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[RP] La peste arrive aussi… [Tulle]

Gyldas
Gyldas avait vu arriver à Tulle un jeune guérisseur qui semblait motivé pour aider la ville à éradiquer le fléau. Il était venu la voir au poste de police, et elle l'avait conduit sur les lieux morbides où chacun s'escrimait à faire de son mieux. Elle espéra qu'il aurait plus de poids qu'elle en ce qui concernait la conduite à tenir. Elle l'avait laissé avec le médecin puis était allée rejoindre Kro.

Les deux femmes étaient arrivée à l'église où la plupart des sans abris s'étaient réfugiés. Gyldas vit avec soulagement que Bohémond s'occupaient de ces pauvres erres avec beaucoup de soin. Respectant ces lieux, même si elle avait renié Aristote, Gyldas s'adressa à lui à voix modérée:

- Bonjour, nous voilà enfin. Pardon d'avoir tardé. Nous avons des couvertures, un peu de vêtements et de la nourriture. Vous êtes ici depuis plus longtemps que nous, alors je vous laisse juge de nous indiquer les plus démunis. Kro, tu distribueras la nourriture, et je me chargerai des vêtements.

Elle regarda tour à tour l'homme et Kronika pour y déceler une éventuelle approbation.

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Jades
[sous la tente ]

Messire? Pouvons nous vous aider? Assister un mourant? Le soulager quelques peu?

Elle regarda tout autour d'elle. Passez les vagues nauséeuses qui l'assaillaient du à l'odeur tenace elle observait un a un chaque villageois présent. ici un homme fort d'apparence mais point assez pour lutter contre Elle. Là une femme agonisante... Était elle mère elle aussi? Ses enfants avaient périent ou était ils dans les rues?
La bas un enfant.. Son cœur se sera. Elle pensa à sa propre fille qui devait se trouver parmi eux ou dans quelques auberge, ruelle.

Son regard se posa sur Alandrisse, Fred le médecin.

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Kronika
Kronika avait suivit Gyldas. Il entrèrent. Elle vit tous ces pauvre gens qui maintenant n'avait plus rien, elle eu un soupir de tristesse puis se reprit quand Gyldas se mit a parler :

- Bonjour, nous voilà enfin. Pardon d'avoir tardé. Nous avons des couvertures, un peu de vêtements et de la nourriture. Vous êtes ici depuis plus longtemps que nous, alors je vous laisse juge de nous indiquer les plus démunis. Kro, tu distribueras la nourriture, et je me chargerai des vêtements.

Elle balança sont regard entre Kro et Bohémond :

- Moi ça me va, dit elle en regardant Gyldas, et vous messire ? dit elle enfin en regardant l'homme qui leurs faisait face.
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Kro pour vous servir
Alandrisse
[Sous la tente]

Elle suivait silencieusement sa tante, l'hôpital de fortune approchait et les sons qui en sortaient auraient poussé toutes personnes saine d'esprit loin de l'horreur et de la tristesse qui emplissait le lieu. Un pas devant l'autre, le poing se contracta sans vraiment s'en rendre compte. Ses ongles mordaient la chair de sa paume, comme pour lui rappeler qu'à chaque avancé, elle se rapprochait de la réalité... Un cauchemar, une horreur tirée des pires histoires, voilà ce qu'elle avait entendu durant son voyage jusqu'ici. Tout était tellement insensé, comment un tel fléau pouvait s'abattre sur la populace de la sorte et surtout pourquoi? Son ascension à travers la ville lui avait ouvert les yeux peu à peu, les cadavres, les maisons closes... mais là les gens vivaient, souffraient. Sa main se porta à sa bouche, l'odeur de la mort flottait. Il fallait prendre sur soi, l'apprentie avait été volontaire pour venir, se n'était pas le moment de céder à cette petite voix qui lui soufflait de s'éloigner aussi loin que possible.

Elle regarda Jades, écoutant ses explications... trouver des linges, se protéger la bouche et le nez. Continue à la suivre dans les méandres de la tente. Elle salua l'homme qu'elle lui présenta et continua de rester attentive à leurs dires. Les Dames Blanches étaient venues pour aider, mais par où commencer.

