Safranne
[Au rempart]
Encore un bosquet darbre et je me retrouverais aux remparts de la ville, la nuit tombante donnant à la ville un aura fantomatique. Javais tardé un peu sur le chemin, ramassant des pommes de pin qui me servirait de monnaie déchange contre une place dans une maisonnée accueillante pour la nuit, ou un tas de foin dans une grange voisine. Mon sac rempli se balançait dans le bas de mon dos au rythme de mes pas. Pas que je ralentis à la vue de gardes à lentrée. Cétait chose commune. Je me présentais comme dhabitude, accentuant délibérément mon accent du terroir auvergnat.
Hola ! Dla milice ! Jsuis Safranne LaFiole, rebouteuse de grand chmin. Jviens par là pour poser mes guiboles pour la nuitée. J'pars demain pour la Guyenne. Je
Le garde de droite semblait satisfait, et nen demandait pas plus, son esprit fixé plus volontiers sur mes formes, pourtant si peu avantageuse encore du haut de mes dix sept printemps, que sur ce qui sortait de ma bouche. Il me fit signe de passer, reluquant au passage mon postérieur. Je pressai le pas, mengouffrant dans une ville dont lartère principale apparaissait étonnement déserte.
[Dans la rue principale]
La nuit était tombée maintenant et des formes se distinguaient ainsi que des voix tendues. Je men approchai prudemment, craignant une rixe divrognes. Mais non, ce nétait quun homme et une femme lair préoccupé.
Mdames, Sieur
Je fis une courbette rigolote comme un valet maladroit devant son roi.
Loin dmoi lidée dvous interrompre, mais jmen viens dAurillac et jai bsoin dun toit.
Je montrais lintérieur de de mon sac, rempli de pommes dépineux.
Contle gite, jvous offre lchauffage Jvous aurais point dérangés mais ya qudes chats dehors, et les gens répondent pas quand on toque aux fnêtres. La générosité dAristote a quitté les murs ?
Encore un bosquet darbre et je me retrouverais aux remparts de la ville, la nuit tombante donnant à la ville un aura fantomatique. Javais tardé un peu sur le chemin, ramassant des pommes de pin qui me servirait de monnaie déchange contre une place dans une maisonnée accueillante pour la nuit, ou un tas de foin dans une grange voisine. Mon sac rempli se balançait dans le bas de mon dos au rythme de mes pas. Pas que je ralentis à la vue de gardes à lentrée. Cétait chose commune. Je me présentais comme dhabitude, accentuant délibérément mon accent du terroir auvergnat.
Hola ! Dla milice ! Jsuis Safranne LaFiole, rebouteuse de grand chmin. Jviens par là pour poser mes guiboles pour la nuitée. J'pars demain pour la Guyenne. Je
Le garde de droite semblait satisfait, et nen demandait pas plus, son esprit fixé plus volontiers sur mes formes, pourtant si peu avantageuse encore du haut de mes dix sept printemps, que sur ce qui sortait de ma bouche. Il me fit signe de passer, reluquant au passage mon postérieur. Je pressai le pas, mengouffrant dans une ville dont lartère principale apparaissait étonnement déserte.
[Dans la rue principale]
La nuit était tombée maintenant et des formes se distinguaient ainsi que des voix tendues. Je men approchai prudemment, craignant une rixe divrognes. Mais non, ce nétait quun homme et une femme lair préoccupé.
Mdames, Sieur
Je fis une courbette rigolote comme un valet maladroit devant son roi.
Loin dmoi lidée dvous interrompre, mais jmen viens dAurillac et jai bsoin dun toit.
Je montrais lintérieur de de mon sac, rempli de pommes dépineux.
Contle gite, jvous offre lchauffage Jvous aurais point dérangés mais ya qudes chats dehors, et les gens répondent pas quand on toque aux fnêtres. La générosité dAristote a quitté les murs ?