Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP] Dura lex sed lex - Palais de justice Lorrain

Sabifax
[quelques jours plus tard, 18 janvier 1458 pour être précis]


Le juge revint dans le tribunal, tenant sous ses bras une pile de parchemin. Il avait finalement fait le tour de l'affaire du pillage de St-Dié. L'analyse du dossier avait pris du temps mais finalement, le juge avait tranché. Il lui restait quand même encore beaucoup d'affaires à régler. Barberine ne chômait pas... A croire qu'un vent de délinquance soufflait sur la lorraine depuis le début de cette année.

Il fit un tour rapide dans son bureau pour revêtir la robe traditionnelle et s'installa sur le fauteuil qui lui était réservé au tribunal.


PAM PAM PAM

Citation:
Accusé Lagrehtca, levez vous!

* Le juge attend que l'accusé daigne lever son arrière train du confortable fauteuil que la cour avait bien voulu lui attribuer, pui il sort une épaisse pile de parchemins et commence la lecture. *

J'ai bien entendu vos arguments... et je reconnais que vous avez fait l'effort de chercher des failles partout ou vous pouvez, n'ayant d'autres arguments pour défendre votre geste. Par respect pour votre temps passé à vos recherches, je tiens à y répondre un par un.

Primo... * montre son pouce et cogne sur la table assez fortement, il esquisse une grimace signe qu'il un peu trop fortement tapé et qu'il sera encore plus sévère dans son verdict *
vous êtes accusé de pillage de mairie, pas d'y être entré. Personne n'aurait reproché à un honnête homme d'avoir profité d'un bon feu de bois. Nous ne sommes pas des sans-coeur. Dans sa grande connaissance des lois, la procureure Barberine ne fait référence qu'à l'article 51 de notre codex sur le pillage, et non pas à l'article 52 qui concerne la révolte.

Deuxio, * montre l'index et le majeur et hausse les épaules *
Je comprends rien à votre histoire d'épée. Je n'ai vulle nulle esquisse de vous portant une épée et puis même... ce pourrait être une épée de brindille. Nous ne sommes pas là pour discuter de votre force. La seule représentation que j'ai de vous est celle que je vois au moment ou je vous parle. Je n'émettrai pas de jugements sur ce qui vous a poussé à nous parler d'un quelconque croquis avec votre épée qu'une main aurait esquissée.

Tertio: * Se gratte une partie charnue en bas de son dos *
Vous citez l'article 48 qui dit 'Une personne assermentée par le Duché accusée de Trahison verra son acte déqualifié en Haute Trahison' en prétextant ne pas être assermenté. A cela je répondrai simplement: Vous n'êtes pas non plus accusé de trahison mais de haute trahison directement selon l'article 51. Sur ce point je rejoinds la plaidoirie de la procureure.

Quarto:
Vous parlez de don, hors... l'impôt est payé à la mairie et non pas à celui qui pose sa croupe dans le fauteuil du maire. Si il y a eu des dons de fait, ça n'était non pas à vous mais à la municipalité tout entière. Je retiens donc sur ce point des circonstances aggravantes pour avoir tenté de faire croire à vos concitoyens qu'ils faisaient un don à la mairie alors que vous l'avez mis dans vos poches. De plus, vous n'avez amené aucune personne au tribunal pour témoigner de sa volonté expresse vous faire un don.

Quinto: * le juge montre sa pleine main avec ses 5 doigts *
Et là... c'est le plus grave. Vous avez appellé à la barre pour témoigner un honnête citoyen qui n'a rien à voir avec cette histoire. Sans doute pour essayer de le mettre dans votre bourbier alors qu'il en a déja bien assez avec ses propres affaires. Il se trouve que ce citoyen. même si il est juge pourrait très bien témoigner conformémement à la charte des juges, sans risquer un conflit d'intérêt, et je cite la dite charte sus-mentionnée 'Un juge ne peut être juge et partie. De ce fait, un juge ne peut être plaignant, accusé ou procureur au cours d'un même procès. ' Le témoin n'est nullement indiqué comme étant partie. Et encore là... pour être témoin... * il hésite *.... eusse-t-il fallut qu'il témoignasse....

Ainsi comme vous le voyez, il n'y a aucun vice de procédure et vos récriminations ont toutes été bien étudiées.

En conséquence de quoi, au noms du duché de Lorraine, je vous déclare coupable de haute trahison et je vous condamne à 3 jours de prisons dans une cellule qui, dans notre bienveillante bontée, sera dotée d'une cheminée vous réchauffant aussi bien que celle de la mairie de St-Dié. A cela, s'ajoute 25 écus d'amende et de devoir restituer jusqu'au moindre écu que vous avez volé à la mairie de St-Dié. C'est bien la moindre des choses vu votre dévouement pour cette ville que de lui rendre les denrées et autres pièces sonnantes et trébuchantes que les villageois ont donné à leur cité. Un juge d'application des peines prendra contact avec vous. Je vous conseille de tout rendre dans les plus brefs délais sinon... nous vous retrouverons à ce tribunal.

Vous pouvez faire appel à la Cour d'Appel Impériale ( Index du Forum -> La Cour d'Appel Impériale -> La salle de dépôt des dossiers en appel )

Je remercie madame le procureur et les témoins... même ceux qui n'ont pas témoigné.

Fait à Nancy, le 18 janvier 1758 par le juge Sabifax de Beauregard.


Il adressa un sourire à la procureure. Les affaires normales reprennaient... pour l'instant.
_________________
Barberine



La Procureure avait noté aussi avec satisfaction que les affaires reprenaient dans cette cour et que le juge avait retrouvé sa vivacité d'esprit et son joli petit teint rose.

Elle écouta avec attention le jugement, récapitulant mentalement les points énumérés par Safibax. Elle sourit au juge. Justice était rendue.

Avant de s'éclipser de nouveau dans son bureau, ou de nombreux dossiers l'attendaient, elle remercie à son tour le juge d'un signe de tête, puis s'éclipse, songeant qu'elle avait bien des dossiers à envoyer aux archives.

_________________
Barberine




Le lendemain

Barberine s'était plongée dans ses dossiers sans lever le nez de son travail jusqu'au moment où elle était rentrée chez elle.

Après bien des hésitations elle avait mis en acccusation un Conseiller Ducal suite à la plainte d'une villageoise, au motif que la plainte était recevable et qu'un Conseiller Ducal n'avait poas tous les droits.

La riposte ne s'était pas fait attendre, en guise de défense, ou de vengeance, ce dernier avait porté plainte auprès de la CAI, contre elle et contre Fiha.

La jeune femme consciente qu'ils n'avaient ' rien à se reprocher, attendait sereine la suite des évenements.






_________________
Sabifax
Le juge avait eu vent d'une affaire qui était arrivé directement à la CAI, sans même passer par le tribunal régulier... Comme si l'incompétent qui avait entrepris ces démarches ne savait pas qu'une cour d'appel... ca s'occupe des affaires en appel et non pas en premier jugement. Encore une perte de temps et d'énergie...

Mais pour l'instant, il avait une affaire intéressante devant les yeux et il était temps de trancher... ou pas.

Installé confortablement dans son fauteuil, il prit donc la liasse de parchemins qu'il avait devant lui. Encore un dossier préparé avec brio par la talentueuse Barberine.





procès opposant 2010-01-11, Yarwelh au Duché de Lorraine

Yarwelh est accusé de trouble à l'ordre public.


Acte d'accusation
Citation:
Votre Honneur, Mesdames, Messieurs,
Bonjour.
Je porte devant vous une affaire de Trouble à l?ordre Public dont j'ai eu connaissance par une plainte de Messire Toufuk du 24 décembre 1457 à l?encontre de Dame Yarwelh ,habitante d?Epinal.
La fiche de l?accusé :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=Yarwelh
Les faits :
Dame Yarwelh a en taverne tenté d?obtenir des renseignements à messire Toufuk, le mot chantage a été prononcé. Par la suite Dame yarwelh a giflé messire Toufuk dans une autre taverne.
Dame Yarwelh vous vous êtes rendue coupable de Trouble à l?ordre public.


http://casteldenancy.forumpro.fr/lois-f191/codex-judiciaire-de-lorraine-t6859.htm

Opus IV. Du trouble à l'ordre public

Article 40 : Toute insulte ou menace ou harcèlement proféré à l'encontre d'un sujet sera considéré comme un trouble à l'ordre public. L'accusé pourra recevoir des sanctions de type 1 à 4.
Article 46 :
Constitue un acte de chantage le fait d'obtenir, en menaçant de révéler ou d'imputer des faits de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération, soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque.
L?accusé pourra recevoir des sanctions de type 1 à 4.

Voici les preuves qui me font porter ce dossier devant vous votre honneur :
les lettres de Messire Toufuk :
http://img705.imageshack.us/img705/5867/toufukcontreyarwelhlett.png

http://img694.imageshack.us/img694/5867/toufukcontreyarwelhlett.png

les enregistrements du chantage
http://i12.servimg.com/u/f12/13/02/84/37/sans_t10.jpg

http://i12.servimg.com/u/f12/13/02/84/37/sans_t11.jpg

http://i12.servimg.com/u/f12/13/02/84/37/sans_t12.jpg

Dame Yarwelh selon les articles 40 et 46 du codex judiciaire de lorraine vous encourrez une peine pécuniaire de type 1 à 4 telles que prévues par l'article 26 du codex judiciaire de lorraine :
1. Sanctions publiques (mise au pilori, excuses publiques,...).
2. Sanctions financière (Remboursements, dédommagements, amendes,...).
3. Sanctions de travaux d?utilité publique (faire accomplir au condamné une action qui bénéficie à l?ensemble de la communauté, comme par exemple un travail d'une durée déterminable à la mine).
4. Sanctions pénitentiaires légères (peine de prison inférieure ou égale à 3 jours).


Dame Yarwelh je vous rappelle que vous pouvez vous faire représenter par un avocat du barreau lorrain ou un indépendant si vous le souhaitez comme le prévoit l'Article 12-2 de l'opus 2 du codex judiciaire.

Fait à Nancy le 11 janvier 1458
Barberine
Procureur de Lorraine


Première plaidoirie de la défense


Citation:
Yarwelh se présenta devant la Cour. Décidément, depuis qu'elle s'était lancé en politique municipale, tout prétexte était bon pour l'y envoyer. Une menace de la part de Michaella pour une histoire de maladresse et maintenant son bras droit. Pourquoi? Une bestise.
Mais bon elle salua la Cour d'une légère inclinaison et prit la parole:

* Madame la Procureur, Messire le Juge
Aujourd'hui, je suis accusé de chantage et d'insultes à un citoyen.
Mais quel citoyen? En tant que conseiller municipal, il se doit d'être un exemple et d'accueillir les bonnes volontés. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Pour preuve, je pourrais prendre mon cas. Mais je ne suis plus une débutante, je sais gérer ma frustration et j'assume mes faits ouvertement. Mais ce n'est pas le cas de tous et le comportement de messire Toufuk est loin d'aider les jeunes citoyens qui voudrait s'impliquer dans leur ville. Je parle d'un fait retrouvé sur la halle:

http://yfrog.com/e4screenclientlambdap
http://img508.imageshack.us/i/screenclientlambda4.png/
http://img32.imageshack.us/i/screenclientlambda3.png/
http://img51.imageshack.us/i/screenclientlambda2.png/

Un jeune homme voulant s'investir, comme d'autre que j'ai rencontrés en taverne et n'ont jamais osé se manifester ayant trop peur de l'équipe municipale en place et de leur foudres, s'est caché pour faire part de ses griefs envers le conseil municipal. Pourquoi se cacher? Il faut voir comment je fut moi meme reçu lorsque je l'ai fait ouvertement? Je m'adressais au bourgmestre, c'est messire Toufuk qui me répond. Or ce n'est pas lui que les spinaliens ont élus. Mais soit, il est conseiller. Mais il me répond avec rudesse.

http://img188.imageshack.us/i/screenbureaumika3.png/
http://img51.imageshack.us/i/screenbureaumika2.png/
http://img51.imageshack.us/i/screenbureaumika.png/


Après cela, comment voulait vous que messire Lambda assume? Comment voulez vous qu'il veuille s'impliquer pour sa ville?

