Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP] La peste arrive aussi… [Tulle]

Safranne
Mon coeur martelait ma poitrine à chaque mot qu'elle prononçait d'une voix blanche. Feindre le détachement n'avait jamais été de mes aptitudes. Chaque rictus de mon visage trahissaient mes émotions, souvent rapidement suivies d'éclats de voix.

Cependant, la tristesse environnante avait réussi à me gagner et la haine que j'aurais pu ressentir la veille avait fait place à de la détresse, à la vulnérabilité d'une gamine de onze que j'étais encore par bien des aspects.


Elle se tenait, rigide, la paume de sa main plaquée sur le métal de sa main. Il y avait déjà tant de morts ici qu'une de plus n'aurait pas fait tâche. Mais, à dire vrai, je n'avais plus envie de verser son sang. Avec le recul, ma violence de la veille me paraissait vaine et totalement dénuée de bon sens. Comme l'emportement d'une petite fille qui n'avait pas encore grandi. Comme si l'on pouvait grandir sur des bases d'enfance aussi boiteuse que violente?

Il y a une femme là-bas. Acceptes tu qu'on aille à son chevet.. ensemble?


Ensemble.. Voilà un mot qui avait mis six années à faire son chemin, et franchir le fossé que nous avions toutes deux par la hargne et la rancœur.


Je tournai la tête vers la famille.

Les enfants s'accrochaient à leur mère sans même craindre la Mort. Alors que j'aurais bien vu la mienne agonisante sans oser la toucher, la laissant sombrer elle-même et seule, considérant en cet acte la Faucheuse comme mon alliée vengeresse. Mais j'aurais pensé cela hier. Et la mort de la grande Jades de Chesnais n'était pas pour aujourd'hui.

Je ne lui adressai pas un seul mot qui aurait pu lui montrer un vacillement de ma part, et préférai détourner cette tendresse émergente et dangereuse vers la famille dans le besoin. Je pris l'aîné des enfants par les épaules et lui tendis le reste des hosties qu'il considéra rapidement comme des biscuits secs et il se recroquevilla avec ses frères et sœurs dans un coin de la tente, laissant place aux soignants autour d'un très probable futur cadavre. Je soufflai près de son oreille une prière pour l'apaiser de ses pêchés qui ne l'accompagneraient pas dans l'au-delà, préservant ainsi son âme, moi qui me sentais bien inutile pour le corps.

Puis mon regard soutint celui de Jades qui me fixait depuis tout ce temps.
Ninjaturtel
En premier sur le chemin, puis avec lixe

Courir à travers la ville, retrouver les DB déjà sortit, telle était sa mission.

Il avait donc entreprit une folle course à travers la cité.
Quoi de mieux après le réveil qu'un bon petit pas de course n'est ce pas ?

Seulement, contrairement à d'autre fois où les visages rayonnaient dans les rues, où les cris des enfants s'entrechoquaient dans les ruelles, ou le son des oiseaux berçaient de sa mélodie les habitants... Hum... pour les oiseaux c'est normal en fait... Vu le temps, ils ne sont plus la et reviendront quand il fera plus chaud pardon.

Bref, Ninja qui recherchait les dames perdue dans le village, remarqua aisément la tension qui régnait.
Même si on pouvait apercevoir des sourires ici et la, entendre des chopes s'entrechoquer, ou des rires inondé nos pauvres oreilles, tout cela n'était que façade pour cacher la vérité.
Oui, des maisons fermées, des regards plein d'espoir, d'autre de désespoir. Des interrogations, des prières ininterrompu, des gémissements, des cris, des pleurs, des souhaits, des regards fermé, des remises en question, des doutes, des... des... des...
L'espoir était toujours présent, mais la peur était bien plus grande.

C'est avec tristesse qu'il courait dans ces rues, c'est avec une volonté grandissante qu'il accélérait les pas.
Comment pouvait on voir soudainement autant de tristesse dans les yeux des gens, comment pouvait on sentir tant de nervosité dans les regards.
Chaque pas fait à leur égard peut être mal perçu à cause de la crainte, chaque mot doit être énoncé avec clarté et sans ambiguïté sous peine d'agrandir la confusion. Aujourd'hui n'était pas le jour à se rater, aujourd'hui était le jours où les destins se scelleraient...

