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[RP] La peste arrive aussi… [Tulle]

Gyldas
[Arrivée à la tente]

Sa présence à l'église n'était plus requise. Les réfugiés se portaient bien, même s'ils n'avaient plus rien. Ils allaient devoir apprendre à se reconstruire, se prendre en main malgré la douleur, la peine et le froid. Maintenant que tout était distribué, ni Gyldas ni personne ne pouvaient faire plus pour eux. Il fallait maintenant s'occuper des malades et des morts, là où on manquait de monde.

Ca faisait un bon moment qu'elle n avait pas mis les pieds sous la tente, et la lieutenante se demandait ce qu'elle allait y trouver. Elle avait été soulagée de l'arrivée de Fred. Lorsqu'il était venu se présenter au poste de police pour apporter son aide, elle y avait vu un don du Ciel, même si Aristote n'était plus trop présent dans son cœur. Il avait pris les choses en main de manière si efficace que Gyldas avait pu souffler un peu et s'occuper de ses filles.

En arrivant près de la tente, elle en vit sortir une femme qui laissa tomber son masque de protection à terre. Son comportement ne trompait pas: elle veniat de voir mourir quelqu'un. Gyldas crispa les mains sur son bouclier. La mort, encore et toujours, toujours et encore! Arriverait-on un jour à éradiquer ce fléau?

Les malades n'étaient pas les seuls à avoir besoin de soutien. Gyldas s'approcha doucement de la Dame Blanche et lui posa la main sur l'épaule. Nullement besoin de mot, pourtant, elle réussit à lui murmurer sincèrement:


- Je suis désolée.

Gyldas appréhenda soudain de pénétrer sous la tente. Qu'allait-elle y trouver? Elle n'osait le demander.

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Alandrisse
[Dans la rue]

Plus besoin de son aide, elle avait assez. La jeune femme n'arrivait même plus à penser, la fausse joie qu'elle avait eu...Elle commençait à peine à se remettre de la dernière fois où elle avait senti son monde s'effondrer pierre par pierre. Et voilà que le château de carte que la jeune femme avait réussi à recréer était soufflé par ces dernières espérances. Trop de douleur encore qui entourait son être, l'apprentie se redressa et s'en alla. Elle ne pouvait plus rester ici, partir sans mot dit à sa tante... et les autres où étaient-ils?

Retour à l'auberge évitant les grandes rues, parsemées de cadavre. Emprunte des ruelles peu connues pour elle, arrête les rares passants pour retrouver son chemin. L'auberge... Accélère le pas, se dépêche d'entrer, de monter trois à trois les marches. L'apprentie réunit rapidement ses affaires et écrit un mot pour ses compagnons
.

Sur le parchemin a écrit:
Ma décision pourrait paraître lâche.
Mais je ne pars pas à cause de la maladie, mais plutôt pour préserver le peu d'illusion qui me reste. Je serais à Aurillac, si vous désirez m'y retrouver, je vous attendrais.

Al


Laisse le parchemin sur son lit et sort pour ne plus se retourner...
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Safranne
J'empoignai le poignard au moment même où une dame tombait à terre. Des soignants se regroupèrent rapidement autour de la souffrante, pâle et comme abandonnée de toute vie.

Le médecin me fit un signe de tête, que je pris pour une demande de les laisser se débrouiller entre eux et que je pouvais aller aider d'autres miséreux. J'y consentis mollement, mes doigts serrant toujours la dague. Je regardai ma mère qui s'affairait déjà au dessus du corps inanimé. Notre brève trêve prenait-elle fin ainsi? Prendra t'elle de nouveau le temps de me parler? Ma mère restait pour moi insondable.

Je fis rapidement le signe de croix. Je venais de perdre trois bonnes minutes à penser égoïstement au devenir de mes relations avec ma famille, trois minutes, qui auraient été profitable à un mourant... J'avais honte. Et me tournai vers un autre bougre pestiféré.

Gyldas
La jeune femme ne lui avait même pas répondu. Gyldas se sentait si impuissante quelle ne chercha même pas à la rattraper. Comme elle, Alandrisse devrait affronter sa douleur seule. Et la surmonter seule... si jamais elle y parvenait.

