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[RP] La peste arrive aussi… [Tulle]

Sephiroth13
Je vais de ce pas prévenir les taverniers de faire brûler des encens dans les tavernes et de prévenir les autorités pour chaque cas suspect. Malheureusement, on ne pourra pas éviter la psychose. Je me souviens que lors de la Peste de poissonniers d'il y a quinze ans, le nombres de dénonciations dépassait l'entendement. Tout le monde accusait son voisin qui lui même accusait l'amant de sa femme... enfin, vous imaginez.

Il faut aussi que j'aille prévenir Stella, vous savez ou me trouver. Surtout, n'hésitez pas, il faut éradiquer le Fléau avant qu'il ne reste plus personne pour...


Il s'interrompit saisissant la portée de ses paroles. Il salua sommairement Gyldas et partit faire le tour des tavernes, incitant les tenanciers à ne pas attiser les peurs mais à ce montrer vigilants. Il partit ensuite chez lui, pour mettre son amour en garde, la rassurer, lui donner des conseils.
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Ticque
Ticque a son bureau comme presque toujours...hormis quand il dort...encore que, commençait à s'attaquer à un nouveau dossier lorsque sa porte s'ouvrit avec violence


Un homme en transe débiter des sons plus que des mots de la sorte:


-Aba cramer sous la neige...Gyldas qui a demandé.... foutre le feu


-Comment ça? Gyldas qui fou le feu aux gens?

Ticque passait doucement d'une incompréhension totale à un certain sceptissisme mélé d'inquiétude.

-Mais non reprend l'homme...La peste

-Gyldas? Vous y aller fort mon brave.


-Mais no ooooo euhhhh La maladie, La Peste s'abat sur le village!!


-Oh nickedouille...

Ticque commençait à prendre conscience doucement de ce que tenter vainement de lui faire passer l'homme par des râles succints.

Il se décide alors à sortir de la mairie en trombe, prendre connaissance de la situation lui même...
Gyldas
Il faut aussi que j'aille prévenir Stella, vous savez ou me trouver. Surtout, n'hésitez pas, il faut éradiquer le Fléau avant qu'il ne reste plus personne pour...

Gyldas fit un signe d'assentiment à Séphiroth.

- Allez-y. J'écris ma missive et je vous rejoins.

La lieutenante entra sans bruit dans le bureau. Elle soupira de soulagement en voyant ses deux anges dans les bras l'une de l'autre. Pendant qu'elles dormaient, au moins, elles ne pleuraient pas. Elle alluma une chandelle, sortit doucement le nécessaire pour écrire et rédigea son appel au secours.


Citation:
Dame Alcyone,

C'est la panique à Tulle. La peste est dans nos murs. Je viens d'ordonner la crémation d'un corps et d'une maison. Je ne parviens pas à contenir la population. J'ai besoin de maréchaux, ou même carrément de l'intervention de l'armée.
Certains essayent de quitter la ville.

A l'aide!

Gyldas
Lieutenant de police de Tulle


Pas besoin d'en dire plus, elle n'en avait pas le temps. Il fallait qu'elle retourne en ville. Elle pesta contre la perte de son cheval. Aristote seul savait où cet idiot de canasson avait pu se réfugier! C'est donc à pied, épuisée et lasse que Gyldas se remit au travail. Ticque venait de sortir de la mairie.

- Ticque! Ouf tu es là. Après ce que je viens de faire, je crois que j'ai fichu la panique un peu (beaucoup) partout. Je viens d'écrire au prévôt. J'attends des renforts. En attendant, je veux bien que tu m'aides à calmer tout ce monde là. J'ai peur que les gens n'aient plus confiance en moi. Toi, ils t'écouteront peut-être.

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Ticque
Ticque tombait des nues au fur et à mesure.

Il marchait dans la rue et voyait des gens qui pressaient le pas, qui baissaient la tête, et qui se dispersaient autant que se rassemblaient de façon désordonné...


Alors que Gyldas vient à sa rencontre, il espère commencer à y voir plus clair...

De la panique....des renforts....

Ticque commence à se gratter la tête vu qu'il n'avait pas encore évalué la situation à ce niveau d'avancement.