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Fred45


[Sous la tente]

Fred prit une pile de draps et se dirigea vers l'entrée de la tente.
Posant les draps à terre, il se frotta les mains de vinaigre et passa ensuite un peu d'huile dessus
.
Je vais essayer de trouver une charrette et des bras afin de débarrasser les rues des corps de ses pauvres malheureux.
Nous avons assez de bras ici, et le médecin vous guidera.

[Dans les rues]
Fred sortit de la tente et se mit à la recherche d'une charrette pouvant être utilisée au transport des corps.
Un peu plus loin, il aperçut ce dont il avait besoin.Un homme avait emmené des malades en consultations et s'apprêtait à repartir.

Hola! Mon brave!!!
Il courut vers la charrette et arrêta l'homme.
Nous avons besoin de votre charrette, il nous faut ramasser les corps afin de les inhumer, et de votre aide. L'homme regarda fred sans bouger, on pouvait lire la peur dans ses yeux.
Ma.....Ma charrette....Ra..Ramasser les corps.
Il sauta au sol et s'approcha de fred.
Prenez ma charrette, mais je ne peux vous accompagner, ma famille m'attends, elle à besoin de moi.
Fred posa sa main sur l'épaule de l'homme. Je comprends, rejoignez votre famille et prenez soin d'elle.

Montant sur la charrette, fred regarda l'homme s'éloigner, il ne pouvait lui en vouloir de ne point l'aider, les gens étaient effrayés, désemparés.

Il s'engagea dans les rues, s'arrêtant afin de ramasser chaque cadavre.
La tâche était pénible, l'odeur forte se dégageant, la vue de tous ses corps plus ou moins décomposés, il fallait les charger dans la charrette, les envelopper d'un drap.
Fred gardait la foi, les efforts de chacun, le courage de tous triomphera de ce terrible fléau.
Il fallait oublier la fatigue, oublier pour tous ceux qui souffre, trouver la force au plus profond de soi afin de continuer
.

S'engageant dans la grande rue, il se dirigea vers la sortie de la ville. Les corps devaient être enterrés loin des habitations et en dehors du cimetière de la ville.
Il devra les recouvrir de chaux vive avant de les inhumer.

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Duce et Auspice
Sephiroth13
Sephiroth s'était accordé quelques jours de repos, non pas par lâcheté, mais par peur... La peur d'avoir perdu celle qu'il aimait, la peur de voir toute vie quitter le corps de sa dame.

Grâce à Andy, grâce à ses potions et ses remèdes, Stella guérissait lentement, devenant un peu plus forte chaque jours. Ses moments d'inconscience se faisaient de plus en plus espacés et son sommeil de moins en moins agité. Sephiroth essayait de s'occuper d'elle du mieux qu'il pouvait, l'aidant à manger, changeant ses vêtements, préparant ses décoctions. Toutes ces tâches accaparaient son temps et son esprit, si bien qu'il avait oublié la menace qui sombrait en ville. La Peste était devenue un sujet secondaire pour lui, une vague menace qui n'était rien comparée à ce qu'avait vécu Stella.

Mais, à mesure que sa dame sentait ses forces revenir, son fardeau recommençait parallèlement à peser sur ses épaules. Il avait été égoïste, il avait abandonné tout le monde, Gyldas, Asclepios, Kronika, Bohémond, tous ceux qui tentaient de faire quelque chose pour se concentrer sur son amour. Mais son cœur avait été plus fort que sa raison et il avait préféré s'occuper à temps plein de celle qui illuminait son âme.

Stella allait bien aujourd'hui. Toujours fatiguée certes, mais la fièvre ne s'était pas réveillée et elle faisait une sieste paisible, un très léger sourire éclairant pour la première fois depuis longtemps son visage encore marqué. Il lui déposa un baiser sur le front et murmura.


Mon amour, je dois me rendre en ville, ils ont sans doute besoin de moi mais je vous promet que je reviendrais très vite. Je vous ai préparé une tisane sur la table de nuit. Je ferais vite, je vous le promets.


Il déposa un baiser sur ses lèvres sèches et, après un dernier regard sortit de la maison.

