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[RP] La peste arrive aussi… [Tulle]

Kronika
Kronika voyait Gyldas dépassé par les évènements, soupira.
Quand elle compris la situation, sont regard change du tout au tout elle se regarda de haut en bas et se dit qu'habiller comme ça, elle ne ferai rien de bon et qu'en plus elle aurait vite froid.


Elle aperçus Christ au loin et alla le voir :

Hey Christ ! Dit-elle en agitant sa main. Je vais me changer et je vais .... comment dire... tenter de vous aider, je reviens ...
de toute façon j'ai rien a faire chez moi...

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Kro pour vous servir
Safranne
La peste est parmi nous!!!! Mort aux juifs et aux bohémiens!!!! Il faut les brûler en place publique!!!!

Je regardai autour de moi pour voir l'homme qui hurlait ces mots terrifiants. J'avais moi-même l'air d'une pauvresse de grands chemins.. Et étrangère à tout ce beau monde, et non baptisée encore ! J'allais y passer. La peur s'emparaient des esprits, et même la femme qui se positionnait en chef devant nous tous semblait garder avec peine son sang froid.

Par réflexe de survie, je me faufilais à l'abri des regard dans une ruelle, évitant une vieille qui restait avachie au sol, la respiration sifflante, et le teint vitreux. une autre prochaine victime. Je me signai. Et prononçai prestement une prière pour son salut, tout en évitant soigneusement de la frôler.

Trouver un endroit sûr... Depuis la foule, j'entendais parler de fermetures de frontières... Pas question de pouvoir fuir alors. Pas d'échappatoire à cette peste qui ne manquerait pas de m'emporter comme tous ces gens... même celui qui incitait à la lapidation des Juifs.

Seul les prières pourraient les épargner.... Et ma mère. Oh non! Pas ma mère et ses Soeurs. Mais elles étaient guérisseuses, et parmi les meilleures. Enfin elles devaient être assez importantes pour que ma mère y passe le plus clair de son temps. Reprendre contact avec ma mère alors que je faisais tout pour la fuir !

Un gémissement me ramena sur terre : la vieille agonisait. Bientôt ce serait moi. Je ne pouvais que me résoudre à alarmer ma mère... à mon grand désarroi, mais nécessité fait loi dit-on ! Et j'avais fugué une fois, je pouvais bien recommencer la chose.

La ruelle menait vers un Office de tisserand. Des mètres de tissu et de quoi écrire les commandes. Personne à première vue. Je retournai le premier parchemin venu et écris rapidement une lettre pour ma mère.

Comment l'envoyer, nulle idée... Mon pigeon connaissait seulement le trajet vers la Marchaussée d'Agen... Rien à voir donc. Au pire ils retransmettraient.

J'écris à la va-vite, avec un style peu cordial, compréhensible à ceux qui connaissait la relation tendue entre ma mère et moi, et sursautais au moindre bruit. Je respirai plus calmement dès que le pigeon disparut au loin. Il fallait maintenant trouver un endroit où se cacher .. se cacher comme un rat. Comme ce rat qui venait de lui courir entre les jambes. Une porte dans le coin n'était pas fermée. Je plongeai mes yeux à l'intérieur. Une odeur nauséabonde, un corps sans vie. Je courrai vers l'extérieur au risque de me faire prendre.
--Archer


Ca faisait des heures qu'il n'avait pas dormi. Le lieutenant avait beuglé ses ordres. Vu comme elle était de mauvaise humeur, y'avait pas eu intérêt à se défiler. Et tous ces pauvres types qui essayaient de quitter la ville. Il avait un mal fou, l'archer à se faire respecter.

Et c'est qu'il commençait à s'assoupir, dans le froid comme ça. Quand est-ce qu'elle allait venir, la relève, hein! Il en avait marre de se les geler, droit comme un piquet, devant une porte fermée. Fermée pour rien en plus! Y'en avait bien un ou deux qui sauraient passer ailleurs!

Et tout à coup:


Hep vous là bas! On ne sort pas qu'on a dit! Stop, ou je tire. J'ai le droit: le lieutenant l'a dit!