Une jeune femme, qui souhaite s'impliquer pour sa ville comme j'ai toujours souhaité le faire, ne peut que s'indigner de cette situation.
Cette volonté, je l'ai poussé jusqu'à être maire pour un mandat. Pour pallier à cela. Certes un seul mandat peut paraître court pour vouloir vraiment s'impliquer mais pour des raisons personnelles je ne pouvais assumer une telles charges correctement et ai préféré délaisser le « pouvoir » plutôt que d'assumer mal la charge qui me serait potentiellement dévouée si j'avais été réélue.
Après m'être vouée corps et âme pendant ce mandat, je ne souhaitais que me retirer dans la dignité.
Au lieu de cela, on bafoue mon honneur, en halle et en taverne, criant haut et fort que j'aurais coulé l'économie de la mairie.
Tout cela que j'ai refusé de m'incliner haut et fort devant celle qui terrifie la population depuis de long mois.

Et aujourd'hui, qu'est ce que cela me rapporte? Une mise en procès. Pour une gifle!
Un gifle! Une femme vexée qui gifle un homme, quoi de plus normal?
Quel homme irait devant le Juge parce qu'il s'y est mal pris avec une femme et que celle ci l'ai giflé?

L'ai-je mis en accusation pour diffamation? Que ce soit pour avoir suggéré que je créais une pénurie dans le bureau du maire (preuve plus haut) ni même pour avoir dit que j'avais coulé la mairie. Non j'ai fait ce que n'importe qu'elle femme en colère ferait. Sans parler politique, sans parler animosité. La réaction, certes primaire, mais ô combien compréhensible d'une gifle. Est ce cela une insulte pour vous?

Je reviens un peu en arrière dans le temps. Messire Toufuk ne vous a rapporté qu'une partie de la conversation. Celle qui l'intéresse. Mais il a omis la partie juste avant.
En voilà les propos:

http://img32.imageshack.us/i/screenchiifrevisiblepar.jpg/
http://img37.imageshack.us/i/screenchiifrevisiblepar.jpg/
http://img188.imageshack.us/i/screenchiifrevisiblepar.jpg/

Dans ces propos, on lit clairement que je n'ai que chercher la vérité, demandant de justifier mathématiquement le fait que j'ai « coulé » la mairie. Je n'ai mesme pas obtenu satisfaction. Je n'ai jamais obtenu ses soit disant chiffres m'accusant.
Est ce un mal de chercher la vérité? Est ce un mal que de vouloir avoir un honneur sauf?
Je ne crois pas.
Et au lieu de sauver mon honneur, ou en justifiant cette perte d'honneur par les chiffres demandés, il le bafoue encore plus en me faisant comparaitre devant vous.
Non pas que votre compagnie me dérange, mais vous dérangez pour cela me paraît superficiel.

Malgré tout, j'aimerai estre assistée dans ce procès par le bâtonnier actuel.

Je n'ai rien a ajouter pour le moment et vous prie de m'excusez sur mes digressions*

Yarwelh s'inclina de nouveau et retourna à sa place.


Réquisitoire de l'accusation

Citation:
La procureur écoute attentivement les deux parties, et examine longuement les documents fournis par Dame Yarwelh.. Elle se concentre un instant le menton posé sur ses poings croisés, puis prend la parole.


Votre Honneur, Mesdames, Messieurs.
Au vu des documents que l?accusée nous a communiqués, et que j?aurais bien aimé avoir avant Dame yarwelh . Elle regarde un bref instant l?accusée d?un air courroucé. je vois l?affaire différemment.

De quoi s?agit il ici ? Ni plus ni moins d?une sorte de règlement de compte entre participants de l?ancienne municipalité et de la nouvelle.
Dame Yarwelh, la mairesse sortante à l?époque essaie de rétablir ce qu?elle estime son honneur bafoué en réclamant des chiffres qu?elle ne peut pas obtenir. Je ne vois pas ici de chantage, Dame Yarwelh ne réclamant rien en compensation., juste une discussion un peu vive.
Quant à la gifle, quel homme ici peut se vanter de n?en avoir jamais reçu de la part d?une femme? Si chacun de ceux qui avaient reçu une gifle portait plainte, les tribunaux ne désempliraient pas.

Il me semble que cette affaire n?a rien à faire au Tribunal, qu?elle ne concerne que la ville d?Epinal.
Dans le but d?apaiser les esprits, je propose que les deux parties s?arrangent entre elles pour vider cette querelle à l?amiable. Je ne vois pas là matière à sanctionner. En conséquence je demande la relaxe pure et simple.


La défense a appelé Fihafihafiha à la barre
Citation:
*En se présentant à la barre, le baron répliqua*

Votre honneur,
Dame le procureur,
Mes salutations.

Je viens en ce jour devant vous pour défendre la cause de dame Yarwelh, injustement mise en procès avec des motifs aussi débiles que les documents proposées comme preuves.

Commençons par le motif du chantage, la gifle est si banale que je dirais que c?est un bouffon qui accuse sa main de l?avoir giflé. Qu?est-ce le chantage dans la loi ? Citons l?article 42 :

« Constitue un acte de chantage le fait d'obtenir, en menaçant de révéler ou d'imputer des faits de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération, soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque. »

Or, ici, dame Yarwelh n?a menacé de révéler quelque chose concernant sire Toufuk, il n y a aucune atteinte à l?honneur de sire Toufuk, sauf celle qu?il vient de se faire lui-même devant le tribunal, et il n y avait aucun pacte ou engagement entre eux. En parallèle, elle n?a obtenu aucun secret, aucune somme et aucun objet à valeur ? Ce qui fait que le chantage n?existes d?ores et déjà pas là, et donc ce procès est totalement inutile avec les motifs actuels.

Maintenant à la missive reçue par le procureur. Il y sous accuse, si je puis dire, dame Yarwelh d?avoir des intentions malveillantes, chose dont il a aucune preuve, mais il ose pourtant l?envoyer en missive à un actant judiciaire important dans la Lorraine.

Soit, ce n?est pas important vous me direz, je le sais, mais ce n?est pas tout. Avant d?envoyer la missive, et pour que Yarwelh procède à son pseudo chantage, n?y a-t-il pas eu une certaine provocation par des accusations sans preuves passibles de procès pour trouble à l?ordre public et diffamation ? Des chiffres qu?il détient soi-disant il a la preuve que Yarwelh avait coulé la mairie et avait fait chuter l?économie volontairement. Sans oublier qu?il la harcelait longtemps avec ceci.
Rien que du harcèlement, le plus idiot de la race humaine vous dirait que cette personne qui accuse dame Yarwelh ne détient aucune preuve, et donc doit être accusée et punie selon la loi si l?actuel accusée le veut.

Si la décision finale de l?affaire me revenait, j?aurais demandé le relax de dame Yarwelh pour insuffisance de preuves, et aussi vu qu?on n?a pas le contexte complet des mots dites envers sire Toufuk. J?aurais aussi demandé, si j?étais dans le pouvoir de le faire, la mise en procès de Toufuk selon l?article 41 pour avoir accusé et essayé de toucher l?honneur de dame Yarwelh sans preuves valables, et selon l?article 45 pour avoir mit dame Yarwelh dans un procès dont la destination finale est claire, le relax de l?accusée.

En attendant votre décision finale.

*Le baron revint à sa place en attendant la suite*


L'accusation a appelé Toufuk à la barre
Citation:
*Toufuk s'éclaircit la gorge*

Comme vous pouvez le voir, les preuves parlent d'elles mêmes... Vous n'êtes pas sans savoir qu'il existe certaines tensions entre la maire actuelle d'Epinal et notre ancienne maire Dame Yarwelh... Quelques temps après l'élection de notre mairesse actuelle, Yarwelh a cherché à extorquer des informations pourtant confidentielles accessibles uniquement aux membres du conseil municipal et est allée elle même jusqu'à parler de chantage comme vous pourrez le constater...

Suite à cela elle entra comme une furie dans la taverne pour me gifler et repartir aussitôt.

Voilà donc ce qui m'a amené devant vous en ce jour...


Dernière plaidoirie de la défense

Citation:
Yarwelh écouta la défense de son avocat puis le réquisitoire de la procureur. En entendant le début de celui ci, elle se mordit la lèvres pui finit d'écouter en silence. Lorsque vint son tour de parler, elle commença par s'excuser.

* Excusez moi madame la Procureur, j'ignorais que je devais vous fournir les preuves avant le procès.*

Yarwelh fit une legère pause puis repris:

*Je crois qu'entre ma premiere intervention et celle de messire le Batonnier, il n'y a plus grand chose à dire. Une gifle ne mérite pas un procès, surtout quand, d'après la rumeur qui raconte qu'il s'est fait ensuite choyé par de nombreuses femmes, elle profite plus à la personne giflée qu'autre chose.
Pour le bien du tribunal, qui s'il me déclarait coupable se verrait empli d'homme giflé demandant réparation, je vous demande la relaxe de ma personne.

Je vous remercie de m'avoir écouté.*

Yarwelh s'inclina et attendit le témoignage d'Isis qui serait ensuite suivit du jugement


La défense a appelé Isis25 à la barre

Citation:
Isis avait été convoquée au tribunal afin de témoigner en faveur de son amie Yarwelh.

Elle entra et s'installa dans le fond de la salle attendant qu'on l'appelle pour témoigner.

Lorsqu'elle fut appeler, Isis s'avança et dit ce qu'elle avait à dire.

Bonjour, messire Juge et dame le procureur.

Je me présente à vous en ce jour afin de témoigner sur l'affaire qui oppose dame Yarwelh et messire ToufuK
Lors de leur discussion quelque peut mouvementé j'étais effectivement présente ainsi que plusieurs Spinaliens.

J'ai fait plus qu'écouter que d'intervenir mais je me souviens d'avoir demander à plusieurs reprise à messire Toufuk d'apporter les preuves de ce qu'il avançait.
Cela faisait déjà plusieurs fois qu'il faisait allusion à la gestion de la mairie sous le mandat de dame Yarwelh comme quoi, cette dernière faisait coulé la mairie
dont par conséquent le village d'Épinal.
A chaque fois, messire Toufuk a éludé ma demande disant qu'il n'avait pas à donner de chiffre en taverne vu que c'est un lieu public.
Lorsque dame Yarwelh lui a demandé si au cours d'un cm, la mairesse actuelle avait montrer les soi-disant chiffres prouvant ses dires,même réponse.Il n'avait pas à donné des chiffres en ce lieu.

Chose que je conçois parfaitement, mais j'estime qu'il n'avait pas à faire des allusions à chaque fois qu'il croisait dame Yarwelh en taverne.Je comprends la réaction de dame Yarwelh lorsqu'elle alla lui mettre une gifle.
Je crois que j'aurais fait la même chose au bout d'un moment.

Voilà, ce que j'avais à vous dire.
Je n'ai par principe pas l'habitude de prendre partie pour qui que ce soit et à Épinal chaque Spinaliens et Spinaliennes le savent.
Je préfère rester neutre en général, mais là, je me devais de venir témoigner car je trouve l'attitude de messire Toufuk quelque peu puéril.
Je pense qu'il a été blessé dans sa fierté d'homme.


Ayant fini de parler, Isis se retira et retourna à sa place attendant la suite des évènements.





Voila les fameuses affaires d'Epinal qui continuaient d'affluer à son bureau. Encore et encore... Mais que se passait-il là bas ? Est ce possible qu'une sorte d'épidémie ait contaminé le village pourtant si paisible d'habitude ? A la prochaine affaire du même accabit qui arriverait, il irait en parler à son ami le diacre Uriel voir si il n'y avait pas là un motif d'organiser une grande messe rassembleuse ou de demander à l'inquisition d'intervenir pour s'assurer qu'un esprit malin ne plane pas sur cette cité Lorraine. Il ne faudrait pas que ce mal se propage comme la peste et gagne tout les villages du duché. Si la gangrène était prise la bas, il fallait agir courageusement et de façon musclée.

Il avait écouté les plaidoiries qui, finalement tournait autour d'une gifle. Il avait tiqué en entendant une phrase de la défense...

Citation:
Un gifle! Une femme vexée qui gifle un homme, quoi de plus normal?
Quel homme irait devant le Juge parce qu'il s'y est mal pris avec une femme et que celle ci l'ai giflé?


Mouais.... Là dessus, il y aurait beaucoup à dire... Le contact d'une main sur une joue pouvant être source d'une souffrance frappante ou un attouchement doux comme la caresse du vent. Par chance, il n'avait pas encore vérifier la première et n'était pas trop pressé d'essayer.... Et pourtant il en avait vexé des femmes.


En premier lieu, je tiens à vous remercier, vous tous, pour la qualité de vos plaidoiries et le respect que vous avez sut faire preuve devant cette cours. La situation me paraît maintenant assez claire, et après un verre de mirabelle je serai en mesure de rendre mon verdict.