Il était donc toujours entrain de courir dans les rues, jusqu'au moment ou il aperçut lixe.
Course qui continue, cri qui continue de sortir afin de la rejoindre, il s'arrête devant elle tout en prenant doucement son souffle.

Elle lui dit de ne point crier, il sourit sous son masque conscient de ce qui venait de se passer.
Elle se jette dans ses bras, il l'a rattrape un peu étonné, puis rapidement amusé.
Avait elle user de la technique de « sautage dans les bras » afin de le calmer ? C'est la première chose qui lui passa à l'esprit. Maligne la lixe.
Puis, une courte réflexion intérieur lui fait comprendre que ça ne peut pas être ça, après tout comment résister à une petite embrassade de sa part. Large sourire qui s'affiche derrière le masque, ah qu'il aurai aimé lui dire ça afin de la taquiner un peu mais pire serait les conséquences...

Elle s'écarte de ses bras, le teint rosissant légèrement, regardant ensuite autour d'eux pour il ne sait quelle raison puis elle lui parle à nouveau.

Prit de vitesse, après tout les dames sont très rapide lorsque cela concerne le bavardage, il l'écoute attentivement, se rendant compte que son masque lui avait retiré la possibilité de la saluer convenablement, ne pouvant même pas lui faire une petite bise.

Prit par la conversation, il répond alors immédiatement.


Et bien, il est d'usage de porter un masque lors des cas de peste.
Non pas pour montrer une immunité, ou alors quoi que ce soit d'autre, mais pour se protéger.

Sinon, je vois ça oui.
En parcourant les rues pour vous chercher, j'ai eu le temps de regarder un peu à droite à gauche et c'est vrai qu'il y a meilleur paysage a voir malheureusement.

La discutions avançait, et lixe tapota soudainement l'épaule de Ninja.
Un peu étonné une nouvelle fois, décidément cette femme l'étonnera toujours, elle le chercher de son regard. Il l'a regarde également, apercevant ses pupilles qui dansaient quelque peu, son regard
inquiet ou apeuré qui sait.

Elle l'invite alors a continuer leur route, après tout ils sont la pour s'occuper de cette ville, il l'a suit passant sa main sur son épaule opposé et lui disant d'une voix chaleureuse :


Allez, guide moi jusqu'au blessé car moi je suis complètement perdu.
Une chance pour moi de t'avoir trouver, je m'imaginais mal trouver les tentes seul sans retourner tout le village.

Il retire son masque et le met sur le côté, puis lui fait un grand sourire, amusé et prêt à attaquer cette lourde journée...
_________________
Fred45


[Retour en ville]

Cela faisait plusieurs jours qu'il arpentait avec sa charrette la campagne, allant de ferme en fermes, de chaumières en chaumières pour rencontrer les gens, prodiguer les soins de bases, donner des conseils d'hygiène.
Il ramassait les corps trouver le long des chemins et routes, afin de les enterrer après les avoir brulé.
Sa tête partit en avant et il fallut le chaos de la charrette sur une pierre pour qu'il ne sombre pas dans le sommeil. Il ouvrit les yeux, ne pas s'endormir, lutter et continuer sa tâche.
La tâche en ville avait été tout aussi dure, tous ses corps à ramasser, à inhumer.
Mais il n'y avait pas que les hommes, il fallait aussi bruler tous les cadavres de rats, de chiens, de chats qui jonchaient les rues.
Arrivant en ville, la désolation était plus présente qu'en campagne, plus marquée. l'odeur suffocante de mort était tenace. Il croisa des gens le regard vide, sans vie, marchant sans but, errant dans les rues.
Il rejoignit la tente hôpital.


[Dans la tente]

Pénétrant dans la tente il aperçut jades un peu plus loin près des malades. Il mit un linge sur son visage et s'avança.
De par et autre des gémissements, des pleurs, des enfants dans un coin de la tente attendant leur mère ou leur père, seuls et apeurés.
Un regards, un sourire, vers ses petit innocents, réconfort médiocre par rapport à leurs épreuves.
Un malaise s'empara de fred, une sensation d'impuissance face à tout ce qu'il pouvait voir.
Le regard de ses enfants, tous ses gens souffrant dans ses lits. Une larme coula sur sa joue, une larme de compassion.
Il regarda autour de lui, des hommes et des femmes luttaient côtes à côtes, luttaient contre le mal et pour le bien.
Il essuya la larme, et serra les poings "dans la foi tu trouveras la force d'avancer, tu te dois de rester debout".