Sorti de sa léthargie, il avait déjà bandé son arc et pointait sa flèche vers la femme.
Safranne
Prise, ... J'étais prise en flagrant délit de fuite. Et l'archer bandait son arc, ne sourcillant pas et ne donnant aucune chance de parlementer. Obtempérer,... il allait falloir me résoudre à obtempérer! Moi qui n'avait jamais obéit aux ordres de quiconque hormis ma famille, me voici assujettie à un vulgaire soldat, bouffi de sommeil et grande gueule.

Je levai les bras et m'approchai de l'homme doucement, et tentai de m'expliquer :

Je vais chez moi.. pas loin, près de l'église. Je suis Marie, fille de Giosepe le tanneur. Vous le connaissez surement...

Dieu du ciel, pourquoi avais-je sorti les noms des parents de Christos???! Ca sentait la supercherie à plein nez. Il serait bien peu futé de ne pas s'en apercevoir. Que risquai-je? La geole? La pendaison? La mise en quarantaine avec d'autres probables contaminés? La mort m'attendait il n'en faisait plus aucun doute. J'ajoutai un autre mensonge, sensé inspirer la pitié :

...mon bébé m'attend. Il est seul, je dois y aller... Je peux?

Je fixai l'archer, toujours l'arc tendu, en quête d'une réponse à ma requête, qui, je l'espérai, serait positive.
--Blurr
Blurr claudiqua aussi vite qu'il le pouvait, trainant derrière lui sa vielle jambe raide. Il avait toujours été considéré comme un paria, un moins que rien, mais aujourd'hui, il fallait que cela change. Les autorités devaient l'écouter, devaient suivre ses recommandations, les seules qui seraient vraiment efficaces.

Il s'approcha de Gyldas, occupée à donner ses ordres, de contenir une population terrifiée. Mais il fallait qu'elle l'écoute.

Il posa un doit noueux sur l'épaule du lieutenant et s'inclina le plus bas que lui permettait son corps meurtri. Il s'adressa à Gyldas d'une voix mielleuse et sifflante, comme un serpent tentant d'assouvir sa proie.


Dame Gyldas, écoutez moi, le malin est parmi nous. Les spinozistes empoisonnent nos puits, intoxiquent nos enfants, ils usent mille ruses pour nous duper et nous asservir... Dame Gyldas, prenez la bonne décision, brûlez tous les juifs en place publique, rassemblez les dans une fosse, recouvrez les de poix et brûlez les... C'est le seul moyen de chasser le Mal qui nous punit...

Blurr se courba une nouvelle fois, s'écarta de quelques pas, attendant la prise de décision, qu'il jugeait la seule sensée.
--Leperenoel
[ MIRAGE D'UN MIRACLE ]

Perenoel savait bien que son état ne lui permettait de coucher dans une auberge. Sa peine à marcher était si grandes qu'il dû s'arrêter non loin du verger. Il y avait là une petite étable où régnait un boeuf et un âne. En leur milieu, se tenait un couple qui semblait couver un enfant. Celui-ci reposait sur une auge dont le fond était recouvert de paille.
Celiu-ci venait de naître. Le couple paraissait serein, ayant préféré écart des chemins. La peste couvait en moindre recoin et ce havre de paix devait sans doute leur offrir un peu repos tout en se donnant douceur de peau.

Perenoel se présenta par quinte de toux non fintes. Il avait gardé distance par prévenance. Il ne voulait point donner mal, ni se comporter comme animal. Il resta loin devant l'entrée puis osa saluer avant de se laisser glisser.

Je me nomme Pernoel..Rheurheu...et viens livrer cadeau...rheurheu...avant la fête de nouvel an.
Je crois que...Rheurheu...j'ai grand mal! Je n'ai point fait exprés...Rheurheu...de croiser votre chemin!
Pour votre plus grand bien...Rheurheu...ne me parlez que de loin.


Le pauvre Perenoel avait grande fièvre et se fut lorsqu'il toucha terre qu'il gagna position couchée. Ses deux lourdes besaces le suivirent dans sa chute. Il avait bras en croix, juste à coté, ses jouets de bois.
Ses yeux ne regardaient plus maintenant que ciel étoilé qu'il ne pouvait toucher. Allait-il survivre?

Le couple était maintenant apeuré. Avait-il encore chance de donner à leur enfant temps de vie ?