Bon... madame la procureur * la regarde et lui sourit *, Je suis d'accord avec vous. . Apparemment c'est un règlement de compte entre deux personnes et il semblerait que les torts soient partagés. Mais je ne peux pas condamner l'un sans condamner l'autre aussi.... Cependant, on ne saurait pas non plus tolérer que la Lorraine devienne une terre ou les femmes vexées pourraient se soulager en distribuant des baffes aux pauvres hommes. Même si j'en connais certains qui en mériteraient quelques unes....


Là.... le juge fait semblant de relire ses comptes rendus et ne prèfère quand même pas se tourner vers Barberine pour lui demander publiquement son avis sur la question. Il réfléchit un instant, puis se tourne vers l'assemblée... surtout vers Toufuk et Yarwelh, puisque c'est de eux dont il s'agit.

Je vous demande de faire une entente à l'amiable et vous serrer la main en signe de réconciliation... soit vous l'acceptez soit, je devrai sévir envers vous deux... d'une façon particulièrement cruelle... oui oui... cruelle. * un éclair sadique éclaire les yeux du juge machiavélique *

En gage de votre bonne foie, et pour être sur que votre poignée de main soit des plus sincère... J'ajoute à cela une obligation de vous offrir mutuellement un verre quand vous vous croiserez en taverne.


Maintenant, la balle était dans le camps des deux protagonistes... soit ils acceptaient soit 'la plus sévère' des sanctions que le juge Sabifax puisse infliger allait tomber...


_________________
Barberine


la Procureur avait écouté l'appel à réconciliation que le juge dans sa grande sagesse avait prononcé.

Ce petit discours la ragaillardit, et elle était prête à partager ses réserves de mirabelle avec tout ce joili petit monde, pour peu que cet appel soit entendu, car ne dit on pas "un bon arrangement vaut mieux qu'un mauvais procès, ....à moins que ce ne soit un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès ou encore un bon arrangement vaut mieux qu'un bon..." *ouh là j'ai la mémoire qui flanche.*

Elle attendait confiante les protagonistes et leur "poignée" de main qui deviendrait célèbre dans les archives d'Epinal

_________________
Isis25
Isis, assise à sa place, avait écouté avec attention le réquisitoire du procureur et le jugement du juge.

Lorsque ce dernier parla d'un arrangement amiable et d'une poignée de main pour conclure cette affaire, elle sourit et cela la réjouit.

_________________
Sabifax

En attendant que dame Yarwelh ou Toufuk daignent se présenter ici... et évitent ainsi d'encourir le courroux de l'honorable juge. Il veut bien faire preuve de clémence et de compréhension comme le demande la procureur... mais même les vertus du juge ont des limites. D'ici peu il espérait que Barberine lancerait des accusations contre l'autre parti. Si le conflit entre Yarwelh et Toufuk ne peut pas se régler à l'amiable, alors il attendrait que la procureur monte un dossier contre Toufuk et la justice se montrerait implacable envers les deux...

Bref... il attendrai encore un peu, mais pour l'instant le jeune homme prit le dossier suivant. Encore une affaire spinalienne... Si ca continuait ainsi, il allait déménager le tribunal dans la ville forestière.



procès opposant 2010-01-18, Gnaazdemozgoard au Duché de Lorraine
Gnaazdemozgoard est accusé de trouble à l'ordre public.



Acte d'accusation
Citation:
Votre Honneur, Mesdames, Messieurs,
Bonjour.
Je porte devant vous une affaire de Trouble à l?ordre Public a été portée à ma connaissance par une plainte transmise par Hathor1 de Dame Ancellemine à l?encontre de Messire Gnaazdemozgoard
La fiche de l?accusé :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=gnaazdemozgoard
Les faits :
Le 28/12/1457 Dame Ancellemine adresse à Hathor1 une lettre se plaignant de propos diffamatoires à son encontre par messire Gnaazdemosgoard qui l?accuse devant témoins de l?avoir incité à se révolter contre la mairie., sans pouvoir étayer ses accusations par des preuves.
Par cet acte messire Gnaazdemozgoard vous vous êtres rendu coupable de diffamation à l?encontre de Dame Ancellemine.
http://casteldenancy.forumpro.fr/lois-f191/codex-judiciaire-de-lorraine-t6859.htm
Opus IV. Du trouble à l'ordre public

Article 41 : Toute tentative de diffamation sera considérée comme un trouble à l'ordre public. L'accusé pourra recevoir des sanctions de type 1 à 4.
Rappel : La diffamation est l'action de reprocher un fait à quelqu'un sans en apporter la preuve.
Le fait allégué doit remettre en cause l'honneur de la personne visée que ce soit son honneur professionnel ou son honneur personnel.
Le fait allégué doit pouvoir être rattaché à un délit ou un crime condamné par les lois de Lorraine ou la morale Aristotélicienne.
Le reconnu coupable encourt des peines de niveau 1 à 4. Voir plus s'il y a récidive.
La diffamation est qualifiée de "diffamation aggravée" quand elle concerne l'Empereur, le Duc ou la Duchesse de Lorraine, un membre du Conseil Ducal ou de la HAL, un Maire, un membre des forces de police du Duché.
Il en est de même lorsque le fait allégué concerne la vie familiale de la personne visée.
Le reconnu coupable encourt des peines de niveau 1 à 5. Voir plus s'il y a récidive.
La diffamation est qualifiée de "diffamation infamante" lorsqu'elle concerne des aspects de la personne qui sont en général dit sous le sceau de la Hache Herpée [c'est à dire HRP] (toute insulte, utilisation des connaissances sur la vie IRL de la personne agressée doit être immédiatement transmise à LJS ou Levan)
La procédure à suivre lorsque l'on s'estime diffamé est de ne pas répondre à la personne qui commet l'agression et de transmettre les preuves de la diffamation au procureur du Duché.
Toute réponse sur le même ton risque d'atténuer la condamnation du primo diffamant. Elle s'expose, en plus à une accusation de diffamation sauf si l'excuse de provocation est clairement établie.

Voici les preuves qui me font porter ce dossier devant vous votre honneur :
Dépôt de plainte d?Ancellemine
http://img156.imageshack.us/img156/8028/ancelleminecontregnaazp.png

http://img109.imageshack.us/img109/8028/ancelleminecontregnaazp.png

Lettre d?Ancellemine à Michaella, Maire d?Epinal

http://img42.imageshack.us/img42/522/ancelleminecontregnaazl.png

Déclaration de Gnaazdemozgoard en taverne

http://img22.imageshack.us/img22/978/ancelleminecontregnaazs.png
http://img191.imageshack.us/img191/978/ancelleminecontregnaazs.png

http://img22.imageshack.us/img22/7290/ancelleminecontregnaazsm.png


Messire Gnaazdemozgoard selon l? article 41 du codex judiciaire de lorraine vous encourrez une peine de type 1 à 5 tel que prévu par l'article 26 du codex judiciaire de lorraine :
1. Sanctions publiques (mise au pilori, excuses publiques,...).
2. Sanctions financière (Remboursements, dédommagements, amendes,...).
3. Sanctions de travaux d?utilité publique (faire accomplir au condamné une action qui bénéficie à l?ensemble de la communauté, comme par exemple un travail d'une durée déterminable à la mine).
4. Sanctions pénitentiaires légères (peine de prison inférieure ou égale à jours).
5. Sanctions pénitentiaires lourdes (peine de prison supérieure à 3 jours).

Messire Gnaazdemozgoard, que vous soyez un Conseiller Ducal ne vous met pas à l ?abri des lois.
Messire Gnaazdemozgoard je vous rappelle que vous pouvez vous faire représenter par un avocat du barreau lorrain ou un indépendant si vous le souhaitez comme le prévoit l'Article 12-2 de l'opus 2 du codex judiciaire.


Première plaidoirie de la défense
Citation:
Gnaaz se leva et saluât ses camarades du conseil ducale mais avant tous la procureur et le juge.

Salutation à vous,

Je suis a vous a écoutez,je regarde vos preuves bien et je me pose des questions.


Le jeune homme se tourna vers le juge et les gens présent

Alors remettons les choses en place,comme nous le savons tous je suis conseiller ducale,c'est certes pas un argument de défense.

Ce que je viens vous dire par la c'est que mon rôle me fait défendre notre duchés,nos villes!!!

Cette dame qui m'accuse de diffamation vous ment sur toute la ligne!!!

Tous d'abord,pourquoi je m'acharnerai contre elle?
C'est qui une simple paysanne inconnu en politique,j'ai aucune raison de mentir!!!!

Par contre que vous le vouliez ou non les preuves sont contre elle :

-Tout d'abord,on remarquera que la demande de révolte a était faites juste avant la défaites de cette dame !!!

-De plus,vos preuves basé sur Toufuk et michaella,je tiens a vous dire que Toufuk sortait avec Ancellemine a ce moment la,d'ailleurs c'est lui qui ce soir la ma insulté plainte posé le soir même!!!!

-Je tiens a dire que dame Michaella me déteste ainsi que Toufuk,leur but est d'essayer de me détruire !!!!

-Autre argument a votre avis c'est pas Ancellemine dans sa vérité,car un de vos screen parlent en "hrp" et je vais donc faire pareil !!!

http://img43.imageshack.us/img43/6133/ancelle.png

Voici la preuve de mon innocence,non je trafic pas les preuves je ne suis pas Ancelle moi!!

On remarqueras que votre témoin Toufuk est souvent venu me voir pour me mettre a bout,pour que je l'insulte,ce que je n'ai pas fait mais je l'est défié en lice,chose qu'il a refuser.

Voici mes preuves de Toufuk et son copain :

http://img43.imageshack.us/img43/3312/alexeg.png

On y voit le copain d'Alexis faire des jeux de mot indirect concernant ma compagne actuel et on y voit une remarque "hrp" qui prouve que le sieur Toufuk me cherche et veux me pousser a bout!!!

-http://img43.imageshack.us/img43/5067/toufuk.png

Voici le soir ou leur "preuves" ont était prise,on y voit Toufuk entrain de m'insulte alors a votre avis un homme qui insulte une personne,va t'elle lui donner raison? J'en doutes!!!

La plus grande vérité,c'est qu'ancelle est venu me voir et mot pour mot elle ma demander de me révolté,pourquoi?

Car le simple fait que j'aime pas Michaella,mais même si je l'aime pas je me révolte pas.
Le programme électoral d'ancellemine c'est moi qui l'est fait,mais sa elle le dira pas.

J'ai rien contre cette dame jusqu'au jour ou on me demande de me révolté!!!

D'ailleurs la duchesse a cru en ma parole,comme vous madame la procureur,la duchesse a écrit pour avertir la maire d'Epinal.

Seulement c'est personne on exploité ce manque de preuves pour le retourné contre moi.

Alors je me tourne vers vous,quand j'avertis c'est que généralement j'ai vu ou entendu!!!

C'est pour cela que le conseil ma cru,jamais j'irai mentir sur une fausse révolte!!!

Je suis comme je suis,mais je reste un homme intègre et honnête.
Je suis loyal et je n'utilise pas mon pouvoir contre les gens.

J'ai fait des choses qui ont du décevoir certains,des disputes inutile je le sais,cependant je me base sur moi et la Lorraine.

Lors du mandat de Selee qui a organisé la reprise du château avec 95% d'inconnu ,c'est moi!!

Quand St Dié a était prise,j'étais dans les premiers a me porter volontaire pour allez reprendre la ville!!!

Quand des menaces plane sur nos frontières (voir Fc avec l'armée française)je me suis proposer pour représenté la Lorraine et allez sur place.

C'est sur cette base de confiance que je me défend et chacun de nous le savons,en politique on ne fait pas de mensonge aussi gros surtout devant des gens qui veulent nous mettre en procès!!


Il se remit a sa place et écouta.


Réquisitoire de l'accusation
Citation:
La Procureur après avoir écouté avec attention Messire Gnaazdemozgoard, et pris connaissance de ses preuves se gratte discrètement la gorge, regardant l?accusé passablement interloquée.
Messire Gnaazdemozgoard, personne ne doute de votre bravoure, ni de votre dévouement pour la Lorraine et c?est tout en votre honneur, mais il n?est pas question de cela ici ni de votre qualité de Conseiller Ducal d'ailleurs.
Vous êtes accusé de diffamation, pas d?autre chose.
Je ne vois pas ce que les scènes de tavernes montrant vos échanges aigres doux avec messire Toufuk ou encore une remarque de messire Alexis_le _celte ont à faire ici.
Quant à votre première preuve, la diffusion de la conversation MSN avec Dame Ancellemine, vous n?ignorez pas que cette preuve est recevable uniquement avec l?accord des 2 personnes. Vous ne pouvez pas montrer un accord écrit de cette personne il me semble. J?ai pour ma part un refus écrit de voir cette conversation étalée. C?est marqué en toutes lettres ainsi que vous pouvez le constater
http://photomaniak.com/upload/out.php/i888020_courrierAncellemineplaintecontregnaaz1bis.jpg

En conséquence je suis dans l?obligation de refuser cette preuve.
En l?absence de tout autre élément je considère que vous n?apportez aucunement la preuve de vos accusations, et je maintiens que vous êtes coupable de diffamation envers Dame Ancellemine.
Je réclame donc contre vous une juste sanction.