Ses pas le guidèrent à l'Eglise, où il retrouva Gyldas, Kronika et Bohémond. Il les salua, leur donnant quelque nouvelle de Stella et proposant son aide, si elle était nécessaire ici.
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Safranne
Je regardai l'homme désormais mort, le docteur était allé s'occuper ailleurs. La tâche ne manquait pas en ces lieux. Je lui fermai les yeux, protégeant ma main du contact de la peau par un chiffon vinaigré. Puis me retournai vers un petit attroupement de personnes parlant entre elle. L'un d'eux quitta bientôt la tente.

Le mouvement du tissu de tente fit entrer alors un filet de lumière. Juste assez pour éclairer un visage bien connu, qui me rendit plus pâle que les morts autour de moi. Elle était là à me fixer. Comme hier. Sans un geste. Et son regard, je le prenais comme une gifle. Pas grand besoin de mots entre elle et moi. Des réprimandes, expressions de dégout et de déception.

Déception pour ces sept dernières années, depuis la mort de père. Cette période qui avait creusé irrémédiablement un fossé entre nous.

Dégoût pour la scène d'hier en taverne qui avait failli tourner en scène meurtrière. J'aurais pu l'égorger, et avec le recul, j'étais heureuse que l'on m'en ait empêché. Je n'avais pas de poignard sur moi, ni longue ficelle pour l'étrangler. Je ne risquais donc pas de sortir de mes gonds cette fois encore.

A la regarder à la lueur du jour, je me rendais compte que je n'avais pas pris grand chose de son apparence. Elle était brune et élancée, le teint pâle et de grands yeux. J'avais quand à moi des cheveux bien plus foncés, un visage tout en rondeur sur un corps de petite boulotte, formes qui ne cessaient de prendre en conséquence avec le temps.

Je m'approchai du groupe évitant son regard et dit à celui que je pensai le médecin "en chef", en désignant le corps du défunt.


Celui-ci est à brûler... Je peux faire quelque chose?


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Fred45


[En dehors de la ville]

Arrivant à l'orée d'un petit bois, assez éloigné de la ville, fred stoppa la charrette. Il sauta de celle-ci et regarda autour de lui.
Le calme, le bruit du vent dans les arbres, le chant de quelques oiseaux lui ferait presque oublier pourquoi il se trouvait ici.
Il savoura ce moment, reprenant pendant cet instant l'énergie nécessaire pour poursuivre sa tâche.
Retournant à la charrette, il se saisit d'une pelle et d'une pioche et se mit à creuser. Il lui fallait creuser une fosse assez grande, afin que les corps soit suffisamment enterrés.

La terre était collante, lourde, difficile à travailler. Il espérait finir avant la nuit afin de pouvoir regagner le village en toute sécurité.
Remontant du trou terminé, fred rapprocha la charrette et prenant les corps uns à uns les disposa du mieux qu'il le put dans cette tombe improvisée.

Il se mit à genoux et pria, pria pour chacun d'entre eux, et même s'il ne connaissait pas les noms de ses malheureux, tous étaient enfants du tout puissant.

Descendant ensuite les sacs de chaux, il répandit en surface des corps la chaux vive à l'aide de sa pelle, afin de purifier les corps de cette maladie.
Il recouvra la fosse de terre et confectionna une croix de bois qu'il planta sur le sol afin de rappeler que des gens étaient enterrés en ses lieux.

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Duce et Auspice
Alixe
Depuis son arrivée en ville, Alixe n’était guère sortie de l’auberge où résidait le petit groupe venu du Bourbonnais-Auvergne … Une saleté de maladie l’avait terrassée, la laissant coucher pour plusieurs jours. Elle ne revoyait ses compagnons de voyage que la nuit tombée, lorsqu’ils montaient la voir, soucieux de son état. C’est hier au soir qu’elle avait pu quitter cette état de léthargie pour descendre à l’auberge, boire une tisane … et discuter un peu. Discussion agitée avec Jades et Rebaile. Malheureusement, elle avait vite regagnée son lit.

Après une bonne nuit, de sommeil néanmoins agitée, elle se leva en forme. Se pouvait-il qu’elle est attrapée la peste ? Elle ne pouvait se le permettre. D’ailleurs, son état s’améliorait à vue d’œil. Encore un jour et elle serait sur pied … Mais la jeune dame en avait décidé autrement. S’habillant chaudement, elle prit le temps de se reposer avant de pousser la porte de l’auberge.

