Gyldas
[Arrivée à la tente]
Sa présence à l'église n'était plus requise. Les réfugiés se portaient bien, même s'ils n'avaient plus rien. Ils allaient devoir apprendre à se reconstruire, se prendre en main malgré la douleur, la peine et le froid. Maintenant que tout était distribué, ni Gyldas ni personne ne pouvaient faire plus pour eux. Il fallait maintenant s'occuper des malades et des morts, là où on manquait de monde.
Ca faisait un bon moment qu'elle n avait pas mis les pieds sous la tente, et la lieutenante se demandait ce qu'elle allait y trouver. Elle avait été soulagée de l'arrivée de Fred. Lorsqu'il était venu se présenter au poste de police pour apporter son aide, elle y avait vu un don du Ciel, même si Aristote n'était plus trop présent dans son cur. Il avait pris les choses en main de manière si efficace que Gyldas avait pu souffler un peu et s'occuper de ses filles.
En arrivant près de la tente, elle en vit sortir une femme qui laissa tomber son masque de protection à terre. Son comportement ne trompait pas: elle veniat de voir mourir quelqu'un. Gyldas crispa les mains sur son bouclier. La mort, encore et toujours, toujours et encore! Arriverait-on un jour à éradiquer ce fléau?
Les malades n'étaient pas les seuls à avoir besoin de soutien. Gyldas s'approcha doucement de la Dame Blanche et lui posa la main sur l'épaule. Nullement besoin de mot, pourtant, elle réussit à lui murmurer sincèrement:
- Je suis désolée.
Gyldas appréhenda soudain de pénétrer sous la tente. Qu'allait-elle y trouver? Elle n'osait le demander.
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Sa présence à l'église n'était plus requise. Les réfugiés se portaient bien, même s'ils n'avaient plus rien. Ils allaient devoir apprendre à se reconstruire, se prendre en main malgré la douleur, la peine et le froid. Maintenant que tout était distribué, ni Gyldas ni personne ne pouvaient faire plus pour eux. Il fallait maintenant s'occuper des malades et des morts, là où on manquait de monde.
Ca faisait un bon moment qu'elle n avait pas mis les pieds sous la tente, et la lieutenante se demandait ce qu'elle allait y trouver. Elle avait été soulagée de l'arrivée de Fred. Lorsqu'il était venu se présenter au poste de police pour apporter son aide, elle y avait vu un don du Ciel, même si Aristote n'était plus trop présent dans son cur. Il avait pris les choses en main de manière si efficace que Gyldas avait pu souffler un peu et s'occuper de ses filles.
En arrivant près de la tente, elle en vit sortir une femme qui laissa tomber son masque de protection à terre. Son comportement ne trompait pas: elle veniat de voir mourir quelqu'un. Gyldas crispa les mains sur son bouclier. La mort, encore et toujours, toujours et encore! Arriverait-on un jour à éradiquer ce fléau?
Les malades n'étaient pas les seuls à avoir besoin de soutien. Gyldas s'approcha doucement de la Dame Blanche et lui posa la main sur l'épaule. Nullement besoin de mot, pourtant, elle réussit à lui murmurer sincèrement:
- Je suis désolée.
Gyldas appréhenda soudain de pénétrer sous la tente. Qu'allait-elle y trouver? Elle n'osait le demander.
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