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PESTE SOIT LES JOUETS
--Marynoel
Elle l’avait cherché dans tout le village, la Mary. Pour se rendre compte qu’ils n’étaient plus deux, mais un seul. Où était passé ce coquin de Gepeto ? La peste l’avait-elle emporté ? Nul ne pouvait répondre à cette question, autre que Pereno lui-même. La nuit avançait et Merenoel se demandait si elle lui mettrait la main au collet avant que la maladie ne le fasse et franchement, elle avait grande envie de retourner chez elle pour le nouvel an.

La seule place où elle n’avait pas mis les pieds était le verger, tout blanchit de neige. Une petite construction y était montée et elle y voyait quelque lumière, comme éclairée par la lune et les étoiles. Mary entendit les pleurs d’un nouveau né et s’approcha doucement. Un petit enfant, couché dans une auge vagissait tandis que sa mère essayait en vain de le calmer. La mégère, toute attendrie, posa un genou à terre devant le berceau improvisé et avisa les parents d’un sourire bienveillant.

Non loin de là, un tas de muscle et de chair molle était étendu. Elle reconnu les vêtements de son mari, mais point son visage. La peau grise, tachée de rouge par endroit rendait ses traits méconnaissables. Il fixait de ses yeux hagards la voûte céleste.

- Pereno ? Pereno…c’est toé ?

Deux pas plus loin, la Mary, toujours réticente à toucher cet homme qu’elle ne reconnaissait plus répéta :

- Pereno… Envoye, répond à ta Mimi chérie…
--Archer

Je vais chez moi.. pas loin, près de l'église. Je suis Marie, fille de Giosepe le tanneur. Vous le connaissez surement...
...mon bébé m'attend. Il est seul, je dois y aller... Je peux
?

Soit elle le prenait pour un idiot, soit elle était vraiment désespérée. Mais bon, lui aussi il avait une famille. Il allait pas risquer sa place pour une gueuse qui avait la trouille. Lui aussi il avait la trouille! Il visa le parterre et décocha une flèche qui se planta juste aux pieds de la femme!

Ca, c'est un avertissement! La prochaine, elle fera mouche. Si vous voulez sortir de la ville, demandez un laissez-passer. Ch'uis pas idiot, si vous courez comme ça, c'est que vous avez vu un mort. Et si vous avez vu un mort, feriez mieux d'aller l'dire au lieutenant. Faut qu'elle dise de brûler ça. Moi, j'vous laisse pas passer.

L'Archer avait déjà encoché une autre flèche et visait déjà Safranne avec la ferme intention d'obéir aux ordres. Il espéra qu'elle ferait demi-tour. Déjà que la peste commençait à faire des morts partout. Alors s'il fallait tuer les bien portants, maintenant, la ville serait vite décimée.
Taka
Et voilà. Voilà ce qui arrive quand on n'écoute pas les conseils des autres et qu'on n'en fait qu'à sa tête. Mais Taka ne pouvait pas rester sans rien faire alors qu'elle savait comment protéger de la peste...

Elle avait échappé à la vigilance de Treb et Ele pour filer hors de la ville, par une petit coin bien discret à l'abri des gardes pour aller battre la campagne à la recherche de ce fameux remède. Le froid, la fatigue, la trouille, les corps abandonnés aux abords de la ville... et la trop faible dose de remède prise la dernière fois...

C'est ainsi que Taka, malgré sa joie d'avoir enfin trouvé une mince poignée de la plante secrète, traînait des pieds et toussait... à lui arracher la poitrine.
Elle hésita à franchir la partie de rempart qui lui permettrait de rentrer en ville et de rejoindre ses amis. Elle ne savait pas si elle était atteinte à son tour de la peste ou pas, mais le risque était trop grand...
Il était trop tard pour prendre l'infusion de protection, qu'elle jugeait plus efficace de laisser à Ele (qui n'en avait pas pris assez la dernière fois), mais elle avait autre chose...

Elle se plia de douleur sous une toux inquiétante et fouilla dans son corsage. Elle y gardait cachée une étrange poudre blanche... qu'un alchimiste avait mis au point avant de finir sur le bûcher. Cette substance totalement nouvelle et désapprouvée par la médecine actuelle permettait de tuer toute maladie, la prenant en chasse à l'intérieur même du corps et la faisant disparaître. Mais en contrepartie, le corps en souffrait beaucoup : le combat livré à l'intérieur était tel que même les fonctions saines étaient attaquées.