Le soleil lui inonda le soleil, un sourire se logea sur ses lèvres … L’air frais lui faisait du bien après ces jours d’enfermement ! Il lui fallait trouver Alandrisse, aider les blessés … Eux en éprouvaient le réel besoin. Elle héla une personne qui passait :


Excusez-moi ! Sauriez-vous où je puis trouver Dame Alandrisse ? Elle devrait être auprès des blessés …
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Ninjaturtel
Un peu en retrait, voir beaucoup en retrait, le médecin du BA était resté souvent en auberge ou en taverne.

Certain dirait que c'est parce qu'il est vieux et qu'il doit se reposer, d'autre parce que son esprit était ailleurs et qu'il ne pouvait faire autrement.
Mais tous sont d'accord pour dire que, ce matin la, lorsqu'il se réveilla, il était en forme...

Alors, de quelle forme je parle ?
Certes il y a plusieurs forme, mais la ce n'était pas n'importe laquelle. Ses yeux brillaient, un regard déterminé était visible, sa vision était clair, ses pensées limpide, son corps tendu près a faire des kilomètres, bref le réveil en fanfare.

C'est ainsi que, après que la révélation lui soit faite, il se leva pour enfin faire son rôle.
Il descend de l'étage, demande a l'aubergiste s'il sait ou sont passer les charmantes dames qui l'accompagnait.
Quelque seconde de réflexion, et il l'informe qu'elles étaient déjà partit lutter contre le fléau, lui précisant que l'une d'elle venait de partir il y a peu.

Mais c'est qu'il a de la chance le Ninja, ni une ni deux ni trois ni quatre et ainsi de suite, il file prendre ses affaires.
Armé de sa masamune à sa taille, de sa trousse à médecin, il enfile un masque pour toute prévention contre la peste et court rechercher les dames.

Il sort, salue Médor qui a l'air de bien se porter, puis fonce dans les rues de Tulle.

L'on a donc un homme, masqué, qui court dans les rues.
De plus, afin de faciliter les recherches, on pouvait entendre...


ANDRISSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

LIXEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

OU ETES VOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUSS

Plus facile pour les trouver, et grâce à un coup de pousse du bon dieu, il arrive sur une rue et aperçoit Lixe.
Il décide donc de la rejoindre et sans savoir pourquoi il continue de s'égosiller.


LIXEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
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--Lastar
[Dans la rue]

Des tâches noires... il avait essayé de les frotter pour les faire disparaître, mais voilà qu'un beau matin, il en avait aperçu deux trois sur son corps. Dans un coin d'une ruelle, il regardait les gens passer devant lui, la peur c'est tout ce qu'il voyait chez eux. Il avait toujours réussi à s'en sortir, pas aujourd'hui que le Tout Puissant allait le ramener auprès de lui. Des perles de sueur coulaient le long de ses tempes, les essuyant de temps en temps du revers de la manche. Il colla son front brûlant contre un mur tout près de lui, faire taire cette chaleur qui le rongeait de l'intérieur. Les mains en appui sur la pierre glacée, il tenta de retrouver son esprit de survie. Jamais bien loin celui-là, c'est ce qui lui avait permis de tenir jusqu'ici. Il glissa le long de la paroi, se tournant dos au mur, il s'écroula au sol. Toujours aussi chaud, les frissons venaient par vague, lui rappelant qu'il était bel et bien malade.