Gyldas se remettait à peine de la mort de son nourrisson de quatre mois. Elle comprenait parfaitement cette femme. Mais... mais...

Elle pénétra sous la tente, sans protection aucune, et se couvrit le visage de sa cape en y découvrant l'odeur insoutenable qui y régnait. Elle avisa le médecin et ceux qui l'aidaient.


- Me revoilà. Je suis revenue vous aider.

La lieutenante qui avait donné des ordres jusqu'ici se retrouvait à son tour à demander quoi faire. La lassitude prenait peu à peu le dessus sur la motivation. Mais si elle commençait à se laisser aller, elle ne surmonterait jamais son propre chagrin. Il fallait qu'elle bouge, qu'elle s'occupe.

Gyldas regarda alentour pour découvrir Safranne avec un poignard... elle voulut l'empêcher d'agir, mais se ravisa. Elle avait déjà vu un homme abréger les souffrances d'un animal. Mais jamais elle n'aurait pensé voir un jour un tel acte pour abréger celle d'un autre homme.

Plus pour elle-même que pour le médecin à qui elle s'adressait, la lieutenante murmura:


- Combien de morts va-t-on devoir encore supporter avant de stopper ce fléau.

C'est à croire que les interdictions de circuler n'avaient servies à rien. A l'occasion, elle referait une ronde pour s'assurer que les miliciens faisaient correctement leur travail.

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Kronika
[à l'église]

Kronika regarda une dernière fois tous ces pauvre gens et quitta la tente.

[près de la tente]

Kronika avait croiser sur la route une femme qui avait l'air perdu, elle ne s'en étona pas vu la tournure des évènements. Une fois près de la tente, elle se demanda si tout ça n'était pas un rêve... Elle, là... a aider de pauvre gens... cette maladie.... tout était aller très vite....

Maintenant quel était prête a pousser le rideau d'entrer elle respira un bon coup et entra. le Spectacle qui s'offri a ses yeux, était digne des pires histoire, que l'on raconte pour faire peur... De pauvres gens alongé, mourrant... du sang sur le sol, une odeur infecte....
Elle avait soudain envie de faire demi-tour... mais elle pris sur elle pour pouvoir se rendre utile... elle ne savait a qui parler ou aller alors elle se contenta de lever la main et de dire :


Euh escuser moi... je... je m'appelle Kronika.. et... Elle toussotte, et je voudrai aidé.... me rendre utile ici...

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Kro pour vous servir
Ninjaturtel
Alors que leur pas les menaient en direction de la tente, enfin c'est ce que croyait Ninja, Alixe regarda avec attention le masque de Ninja.

Un peu étonné, il se demandait si elle allait commencer a le taquiner ou a se moquer de lui comme elle aimait tant faire.
Au lieu de ça, un regard qui se détache et qui revient sur le monde, puis une voix avec une intonation qui ne lui ressemblait pas se fait entendre.


Possèdes-tu d’autres masques ?

Que se passait il ? Qu'est ce qu'elle pensait pour soudainement paraitre si sérieuse et lui poser cette question.
Il lui avait dit que cela servait de protection et peut être était-ce ce coté qu'elle désirait...
Ou alors elle voulait faire mumuse avec lui, et elle faisait semblant pour le piéger avec sa voix triste.
Qui sait, pas lui en tout cas. Ils continuent leur marche, quand tout a coup elle l'interpelle et lui montre les tentes !

Ahhhh, elle savait bien ou était les tentes alors, c'est un premier soulagement.

Il l'a voit alors pressé le pas, en effet ils sont un peu en retard.
Il commence a faire de même lorsqu'elle se retourne vers lui, le sourire aux lèvres, débutant une phrase pour soudainement avoir un regard vide. Les yeux se fixe, et elle perd l'équilibre.

Ninja surpris, accours vers elle, elle a perdu connaissance.
Une course effréné, au ralentis comme dans les films, il cours et glisse sur le sol et la rattrape dans ses bras, ne l'a laissant salir son charmant visage. Il l'a regarde, essaye de la réveillé mais en vain.

Les tentes sont a coté, il va l'emmener la bas pour pouvoir s'en occuper.
Il l'a saisit alors délicatement puis la transporte vers les tentes, ne voulant pas entrer et déranger il demande aux abords des tentes si une place peut lui être accorder.