Dernière plaidoirie de la défense
Citation:
Gnaaz se leva suite au diverse calomnie entendu il ne pouvais pas rester sans rien dire!!

En écoutant dame Ancellemine,cela me fait peur!
Peur de voir une femme si fausse,qui arrive a mentir avec autant de facilité.

Le plus inquiétant c'est qu'elle m'injurie et bafoue mon honneur et mes vertu,cependant je vous arrêtes.

Je n'accuse pas tous les gens de vouloir monter une révolte et je l'ai jamais fait jusqu'à présent et les propos de cette dame son faux!

D'après ces dire je l'aurai injurié et j'airai inventer sa car elle a refuser mon aide pour un programme électoral,sérieusement c'est une blague?

Depuis quand on se venge quand on refuse une aide basique?
Les fait de la dame sont simplement inique et je pense que cela prouve que j'ai raison.

Elle a voulu se révolté contre la mairie car elle a perdu au élection!!!

De plus je tiens a montrer une preuve troublante qui prouve la malhonnêteté de cette dame.

Je cite :

-http://photomaniak.com/upload/out.php/i888020_courrierAncellemineplaintecontregnaaz1bis.jpg

Dans sa lettre la elle sait pas pourquoi elle refuse de prendre en compte ma preuves,la d'un coup elle se rappelle de ce que sois disant elle je lui "aurai dit".

Donc je résume,je l'aurai menacer pour un simple refus d'aide a un programme,ce qui pour moi est illogique.

Et de plus dans son courrier elle sais même pas pourquoi elle refuse.

Je pense que cette dame ment et mentiras jusqu'au bout ce que je dit et purement vrai et son témoignage prouve qu'elle même n'arrive pas a mentir correctement!

Je demande donc la relaxe !!

Quand au prétendus absence de preuves vous les avez déjà,un courrier qui contredit les paroles dites par cette dame et une histoire purement inventé et idiote vu les accusation faites!!

merci de votre écoute.


Gnaaz se rassit sur sa chaise et attendit le verdict.


La défense a appelé Elfalzafa à la barre

Citation:
La demoiselle s'avança à la barre, quelque peu intimidée puis s'inclina en guise de salut. Elle rassembla tout son courage et s'adressa à la cours:

"Votre Honneur,

Je me présente devant vous afin d'appuyer Messire Gnaazdemozgoard.

En effet, l'accusé a toujours agit dans l'intérêt de la Lorraine mal grès toutes les accusations dont il a pu faire l'objet, il ne se rabaisserai pas à une telle pratique sans fondement, ceux qui le connaisse le savent.

Sa réputation l'a précédée avant son arrivée à Epinal, de même que son caractère, lui ont porté mainte fois porté préjudice. Beaucoup de personne dans ce duché utilise son impulsivité à ses dépends.
L'altercation entre Messire Alexis_le_Celte, Messire Toufuk et lui en est un exemple, un événement parmi d'autres.

L'argument apporté par messire Gnaazdemozgoard est certes sous le sceau de la "Hache Herpée" ,mais parle de lui même.
Il est venu me trouvé pour me parlé de cette conversation avec Dame Ancellemine, et n'a fait que son devoir de citoyen en allant prévenir Dame Michaella, pour la prévenir de son dessein. Je ne vois pas l'intérêt qu'il aurai eu à me mentir.

Il est vrai, je n'ai pas de preuve pour étayé mes dires, seulement mon honneur et ma bonne foi. Mais si l'issue de cette poursuite vient a décrété la culpabilité du prévenus, une injustice sera commise.

L'investigatrice de ce procès a abusé de la confiance des protagonistes présent sur cette affaire."

Elfa salua la cours et regagna sa place.



L'accusation a appelé Ancellemine à la barre
Citation:
Ancellemine se leva et commença en regardant tout le monde...


Je ne vois pas en quoi le fait d'être conseiller ducal ferait de messire Gnaazdemozgoard quelqu'un d'irréprochable. Je ne suis pas au conseil mais je suis une personne loyale, fidèle à la lorraine et beaucoup de gens peuvent en témoigner. Je ne suis peut-être qu'une simple paysanne, n'empêche que je n'ai aucune raison de mentir et que je n'ai jamais fais de tore à personne...

Je suis la filleule de Dame Lizliz, une femme qui à toujours défendu la lorraine. Elle m'a inculqué ses valeurs et remettre en doute une telle femme revient à la salir et donc à salir la lorraine toute entière.

Je n'avais aucune raison d'attaquer la mairie. Étant une amie de Dame Michaella depuis un certain temps. De plus Messire Gnaaz souligne lui même ses erreurs il dit plus haut que j'ai demander la révolte AVANT d'avoir les résultats des élections. Pourquoi aurais-je fait cela? surtout que comme je l'ai déjà dit je n'avais aucun intérêt à faire du tord à mon amie Dame Michaella.


De plus, à l'époque je ne sortait pas encore avec Messire Toufuk et je ne vois pas ce qu'il vient faire la dedans à vrai dire.

Vous avez dit ne pas prendre en compte la discussion MSN, parce que je ne l'ai pas accepté. Il est vrai que j'ai refusé parce que j'ai des doutes sur ce qu'il y à dedans étant donné que Messire Gnaaz m'a clairement menacé de les modifier ce qui apparemment est vrai étant donné que tout est à l'inverse dans ce screen. Bref je ne confirme pas du tout l'authenticité de ce screen.


J'ai fait mon programme électoral moi même et c'est d'ailleurs c'est la raison de notre dispute à la base étant donné que j'ai refusé l'aide de ce messire... Il vrai que plusieurs personnes m'ont dit de m'en méfier, je n'en ai pas tenu compte, mais apparemment j'aurais du!

Pour moi c'est homme arrogant qui apprécie le pouvoir et tout ce qu'il souhaite actuellement est de se venger de quelqu'un qui n'était pas d'accord avec lui.

Ancellemine partit se rasseoir et écouta la suite...



Les témoignages et les plaidoiries étaient là. Chacun avait put s'exprimer et l'accusé s'était longuement défendu, apportant une bonne pile de parchemins. Toute cette lecture avais pris du temps... beaucoup de temps pour tout analyser, vérifier la conformité et la valeur des témoignages et surtout, préparer un verdict juste et équitable... malgré les ressentiments qu'il avait envers l'accusé. Mais bon... si il fallait juger selon la tête de l'accusé ou ce qu'on pensait de lui ou pire encore laisser le peuple décider du verdict, les peines risquaient souvent d'être beaucoup plus sévère.
Mais là... le juge avait tenu bon et n'avait pas cédé aux pressions de directement condamner l'accuser à mort.




BAM BAM BAM
Accusé Gnaazdemozgoard levez vous!

Vous étiez accusé de diffamation pour avoir prétendu dans un lieu public que dame Ancellemine préméditait de se révolter contre la mairie d'Epinal.
Ces faits ont été avéré par des preuves irréfutables apportées par la procureur. D'ailleurs vous mêmes, vous n'avez pas nié avoir fait ces déclarations là en taverne et même vous les avez répété au conseil ducal.

Dans telle situation, avant de lancer vos accusations, il aurait été judicieux de vous assurer d'avoir des preuves évidentes des intentions de dame Ancellemine.

Or quelles preuves nous présentez vous ?

Primo, un compte rendu d'une soi disant discussion entre une....'pitite_chérie' et un ou une dénommé 'neirda'. Que voulez vous que je conclus avec ça?
Je suis désolé messire Gnaazdemozgoard , mais comment se peut-il qu'un conseiller ducal ayant même été juge par le passé ne sache pas qu'un tel document est irrecevable devant la cour ? Car il l'est et vous ne pouviez l'ignorer vu qu'au conseil ducal vous aviez déjà été avisé et suspendu pendant 24heures.

Dois je penser que vous êtes au courant et qu'en présentant ce parchemin vous ne cherchez qu'à piéger un honorable juge ??? Permettez messire Gnaazdemozgoard que je vous rappelle l'article 19, alinéa 2 du codex Lorrain:

Citation:
* MSN n'est pas reconnu comme preuve sauf accord des deux parties, et les conversations sont interdites de diffusion par copié/collé ou screenshoot sous peine de mise en accusation pour diffamation, trahison ou haute trahison selon le cas.


Donc, non seulement je réfute votre preuve, mais je suis sur que la procureur a remarqué que vous avez volontairement bafoué la loi Lorraine et décidera si il y a ou non matières à porter des accusations contre vous. Et comme vous vous plaisez à le répéter... votre poste de conseiller exemplaire ne vous aidera pas dans cette affaire. Un conseiller ducal digne de ce noms ne saurait montrer un tel exemple en ne respectant pas le codex en avant même de la face du juge!!!

Vous aurez beau crier ce que vous voulez... Votre attitude ici est indigne! J'ai vu défiler ici des gueux de la pire espèce et pourtant aucun n'a osé porter ainsi outrage à ce tribunal!
Bref... vous saviez ce que vous risquez, alors à vous de l'assumer.

* il prend une grande respiration... histoire de se calmer un peu. C'est qu'il veut pas péter une durite pour une provocation de plus faite par Gnaaz. *

Deuxio, faisant donc abstraction de votre 'preuve' qui n'en n'est pas une... que reste-t-il ???
Un éloge à votre grandeur d'âme... prononcé d'abord par vous même. Bien admettons...que ce que vous dites est véridique. Les faits restent avérés: Vous n'avez aucune preuve de ce que vous affirmer contre Ancellemine.

Même votre témoin appelé à la barre a déclaré 'Il est vrai, je n'ai pas de preuve pour étayé mes dires...'.
Comment voulez vous que je puisse trouver la moindre parcelle de miette pour croire en votre innocence ?

Vous avez même déclaré qu'Ancellemine baffoue vos 'vertu' * le juge se gratte le menton et réfléchit à ce que peut vouloir dire baffouer la vertu... se demande si il s'agit de la probité ou de la chasteté de l'accusé ou les deux à la fois et... sourit, avant de gentiment lui conseiller * Messire Gnaazdemozgoard, il ne s'agit pas d'un procès pour une histoire de mœurs.... Mais je peux quand même vous conseiller: Si vous êtes victime d'harcellement et d'attouchements divers par la dame, vous pouvez toujours porté plainte auprès de la procureur qui saura, j'en suis sur, en prendre bonne note sans atteindre à vos 'vertus'.


Tertio, les autres preuves apportés ne montrent que des éléments à coté de cette affaire et sur lesquels je n'ai pas à me prononcer. La procueur ne vous a pas accusé d'insulte envers d'autres spinalliens et eux-même ne sont pas accusés d'insulte à votre égard.


Messire Gnaazdemozgoard , vous étiez accusé d'avoir 'reprocher un fait à quelqu'un sans en apporter la preuve.' et durant tout ce procès vous n'avez apporté aucune preuve valable démontrant les faits que vous reprochiez à dame Ancellemine. En conséquence de quoi, je vous déclare coupable de Trouble à l'ordre public et vous condamne à 10 écus d'amende et à devoir présenter des excuses publiques à dame Ancellemine. vu que vous ne semblez pas familier avec le codex, je vous rappelle que selon l'article 32, tout condamné refusant d'exécuter la peine prend le risque d'un nouveau procès avec des circonstances aggravantes.

Vous pouvez faire appel à la Cour d'Appel Impériale ( Index du Forum -> La Cour d'Appel Impériale -> La salle de dépôt des dossiers en appel ). Mais je crois savoir que vous connaissez le chemin...

Faict à Nancy, le 27 janvier 1458 par Sabifax de Beauregard, juge Lorrain.

BAM BAM BAM

La séance est levée, la cour peut aller boire un coup!





Et voila! Encore une affaire de réglé... C'est du travail, mais il aime porter la robe!

Maintenant il restait deux options: soit Barberine allait lui proposer une rasade de sa fameuse mirabelle soit il devrait puiser dans ses propres réserves...
Il jette un petit regard suppliant vers la procureure et essaye une bonne vieille technique...