_________________

Duce et Auspice
Alandrisse
[Sous la tente]

Un linge sur le visage, elle tenta d'apporter son soutien aux personnes qui entraient. Les guidant vers des places libres, vers cet ultime lieu de repos. Elle voyait des visages emprunt de tristesse, de résignation face aux sorts qui allaient s'abattre sur eux, leurs familles... Un instant elle s'arrêta, l'impression de jouer à l'ange de la mort. Et cette foule en devenait presque oppressante, elle respirait tant bien que mal à travers le tissus qui couvrait ses voix respiratoires. Passe sa main dans ses cheveux, les tire en arrière pour les maintenir à l'aide d'une lanière. Ainsi elle irait mieux, le peu d'air frais, glissa le long de son cou à présent dégagé. Air rassurant qui lui donna un coup de fouet, son esprit cessa d'être tourmenter, il fallait être efficace et pour cela cesser de s'apitoyer. Voit un homme fort mal au point qui lui tomba presque dans les bras.

Je vais vous aider.

Elle le soutint jusqu'à un lit le plus proche. L'aidant pour se coucher... ses yeux le dévisagèrent. Il devait avoir quasiment le même age, elle aurait pu être à sa place agonisante. Secoue la tête... ne pas s'apitoyer. Lui applique des compresses fraîches sur le front, à l'aide d'un chiffon lui fait avaler un peu d'une décoction. Elle se penche vers son oreille.

Il faut vous battre. J'ai connu aussi l'envie d'abandonner... rien n'est impossible.
_________________
Gyldas
[à l'église]

Bohémond avait fait du bon boulot avec les nouveaux venus. Tous les malades avaient été emmenés sous la tente et il ne restait dans l'église que des pauvres gens à qui il ne restait plus rien. Plus rien, sauf peut-être leur vie. Bohémond, Kronika et Gyldas s'étaient donc partagé les tâches. La distribution se faisait dans le calme, lentement.

Toute cette tristesse finit plus ou moins par émouvoir Gyldas que ses propres pertes avaient rendue quelque peu... froide. Elle s'accroupit près d'une femme qui tenait sa fille sur les genoux. La gosse ne devait pas être beaucoup plus âgée que Dorilys. Elle leur sourit et dégagea doucement les mèches de cheveux sales qui recouvrait le visage de la femme, en lui passant une couverture autour des épaules.


- Tenez, couvrez-vous. Je sais ce que vous vivez. Moi non plus, je n'ai plus rien... plus rien à par mes enfants. Restez ici autant que nécessaire. Personne ne vous dira rien.

Elle tenait bon. Il fallait se montrer fort devant tous ces gens désemparés.

Ca leur prit toute la journée. Mais quand il n'y eut plus rien, il fallut se rendre à l'évidence qu'on ne pouvait pas faire plus pour eux. A présent, il fallait que chacun prenne sur soi pour se reconstruire.

Gyldas rejoint Kronika et Bohémond qui, eux aussi, avaient terminé de leur côté.


- Nous ne pouvons rien faire de plus. Je propose d'aller sous la tente. Peut-être as-t-on besoin aussi de nos services là-bas.

_________________
Jades
Elle ne la quitta pas du regard. Aurore Safranne selon son désir, ne dit mot. Elle se retourna et alla au près de l'un des garçons de la mourante. Toute en compassion qui explosait au yeux de la Blanche, elle tenta de le rassurer. Offrant là un hostie, là un regard se voulant sans doute rassurer.

Puis son visage de nouveau, son regard qui me transperçait. Que faire? Un geste, lui tendre de la main? Elle la rejetterais de nouveau. Une parole? Accueillit comme tout autant de haine que naguère.
Elle voulu lui sourire sans doute une esquisse de sourire se dessina sur ses trait. Lui remettre le legs de son père était il sans doute temps. mais elle ne pu si résoudre, faiblesse de la blanche. La voici sa faiblesse qui se dressait devant elle.