-Euh...Bien pour les maréchaux. Dans un premier temps as tu pensé à envoyer la milice fermer les portes de la villes? C'est une maigre force mais c'est un début et s'il n'y a pas trop panique, il suffiront dans un premier temps

Ticque commençait à ordonner ses idées et à réflechir aux diverses possibilités.

-Je te rejoins sur la place, je dois passer chez moi rapidement prendre affaire. Occupes toi déjà de ça et rassemble ceux qui semble valide... Et ne vous approchez pas des malades .Ticque savait que cette dernière recommandations se donnait un peu en l'air mais ne trouvait pas plus à dire pour le moment
On improvisera après cela


Ticque attends un assentiment ,pour partir au pas de course direction sa maisonnée récupérer quelques effets avant d'affronter de front la situation.
Dnartreb
[SANG FROID ET SANS CHAUX]

La rue semblait plus animée, l'arlerte commencait à être donnée. Voyant que certaines personnes essayaient de mettre en place une politique d'état de guerre, Reb comprit qu'il était temps de paritr.



Citation:
Sephiroth13"Proposez vos services pour charrier les corps, je suis sur que tous volontaires seront accueillis à bras ouverts, du moins jusqu'à ce qu'ils soient contaminés à leur tour, pour aider les autorités."


Reb n'avait point envie de passer son temps à prendre des pesteux et les mener hors de la ville et encore moins brûler leurs vêtements. Il aimait proposer des solutions mais n'aimait point recevoir des ordres. Il avait quitté l'armée et nul ne pouvait lui donner ordre dusse t-il être gradé.
Reb regarda son petit groupe.



Citation:
Taka"Il ne faut pas rester là. Ce n'est pas prudent. Hem!..."


Voilà ce que nous allons faire, tu as raison Taka, nous devons quitter cette ville au plus court. Les frontièrse ne pouront nous arrêter. Je vais demander refuge en terre de PA. La comtesse ne me refusara point cela.
Rassemblons nos affaires et surtout, lavons les et mettons les au petit soleil. Il ne faut surtout pas que des parasites puissent rester dans les pliures des vêtements.

Ne je sais ce qui donne la maladie mais les rats ne sont pas innocent. Je pense qu'il ne faut pas coucher dans les lits ou les massures. Nous devrons certainement coucher à la belle étoile près d'un feu pour nous chauffer...Il nous faudra éviter les bergeries et les étables.


Reb reprit sont écu puis regarda les restes calcinés du brulé.

Voyez où mène la folie?

Lors de mon séjour en Bourgogne en 1455, la maladie d'Astérius
(tuberculose) causa si grand mal, que les gens ne voulaient vivre leurs derniers instants en pillant et violant.
Nous ne devrions nous séparer.


Passons par la courtine ouest et prenons la poterne qui mène au verger.

Reb retrouva son calme puis se tourna vers la voyageuse qui ne cessait de poser questions:



Citation:
Meganne"On peut s'cacher où? On peut encor' partir d'là? Ou les portes sont fermées? A Limoges, ils nous acceuilleront sûrement, ou Ventadour!"


Ne comprenez vous pas que le Limousin est en quarantaine?

A peine eut-il prononcé ces dernières paroles que déjà il invita Taka et Eleonoreh à prendre direction.
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Kronika
Kronika qui, depuis quelques temps, ne sortait de chez elle que pour travailler, c'était pris une journée pour se promener dans les rues de Tulle (pour, en quelques sorte, se mettre au courant des activités de Tulle). Elle ferma ça maisonnette et partie donc en direction de la place.

Sur le chemin, des personnes sombre qui lui jetait un regard méfiant, comme si elle avait la peste ! pfff, ils marchaient vite, donnant l'impression de ne pas vouloir s'attarder ici.

Kronika commençais à s'inquiéter de se qui arrivais et pris donc l'incitative d'aller demander au maire, si par hasard, il savait se qui se passai ici.

C'est sur cette pensée que Kro courut en direction de la place pour y voir de plus près.

Essoufflée, Kro était forcé de constater les Tullistes méfiant et pour certain d'apparence malade... Kro s'inquiétait de plus en plus et ne sachant trop quoi faire, elle chercha du regard quelqu'un qui pourrait la renseigner..