Dites Barberine... Félicitation pour votre dossier d'accusations et vos plaidoiries. Ils sont toujours aussi parfait. Vous vous... êtes une perle de la procure. Un souci du détail et une grande justesse dans vos accusations lancées. Et je ne parle pas des preuves irréprochables que vous apportez... Bref... C'est un plaisir de travailler avec vous.
Oh... mais je parle... je parle... Ça assèche le gosier.




_________________
Barberine


La Procureure avait écouté avec attention le verdict prononcé par l'honorable juge Safibax, suivi son raisonnement, les arguments avancés .

elle se dit que la sanction était mesurée mais que le Conseiller Gnaazdemozgoard était encore plus puni d'avoir été mis en accusation et que ça lui servirait aussi de leçon.

*Bien sur il y avaitce point qui la génait, ce fameux article 19, alinéa 2 du codex lorrain. Elle pourrait très bien procéder à une autre mise en accusation. Mais ne serait il pas bon d'essayer d'apaiser vraiment ces tensions à Epinal, d'autant plus qu'on lui avait laissé entendre que ... enfin bref, c'était un autre sujet.*

Peut être que si le Conseiller Gnaazdemozgoard acceptait de s'excuser publiquement auprès des représentants de la justice lorraine d'avoir tenté de faire accepter une preuve interdite, et que si ce jour là la procureure était de bonne humeur, elle passerait l'éponge.
cette affaire avait fait couler assez d'encre à son avis.

Elle patienterait donc attendant la réaction du Conseiller, mais pas trop longtemps.

Entre temps, pour faire définitivement taire les tensions spinalliennes elle attendait la poignée de main de Yarwelh et de Toufuk. Ceux ci semblaient s'être perdus dans les couloirs, pourtant elle avait cru entendre une voix féminine pas si loin.

La Procureure failli éclater de rire en entandant la proposition du petit juge !! Elle le voyait venir avec ses gros sabots qu'il avait pris soin de laisser sous son bureau, on ne juge pas en sabots !! c'est qu'il y tenait à sa réserve de mirabelle !! une seule fois, et encore vite fait elle avait pu goûter au contenu du famaux tonneau. Elle n'avait pas regreté d'ailleurs.

Juge , je vous retourne le compliment, vos verdicts sont toujours empreints de justesse et d'une grande sagesse. Et j'apprecie aussi notre collaboration.

Il fait soif avez vous dit ? oui sans doute avez vous raison, surtout vous qui avez parlé en dernier. il fait si chaud dans ce tribunal.

Bon cette mirabelle on la boit ici ou dans mon bureau .


Voyant qu'il s'était déjà levé, elle fait un geste discret à un des gardes et lui dit avec un grand sourire :

Ne bougez pas, je fais apporter ce qu'il faut ici.



_________________
Yarwelh
Yarwelh s'était rendue ce jour là au tribunal. Pourquoi? Car Michaella avait pris la première excuse « valable » pour la mettre en procès. Alors cela ou autre chose... Toutefois le valable ne l'était pas tant que ça. Franchement, une gifle. Et Toufuk, en bon serviteur zélé avait accepter sans broncher d'aller à l'abattoir. Car Michaella le savait, que ca serait plus désolant pour lui que pour la Yar. Ce qu'elle n'avait pas prévue, c'était que certains avaient quand mesme rit d'elle (tout spinalien averti sait que Toufuk est la marionnette de la mairesse).
Après estre entrée dans la salle, écouter l'accusation, plaider, écouter le procureur et les témoins, elle attendit le jugement.
Elle fut étonnée que le juge propose la peine maximum pour un TOP. Dans ce cas là, elle enverra toute personne la giflant au tribunal si un jour cela devait arriver. Après tout, quelques écus de dommages et interest ne pourraient pas faire de mal.
La deuxième proposition, ou la première suivant l'ordre du jugement pouvait paraître intéressante au premier abord. Mais elle ne satisfaisait pas Yarwelh pour autant.
Tout d'abords, car cela ne reconnaissait à aucun moment le tort qu'elle avait subi. Et il était bien plus important qu'une légère douleur à la joue, tout de suite cajolée par plusieurs jolies filles et vite oubliée.
De plus elle hésitait, suite à certaines réflexions, à suivre les dires de Fiha et que cette solution l'empêchait de lancer les 2 procès que celui ci proposait. Le premier, prenant appui, si elle avait bien compris, sur le fait que le procès en cours n'était basé que sur une volonté de nuire et non sans de faits réellement outrageant. Et un procès sur cette base aurait montré à tous qu'il n'était pas anodin d'attaquer Yarwelh pour son plaisir ou par amusement. Et qu'au cas où cela arriverait de nouveau, qu'elle ne se laisser pas faire.
D'un autre coté, ce coté puérile l'agaçait et elle était lasse d'avoir affaire à ces 2 spécimens dans cette gueguerre stérile.
Le deuxième procès était plus embêtant. Il l'avait bien atteint son honneur et un procès en diffamation la démangeait depuis la fin de son mandat. C'était d'ailleurs la raison de la dite gifle. Mais après tout, la gifle était sa « punition ». Certes cela ne valait pas une condamnation pour diffamation d'une Cour, plus dur, car il était évident que le « tu as couler la mairie » n'avait pas de preuves... ou que personne ne les avaient vu.

Dans la balance pesaient donc d'un coté: 2 procès possibles, le jugement pouvant peut -etre être révisé en appel, un honneur retrouvé et surement moins d'attaques par la suite.
De l'autre, pas de condamnation, une poignée de main qui ferait rire bon nombre de ses connaissances.
Cela ne faisait pas le poids, le déséquilibre était total.
Un élément extérieur vint finaliser la décision de Yarwelh. La soirée s'annonçait et elle avait haste de retrouver la petite chambre louée dans une auberge de la capitale.
Une affaire réglée et elle serait tranquille pour quelques temps, enfin espérons le.

Elle repris la parole.

Messire le Juge, Madame la Procureur. Aujourd'hui, le fait que ma gifle soit due à une perte de mon honneur du à l'accusation de Toufuk n'a pas été reconnu et je le déplore. Toutefois, je me plie à vostre jugement. J'accepte de serrer la main de messire Toufuk.

Après elle pourrait serrer d'autre bras, sans contrainte et avec plaisir. Haste que cela finisse avec le tribunal.
_________________

Amoureuse de Lorraine et de Mirabelle. Connetable
Barberine




La Procureur était ravie que la jeune Spinalienne ait choisi la voie de la raison et elle lui sourit quand elle la vit prête à serrer la main de son adversdaire.

Bien il ne manque plus que messire Toufuk, esperons qu'il saura aussi entendre le bon sens.

Elle attendait la suite des évènements prête à boire à cette bonne nouvelle

_________________
Sabifax
Un garde traversa la salle du tribunal. Ses bottes étaient impeccablement brossées claquaient sur le plancher de bois... au moins lui, connaissait un mininmum les règles du savoir vivre et il ne laissait pas en arrière de lui la bouse dans laquelle il était habitué de marcher. Il salua le juge et déposa une épaisse enveloppe cacheté d'un sceau dont le juge reconnu immédiatement la provenance. Un large sourire s'afficha sur son visage. Chlodwing Von Frayner avait enfin envoyé son témoignage pour le procés de haute trahison...

Il allait décacheter l'enveloppe quand Yarwelh entra dans la salle du tribunal. Le juge était ravi! La fin du mandat arrivait et c'était la première fois qu'une dame - hormis la très féminine procureur - entrait normalement dans ce tribunal: nulle trace de boue, pas de tête jetée sur le bureau, pas de portrait flatteurs crayonées, pas de gardes la trainant par les bras et pas de quiches au fumet ravageur. Une entrée normale...


Yarwelh a écrit:
Messire le Juge, Madame la Procureur. Aujourd'hui, le fait que ma gifle soit due à une perte de mon honneur du à l'accusation de Toufuk n'a pas été reconnu et je le déplore. Toutefois, je me plie à vostre jugement. J'accepte de serrer la main de messire Toufuk



Dame Yarwelh, Votre présence ici vous honore et montre que vous souhaitez passer l'éponge.
Cependant je vous fais remarquer que la cour n'a point rendu de jugement et n'a encore rien reconnu... Dans cette histoire, la justice veut que je ne peux pas vous condamner pour une gifle qui semble bien mérité, mais je ne peux pas tolérer de tels comportements. Alors soit les deux partis acceptent sincèrement d'oublier cette mauvaise histoire soit Toufuk sera mis en accusation et je prononcerai un verdict pour vous deux.

Maintenant, si vous voulez bien vous asseoir... nous allons encore attendre un peu et voir si messire Toufuk daigne se présenter ici...
Pour l'instant, comme je l'ai dit, votre présence en ces lieux montre votre intention de régler cette histoire spinalienne et influencera certainement le verdict que la cour prononcera.



Il lui sourit, faisant comprendre par là qu'il avait bien pris note de son désir d'apaisement et que le jugement reflèterait le mérite de son geste et de ses sincères volontés.

Il sortit l'épaisse pile des parchemins de l'enveloppe et commença la lecture qui s'annonçait aussi longue qu'intéressante.



Citation:
Bonjour à vous Votre honneur, puisqu’il semble que se soit ainsi que l’on vous nomme à présent. Qui sait demain peut être devrais vous donner du Votre Grace.

Quoi qu’il en soit bonjour. Merci de me donner l’occasion de me défendre, bien peu l’auraient fait comme l’a prouvé le procès de mon cousin Guise, honteusement condamné alors qu’il était en retraite dans un monastère, sans lui laisser l’occasion de se défendre. Mais certains sont prêts à tout pour satisfaire une basse vengeance personnelle.

Je me permet avant de commencer cette plaidoirie de rappeler le souvenir des personnes qui nous ont quitté récemment, comme mon cousin Constantin Von Frayner, ou encore ma cousine Mcchippie Von Frayner, et même mon ancien adversaire Yanahor de Rubempré, le Duc de Salm dont le verbe acerbe me manquera. Je voudrais aussi avoir quelque instants de silence pour ma mère Enorig d’Azayes qui nous a quitté il y a peu. Nuls doute qu’ils nous manqueront à tous en Lorraine, quoi que.


Le ton était donné.... quelques flatteries envers le juge, un peu de rancœur qui allait donner lieu à des bons règlements de compte et un soupçon d'émotion basé sur le dévouement envers le duché. Cette introduction annonçait une suite qui promettait déjà d'être un régal pour un lecteur assidu comme le juge.

Citation:

Je vais commencer, votre honneur, par retracer un peu les faits, puis je vous expliquerait pourquoi légalement j’ai estimé que ma révolte était légitime avant de finir par une petite critique du témoignage que je qualifierait de bien peu juridique du petit Selee pour enfin m’attarder sur les aspects purement moraux.

Les faits, votre honneur sont simples. Un homme ignoble, nommé Chlodwig Von frayner, baron en plus figurez vous, a organisé une révolte contre le conseil de Lorraine de l’époque dirigé par le Duc Selee, et figurez vous qu’il était accompagné par une bande de terroristes notoires (la moitié de l’Etat Major). Son crime ? Être ami avec le Souverain de Bolchen et ne pas en avoir profité pour piller les finances ou mettre à mort ses opposants. Soyons honnête, à votre place je réclamerais la pendaison ou l’écartèlement ou même je ne sais quel châtiment le plus scabreux possible. Mais il se trouve que celui-ci a trouvé dans les lois lorraines des passages qui malheureusement justifient ses actes, car il ne l’a pas fait juste « pour renverser Selee », contrairement à ce que celui-ci a bien pu dire lorsqu’il disait en taverne que ledit Chlodwig avait tenté de le tuer.

Désolé de tuer le rêve. Je m’appuierai pour ma démonstration sur un texte nommé « de la légitimité des révoltes » voté et adopté le 27 février 1456 (à l’unanimité des voix du conseil élu et de la HAL, pour la petite histoire). Donc non il ne s’agit pas d’un texte que les mauvaises langues pourraient qualifier de « créé pour l’occasion ». Car je les entends venir ceux là. J’ai l’habitude des racontards fatigants.

Que me dit ce texte ?

Citation:
La révolte ou contre-révolte ne peut être légitime d'un point de vue légal que suite aux évènements suivants:

-Incompétence manifeste et attestée du Duc/chesse et de ses conseillers en exercice. Il faudra toujours utiliser cette notion avec discernement, pondérance et sagesse, puisque ne sera considérée légitime dans ce cas précis, que toute révolte visant à sauvegarder l'intérêt supérieur des finances et des institutions Lorraines.