Elle n'avait jamais essayé ce nouveau remède, et ne savait pas quel en serait l'effet. Elle pourrait tout arrêter là, après tout...Ce serait si simple, la vie est si dure... Mais des gens comptaient pour elle, et comptaient sur elle.

Elle prit une grosse pincée de poudre et l'avala, sans savoir du tout quelle dose s'administrer. Puis, elle franchit le rempart. Mais elle ne retourna pas vers le verger, où ses amis étaient cantonnés. Elle resta en contrebas, près de la petite source qu'elle avait découverte à son arrivée. Bien à l'abri du froid et du vent, elle s'enveloppa dans sa cape et attendit, en crachant ses poumons.

La nuit et la journée qui suivirent furent longues et douloureuses. La poudre s'attaqua non seulement au mal attaquant ses poumons, mais aussi à son estomac, ses sens, son sommeil. Le pain qu'elle mâcha lui sembla comme du bois.

Elle resta là un long moment, combattant la maladie, lentement mais surement.

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Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns...

(Jacques Brel)
Gyldas
Dame Gyldas, écoutez moi, le malin est parmi nous. Les spinozistes empoisonnent nos puits, intoxiquent nos enfants, ils usent mille ruses pour nous duper et nous asservir... Dame Gyldas, prenez la bonne décision, brûlez tous les juifs en place publique, rassemblez les dans une fosse, recouvrez les de poix et brûlez les... C'est le seul moyen de chasser le Mal qui nous punit...

Et allez! Un parano! Comme si elle avait besoin de ça! Depuis que Gyldas avait décidé de ne plus croire en Aristote, les gens pouvaient bien croire en ce qu'ils voulaient, ça lui était bien égal. Ce dieu là ou un autre, ils étaient tous les mêmes: pas un pour répondre aux prières. Toutes les siennes étaient restées sans lendemain.

La lieutenante dégaina son épée et pointa le cou de l'homme. Elle souleva le col de sa chemise avec la pointe et le fusilla du regard en plissant les yeux:

- Répétez encore une fois ce genre d'insanité, et c'est vous que je brûle. Vous allez m'écouter. At-ten-ti-ve-ment! Je n'ai pas besoin de trouble-fête pour me dire ce que j'ai à faire. On brûle les morts qui ont été malades, et leur maison. Uniquement ça! C'est bien compris?

La fatigue se faisait ressentir de plus en plus. Jamais la lieutenante n'aurait menacé quelqu'un de la sorte si elle avait été dans son état normal. Il fallait qu'elle dorme. Mais comment faire quand la ville n'était encore pas sécurisée? La milice faisait son travail au mieux, mais les fuyards étaient en surnombre. Il fallait l'armée. Tout l'espoir de contenir la ville résidait dans l'intervention de l'armée.

Gyldas pria pour que sa missive soit arrivée à bon port. Christisag venait aussi de lui proposer son aide. Elle l'accepta avec le plus grand soulagement.


Surtout si tu as besoin de tous tes maréchaux, n'hésites pas je suis là.

Dis moi, ce qu'il faut faire et j'exécute.
Déjà peut être, devons nous contenir la population.


- Je veux bien que tu t'occupes de ce genre de gars. Empêche-les de déblatérer leurs âneries. Ca fera déjà quelques émeutes en moins. N'hésite pas à me faire ouvrir la prison si tu estimes que c'est nécessaire. Ca calmera peut être les esprits.

Elle lui fit un signe de tête entendu et espéra que les interpellations seraient rares. Elle devait amener ses filles à l'échoppe d'Arteis avant d'enfermer qui que ce soit au poste. Kronika, de son côté, étaient partie se changer. Dès qu'elle reviendrait, Gyldas lui donnerait aussi des choses à faire. Tout le monde était utile.

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Sephiroth13
Ne voulant pas outrepasser ses fonctions, Sephiroth s'était quelque peu tenu à l'écart du centre ville, préférant s'occuper de sa famille avant de décider que faire. Stella était maintenant prévenue du danger, et savait que faire : se tenir éloignée du grain (et donc des rats), garder porte close et surtout, garder leur boucherie dans un état de propreté acceptable. L'idéal aurait été de fermer l'étal, mais suite à l'augmentation exorbitante des impôts et à l'effondrement logique du cours de la viande, les temps s'annonçaient très difficiles et ils ne pouvaient décemment pas ne pas travailler. Il laissa donc son amour, l'espérant en sécurité et partit rejoindre la grand place, pour voir comment les choses évoluaient.