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Kro pour vous servir
--Leperenoel
[ JOUETS EN SAPIN ] J-2

Ce fut par un beau matin ensoleillé "mais hivernal quand même" que Pèrenoel arriva au village de Tulle. Il avait mauvaise mine car les trois lunes qu'il eut à passer sur les chemins, avaient fait de lui une loque humaine. Il avait toux grave et portait sur lui les stigmates d'une maladie incurable.
Alors qu'il avait peine à arpenter les rues encombrées de Tulle, il se remémorait le pourquoi du comment jusqu'à...sa triste déchéance.

L'Automne avait fait de lui un homme heureux. Il était charpentier et connaissait un habile artisan du nom de Gépéto, qui fabriquait des jouets de bois pour enfants. Il avait grand don car ses personnages étaient travaillés avec soin.
Un jour de novembre, Perenoel reçut une commande faite par quelques habitants de Tulle. La commande était importante et devait rechérir beaucoup d'adresse et de temps pour exécuter autant de jouets. Devant tant de commande à honnorer, Penenoel alla voir son ami Gepeto et tenta de la convaincre.

Il te suffira de faire des jouets plus grossiers et moins finis...Cette affaire peut nous rapporter moult écus.

Perenoel était marié à une bien charmante dame du nom de Merenoel. Il avait grand dessein pour elle et aurait donner n'importe quoi pour la rendre heureuse. Cette affaire tombait bien...Il suffisait juste de forcer la main.

Son ami c'était laissé convaincre et fit pour lui grands copeaux. La commande allait être honnorée. Le bois fut de moins bonne qualité,le sapin fairait bien l'affaire, quand au vernis, il n'était plus question, ni les détails si chers aux yeux des enfants et des parents. "Pensez-vous 250 jouets de bois".
Gepeto n'avait guère de temps de s'occuper de son fils Pinochio qui ne voulait rien entendre à ce métier et préférait aller courir les tavernes. L'on murmurait même qu'il courtisait la Merenoel.

Oui, Perenoel se souvint encore des tendres adieu qu'il fit à sa femme. Son ami Gepeto l'avait suivi sur les chemins, car la commande demandait deux hommes pour porter autant de biens.
Hélas, ce fut au détours d'un chemin, que Gepeto rendit l'âme. Il avait contracté grand mal en Limousin. Sa mort fut précédées de grands délires ainsi que de gros bubon sur la peau. Perenoel avait bien tenté de lui porter secours mais ce fut peine perdue.
Lui même se sentait atteint de ce mal qui lui rongeait maintenant les bronches. Il n'était point question de refaire marche arrière sans vendre ses jouet et qui sait, avoir le temps d'envoyer les écus dûment gagné à sa pauvre veuve.

La ville grouillait de gens fort occupés à vociférer contre qui s'approcherait trop près de ses enfants ou de sa personne. Certains avaient comportement étrange comme ce group de personne qu'il croisa alors qu'il longeait la courtine ouest. Il lui fallait trouver maintenant sa première adresse. Perenoel sortit un bout de parchemin sur lequel il était marqué tuotes les adresses à visiter.
Ses quintes de toux empiraient et la fièvre le prenait, encore bien plus forte maintenant. Voyant qu'il ne pouvait passer pour inaperçu, Perenoel décida de demander de l'aide avant de poursuivre chemin. Il posa les deux besaces qu'il avait encore puis héla les passants.

Arrrrrgh....Je je cherche une...rohfrhof...un dispensaire j'ai...rohfrhof une mauvaise grippe.

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PESTE SOIT LES JOUETS
--Blurr
La peste est parmi nous!!!! Mort aux spinozistes et aux bohémiens!!!! Il faut les brûler en place publique!!!!

Ces rejetons du Malin empoisonnent nos puits, contaminent notre eau!!!! Brûlez les!!!!!!!


Blurr, claudiquant sur sa cane alla tambouriner à la porte de la maréchaussée, espérant trouver Gyldas ou autre représentant de l'ordre.

Mort aux spinozistes!!!!!
Kronika
Kronika entendait un homme crier la mort de personnes elle se retourna inquiète. Elle alla l'interpeller :

Messire ! Messire ! pourquoi crier vous, que se passe t il ?

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Kro pour vous servir
Gyldas
-Euh...Bien pour les maréchaux. Dans un premier temps as tu pensé à envoyer la milice fermer les portes de la ville? C'est une maigre force mais c'est un début et s'il n'y a pas trop panique, ils suffiront dans un premier temps.