Je reviendrait par la suite aux choses qui m’ont fait juger que la révolte était indispensable.

Citation:

Toute révolte contre le conseil ducal Lorrain ne pourra être légitime que si elle est menée par une personne de confiance et hautement fiable [niveau 3 et possédant 255 points de charisme] désignée par les membres de la haute noblesse lorraine. Ce dernier devra donc mener l’armée qui renversera le conseil. De plus, pour être légitimée, toute révolte contre le castel de Nancy devra être soutenue par la majorité absolue des membres de la HAL, l’état-major de l’ost lorrain devant également donner un accord de principe.

Le conseil insurgé légitimé -élargi- sera donc composé d'un leader, qui recevra le titre de régent jusqu’aux prochaines élections, et qui aura des pouvoirs équivalents à ceux d’un duc sans en porter toutefois le titre, ainsi que des conseillers ayant soutenu la révolte et de la noblesse ayant pris part à la révolte. Les rênes de l'armée devront être confiées temporairement aux membres de l’état-major de l’ost, le temps qu'un nouveau capitaine soit nommé.






Jusqu'à présent... rien de nouveau, un rappel des faits des plus justes dans l'ensemble et quelques bonnes idées pour les peines à prononcer. Si l'accusé voulait se faire écarteler, le juge ne pouvait que s'en réjouir. Ça serait l'occasion de faire une grande fête, la duchesse et le peuple pourrait assister à un spectacle qui sort de l'ordinaire.

Sabifax aimait le ton donné jusqu'à présent dans la lettre et la rigueur dont faisait preuve le baron. Il appréciait le style direct et la franchise employés. Peut-être que si les circonstances avaient été différentes, la relation entre les deux hommes aurait été moins belliqueuse voire amicale. Mais le juge n'oubliait pas les malversations de Guise au sein de la HAL qui avaient amené à cette situation et il continuerait à s'opposer à tout ceux qui utilisent leurs prérogatives pour manipuler les autres. Chacun ses principes et ses moyens pour arriver à ses fins...

Laissant là ses pensées politiques, le juge reprit sa lecture.


Citation:

Tout d’abord, laissez moi traiter de la fameuse incompétence du Duc Selee. Je me suis renseigné dans tous les duchés où il est passé. Malheureusement je n’ai pas conservé les témoignages de ces personnes, vous devrez donc vous contenter de ma parole. Certaines étant mortes, cela constitue autant de points sûrement difficiles à vérifier. Mais n’ayez crainte, elles ne sont là que pour appuyer mon argumentaire.

Parlons d’abord de l’Artois sa patrie d’origine. Un certain Reigninblood m’a confié il y a longtemps que « Selee était un incompétent notoire doublé d’un idiot ». Je ne fais que retranscrire ses paroles. Si vous désirez vérifier mes propos, je vous conseille de vous adresser à Thegreterror comte de Lille et de Saint-omer entre autres, actuellement au conseil d’Alençon qui se fera un plaisir de confirmer. Ensuite, j’ai le propre témoignage du chambellan d’Artois de l’époque de la révolte,sir Lokmar, qui m’a confirmé qu’à part se faire élire il ne savait rien faire d’autre.

Je me suis aussi renseigné en Béarn lieu où il a été, entre autres, bailli, et où il aurait fait perdre près de 20 000 écus à ce poste. J’ai aussi eu témoignage d’une constitution qu’il avait proposé, ce à quoi, en la lisant, Juju, le prince de Fontainebleau, le vieux renard berrichon, n’avait pu que se moquer de lui. Il avait d’ailleurs été me semble-t-il exclu du conseil suite à ces choses.

J’ai aussi observé les textes qu’il proposait, textes tous rétoqués par la HAL tant ils ne servaient à rien d’autre que « faire des mots et embêter les honnêtes gens ». Oui, cet homme ne proposait que des textes qui ont maintes et maintes fois prouvé leur inefficacité. Je citerais le fameux texte sur la loi martiale adopté il y a peu, ou encore le texte sur la mise en procès préventive, adopté uniquement pour le condamner avec son propre texte et le faire exclure de son parti. Oui j’étais jeune à l’époque, je le concède. Mais ça a réussit. Ces textes ont été unanimement qualifiés de « pitoyables et démagogiques, ne servant à rien d’autre qu’à rassurer une population sans avoir la moindre once d’efficacité » par des experts en droit aussi connus que Urbs de Valorl comte de Gravelines. Oui cet homme n’est qu’un démagogue sans compétence comme l’a d’ailleurs prouvé son mandat. Je rajouterais même qu’il est lâche et que donc il n’a rien à faire en tant que duc (membre de la noblesse) comme il l’a prouvé en refusant le duel face au baron de Commercy.

Maintenant me direz vous, les faits ! Il suffit de choses s’étant passé longtemps à l’avance. Eh bien si cela ne vous a pas suffit, je vous en amène d’autres. Déjà, il a fait communiquer des données économiques totalement farfelues, sans aucune logique. A cet effet, étant incapable de juger l’économie, j’avais transmis les données à ma mère la duchesse Enorig d’Azayes, légende parmi les CAC des royaumes, qui a pu affirmer que les chiffres étaient débiles. Ensuite, je rappellerais ses actes totalement illégaux, sans aucun respect du corpus législatif de l’époque, comme la dissolution de la HAL (on a beau ne pas être d’accord, cet acte est illégal, et nous sommes là pour juger des lois), ou encore la volonté exprimée de dissoudre l’Etat Major, bien qu’il se soit rétracté par la suite pour calmer l’Ost. Je lui reconnais que ce fut intelligent. Ensuite je rappellerais à tous la manière extrêmement confuse, voir franchement malhonnête dont il a traité l’affaire du pillage de Vaudémont. Il a fallu que plusieurs personnes protestent énergiquement pour qu’il consente à le mettre en procès. D’ailleurs, je me corrige, le procureur en le voyant s’enfuir l’a mis en procès directement sans attendre, car si il avait… attendu justement… eh bien le pilleur se serait enfuis de Lorraine. Et pour finir je m’attarderais sur une chose importante. Comment se fait il que nous avons pu prendre le château si facilement ? Eh bien parce qu’il n’y avait aucune défense ! De façon volontaire comme le témoignent les archives du conseil de l’époque. Trois villes de Lorraines dont la capitale sans aucune défense, pas un groupe de maréchaux. Et c’était ses ordres. C’est une preuve d’incompétence de plus. Imaginez que nous ayons été des brigands avec quel régal nous aurions pillé la Lorraine. Non Franchement si tout cela ne vous suffit pas je ne sais pas ce qu’il vous faut.

J’ai donc démontré son incompétence judiciaire, législative, économique, son incapacité à être noble et duc. Cela me semble suffisant. Maintenant voyons le reste de la loi.


Ah! Enfin du croustillant...

Des noms, des lieux... Il en connait des choses le baron. Le juge posa la feuille un instant et se demanda si c'était dans ses prérogatives d'écrire aux personnes nommées pour vérifier les dire de l'accusé. Évidemment, si Selee était si connu pour son incompétence dans tout les royaumes, il comprenait mieux les motivations qui ont poussé à le renverser. Moui... quelques courriers s'imposaient pour aller au fond de cette affaire. Un juge ne doit rien laisser au hasard et surtout pas un juge autant consciencieux que Sabifax. Il lui resterait à déterminer à qui il écrirait pour en apprendre plus sur l'incompétence présumée de Selee. Et... pourquoi pas à tous ?



Citation:

Il fallait que je sois une personne de confiance et hautement fiable. Bon… ça apparemment certains ont estimé que je l’étais. J’ai toujours servit la Lorraine et toujours agis selon mes principes. Après, beaucoup ne sont pas d’accord avec ça mais bon. Et j’ai bien été désigné par les membres de la Haute Noblesse Lorraine de l’époque. Jusque là je suis bon. J’ai également été soutenu par la majorité de la HAL comme vous pouvez le voir sur ce papier joint (http://casteldenancy.forumpro.fr/salon-des-decrets-ducaux-f5/legitimisation-de-chlo-vf-et-de-la-revolte-du-23-24-aout-1457-t9947.htm).Quant à l’accord de principe de l’Etat Major, je ne vous ferait pas l’affront de vous définir ce qu’est un accord de principe, mais sachez cependant qu’à partir du moment où il est écrit et signé, ce n’est plus un accord de principe mais un contrat. Aussi je vous inviterais simplement à remarquer que dans la liste des révoltés il y avait la majorité des membres de l’Etat major… je crois que c’est suffisant comme accord de principe non ? Sinon… si il vous faut plus… eh bien ce n’est plus un accord de principe.

Voilà, je pense avoir suffisamment démontré que j’étais dans mon droit, je ne sais pas quoi vous dire de plus. Si cela ne vous convainc pas… eh bien je ne sais que dire d’autre. Peut être ne mettons nous juste pas le même sens derrière les mots. Mais je peux faire une lettre du Souverain de Bolchen, qui a écrit les lois et donc selon le corpus législatif de l’époque était l’autorité coutumière. Au moins savait il, lui, ce qu’il mettait dans un texte. Mais non suis-je bête, c’est en réalité contre lui que sont dirigés les procès et quoi que je dise, quoi qu’il dise, quand bien même nous aurions raison, il faut nous condamner car nous sommes le mal en personne, ou je ne sais quoi d’autre. Mais je fais confiance à mon juge pour juger équitablement.


Large sourire sur le visage du juge... Vous en faites pas baron... Ca sera équitable.
L'argument de l'état major... Le juge l'attendait. Dans cette révolte, c'était finalement le point faible. Tout avait été fait selon les textes, certes de façon tarabiscotée mais selon les textes, la HAL approuve - même si elle s'est arrangée pour n'avoir qu'un membre - puis désigne un baron comme régent, quelques déclarations sur la mauvaise gestion et voila.... la révolte est au château.

Malheursement pour le baron, le juge est aussi membre de l'OST, de surcroit procureur militaire et il a obtenu la condamnation des membres de l'état major devant la cour martiale. Tous ont déclaré avoir été berné et manipulé à leur dépend. Mais ça apparemment le baron si bien informé ne le savait pas.
Oui... il aurait put lui dire ou lui communiquer les éléments du dossier militaire voir même lui faire savoir le jugement de la cour martiale. Mais... Fallait il que la justice donne à l'accusé toutes les chances de s'en tirer ?



Citation:

Maintenant venons en au… comment pourrais je le qualifier ? Pas témoignage, disons torchon alors rédigé par Selee. Déjà il me qualifie de complice. Je proteste énergiquement. Que vous décidiez de qualifier Guise comme mon complice pourrait passer, mais j’aimerais quand même que Sthoreal et moi portions la paternité de cette révolte car c’est nous qui en avons eu l’idée et qui l’avons préparé. Un peu de respect je vous prie. Il me qualifie ensuite de mécréant, acte de diffamation pur et dur, je suis on ne peut plus croyant, mon cousin le cardinal Kad m’ayant proposé de devenir diacre de part ma grande connaissance des textes, ayant été baptisé par les archevêques de Reims et de Lyon et étant le secrétaire particulier d’un cardinal. Franchement quel mécréant je fais bouh j‘en tremble. Ah mais bien sur, le petit Selee emploie des mots qu’il ne connaît pas. Bien une nouvelle preuve de son incompétence je crois ? En plus de sa bêtise profonde.

Ensuite je proteste énergiquement à nouveau. Diffamation pure et dure. Je n’ai pas démissionné sous son mandat comme il le dit. Cet homme est un mythomane de la pure espèce qui cache son incompétence derrière des mensonges. Je dois encore me répéter au cas où il ne l’aurait pas compris ou remarqué. Je rappelle qu’en période d’élection, l’ancien Duc reste Duc jusqu’à l’élection du nouveau. Circa était donc toujours le Duc. Et je l’avais prévenu que si Selee devenait duc, ma démission était effective à la seconde où c’était officiel. J’ai prévenu à l’avance le Duc Circa qui m’a donné son accord et en effet, à l’instant où l’élection de Selee a été validé, je n’étais plus au conseil. Vous pouvez le vérifier. J’ai tout fait selon la loi.