Les religieux disaient que le Très Haut était en colère... En colère pour quoi? Le manque d'attention des fidèles envers sa personne, le fait qu'on était pas tous des moutons suivant le berger. Il se mit à rire intérieurement, 16 printemps à voir et à entendre toutes ses fadaises. Le jeune homme n'avait que survivre, oubliant le goût de la simple béatitude. Un pas après l'autre dans l'enfer qu'était la vie. A présent, tout cela n'avait plus d'importance, il avait vu les cadavres dans les rues, portant les mêmes stigmates que lui, il savait ce qui l'attendait. La mort était peut-être son cadeau...Mais il voulait encore vivre, encore plus qu'avant le vagabond l'avait vu au marché. Sourire radieux, sentant la douceur des fruits sur les étales et ses yeux étaient rempli d'étoile qui aurait fait pâlir une nuit d'été. C'est à ce moment là qu'il avait senti pour la première fois son coeur battre pour cet ange descendu des cieux. Chaque jours il venait au marché dans l'espoir de la voir, d'oser lui parler. Et puis les rires; les cris arguant le bon goût des produits avaient commencé à s'éteindre. Peu à peu, la lumière avait laissé place à l'ombre, la peur s'était insinué dans les coeurs, la faucheuse était venue prendre place au Limousin, s'abattant tour à tour dans les villes. Jusqu'à l'atteindre lui, l'indésirable, comment un ange pouvait l'aimer.

Ses yeux se fermèrent, mourir en rêvant serait la plus belle manière de tirer sa reverence. Doucement, il se fit plus lourd, son corps commençant à tomber sur le côté.


Hola, mon brave.

Parole qui le retire du pays des songes, il observa alors.. les corps qui s'empilaient, un monticule de cadavre. Il savait que si la mort l'emportait dans cette rue, il finirait là bas, trônant sur le fléau. Se n'était pas une fin pour lui...

Pense à ton ange.

Il se mit debout s'aidant du mur, pour ne pas retomber, employer ces dernières forces pour atteindre cet hôpital de fortune. Là bas peut être qu'il aurait une chance. Traîne le pas pour atteindre ce lieu, il avait toujours cette fièvre qui lui brûlait l'âme et la fatigue qui lui alourdissait les paupières... Il y était presque. Il se glisse à travers le monde qui s'accumule devant les portes de ce miracle.

[Sous la tente]

Ses lèvres remuèrent un peu, voulant sortir un son avant de sombrer dans les abysses.

J'ai..besoin d'aide.
Alixe
Pas de réponses. Décidemment, où était-elle tombée ? Les gens pressaient le pas, guère sortaient de chez eux. A croire que la peste gouvernait la vie des habitants de Tulles. Bien, elle se débrouillerait seule. Ce n’est serait pas la première fois, après tout… Triste regard jeté sur cette civilisation qui lui était encore avant-hier inconnue. La peste n’avait pas fait que tuer des personnes, elle tuait à petit feu les médecins et les villageois … D’ailleurs, quelle forme prenait donc cette maladie ? Alixe ne la connaissait que de nom. Elle errait dans les rues mornes, apercevant parfois une personne … Elle crut même voir un homme hallucinant se trainer jusqu’au coin de la rue. Elle aussi devenait folle ? La jeune femme s’apprêtait à suivre l’ombre lorsqu’elle entendit une voix dans son dos. Voix qu’elle reconnut tout de suite. Petit sourire qui vient se nicher sur son visage dépité. Elle fait volte-face, juste pour tomber sur un Ninj beuglant encore son nom. Avec un drôle de masque sur le visage … Elle lui murmure un « Cesse donc de crier comme ça, tu vas réveiller le village ! » avant de se jeter dans ses bras puis de se reculer, le rouge aux joues, penaude. Jetant des regards autour d’eux, elle poussa un soupir de soulagement en s’assurant que personne ne les avait remarqué.

Ninja, enfin, te voilà … La peste a fait des ravages, icelieu … Que fais-tu avec ce masque ?

Elle tapota son bras, signe évident du malaise qui la gagnait mais qu'elle refusait d'avouer. La présence rassurante que créait Ninja lui faisait quelque peu oublié ses horreurs. Ici, peu importait la bienséance … Noble ou pas, ils étaient tous aux portes de la mort lorsque la maladie les tenait. Elle le regarda de ses yeux verts, où il put contempler la peur qu’elle cachait. Gamine, va …

Viens donc, allons trouver la tente des blessés. On a besoin de toi, là-bas.