D'après ses informations, la Peste n'avait pas encore fait trop de ravages, seuls quelques foyers épars avaient visiblement été touchés mais, malheureusement, la panique était bien réelle. Partout en ville, il croisait prédicateurs, annonçant la fin du monde et la venue de l'antéchrist, descendu dans notre bas monde pour nous juger de nos pêchers, et autres illuminés implorant la clémence de l'Éternel, genoux au sol, à force de grands cris perçants et de lamentation pitoyables.

Que les hommes pouvaient donc bien être stupides... Comme si Aristote ou n'importe quelle supposée divinité pouvait se soucier un minimum du sort des petites gens telles que nous... Si tel était le cas, cela ferait longtemps que les gens ne mourraient plus de faim... Mais bon, dans la misère, il fallait bien se raccrocher à quelque chose. Les prêtres faisaient bien leur travail, assujettir une population pour que tout le monde reste bien à sa place...

Au détour d'une ruelle, un homme encapuchonné, armé d'une clochette grinçante qu'il agitait devant lui, dans un tintement plus ridicule qu'effrayant, lui sauta dessus, l'haranguant d'une voix nasillarde et désagréable.


Rentre chez toi pauvre fou, la Mort est parmi nous, nous sommes condamnés!!! Aristote nous punit de nos fautes et il n'y aura nul rédemption pour les pêcheurs!!!

Sephiroth dévisagea l'homme d'un air mauvais, scrutant ses yeux vitreux injectés de sang.

Laisse moi passer. Je n'ai cure de tes mises en gardes grotesque. Vas répandre tes mauvaises paroles loin d'ici et écarte toi de mon chemin, je suis pressé.


L'homme, visiblement sous l'emprise de quelque drogue ne bougea pas, continuant de remuer sa clochette, récitant des versets de la Bible dans un ordre qui n'avait de logique que pour lui même...

Sephiroth dégaina son épée et appuya la pointe de la lame sur la gorge du prédicateur.


Je te répète une dernière fois de t'écarter de mon chemin. Je n'ai pas le temps d'écouter tes sermons et tes billevesées.


A contre-coeur, l'homme s'écarta, s'éloigna de quelques pas et, après avoir vérifié que Sephiroth s'était assez éloigné, repris ses litanies insensés et annonciatrices de Mort et de Terreur.

Sur la Place, l'atmosphère n'était guère plus réjouissante. Gyldas, le visage gonflé par le manque de sommeil, les yeux soulignés de profondes cernes, continuait d'essayer de rétablir un minimum d'ordre. Les gens continuaient de vouloir s'enfuir de la ville, terrorisés par le Fléau qui menaçait leur vie paisible. Il l'entendit menacer un homme qui demandait la mise au bûcher des juifs.

Il s'approcha de la lieutenante, ne se génant pas pour bousculer le boiteux au passage qui s'"tala de tout son long dans la neige fondue et noircie de crasse. Il jeta un regard mauvais à ce misérable qui demandait la mort des autres pour espérer échapper au Fléau avant de s'approcher de Gyldas.

Dame Gyldas, me revoilà. Comment se passent les choses? la situation a t-elle encore un minimum de contrôle? Y a t'il eu de nouvelles victimes?

Il observa Gyldas un instant. De près, elle paraissait encore plus harassée, plus fatiguée.

Dame Gyldas, il vous faut du repos. Laissez vos sergents et maréchaux prendre le relais et allez vous reposer. Amenez vos filles en lieu sur et rejoignez moi ici, si vous le désirez, nous irons voir chez vous pour voir votre nourrice et votre fils. Il est fort possible qu'ils n'aient rien eu et qu'ils aillent bien. Si vous le voulez, je vous accompagne mais il vous faut du repos.


Il ne croyait guère lui même à ses paroles mais bon, il fallait essayer de la rassurer un minimum.
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Kronika
Kro enfin prête arriva au rassemblement elle s'était changer en conséquence et attendais qu'on lui dise quoi faire.... Elle avait un peu la trouille ça elle devait l'avouer, m'enfin bon....
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Kro pour vous servir
Safranne
Il me laissait partir, l'archer? Il ne me laissait pas partir? Seconde flèche toujours prête à être décochée au milieu de mon front. Je ne s'étais jamais sentie aussi détestablement à la merci de quiconque. Moi. Devant qui on apprenait tôt à baisser la tête ! Et lui allait me trouer la peau comme celle d'une vilaine. Un gueuse ! Et la colère s'effaça devant un plus fort accès d'humeur, la colère, puis l'orgueil mal placé.