Je ne m’attarderais pas sur la suite que j’ai déjà démonté, sinon que je rappellerais qu’un procès ne respectant pas la procédure élémentaire instituée par la Charte du Juge ne prouve rien. Mais bon, nos conceptions de la justice semblent être différentes. Mouvance des lois d’un côté, stricte respect de l’autre. Ensuite je ne me suis jamais prétendu Duc régent de Lorraine comme ce mythomane semble le prétendre. Mais bon, il n’est plus à un mensonge près pour assouvir sa petite vengeance personnelle sans aucun lien avec une quelconque justice. Je me suis toujours prétendu régent. Mais bref, passons. Oui régent la loi me le permettait. Après si certains m’ont qualifié de Duc régent, eh bien ça je n’y peux rien. Quand au qualificatif de régence noire, je me permet de dire à votre honneur que ce qualificatif ne repose sur aucune démonstration et qu’il s’agit donc une fois de plus d’une tentative stupide (car infondée) de me décrédibiliser. Et je terminerait par dire qu’une fois de plus cet homme ment. J’ai continué à me prétendre seulement régent. Pourquoi me direz vous ? Eh bien parce qu’un trône ne saurait souffrir de vacance et que je suis resté, selon la loi, le seul régent officiel de Lorraine puisque rien n’est venu légitimer la contre révolte.

Allez, un dernier pour la route, son témoignage est suffisamment pitoyable pour qu’il écrive ceci : « J’aimerais signaler également qu’après le château repris, il continuait a se prétendre duc régent de lorraine et participa à des joutes en France. » Si l’on en suit sa phrase, il me reproche d’avoir jouté. Mais bref je me doute que ce n’est pas ce qu’il voulait dire.

Sincèrement, vous ne pouvez me reprocher que d’avoir fauté par rapport à la législation en place à l’époque de mes fautes présumées, comme l’a rappelé notre empereur lorsque la CSI a tenté de faire des lois rétroactives. Donc vous devez vous baser uniquement sur la législation en place à l’époque. Donc vous êtes obligé de constater que finalement le seul qui a respecté les lois, c’est moi.


Maintenant que j’en ai terminé avec ledit torchon j’aimerais m’attarder sur les aspecte purement moraux de l’histoire. Je me doute que certains n’y verront que manipulation, hypocrisie, ou même encore arrogance ou je ne sais quel qualificatif mignon. Qu’importe l’avis de ces gens, les sables du temps les oublieront. J’ai estimé qu’il était de mon devoir de protéger la Lorraine d’un incompétent. J’ai agis. Oui j’ai osé agir et c’est sans doute ça qui fait le plus mal à certains qui justement eux en sont incapable. Parler, faire des discours oui ça ils savent. Au-delà… je ne ferais que citer à nouveau le chancelier d’Artois : « Selee à part se faire élire, il ne sait rien faire d’autre ». Je crois que ça se passe de commentaire. Les titres, la poudre aux yeux, le clinquant, le bling bling, si c’est ça leur monde, je suis très bien dans le mien et je comprends qu’ils soient contre moi lorsque je met au jour leurs mensonges sur lesquels ils bâtissent leur vie. Toute cette clique de gagne petit, l’Histoire, celle avec un grand « H » les oubliera dans ses tiroirs comme elle en a oublié tant d’autres. Et la postérité me donne déjà raison. Lorsque vous agissez vous gênez trois catégories de personnes: celles qui veulent que surtout rien ne change, celles qui veulent que ça change, mais pas avec vous, et celles qui veulent que ça change, mais autrement. On est ici, en plein dans cette configuration. Volpone ne m'aurait pas contredit

Finalement puisqu’on veut tant me mettre sur le dos je ne sais quels crimes innommables, intéressons nous plutôt aux faits. J’ai pris un château en disant que certains étaient incompétents, j’ai lancé des enquêtes pour faire la lumière là-dessus (malheureusement on s’est dépêché d’enterrer ça et de ne pas le faire aboutir, comme c’est étrange, personne n’a sorti de preuves pour les contredire), je n’ai pas pillé, et je n’ai pas poursuivi mes adversaires politiques. Et enfin ! Je n’ai pas fuis ! Je suis resté trois semaines en Lorraine avant qu’on daigne me mettre en procès. Sincèrement j’ai l’air d’un vrai coupable ?


Sabifax répondrait plus tard à la question, pour l'instant il reposa le parchemin sur la table. Il était temps de prendre une petite pause mirabelle. Le verre que la procureur lui avait gentiment offert étant déja vide, le juge dut ouvrir une de ses bouteillers pour se servir un plein verre d'eau de vie. Sentant le regarde de Barberine sur lui et sa précieuse bouteille, il en profita pour lui servir un verre du divin nectar qu'ils appréciaient tant. Il posa les parchemins sur un coin du burea et se leva pour lui apporter, accompagné d'un sourire.

Voila! C'est pour vous. Je sais que vous êtes vous aussi une amatrice de boisson fruitée.
J'ai vu vos réserves diminuer et j'ai passé une commande spéciale au duché. Je serai bien embête si vous veniez à en manquer. J'ai comme la certitude que vous puisez votre enthousiasme judiciaire dans ce délicieux liquide. Consommée modérément, la mirabelle est une source de discernement et sert bien la justice de notre duché.


Il lève son verre pour trinquer avec la procureur, très fier de leur collaboration durant tout ce mandat. En outre, elle avait fait preuve d'un remarquable sens du partage, puisant allègrement dans son tonneau.

Je dois retourner finir de lire un courrier important que j'ai reçu concernant une affaire au tribunal...
Mais ensuite, je souhaiterai qu'on se parle. Je crois savoir que malgré la très légère sentence donnée à Gnaaz, il est allé se plaindre à la CAI...


Il se penche vers Barberine et murmure à voix très basse de sorte qu'elle soit la seule à entendre.

Il serait capable de lire dans nos pensées... mais Je n'ose pas croire que ça soit vrai. Il n'est même pas capable de lire un texte normalement écrit... Alors vous l'imaginez lire nos pensées... * rire *
Bon! Je retourne à mon bureau. Mais nous parlerons de cette nouvelle affaire plus tard.



Il salua Barberine puis reprit sa place sur le fauteuil assez rembourré pour accueuillir son fessier avec le confort qu'il méritait. Puis il reprit la lecture du courrier de Chlodwig Von Frayner, accusé de trahison pour s'être révolté contre le duc Selee.


Citation:

En face de moi j’ai quoi ? Des personnes que j’ai directement mis en cause qui veulent me voir condamner. Prenez par exemple Selee, dans son témoignage, il précise que : Je témoigne en ce jour sur l’Honneur pour permettre de condamner le complice de guise von frayner, ce mécréant de chlodwig von frayner ». Dit il qu’il vient pour faire justice ? Non ! Il dit qu’il vient « pour me faire condamner ». Eh bien oui mesdames et messieurs il le dit lui-même c’est juste une vengeance. Une vengeance de personnes aigries, vexées que je leur ai fait un pied de nez, vexés parce que moi je fais des choses qu’ils n’arrivent pas à faire, vexés parce que moi je n’ai pas besoin d’un titre pour exister.

Certains me diront, « mais et la grandeur de la Lorraine, y avez vous pensé ? » Mais mes pauvres, j’y pense tous les jours et croyez bien que parfois ça m’empêche de dormir. Imaginez, le jour où Selee est devenu duc, j’ai reçu les moqueries de nombreux artésiens et béarnais qui me disaient que la Lorraine était tombé bien bas. S’en était presque pire que lorsque Pirlet est devenu duc. Là j’avoue que ça a été les anciens flamands… j’ai pris cher ce jour là « mais comment une buse comme pirlet a pu devenir duc, refait une révolte, c’est une insulte à l’intelligence » m’a dit un vicomte flamand dont je tairais le nom par respect. Flamininien mon père et Ardarin, Dieu ai leur âme disaient la même chose de leur temps. Ardarin l’avait même surnommé « la cloche ». C’est en premier lieu pour la grandeur de la Lorraine que je l’ai fait. Mais grandeur est un mot qui échappe à beaucoup d’entre vous. Imaginez, certains ont fait deux mandats à la tête de la Lorraine et personne n’en a rien à faire d’eux, moi j’ai fait deux jours sur mon trône… et je suis connu internationalement. Et en bien. Par exemple, le jour de ma prise de château, j’ai immédiatement et spontanément reçu deux demandes d’interview, ainsi que les félicitations officielles et officieuses de nombreux duchés et organisations politiques ou militaires. Et je ne vous parle même pas des particuliers (ni des félicitations pour avoir ôté du trône un « boulet finit » selon leurs propos). Non décidément je fais là appel à des notions qui échappent à beaucoup. Je le constate tous les jours. Pour la majorité de votre clique c’est « mes petits intérêts, mes petits intérêts, mes titres tiens aussi, pis des cadeaux à mes amis ». Le concept d’État vous échappe totalement. Alors juger de la grandeur de la Lorraine… mais vous n’y entendez rien, pis, vous ne savez même pas ce que c’est.

Le concept de noblesse vous échappe également. Pour vous c’est un titre, une couronne, un beau blason et des potes vassaux qu’on envoie combattre à sa place (des fois qu’on prendrait des risques… oulà non). Ah et puis un bout de papier abscons récité tous les deux mois parce que bon… faudrait pas se faire destituer. C’est sur un champs de bataille, quel qu’il soit, qu’on reconnaît le noble, c’est bien à l’abris qu’on reconnaît le lâche… et le cireur de pompes. Je l’ai déjà dit, ce qui compte dans la vie, ce n’est pas le titre mais le rang. Quand j’étais seigneur, j’avais plus d’influence et de pouvoir que la majorité des ducs et la plupart des régnants. Mais non, encore une fois vous ne vous intéressez pas à ce qu’est l’âme de la noblesse, mais à la façade, à ce que les gens croient être la noblesse… le blason, la couronne, les beaux habits et…au final, le néant d’être.

Et vous savez ce qui me fait le plus rire dans l’histoire… c’est qu’avec tout ça j’aurais pu refuser d’aider un empire et une Lorraine où je suis assez unanimement haïs (et je n’en suis pas peu fier). Mais non, pour moi noblesse, famille et serments ne sont pas des vains mots. Et vous aurez beau me condamner, non seulement je n’en aurais rien à faire (car ce genre de choses ne me touche même pas… d’ailleurs avez-vous seulement un jour compris ce qui pouvait nous toucher Guise et moi ? Avez-vous seulement pris la peine de comprendre nos buts réels, le monde dans lequel nous évoluons et que vous ne pouvez pas saisir, tout juste effleurer ? Non) mais en plus je continuerais à aider non pas vous les personnes mais l’État Lorrain et la notion d’Empire, concepts sur lesquels vous urinez et crachez allègrement sans même vous en rendre compte tant votre course à la petite place est pitoyable.

C’est sans doute de l’arrogance, je le conçois… ou alors tout simplement de la tristesse en contemplant vos existences mornes et ternes, sans autre objectif que des petites choses que n’importe quel démago pourrait avoir. Je vais vous le dire sincèrement… j’ai pitié de vous.

Moi je suis toujours resté fidèle à mes convictions, du début à la fin. Vous… vous n’en avez pas.

Vous avez eu de grands hommes parmi vous, peu ont suivit leur exemple. Je vais encore paraître agaçant, mais la postérité me donnera raison, elle l’a toujours fait et encore aujourd’hui est en train de le faire.

Voilà Votre honneur, comme vous l’aurez compris cette dernière partie d’ordre plus morale ne s’adressait pas particulièrement à vous (pas du tout même pour ainsi dire, vous avez toujours su rester fidèle à vos convictions et bien qu’elles diffère des miennes c‘est une attitude que j‘admire), à peu de gens en particulier en fait, mais ceux à qui elle est destiné se reconnaîtront… et me haïront encore plus. Les ravages de la vérité que voulez vous. Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. C’est maintenant à vous de trancher en votre âme et conscience. Je pense avoir fait tout ce que je pouvais.

Finalement je ne regretterais qu’un truc dans cette histoire, ne pas avoir pu voir la tête de Selee le matin de la prise du château.

Vous pourrez me prendre mes titres, mon argent, ma vie même… mais il y a une chose que vous ne m’enlèverez jamais… c’est… le panache.

Chlodwig Von Frayner d’Azayes, Duc de l’Aigle et Baron de Chateau-rouge

Fait à Montpensier le 21 janvier 1458

Pour la Lorraine.



Voila, la lecture était ENFIN terminée. Le parchemin regagna son enveloppe. Le juge prendrait le temps de tout relire à tête reposée, puis il rendrait son verdict.

Finalement, il ne regrettait pas du tout d'avoir écrit au baron pour lui laisser une chance de se défendre. Si ce qui est raconté sur Selee est véridique, peut-on en vouloir et condamner ceux qui ont essayé de le renverser?

Le juge se recula dans son fauteuil et s'accota confortablement pour y songer...