Elle ne résista point à son regard et choisi la fuite en se détournant vers la mourante. Sortant, de sa sacoche, une à une chaque plante qu'elle devait associé suivant les conseil de la vieille Malvina. Quelques feuille absinthe, menthe poivrée, graine de lavande, girofle. Elle sortie une fiole qu'elle vida d'une traite dans un mortier d'appoint. Elle broya libérant les biens fait des végétaux. La potion ne sauverait point, soulagerait au mieux.


Il lui faut boire. J'ai besoin de ton aide m.. Aurore.

Elle n'eut pas la force de soutenir de nouveau son regard. Poignard à la main elle saisit quelque tissu sur sa droite qu'elle trancha.
_________________
Safranne
Il lui faut boire. J'ai besoin de ton aide m.. Aurore.

Une hésitation... Elle tremblait comme un lapin, la grande Blanche. A cause de ma tentative de meurtre la veille sur sa personne? Certainement. Elle prit son

Je ne vous tuerai pas ...Mère. Il y a déjà assez de morts autour de nous et ...


Mère coupa des morceaux de tissus.

J'avais l'air bête. Vraiment très bête et infiniment petite devant elle. Comme toujours. Je me retournai pour chercher un pichet d'eau laissé près d'un autre mort. Jades me tendait un tissu à humidifier. Je le saisis, en frôlant sa main, et restait un moment ma main suspendue collée à la sienne, le regard la fixant sans agressivité. Elle faisait comme si elle n'avait pas entendu ma phrase et d'une certaine manière, je lui en étais gré.

J'humectais le tissu, puis à l'aide de celui-ci, les lèvres de la malade cadavérique. Puis lui donner à boire au goutte à goutte, évitant au liquide de s'échapper de ses lèvres frêles.
Le silence pourtant commençais à me peser, pour moi qui étais toujours bavarde. J'hésitai donc un instant puis me lançai sur un sujet anodin:

Comment va mon frère?
Alixe
Alixe tourna son regard vers ce drôle de masque, qu’elle scruta en tentant d’y remarquer un quelconque signe croyant. Non, rien qui, en apparence, fasse appel à d’Aristote … Ce devait donc un masque crée par les médecins. Yeux qui quitte ce drôle de masque pour se porter au-delà de la ruelle … Triste spectacle dont l’écho se lit dans ses prunelles. Elle murmure d’une voix absente :

Possèdes-tu d’autres masques ?

Il voyait où elle voulait en venir, nulles doutes. Le besoin qu’était devenu celui de ne pas attraper la peste leur faisaient prendre toutes les précautions possibles, même s’ils ignoraient d’où venait la maladie.

Son moment d’inattention passé chassa les pensées négatives quant à la maladie qui rongeait son corps. Elle plissa les yeux pour apercevoir une tente de fortune dressée sur une petite place. Elle feignit de connaitre l’endroit qu’elle lui montra du menton.


Voici la tente. Allons-donc, vite.

Elle pressa le pas. Erreur. Alixe tourna vers Ninja une figure souriante bien que marquée par les signes d’une maladie naissante. Néanmoins, sentant un étrange malaise la gagner, elle lui dit :

Ninja, pourr…

Elle n’eut pas le temps de lui demander s’ils pourraient s’assoir un instant sur le banc qu’elle apercevait sur le côté droit. Les ténèbres furent plus rapides que la jeune femme frêle. L’inconscience l’engloutit, et avec elle naissait les premiers regrets.
_________________
Jades
Je ne vous tuerai pas ...Mère. Il y a déjà assez de morts autour de nous et ...

La dernière fois qu'elle avait entendu ce mot prononcer sa l'enfant remontait à .. elle ne s'en souvenait plus. La tuer? Idée à la quelle elle n'avait pensé. Pourquoi? Un contact sur sa main, contact oublié avec le temps, si longtemps. Elle avisa de la lame entre encore dans sa main. de Sans doute cela. Si elle savait..

La femme gémit quelque peu. Pour sur la potion devait être ragoutante mais elle devait en ingéré au moins pour voir un prête. Elle aurait tant souhaité faire plus mais ils était bien faible face à la faucheuse qui sévissait plus que de raison.


Ton frère.. Il va fort bien. Sourire amusé à la pensé du garnement qui devait faire tourné en bourrique l'écuyer à qui elle l'avait confier. Il craint toujours autant les chevaux. Un peu comme toi à son age j'espère que s'y fera. A la différence qu'il préfère passé son temps avec les villageois et villageoises.