Ils marchèrent un court moment dans les rues, en profitant pour discuter, comme pour réparer le vide qu’avait crée son absence des jours durant …
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Fred45


[Sur les chemins]

Ouvrant les yeux, fred resta un moment immobile dans la paille. Etait-ce un mauvais rêve. Avait-il rêvé à tout ceci. Il se leva et sortit de la grange où il avait dormit pour la nuit. Il s’était arrêté dans une ferme pour passer la nuit.
La ferme était abandonnée, laissée par ses occupants, qui étaient soit partis, soit décédés.
La vue de la charrette non loin le ramena à la réalité, ce n’était pas un rêve, mais bien la réalité.

Il alla jusqu’à l’abreuvoir et s’aspergea le visage d’eau fraiche. Assis sur le perron de la maison, il fouilla dans son sac et sortit un petit morceau de pain qu’il avala.
Reprendre la route… il devait aller de fermes en fermes, de chaumières en chaumières afin d’aider les gens les plus éloignés de la ville. Inhumer les corps, donner des conseils de préventions.
Ils étaient moins bien informés, voir même pour certains, ignorant les dangers concernant cette maladie.

La ferme disparaissait à l’horizon, la charrette avançait sur un petit chemin caillouteux et boueux.
Traversant un petit bois, il arriva devant une chaumière. Il était à peine entré dans la cour que des enfants sortirent de la maison et coururent vers lui.
Arrêtant la charrette à l’écart de la maison, fred sauta à terre et alla à la rencontre des enfants. Ils avaient l’air en pleine forme, un profond soulagement intérieur accompagné d’un large sourire put se voir sur le visage de fred.
Voir ses enfants courir, crier, lui réchauffa le cœur, cela faisait maintenant un long moment qu’il n’avait entendu des voix d’enfants heureux.


Bonjour les enfants, vos parents sont là.
Le plus jeune d’entre eux lui prit la main et le conduisit vers la maison.
Dis messieurs, tu viens nous apporter à manger, dit l’enfant d’une voix timide.
Fred regarda le petit et sourit. Il sortit de son sac un morceau de fromage et un beau morceau de pain, et lui tendit.
Tiens petit, va partager avec tes frères.
L’enfant prit timidement le pain et le fromage et couru vers ses frères.

Fred frappa à la porte de la maison, Toc ! Toc !
Entrez.
Il poussa la porte, la pièce n’était éclairée que par une fenêtre, les parents étaient là assis devant la table. La mère occupé à éplucher des légumes et le père buvant son café.
Avançant dans la pièce, il s’adressa au père

Bonjour monsieur, je viens afin de vous informer des dispositions qui doivent être prise concernant l’épidémie de peste.
Pas un geste, pas un mot des personnes devant lui, seul un regard fuyant vers sa direction. Fred continua.
Il vous faut éviter tous déplacements non nécessaires, si vous voyez, vous ou vos enfants un corps ou une personne malade, n’y touchez pas, cela peut être dangereux.
Faites bien cuire les aliments que vous consommer, buvez de l’eau fraichement tirée du puits.
Passer votre sol avec du vinaigre et de l’eau. Le perron de la maison aussi et tout les meubles.
Faites chauffer en permanence sur le poêle de l’huile et de l’eau, les vapeurs seront bienfaisantes
.

L’homme lui fit signe de s’assoir et posa un verre sur la table. Fred s’assit et l’homme remplit le verre.
Soyez le bienvenue, buvez cela, c’est un bon remède.
C’est un grand malheur qui nous tombe du ciel, mon brave. C’est la punition de tous nos péchés.
Buvant une gorgée, fred faillit s’étouffer, l’eau de vie lui brula le gosier. Mais il ne laissa rien apparaitre et termina son verre.
Un grand malheur, oui, mais la foi et le courage permettront de surmonter cette épreuve.

Fred se leva et remercia les braves gens, il lui restait encore des maisons à voir, donner les mêmes recommandations, rassurer.
Sur le perron il tourna la tête

Une dernière chose, n’oubliez pas de prier.



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Duce et Auspice
Wonderanny
La traversée du comté avait été bercée par le flot incessant de pauvres gens qui tentaient de s’enfuir. Combien de regards apeurés avaient ils croisés ? Combien avaient ils rencontrés de processions, priant, munies de cierges gigantesques déambulant à travers les villages et les campagnes enneigés ? A mesure qu’ils avancent les représentants du comté se répètent inlassablement : vous n’auriez jamais du venir ! Partez si vous ne voulez pas y laisser votre vie ! A la réponse donnée, les regards se font étonnés parfois admiratifs ou encore incrédules mais souvent elle reste persuadée que les autorités les considèrent comme des déments suicidaires. Mais tel est leur devoir. Elles se sont engagées. Ils se sont engagés. Des Dames Blanches accompagnées d’un excellent médicastre.