_________________
--Henry_potier
Henry Potier arriva d'un pied guilleret à la grand ville. La vieille Blanche l'avait maisonnée pour quelques courses, tu parles de "quelques courses," le garçon n'en était qu'à la moitié qu'il croulait déjà sous le poids.... Il regardât pour la énième fois son panier et se redit à haute voix la liste de courses.

Alors ceti que ...un paquet de farine d'chez Martinot, une motte de beurre du cousin à la Gertrude, et ... et ... 12 œufs ! voilà 12 œufs qu'il me manque cor ' Bon ben j'va aller au marché parce que Poudevigne elle m(a pas dit ou que c'est qu'il faut que je les prenne pardi ! et pis si jfais bien mon affire jpourais économiser que'c sous et m'payer des marrons chauds et un vere d'mirabelle..... la classe héhé


Le gamin se mit donc à déambuler dans les rues de Nancy en chantant à tue tête. Des badauds l'entendent s'arrêtent, rient écoutent, et lui donne la pièce. henry en est tout étonné et ravi. S'il avait su que c'était t si facile et dire qu'avant il volait ... Ils pensent déjà à toutes les perspectives qui s'offrent lui ..

Quelle aubaine !


Il s'arrête alors avise un trottoir plus calme sur la sortie du marché et se met à pousser la chansonnette. puisqu'on le paye pour ça, il faut en profiter !

manque de bol pour le procureur qui essayait de bosser tranquille dan son bureau, le marché étant en face du tribunal, le garçon é élu domicile pliel sous la fenêtre de Barbarine .... ben quoi ! ? C'est pas sa fauta à ce gamin si le Tribunal est en centre ville, précisément là ou il y a le marché ...



braves gens , seigneurs et dames, venez écoutez la complainte de la louve enragée !

Elle a toujours la bouche pleine
de surnoms : abruti, catin, vilaine !
Elle les distribue généreusement
insultes à tous, nobles ou manants
Et quand vient à manquer le cognac
Elle sort les crocs, elle a la gnac

Elle hurle fort, tempête et menace
Exige qu’on fouille et remue la place
A la recherche du précieux liquide
Sans lequel sa vie est bien vide !
Et quand vient à manquer le cognac
D’un coup elle se sent patraque

Ah Mélo Melo Mélo, drame !
La bouteille est finie,
Le tavernier a fuit
Comment va tenir la dame ?

La baronne de très loin préfère
Faire une ronde armée sur les terres
Avec un garde du corps très rapproché
Plutôt qu’être de son mari, au chevet
Et quand vient à manquer le cognac
C’est la peur panique au bivouac !

Quand le colonel, un autre corps
Préfère garder, la louve enrage
Et de jalousie, prend ombrage
Ainsi, sera jeté de la belle le sort
Et quand vient à manquer le cognac
Elle lui met alors une grande claque

Ah Mélo Melo Mélo, drame !
La bouteille est finie,
Le tavernier a fuit
Comment va tenir la dame ?

La baronne attrape la belle et cogne
Passe sa dague effilée sous la gorge
Mourra, mourra pas, le rouge gorge ?
Le colonel, l’humeur assassine raisonne
Et quand vient à manquer le cognac
Il emporte au loin sa belle patraque

La belle fait monter les décibels
D’abord, elle a jamais aimé le cognac
Elle lui préfère de loin la mirabelle
C’est au tribunal qu’elle l’attaque
Et quand vient à manquer le cognac
C’est la baronne qui a soudain le trac

Ah Mélo Melo Mélo, drame !
La bouteille est finie,
Le tavernier a fuit
Comment va tenir la dame ?

Sur le plancher bien ciré du palais
La louve de la boue en gros paquets
Sème et un gant à la belle infirme lance
Le juge refuse séant la sentence
Et quand vient à manquer le cognac
Le juge, garde du corps, a vidé son sac

Le juge le gant a pour la belle relevé
Mais la louve elle, s’est dégonflée
Elle jure de ramener la tête coupée
De la blonde aux nattes encore tressées
Et quand vient à manquer le cognac
La louve a les dents qui font clac clac

Ah Mélo Melo Mélo, drame !
La bouteille est finie,
Le tavernier a fuit
Comment va tenir la dame ?

L’on dit que la louve enragée
Sur les chemins la blonde a guetté
Armée jusqu'aux dents, prête à la tuer
C’est un gros naze qu’elle a croisé
Et quand vient à manquer le cognac
Ils étaient tous deux fort patraques …

Ah Mélo Melo Mélo, drame !
La bouteille est finie,
Le tavernier a fuit
Comment va tenir la dame ?



Le gamin fit passer son chapeau après sa prestation et ses yeux luisirent en voyant le petit pécule, il se dépêcha d'aller acheter la douzaine d'œufs et un cornet de marrons chauds puis, ilse dirigea vers une taverne avec sa bourse pleine et un air ravi. Au bout de quelques cloches, il ressortit avec son panier fila par la route qui mène à Toul.
Barberine




Les affaires se succédaient au Palais de justice, Juge et Procureur étaient très occupés tous les deux la tâche ne manquait pas.

Barberine était plongée dans de sombres pensées et allait laisser Safibax travailler dans le calme, le voyant fort occupé par la lecture d'une correspondance aux nombreux feuillets.
Au moment où elle allait regagner son bureau, l'honorable juge repoussae les documents sur sa table de travail et sort une bouteille de mirabelle et oui deux verres. Regardant autour d'elle, elle constate qu'il n'y a plus personne.

Citation:
Voila! C'est pour vous. Je sais que vous êtes vous aussi une amatrice de boisson fruitée.
J'ai vu vos réserves diminuer et j'ai passé une commande spéciale au duché. Je serai bien embête si vous veniez à en manquer. J'ai comme la certitude que vous puisez votre enthousiasme judiciaire dans ce délicieux liquide. Consommée modérément, la mirabelle est une source de discernement et sert bien la justice de notre duché.


*Mais oui c'est bien à elle qu'il s'adresse*.

Merci Safibax, je dois reconnaitre que vous savez aussi à l'occasion partager.

Elle trempe ses lèvres dans le liquide ambré et sourit.

Vous savez choisir vos fournisseurs, il n'y a rien à dire. Cette mirabelle est tout simplement divine.

Et bien à notre collaboration. Au regard de ce mandat qui s'achève je dois avouer que je l'ai appréciée particulièrement. Actes d'accusation, jugements nous sommes souvent sur la même longueur d'onde.

Puis , elle redevenant sérieuse, elle acquiesse à ce que lui confie le juge.

Me parler, oui bien sur !! C'est vrai que nous avons un gros souci , car Gnaaz n'a pas su accepter le verdict et la peine très légère, et j'ai entendu parler comme vous de cette plainte à la CAI.

Après avoir écouté ce qu'il lui confie à voix basse, elle lui répond sur le même ton.

Oui j'ai eu vent de ça aussi, lire nos pensées, comment est ce possible ? Ce lieu étant le tombeau de tellement de secrets que je n'exprime jamais mes pensées à voix haute, et vous non plus j'en suis sûre. Je suis à votre disposition pour en discuter.
Bien je vous laisse finir ce que vous faites, j'ai moi aussi une décision à prendre au sujet de notre cher Conseiller.


Abandonnant le juge à son travail elle retourne dans sa pièce, sans même se rendre compte qu'elle a gardé le gobelet en main, tant elle est préoccupée.

Elle s'installe avec un grand soupir dans son fauteuil préféré, fermant les yeux pour mieux se concentrer, l'esprit occupé par ce dossier qu'elle doit étudier avec le même soin qu'elle met à s'occuper de chaque tâche. La main posée sur ses yeux, pour chasser un léger mal de tête, elle repense au Conseiller qu'elle a du mettre en accusation et qui a bénéficié d'une certaine clémence.

elle avait espéré qu'il se serait excusé auprès d'eux pour avoir utilisé une preuve non autorisée, au lieu de cela il était allé se plaindre auprès de la CAI, et se permettait également de mettre en doute son intégrité de procureur et son impartialité.
Quel mauvais exemple que cet Homme pour le reste des Lorrains, vouloir se retrancher derrière son statut !!!!.

Le concernant, elle avait deux taches à remplir :
Etudier sa plainte.
Décider d'appliquer ou non les textes à la lettre, et le mettre en accusation à son tour.

Cette intense reflexion commençait à lui donner une légère migraine, aussi elle décide malgré le froid d'ouvrir la fenetre pour que le grand air l'aide à chasser ce malaise débutant.

le brouhaha du marché voisin envahit aussitôt son bureau accentuant son mal de tête.
Résignée , elle allait fermer la fenêtre quand une voix aigrelette monte jusqu'à elle.

Curieuse elle se penche, aperçoit un gamin dépenaillé qui chante sans s'arrêter une complainte où il est question de louve, de baronne, de bouteille et de jalousie . Son mal de tête lui enserrait davantage les tempes et elle ne distinguait pas complètement les paroles et ne comprit pas de qui il s'agissait.

Elle le voit ensuite passer son chapeau à la ronde.
*que diantre, ca gamin à un beau toupet et sait se débrouiller, je gage qu'il va récolter une jolie somme.*
Avant qu'il ne s'éloigne, elle laisse tomber une piécette qui atterrit juste au milieu du couvre chef, puis referme la fenetre pour retourner à ses pénibles pensées.

_________________









































Melodie871
Une voiture aux armes d'Ottange tirée par deux chevaux baie brun arrive à grande allure devant le tribunal de Nancy , elle s'arrête soulevant un nuage de poussière .

Mel en descend difficilement soutenue pour un de ses garde , elle le remercie et lui fait signe de la laisser , entendant une voix chanter elle se retourne et écoute les paroles , elle était déjà en colère avant son arrivé , mais la se fut la goutte qui fit déborder le vase , elle fait signe à deux gardes et se dirige vers le gamin


Messieurs , attrapez moi ce petit vaurien et amenez le devant moi moi

La Louve se tenait le flanc droit d une main et posait l'autre sur le pommeau de son épée , elle regarde le gamin que les garde avait pris par les épaules , elle plante son regard vert dans les yeux du drôle, son regard jetais des éclairs

Dit moi petit freluquet , je vient d entendre ta ritournelle , sache que c'est moi la Louve dont tu parles , je me doute bien que ses paroles ne sont pas se toi, par contre je sais de qui elles sont

Mel grogne et lève la main et la laisse retomber sur chaque joue du gamin,avec force

Voila pour toi !!! cela t'apprendra à chanter des paroles dont tu ne connais même pas le sens , retourne donc voir la troubadour , et porte lui ce message , tu lui dira qu'elle ne perd rien pour attendre , et que son amant aura bientôt de mes nouvelles .

La Louve enlève son gant gauche et le fait voir au gamin,

Tu lui dira aussi qu'il recevra bientôt ceci , je pense qu'elle comprendra

Elle se tourne vers ses hommes

Lâchez le maintenant !!

Elle regarde le jeune garçon fuir sans demander son reste , elle remet son gant et fait signe à ses hommes de la suivre , puis entre dans le tribunal en ronchonnant , elle se sentait un peu mieux mais encore très en colère , elle se dirige vers le bureau du procureur , se tenant toujours le flanc et essayant de marcher d'un pas assurer afin de cacher la souffrance quelle ressentait à chaque pas
Arrivée devant le bureau de Barberine , elle frappe plusieurs fois à la porte et entre comme toujours sans attendre de réponse ses deux gardes l'escortant


Bonjour Barbie ,

La Louve regarde son amie et lui sourit , son regard c'était un peu adouci mais lançait encore des éclairs de colère

Je viens te voir pour déposer une plainte à l 'encontre d'un gros Nazz

Elle regarde le procureur attendant sa réponse [/u]
_________________
Barberine




Barberine était encore assise dans le fauteuil, massant ses tempes comme pour dissiper sa migraine.

A ce moment trois coups forts frappés à sa porte, l'interrompent dans ses reflexions, elle lève la tête et aperçoit son amie Meloidie, boitant fortement et appuyée au bras d'un de ses hommes de troupe.

Elle abandonne son siège et l'offre à la visiteuse.

Ne reste pas debout Melo. Dis moi tu es salement amochée. Raconte moi.
Mais avant un petit remontant. Désolée je n'ai pas de Cognac, l'administration ne m'offre que de la mirabelle, mais elle est excellente.


Après avoir servi la mirabelle, elle s'asseoit derrière sa table de travail et regarde la "Louve"

Porter plainte dis tu ? Contre Gnaaz ?

Explique moi !


Elle se cale confortablement contre le dossier de son siège, la regardant attentivement

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)