Aller prévenir vot'chef? C'est pas mon boulot, mais l'vôtre ! Et pis, un fou crie à not'mort à côté d'elle, nous aut' des routes! Et vous voulez qu'je m'approche de c'trapier ! Vous avez un p'tit pois dans votre cervelle. Si vous voulez prév'nir d'un mort, allez y vous-même, à moins qu'vous n'ayez d'courage que derrière vot'arc! Allez-y, chercher les corps contaminés dans les barraques! Moi j'y touche plus, j'préfère m'tapir dans l'Eglise, elle seule nous sauvera !

Je lui tournai le dos et fis un pas vers l'Eglise en murmurant une supplique à Saint-Sebastien. Une famille sortit d'une maison à notre droite, la mère tenant à bout de bras un enfant d'à peine trois moi. Son corps, qu'elle laissa au milieu de la rue, partagée entre pleurs et effroi. De petites têtes regardaient par la fenêtre. Bientôt ces autres enfants finirait au même endroit. Je me sentis aussitôt remplie de remord. Je n'avais été qu'une égoïste peureuse jusqu'à présent. Je me retournai vers l'archer :

Les malades sont à l'Eglise ou amenés à un guérisseur? Je dois faire quoi pour aider?
--Leperenoel
Alors que Perenoel vivait grand délire, il entendit douce voix. Il lui semblait être celle de sa femme qu'il aimait tant. "Bon-sang mes derniers instants me semblent si doux"
Perenoel se cru soudain en un autre monde et ouvrit les yeux. Les étoiles étaient toujours là, mais il y avait grande surprise en ses yeux; car sa femme se tenait là...pleine de joie.
A cette heure, Perenoel vivait le plus beau moment de sa vie. En y repensant, cette aventure était gâchis. Il allait sans doute payer de sa vie, le profit qu'il voulait par envie. non point pour lui mais pour donner à sa femme ce dont il lui semblait qu'elle méritait.
Bien vite Perenoel revint à plus somble présent.

Citation:
Marynoel
- Pereno ? Pereno…c’est toé ?

Deux pas plus loin, la Mary, toujours réticente à toucher cet homme qu’elle ne reconnaissait plus répéta :

- Pereno… Envoye, répond à ta Mimi chérie…


Ne t'approche...Rheurheu...pas de moi Mary, seul Aristote pourrait me...Rheurheu...sauver. Tu vois ces...Rheurheu...jouets ne sont point contrefait...Juste de bois de sapin sont fait.

Je...J'suis point mauvais gars la Mary!

Comme par miracle, Perenoel retrouva plus de clareté dans la voix.

Ces deux sacs sont à toi...Fais-en écus et refait ta vie, la mienne s'arrête ici.

Je ne sais si j'ai mauvais mal, mais j'ai quinte de toux si fortes que j'ai impression que le ciel ne me porte. Gépéto est mort d'une maladie étrange Mary.


Perenoel semblait retrouver vigueur en ses muscles bien que la toux avait encore signes à donner.

Part de là Mary, va aux portes de la villes et si je ne suis revenu dans trois jours, tu devras vendre tous ces jouets...Les écus seront à toi!
--Archer

Les malades sont à l'Eglise ou amenés à un guérisseur? Je dois faire quoi pour aider?

Le milicien baissa son arc et remit sa flèche dans son carquois. Ah! Il s'en était fallu de peu. Au fond, elle était pas méchante la femme. Juste… comme lui: elle avait la frousse. Ca lui aurait fait mal de tuer quelqu'un comme ça. Il se gratta la tête.

Moi, je sais pas trop! C'est le lieutenant qui sait. Et y'a le grand bonhomme, avec elle, qu'a déjà eu ça. Séphi… je sais plus quoi! Il sait lui aussi. Faut leur demander. Ayez pas peur. Sont bougons, mais pas méchants.

Il la gratifia d'un regard compatissant pour l'encourager. Lui aussi il allait devenir bougon. Mais qu'est ce qu'elle fout la relève?
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