Vite, vite vite.

Une femme s'est s'évanouit, ou puis je la déposer il faut que l'on s'occupe d'elle.

Arrivant presque près des tentes, il cherche du regard une personne pouvant lui indiquer une tente, avant de sauter s'il le doit dans la première tente.
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Alixe
RP qui doit être finit très rapidement, malheureusement ... Les deux protagonistes partent pour le BA]




[Dans une tente, après être tombée dans le coma]

Elle ouvre les yeux dans la pénombre, aux aguets. Tâtonne autour d’elle, à l’aveuglette, espérant y trouver la dague qu’elle gardait quotidiennement sur elle. Elle ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte que son arme n’était pas là. Angoissée, elle bondit sur le matelas de paille, matelas de fortune sur lequel elle avait été installé. Une forte fièvre la rallonge prestement. La nuit devait être tombée depuis peu. Personne, pas un bruits. Que s’est-il passé ? Très rapide réminiscence des évènements de l’après-midi : sortie prendre l’air après plusieurs jours de maladies, elle avait rencontré Ninja puis … plus rien. Le néant total. Elle tenta de s’inspecter avec le peu de lumière –sûrement la lune- qui filtrait au travers des toiles installées en guise de tente. Visiblement, la maladie ne s’était pas estompée. Et si le pire arrivait ? Grincement de dents. Elle ne peut pas mourir ici, pas maintenant. Dépitée, elle s’enfonce dans la paille peu confortable et ferme les yeux, en proie à une forte fatigue.

[Plusieurs heures plus tard]

A nouveau, le même refrain. Des yeux apeurés –qu’elle cache avec soin durant la journée- qui s’ouvre, un corps en sueur, une main valide qui cherche la présence d’une dague réconfortante, puis qui finalement trouve ceux d’une présence. Sursautement qui se veut imperceptiblement. Qui se voulait. Impossible de cacher quoi que ce soit dans son état. Son état de fièvre la faisait-elle hallucinée ? Contact qui semble bien réels. Une main agrippe la sienne. L’autre la rallonge délicatement. A ce stade-là, on veut sûrement m’annoncer avec douceur que la mort est proche. Ce doit être Ninja … Comment fait-il pour être si expert dans ces conditions ? La jeune femme n’y voyait pas plus loin que … que rien. Elle n’y voyait strictement rien dans la nuit noir. Peut-être la fièvre brouillait sa vue. Elle se souvint avoir sentie une main sur son front, puis un murmure qui devait ressembler à « dors » avant de plonger à nouveau dans les méandres du sommeil.

[A l’aube]

Des mains l’extirpent des ténèbres. Mains douces mais ferme. Un toussotement rauque s’extirpe de sa gorge. Elle se calme péniblement avant de poser un regard sur son compagnon médecin. Souvenirs confus de la nuit passée. La demoiselle le laisse lui prendre sa température, avant de demander d’une voix faible :

Que s’est-il passé ?

Alors il lui raconte. Son malaise, sa fatigue, et par-dessus tout son état moral qui n’arrange rien. Ninjaturtel sent bien qu’elle ne va pas bien, qu’elle n’a pas le moral sous sa carapace. Elle lui offre un pauvre sourire. Il lui apprend les nouvelles du BA, il lui dit qu’il doit rentrer pour défendre son Duché. Elle grogne, demande où est Alandrisse et Wonderanny. Il lui répond qu’elles sont déjà parties, tôt ce matin … Et qu’il va les rejoindre. Il est prêt à partir. Elle déglutit à cette nouvelle, le regarde de ses yeux hagards et lui dit qu’il ne peut pas la laisser mourir ainsi, ici, seule. Il lui répond que les médecins vont s’occuper d’elle … Cette dernière lui réplique qu’elle n’accepte que lui comme médecin. Peu importe si elle doit la suivre en BA, c’est lui qui la soignera. Elle lui dit de sa voix sûre retrouvée grâce à une volonté nouvelle « Laisse-moi venir avec toi ». La réponse tombe, évidente : elle est bien trop faible pour l’accompagner, ce ne serait pas raisonnable.