La femme gémit de nouveau crachant du sang de plus belle. Du coin de l'oeil elle vit l'ainée des fils faire mine de vouloir se lever. Elle se pencha de nouveau vers la mère faisant disparaitre les souillure qui tachait son visage cadaverique et la faisant boire doucement. Un murmure s'echappa des lèvres de la Lomagne


Il y des prêtres dans le village? Elle ne va pas passer la nuit.

_________________
Safranne
J'en tendis son murmure. Je secouais négativement la tête, d'un air désolée.

Il est en retraite à l'abbaye à plusieurs lieues d'ici. Le seul prêtre que je connaisse est à Ventadour, le Père Enosch... et encore je ne sais s'il est encore vivant. Mais j'ai bon espoir, il a fait sonner les cloches de son église il y a à peine quatre petites heures... Ceci dit, je suis confesseur à Noirlac, je pourrais...

Je ne pourrais rien faire en réalité, ou bien moins que ce gaillard de près de dix ans qui s'approchait de sa mère, inquiet, les autres enfants restant à grignoter innocemment les hosties derrière. Je le pris tendrement par les épaules, et soulevai son menton pour qu'il me regarde. De la voix la plus douce et tranquille possible, je prononçai:

Tu peux lui parler si tu veux... Elle ne dort pas. Tu vas pouvoir lui parler. Tu vas pouvoir lui raconter tout ce que tu aimes chez elle.


Le garçon ne se fit pas prier. Comprenait-il qu'il lui parlerait pour la dernière fois? Je me souvins de la dernière fois que j'avais parlé à ma mère, à peine plus âgée que le garçonnet, dans son boudoir, son second mari à ses côtés. Elle venait de m'annoncer qu'elle m'envoyait au couvent, qu'elle ne supportait plus mes crises et ma froideur. Je l'avais traitée de tous les noms ce soir là, les derniers étant "Sale garce, c'est toi qui l'a tué, je ne suis pas une Montbazon, je suis une Liercourt et le serait jusqu'à ma mort!" Liercourt, le nom de mon père, le nom de son premier mari.

Le langage du garçonnet fut tout l'inverse. Il lui dit combien il aimait ses biscuits au raisin, la comptine qu'elle chantait à propos d'un poussin qui voulait voler, son sourire, quand elle lui racontait des histoires, quand ils allaient cueillir des haricots ensemble, quand elle le frottait avec une brosse dans le dos puis sur le bout du nez dans la cuve à eau pour le faire rire. Qu'il adorait ses bisous et ses dents comme ceux des lapins. Qu'il aimait quand elle lui faisait un calin quand il était triste et l'appelait " p'tite grenouille"... Et il s'arrêta net, la gorge nouée.


... moi aussi j'aime ça chez ma maman, lui dis-je.

Je lui fis un gros bisou sur le front. L'enfant comprenait du haut de sa dizaine d'année qu'il allait perdre une partie de sa joie prochainement et prit la main de sa mère. Je le serrai doucement et détacha la main du garçon. il pouvait toujours attraper cette satanée peste. La mère gardait les yeux entrouvert pour regarder ses enfants.


Je ne me pense pas impuissant face à la mort et la haine tant que l'amour des miens et de Dieu m'y accompagne... Amen,
récitai-je aussi bien à la mère qu'à l'enfant, puis me signai d'une croix, sitôt suivi de l'enfant.

Puis je portai mon regard vers ma mère. Je n'avais pas réussi à garder tout mon calme dans cette détresse, et j'avais les larmes qui montaient inexorablement aux yeux. Ma voix chevrotait quand je parviens à sortir à son adresse!:

J'aimais les chevaux. Et je montais bien. Vous m'aviez acheté un cheval pommelé gris à six ans... Vos souvenirs vous font défauts. Cependant, j'espère que nous aurons d'autres occasions pour les comparer, ou en construire de nouveaux.... sur des bases saines... Mais que cela soit clair : je ne vous comprends pas, mais vous pardonne. Comme j'espère que vous pardonnerez, Mère, mes emportements qui sont indignes de mon éducation... et de mon rang... que j'accepte, et respecte...Je vous respecte, Mère.