Oui, elle y avait pensé, mais elle n'en avait pas eu le temps. Ses propres ennuis avaient pris le dessus, et elle avait un peu négligé la sécurité de la ville au profit de celle de ses filles. Il était temps de reprendre les choses en main! Afin d'avoir toute l'attention possible, Gyldas appliqua la seule idée qui lui vient en tête: sonner le tocsin.

Les cris se turent alors à certains endroits, redoublèrent dans d'autres. Mais les miliciens accouraient déjà pour savoir de quoi il retournait. La foule quand à elle, s'approchait pas à pas. Une curiosité mêlée de crainte se lisait sur la plupart des visages. La lieutenante aboya alors ses ordres:


- La peste est en ville! Maintenant que vous le savez tous, vous allez m'écouter!

Elle regarda les miliciens:

- Vous, vous allez fermer les portes. Personne ne sort, et personne n'entre, à moins d'avoir un laisser passer attestant de sa bonne santé. Je vous autorise à tirer à vue sur quiconque cherchera à s'enfuir de Tulle!

Des cris s'échappèrent et des indignations commencèrent à monter.


- Vous n'avez pas le droit!

Gyldas foudroya la foule du regard:

- Je le prends!

Quand à vous, rentrez chez vous. Si vous avez peur, enfermez vous. Mais je répète: interdiction de sortir de la ville. Sauf pour les plus aguerris d'entre vous, les plus courageux, ou les plus fous, auxquels je demanderai ceci:

Trouvez des draps, des bâtons, de la chaux, des pelles et du bois. Vous ferez rouler les morts dans les draps à l'aide des bâtons afin de pouvoir les transporter sans les toucher. Nous irons les brûler hors de la ville.

Je n'en voudrai pas à ceux qui ont peur de rentrer chez eux. C'est légitime et je le comprends. Choisissez ce que vous voulez faire, mais faites le maintenant.


Gyldas se tut, hors d'haleine, et se rendit compte qu'elle avait très froid. Sans cape en plein hiver, à défaut d'être infectée par la peste, elle risquait une pneumonie. Il fallait qu'elle bouge. Mais tant que personne ne se décidait, elle ne pouvait rien tenter.

Elle regarda les miliciens s'éparpiller aux portes de la ville pour en interdire les allées et venues. Puis elle se concentra de nouveau sur la foule et attendit des volontaires.

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Kronika
Kronika abandonna l'homme quand elle entendit Gyldas crier de toute sa force

Elle s'avança donc vers Gyldas et dans un elan désespérée elle lui demanda

Bon dieu, qu'est-ce qui se passe ici je voie des homme qui tousse je t'ai entendu parler de draps et de bâtons... que se passe t-il ???

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Kro pour vous servir
--Docteurtulp
Le Docteur Tulp avait entendu parler de rumeurs selon lesquelles la peste avait frappé aux portes du Limousin.
Il ne mit pas longtemps à se décider et prit tout son attirail, le mit dans sa sacoche, puis prit route vers Tulle.
Il était déjà venu la-bas pour aider à sauvegarder la vie mais là, il en dépendait de la pérénité de son Comté.
Il se couvrit car les nuits étaient froides et monta sur son équidé, Zephyr.
Le vent lui glaçait le sang mais le ciel était parsemé d'étoiles: quel beau spectacle!
Il fallait qu'il en profite car à l'aube, l'ambiance n'allait pas être la même.


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--Cyrielle
Cyrielle s'éveilla avec la sensation d'avoir chaud. Réalisant soudain pourquoi, elle se mit à pleurnicher sans bruit en se rappelant les évènements de la veille. Elle était dans les bras de sa sœur sur une couchette de la prison parce que Léna ne voulait plus s'occuper d'elles. Maman n'était pas là, et si Dory l'entendait pleurer, elle allait encore s'énerver après elle.

Tant pis. Elle ne pouvait pas rester comme ça. Avec une petite appréhension, la brunette secoua doucement l'épaule de sa sœur:


- Dory! J'ai fait pipi dans ma culotte!

Gyldas
Gyldas venait s'expliquer ce qui se passait, mais visiblement, sa voix n'avait pas porté aussi loin qu'elle l'aurait voulu. Dans un soupir de lassitude, elle ré expliqua brièvement à Kro ce qu'il fallait faire. Elle posa une main sur son épaule, mais la retira aussitôt en remarquant la saleté qu'elle portait dans sa paume et sous ses ongles.