Mais Alixe ne se laisse pas démonter. On lui a apprit à ne jamais abandonner. Elle joue à la gamine capricieuse, comme elle savait si bien le faire avant d’accéder à la noblesse et ces fichues obligations des manières qui vont avec. De gamine, elle était passée à femme en à peine quelques mois. Mois éprouvants. Elle finirait son éducation seule. La voilà déjà debout, certes chancelante mais en vie. Et Ninja qui lui hurle de se rassoir, que tout ira bien … Un foudroiement de regard les décident. Ils se débrouilleront. On lui fabriquera un brancard de dernière minute s’il le faut ; et tant pis s’ils doivent s’arrêter en route. Alixe lui demande néanmoins d’écrire pour elle une missive, qu’elle adresse au Vicomte d’Amilly en Lyonnais-Dauphiné. Elle lui promet de lui offrir moultes bières en guise de remerciement … Il la porte facilement avec son maigre poids pour rejoindre l'auberge où le groupe s'était installé, et les voilà partis tout deux pour le B-A.. Avec un mot d’excuses laissé au Limousin, mais le Duché voisin les appelle à défendre. Et que ce soit malade ou en forme, Alixe ne se laissera jamais mourir dans un lit en sachant ses sœurs d’armes à Clermont face aux brigands.

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Fred45


[Dans la tente]

Jades répondit par un sourire, mais déjà d'autres malades arrivèrent, et il fallait s'en occuper au plus vite. Faire de la place, trouver des lits, préparer des soins.
Fred n'eut pas le temps de lui parler plus longtemps, qu'elle était déjà partit soigner une malade.

Tout était confus, chacun courait dans tous les sens, apporter du mieux qu'il le pouvait son aide.
L'atmosphère de la tente devenait pesante, l'odeur du sang, de la putréfaction des corps en attente d'inhumation, mêlé aux odeurs des huiles et simples se dégageant devenaient asphyxiantes.

Fred sortit de la tente afin de prendre un peu d'air frais.
Un homme s'approcha
Messire Fred45
Oui, lui dis-je d'un air surprit d'entendre mon nom
J'ai une missive pour vous, de la part de Dame Nennya, Rectrice de l'Hotel-Dieu.
Fred prit le plie remercia l'homme.

Il lui fallait rejoindre Dame Nennya au château de la Grillère, devant l'accompagner pour apporter soins dans le Comté.

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Duce et Auspice
Gyldas
Gyldas attendit encore quelques minutes, pour voir si Fred où le médecin allait leur proposer des tâches à accomplir. Mais ce ne fut pas le cas. Elle s'approcha de Kronika et lui posa sa main sur l'épaule.

- Je crois que notre aide n'est pas si indispensable que ça, puisque personne ne semble nous solliciter. Je vais retourner aux portes voir comment s'en sort la milice. Je serai plus utile à aider les archers qu'à rester debout ici à ne rien faire.

Elle s'assombrit soudain. Depuis qu'on avait brûlé sa maison avec son fils et sa nourrice dedans, la lieutenante avait du mal à regarder les malades mourir. Oui, elle serait plus utile dehors que dedans.

- Si on demande de l'aide ici, n'hésite pas à venir me chercher. D'accord?

Elle lui sourit, mais ce sourire était plus là pour tromper son chagrin que pour la réconforter vraiment. Elle regarda une dernière fois les rangées de lits qui allaient bientôt servir de linceuls pour la plupart, puis sortit aider les archers.

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Kronika
Kronika sourit à Gyldas et la regarda partir tristement ... Elle ne savait pas quoi faire ..... Les médecins semblais trop occupé pour voir qu'il y avait de la mains d'oeuvre en plus... Elle se contenta de réconforter un petite fille qui sembler pleurer ne sachant pas ou se trouvais ses parents, Kro la pris dans ses bras et par la force du désespoir la gamine la serra fort dans ses bras, contente de trouver un peu de réconfort ...

Chuuuuut ma belle, sortons d'ici, je pense pas que se soit conseiller pour toi ici.

Elle enleva sa cap pour la poser sur les épaules de la petite et ensemble elles restèrent bloti l'un l'autre devant la tente à attendre qu'on est besoin d'elle

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Kro pour vous servir
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