Un bruit de chute. Une femme gisait à terre.
Jades
Confesser un mourrant.. Lui demandé elle y avait pensé se rappelant combien l'abbesse faisait les louanges de sa fille. Mais elle aurait souhaité lui épargner cette épreuve. Devant la triste sainte qui se déroulait sous ses yeux elle ne puis rien dire.

Oui si tu le peux. Son temps est compter et .. elle se tu.

Le garçonnet s'était levé timidement d'abord puis les avait rejoint, veillait sa mère, se remémorait leur souvenir il en avait à partager. Si elle avait pu relâcher sa vigilance elle aurait sans doute fondu en larme. Mais elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas donner ainsi libre court à la tristesse qui l'emprisonnait depuis trop longtemps alors que d'autre perdait tout et qu'elle se devait de les aider au mieux.

... moi aussi j'aime ça chez ma maman

Une phrase simple, anodine sans doute qu'elle savait dure pour Aurore autant que pour elle. La jeune fille accompagna l'enfant dans sa détresse, accompagna la fin dans ses prières et se tourna vers jades dans toute sa detresse bien a elle.
Elle voulu la prendre en ses bras. Geste simple, anodin lui aussi mais des plus dure pour elle.
Elle l'a revit enfin en se bras riant mais il ne s'agissait point de ses bras mais ceux de son père. En les siens la fillette ne voulait jamais être sauf en absence du père. Ce père qu..

J'aimais les chevaux. Et je montais bien. Vous m'aviez acheté un cheval pommelé gris à six ans... Vos souvenirs vous font défauts. Cependant, j'espère que nous aurons d'autres occasions pour les comparer, ou en construire de nouveaux.... sur des bases saines... Mais que cela soit clair : je ne vous comprends pas, mais vous pardonne. Comme j'espère que vous pardonnerez, Mère, mes emportements qui sont indignes de mon éducation... et de mon rang... que j'accepte, et respecte...Je vous respecte, Mère.

Je l'espère moi aussi Aurore.
Le soir apres.. les mots ne vinrent pas, abandonné la blanche. Arnaut avait raison. Elle était bien la sa faiblesse. Un soir ton père est revenu gravement blessé en notre demeure à Montargis. J'ai passé la nuit à son chevet, veillant sur sa blessure sur lui. Il n'est point venu te voir cette nuit la. L'aube sa couche était vide. Ne restait qu'un mot d'adieu et ceci.

Elle reprit la poignard qu'elle avait utilisé et qui ne l'avait quitté depuis ce jour et lui tendi.

Il aurait voulu que tu l'ai.


Un bruit de chute. Une femme gisait à terre. Elle se retourna désemparé de nouveau devant un être qui crachait du sang. Quelqu'un Aurore? Le garçonnet était toujours ses cotés. Elle chercha un visage..

Fred! il nous faut de l'aide! Un lit.
_________________
Fred45


Fred! il nous faut de l'aide! Un lit.
Les mots résonnèrent dans sa tête, il courut vers jades.
je m'en occupe..., il s'agenouille auprès de la femme qui venait de tomber au sol. A demi inconsciente et très faible. Un filet de sang s'échappait de sa bouche.
Fred lui posa la main sur le front
. Ne bougez pas nous allons nous occuper de vous.
Il la souleva et la prit dans ses bras, le plus délicatement possible. Son visage était blanc et froid comme la neige. Sa respiration était lente, caverneuse.
Regardant autour de lui, il repéra un lit libre
. Il alla jusqu'à celui-ci en faisant attention à chaque pas. Beaucoup de monde dans cet endroit restreint, beaucoup de va et vient.
Il l'a déposa et la mit sur le côté, cela facilitera la respiration et évitera l'étouffement en cas de vomissements.
Il posa par dessus elle un drap et s'agenouilla à son chevet, lui parlant doucement
.
Nous allons veiller sur vous, il faut vous battre et gardez la foi.

Se relevant, il s'avança vers jades.
Nous ne pouvons faire plus, du réconfort, un sourire....
Maudit soit cette maladie, tous ses enfants si jeunes, tous ses gens qui désiraient vivre......

Et toi Jades comment vas tu, tu as l'air fatigué. tu devrais te reposer.
Il regarda la personne à ses côtés, une jeune femme, peut être une Dame Blanche venu aider, ou une habitante de Tulle ou du comté.
Pourtant son visage ne lui était pas inconnu. Certe il n'avait jamais vu cette personne, mais il y avait quelque chose qui le frappait.
Il lui fit un petit signe de tête pour la saluer

_________________

Duce et Auspice
Kronika
Kronka regarda touts ses pauvre gens qui désormais aurai moins froid... et moins faim.