A quelques pas des remparts ils sont accueillis par l’horrible vision d’hommes creusant des fosses communes, l’aubergiste parle d’épidémie virulente, des centaines de morts par jour hurle il ! La voix saisit par l’angoisse il leurs raconte la douleur, les pustules, les crachements de sangs, l’agonie qui s’ensuit, puis baisse les bras avec un air désespéré. Frissons. Nouvelle missive d’une sœur restée dans son duché natal : Les nouvelles du Bourbonnais sont mauvaises… Le fléau a atteint à son tour le Duché.

Nuit mouvementée aux songes macabres. Toilette soignée pour effacer ces horribles visions, ôter les sueurs froides qui la parcourent en ce matin glacial. Simples mais chauds vêtements enfilés, un foulard propre recouvre le bas de son visage. Pas de bruit encore à l’étage.

L’astre n’a pas encore fait son apparition que la silhouette se glisse dans les rues désertées. La petite cité est remplie de cadavres, une odeur épouvantable flotte dans les ruelles, la, seule, une mère pleure son enfant qu’elle serre sans vie dans ses bras, là des hommes sortent un nouveau cadavre d’un foyer. A chaque coin de rue, les cadavres aux bubons purulents s’entassent. A chaque passage, elle est là… La mort ! Lentement elle dévoile son lugubre parfum, recouvrant de ses macabres ailes la cité. Ville morte. Serait ce châtiment ?

Serrant plus fort son manteau, plaquant son foulard sur sa bouche, d’un pas rapide la Dame des Dames rejoint le cœur. Dans l’antre du lieu saint, une multitude se presse déjà, là se regroupent les vivants. La Peste s'est insidieusement infiltrée. La population est dépassée et dépourvue face à ce fléau. Seul reste pour eux la prière. Les médecins et apothicaires, démunis, recommandent de brûler des plantes aromatiques, de l'encens, suggèrent des diètes particulières, des saignées… Parviendront-ils à enrayer ? Arriveront-ils à soulager les malades ? Lueur d’un cierge allumé. Genoux à terre, yeux clos, une longue prière pour les âmes trop tôt parties, une plus fervente pour les souffrants. Instant d’apaisement. Respirer longuement les odeurs d’encens qui flottent dans la petite église.

Aux travers des vitraux colorés se dessinent les premières lueurs d’un soleil chancelant. Il est temps à présent d’aller rejoindre ses sœurs, les connaissant elles doivent déjà être à pied d’œuvre.

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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Absente du 13 au 21 février
Jades
[sous la tente]

Ce regard. Elle l'avait senti sans le voir ou sans vouloir le voir. A présent elle était la devant elle dans toute son insolence, son mépris, sa rage.

La soirée de la veille refit surface, douloureuse. Elle devait lui dire. Comment? La était toute la question. La question. elle ne l'avait jamais quitter, jamais laissé un instant de paix..

Ses doigts frôlèrent de nouveau la froideur de la lame. Une froideur pour calmer le feu qui rugissait toujours en elle depuis sa mort sans raison aucune qu'elle n'était parvenue a s'expliquer. Il lui avait quelques mots, quelque bien et tant de chagrin.

Elle croisa le regard du médécin qui restait silencieux. Celui de sa fille qui était aussi en rage que le sien. ceux des mourant qui n'avaient que faire de leur querelle. Il eurent raison d'elle.


Il y a une femme la bas.

Elle désigna une mère coucher sur un lit de fortune, veillé par ses enfant en abandonner dans leur tristesse et leur solitude face à la mort proche.

Accepte tu qu'on aille à son chevet.. ensemble.

Elle avait cru que ces mot ne sortiraient pas, pas sans lui être arraché par la force. Elle la regarda sans haine. Toute ses pensée n'allait plus qu'a cette famille à l'agonie.
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