- Je n'ai guère de temps pour m'occuper de tout le monde. Il va falloir que chacun se prenne aussi en main. J'ai demandé de l'aide. Attendons pour voir si elle vient. Sinon…

Sinon quoi? Rien. Il faudrait continuer à se débrouiller. Gyldas regarda les gens murmurer entre eux. En attendant qu'ils se décident, elle avait peut être le temps de faire un tour au poste pour voir comment allaient ses filles. L'aube pointait le bout de son nez, et elles n'allaient pas tarder à s'éveiller.

Laissant une fois de plus la ville à son sort, Gyldas entra dans son bureau au moment où Cyrielle se levait.


- Dory! J'ai fait pipi dans ma culotte!

Gyldas crispa les mâchoires. Manquait plus que ça! Et elle n'avait rien pour la changer. Elle fouilla dans les armoires et trouva son uniforme usagé dans lequel elle ne rentrait plus depuis ses grossesses. Elle déshabilla Cyrielle en hâte et lui enfila la veste trop grande.

- Voilà! C'est pas idéal, mais c'est mieux que rien.

Dorilys s'éveilla alors à son tour, et la mère des fillettes songea qu'il serait peut-être temps de leur donner à manger. Ni elle ni ses gamines n'avait avalé quoi que ce soit depuis la veille au matin. Elle ouvrit le tiroir du bas de son bureau, celui où elle laissait un en-cas pour les soirs où elle rentrait tard. Il ne contenait plus que deux épis de maïs. Gyldas soupira et en donna un à chacune des filles.

- C'est tout ce que j'ai pour le moment.

Gyldas leur fit une bise à chacune sur le front et les laissa avaler leur pseudo petit déjeuner pendant qu'elle allumait un feu. Il ne durerait pas toute la journée, mais les enfants auraient un peu de chaleur pendant quelques heures. Dans la journée, elle irait faire un tour au "Fils d'Or et d'Argent". S'il n'y avait pas de rats, elle les y emmènerait.

Pendant que le feu prenait, Gyldas regarda tristement ses enfants. Elles étaient pâles sous leurs visages sales et leurs cheveux emmêlés. Et pour la première fois de leur vie, elles ne mangeaient pas à leur faim. S'efforçant d'oublier ses propres gargouillements d'estomac, la lieutenante se passa une main dans les cheveux et grimaça en tirant sur un nœud. Elle ne devait pas être plus belle à voir que ses gamines. Elle avait laissé tous ses vêtements à la maison, ne gardant sur elle qu'une paire de vielles braies qu'elle avait tachées à force de s'essuyer les mains dessus.

Heureusement, son équipement était en meilleur état. Gyldas esquissa un faible sourire en regardant son bouclier. Offert par le maire de Mortagne à l'époque où elle était sergente là-bas, il arborait toujours le loup au dessus duquel était gravé discrètement "Les Loups de Mortagne". Bien que personne ne lui eût jamais rien dit, Gyldas se demanda ce matin-là s'il ne serait pas temps d'en changer. Non seulement il était défraîchi et abîmé par les années, mais, tout à coup, il ne lui semblait plus tellement judicieux de défendre le Limousin sous les couleurs de l'Alençon.

Sortant lentement de ses pensées, la lieutenante remit une dernière bûche dans le feu avant de s'équiper de son attirail. Elle fit une dernière recommandation à ses enfants: ne pas bouger, ne pas sortir. Ah oui! Et les latrines étaient dans la cours, derrière le bureau.

Elle avait faim. Elle avait froid. Elle avait sommeil. Mais elle n'avait pas le droit de penser à tout ça. Elle avait du travail.

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Christisag
Christisag entendit gyldas hurler dans la rue. Il en fut surpris.
Il sortit de chez lui et se dirigea vers la foule massée autour de la dame.


Que se passe t-il ici?

On lui murmura que des gesn étaient morts et que leur morte était due à la présence de rats dans la ville. Immédiatement, Christisag comprit qu'il s'agissait de la PESTE.

Il s'adressa à Gyldas.


Surtout si tu as besoin de tous tes maréchaux, n'hésites pas je suis là.

Dis moi, ce qu'il faut faire et j'exécute.
Déjà peut être, devons nous contenir la population.
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