Elle vit Gyldas la rejoindre et proposa d'aller donner leurs aide a la tente.


Bonne idée Gyldas... je pense que l'on sera plus utile la bas... espérons le....

_________________

Kro pour vous servir
--Lastar
[Sous la tente]

Il entend, ressent... Il avait froid, mais il savait qu'on veillait sur lui. Etrange sentiment, alors qu'il savait que sa famille n'avait jamais été là et que son ange ne le connaissait pas. Echos lointain, paroles réconfortantes, une voix féminine...

se battre

Entrouvre les yeux pour apercevoir son ange. Etait-elle là pour lui, par quelle miracle l'avait-elle trouvé. Sourire, du moins il l'espéra, qui s'étend sur son visage. Attrape la main qui lui passe ce linge humide sur le front. Il aurait aimé lui dire ce qu'il avait sur le coeur, lui dire qu'il voudrait la prendre dans ses bras à jamais et ne plus la quitter. Qu'il a été stupide de ne pas être allé auprès d'elle ce fameux jour. Une larme s'écoule, porteuse de tristesse qui l'étreint au fur et à mesure que le temps passe. Puisqu'il sait....son heure est venue. Alors plus jamais il ne verrait ses yeux pétillants, ni ses lèvres qu'il voulait embrasser à chaque souffle.
Masque étrange qui dissimule à moitié son visage, mais il tenait sa main, au contacte il savait que nul autre qu'elle pourrait être là. Son regard était si vert, le jeune homme ne se rappelait pas ce détail. Peu importait, il mit la main de son ange contre sa joue. Il se sent l'homme plus chanceux et le plus maudit du royaume, mais il fallait apprécier les instants, si éphémères soient-ils. Il valait mieux avoir aimé une fois et en mourir, que jamais et vivre. Embrasse la paume de cette main pleine de chaleur. S'endormir à présent, laisser la faucheuse faire son funeste travail, il avait eu ce qu'il voulait.


Revoir son ange...
Alandrisse
[Sous la tente]

Sourire sur son visage, premier vrai sourire depuis qu'elle avait mis le pied dans ce Comté. Il était caché derrière son masque, mais ses yeux devait refléter cet instant heureux. Le jeune homme bougeait, entrouvrait même les yeux. Miracle dans ce lieu absent de joie, lumière parmi les ombres morbides qui les entouraient. Enfin une personne qui survivrait, elle resterait à son chevet jusqu'à ce qu'il est la force de se lever. L'apprentie se mit à penser à une allure rapide pour le futur. Se voyant déjà le raccompagner jusqu'à chez lui, il pourrait même devenir ami qui sait.

Se laisse faire quand il prend sa main, il souriait d'une manière si sincère qu'elle aurait aimé enlever son masque pour lui répondre par le sien. Plaque sa paume contre son visage encore prit dans la fièvre, que faire elle n'allait tout de même pas lui arracher du visage. Il était guéri après tout, elle ne risquait rien. Voilà qui l'embrasse sa paume avec une délicatesse touchante et qu'il se berce avec le contacte de sa main.

Et puis ... il s'endort doucement. La Dame Blanche ne comprend pas, regarde la main du jeune homme tomber mollement sur le lit, emportant la sienne dans cette chute. Affolement, il ne pouvait pas.. il ne devait pas... son sourire, ses yeux, elle les avait vu. Il devait se porter mieux à présent. Enlève sa main de ce corps et la serre fébrilement contre son coeur, elle le savait sans vie, mais malgré tout elle aurait voulu le voir rire encore. Se recule d'un geste pour s'éloigner de ce lit et tombe sur un autre malade, son regard est paniqué. Trop de désillusion, ils étaient venus pour assister la mort, pas pour la repousser. Elle ne pouvait en supporter davantage, sortir de ce lieu voilà ce qu'elle voulait.


[Dehors]

S'empresse de quitter cette tente.... l'air frais. Arrache ce masque, le laisse tomber à terre, main sur les genoux, elle tente de se calmer, de retrouver son calme.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)