, après la journée de labeur, la jeune femme rentrait à l’auberge ; se rafraichir, se changer et rejoindre la taverne pour un moment de détente…voir, de beuverie ! De nombreuses soirées passées à deviser avec les nivernais, dont certains à l’instar d’Ali, devenaient des amis…Arf, tu t’ramollie Kat’, t’as oublié ? Pas d’attaches…

Non, elle n’oubliait pas, mais comment refuser un service à la jeune tavernière qui l’avait si bien accueillie. Rassemblant ses affaires ce soir-là, en prévision de son proche départ, elle réfléchit à la situation. Gg était venu la trouver et le lendemain, la brune rejoignait le gentil couple afin de faire la connaissance d’un rouquin ; et de comprendre l’idée des tourtereaux…elle devenait chaperon du fillot sur les chemins françois. Le voyage qu’elle prévoyait en solitaire se ferait à plusieurs.

Contrainte ? Que nenni ! Elle savait qu’un groupe valait mieux qu’une solitaire ; et quelle équipe à bien y penser…fou rire…une brune mi-ange, mi-démon – à savoir quel coté avait le dessus^^-, un blond sortant à peine de son antre et un roux, fillot d’une amie dont l’azurée devait prendre soin. Voilà un périple qui promettait d’être intéressant !

Sa sacoche bouclée, elle observe la chambre –qu’elle avait à l’année soit dit en passant, Ali’ lui gardant précieusement^^- et soupire…que de souvenirs dans cette ville, que de sentiments nouveaux nés ici…Un regard à son doigt, où une bague avait trouvée sa place et Kat’ de soupirer davantage ; jamais de regret la belle ! Encore un oubli ? Oui sans nul doute…celui là lui manquera plus que tout autre, celui là avait brisé l’armure, celui là avait trouvé grâce à ses yeux, celui là avait une place dans son cœur…

Elle sortit de la pièce et, pour la dernière soirée, regagna « les eaux troubles » où elle retrouva son charmant blondinet. Quelques heures plus tard, seule, elle relut le courrier d’Ali qui partait en retraite, lui répondit et finalisa la paperasse administrative, nécessaire à voyager sereinement ; curieusement, le videur ne cessait de lui murmurer des mots pour le moins désagréables, comme si elle était ivre….
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Alienore_de_vel
Alienore reprenit du service, après s'être absentée un temps elle devait remettre la taverne en odre.

L'établissement semblait vide en ce moment sans les allées et venues de Kathelle, Ali espérait que le voyage de son amie se passait bien.

Elle rangea et nettoya tout correctement attendant le client.
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Zefta
Zefta de bon matin après avoir fait un peu d'ordre dans sa propriété se rendit dans sa taverne, il était temps de faire quelque chose, il prit un parchemin et une plume, il y inscrit en grosses lettres :

Citation:
LES EAUX TROUBLES LIQUIDENT LEURS STOCKS VENNEZ BOIRE ET MANGER ! IL RESTE 4 PAINS A 5,95ECUS ET 56 CHOPE DE BIERE !
LA TAVERNE FERMERA SES PORTES SOUS 7 JOURS !
MERCI DE VOTRE COMPREHENSION.

Zefta propriétaire des lieux.


Il placarda son parchemin sur la porte, puis reprit la direction du marché...
Hadelize
Lize avait suivi les indications que lui avait données le garde aux portes de la ville et arriva sans problème devant l’auberge. Elle attacha l’étalon et se retrouva devant la porte. Elle lut l’affiche et sourit, 7 jours, bon elle pouvait dormir la ce soir.

La porte grinça un peu quand elle l'ouvrit et elle poussa un soupir de satisfaction en sentant la chaleur qui régnait à l’intérieur. Un bon feu crépitait dans la cheminée.

Elle enleva sa cape, posa sa besace au sol et s’assit sur le grand banc devant la table. Une petite collation et un bon lit, elle demandait rien de plus.
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Kathelle
A peine les remparts passés que le groupe se séparait ; Yves et Andy regagnaient leurs pénates, Teppa partait à la découverte de la ville et la brune de confier sa jument à celui qui en prenait soin lors de ses séjours à Nevers. Quelques mots échangés et Kat’ prenait congés du vieil homme ; la fatigue cumulée lors du voyage gagnait en force alors que la jeune femme en manquait cruellement depuis peu…ce qui leur valu d’ailleurs de perdre une journée, s’étant endormie, elle n’avait pris le départ.

Le pas léger, elle arpenta le dédale des rues afin de rejoindre l’auberge qui l’avait si chaleureusement accueillie. En arrivant aux abords du bâtiment, le silence presque sinistre la fit frissonner…elle s’approcha, le cœur battant à tout rompre, un sentiment d’angoisse naissant doucement ; quelle ne fut pas sa surprise de lire le parchemin placardé sur la porte.

Fermée, liquidée… « Les Eaux Troubles » n’étaient plus ; un mois de périples…et la pension avait fermé ses portes. Elle en avait imaginé des scénarios, divers et variés, mais celui-là laissait une légère amertume s’insinuer ; tant de souvenirs réduits à néant, son « chez elle » nivernais avait disparu.

L’azurée tourna les talons et prit la direction du lac…peu de chance que son havre de paix se soit évaporé ; besoin de réfléchir, besoin de se poser. Une question subsistait néanmoins, ses amis étaient-ils toujours en ville ? Reverrait-elle Ali’ ? Où allait-elle séjourner ? – oui bon, ça fait trois questions, mais on ne va pas chipoter pour si peu !
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