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[RP] Dura lex sed lex - Palais de justice Lorrain

Barberine




Barberine regarde Gnaaz d'un air las.

Décidément vous ne voulez pas entendre raison.

Une preuve interdite, msn, n'a rien à voir avec une lettre que vous dites HRP.


Elle soupire !

Pour le reste laissez moi finir mon enquête dans le calme et la sérénité.
je ne mets pas en doute vos explications mais je ne peux pas m'en contenter.
Et sachez que l'amitié ne me voile pas le jugement.

Je vous tiens au courant dès que j'ai du nouveau


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Gnaazdemozgoard
Il la regarde.

Le fais que Toufuk n'est pas témoigné montre une vice procédure.
Ce qui suffit a rendre inique le procès.


Il se lève.

Faites dont vous avez les cartes en main.

Merci de m'avoir écoutais.


Il s'inclina

Bonne journée a vous.

Puis repartit.
Sabifax
Le juge, dans son bureau privé, était encore plongé ... non pas dans un tonneau de liquide fruité, mais dans ses pensées rêveuses ou il se voyait inlassablement galoper, traversant de vastes étendues qui s'étendaient plus loin que son regard pouvait porter. Depuis quelques jours, en fait depuis sa première lecon d'équitation à Vaudémont, il se laissait guider par des vagues rêveries ou, avec sa monture il découvrait mille et un territoires qui n'attendaient qu'à être exploré. Simples divagations sortis de son esprit bien trop soumis à l'ivresse fruitée de la mirabelle ou de la framboise bleue? Spéculation tordue qui accaparait le jeune homme et se transformerait brutalement en chimère d'une vie parfaite puis s'évanouirait ? Il n'en savait trop rien... Tout semblait si bien s'agencer et pourtant un infime petit rien déconcertant s'était insinué en lui et faisait son œuvre en le rongeant progressivement.

Une voix qui semblait provenir de dehors le fit sortir de son état engourdi et dresser l'oreille. La curiosité l'emporta et il se leva pour aller jusqu'à la fenêtre. A sa grande surprise, il reconnu le garçon que Cyann avait pris sous son aile. Le garçon ne manquait pas de culot et chantait au milieu de la grande capitale une chanson sur la louve. Un large sourire s'afficha sur la face du jeune homme, réalisant que la troubadour avait finalement terminé l'ode à la louve. Héhé... ou plutôt devrait-il dire Gnac...gnac... Il lui rechanterait si il avait l'occasion de la recroiser. Oh... Il songea même à retranscrire les paroles et les afficher dans son bureau de l'OST. L'idée lui parut excellente et permettrait de mettre un peu de décoration à la garnison. Que risquait-il de plus ? La louve n'attendait que de le défier en duel. Elle ne le tuerait quand même pas deux fois. Et puis... elle ne savait pas que le jeune homme était un peu à l'origine de cette idée tordue.

Le garçon avait déja disparu, le juge regardait encore par la fenêtre qui surplombait la place environnante. Le marché était toujours source de divertissement pour les yeux. Les étals bigarrés dessinaient une mosaïque à travers duquel on distinguait les passants flâneurs ou pressés. Quelques villageois essayaient de négocier leurs prix à des marchands qui refusaient de céder mais ne remarquaient pas le voyou qui chapardait à la dérobée. Au moins, le juge et la procureur étaient sur de ne jamais manquer d'ouvrage et ne pouvait que s'en réjouir. Si tout le monde était aussi honnête qu'eux, ils s'ennuieraient!

Il allait retourner à son bureau quand il vit arriver le carrosse aux couleurs d'Ottange, laissant derrière lui un nuage de poussière. Rictus sur le visage du juge... des nouveaux ennuis s'annonçaient.
Quand il vit Gnaaz arriver juste en arrière... Il retourna s'asseoir à son fauteuil bien rembourré, laissant les fonctionnaires ducaux ou la procureur s'occuper de l'enragée et de l'autre dont il fallait mieux qu'il évite de donner des surnoms ou affubler de qualificatifs élogieux.

C'était l'heure de prendre son verre de mirabelle.



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Barberine




Barberine raccompagne son visiteur jusqu'à la porte.

Bonne journée Gnaaz à bientôt, vous serez informé de la suite.

puis accablée elle se réfugie dans son fauteuil favori, celuiu-là mlême qu'elle avait offert à la louve blessée. Elle prend son visage entre ses deux mains, songeuse.

* Quelle journée, non mais quelle journée, ces deux affaires, cette altercation dans le hall de reception, cette silhouette errante dans le Palais, elle était sûre de l'avoir déjà vue. mais laissons cela pour le moment. *

Elle se lève attrappe un pichet de mirabelle sort de sa pièce et se dirige vers le bureau du juge, en espérant qu'il serait là. Une petite conversation amicale autour d'un remontant lui ferait le plus grand bien.

Son pichet à la main elle frappe à la porte du juge, et entre sans attendre la réponse.

Je ne vous dérange pas Safibax ?

Elle lui montre son pichet.

Vous avez 2 verres ?

Fichue journée, un moment de détente ne sera pas de refus.


Elle désigne un siège.

Je peux?

Sans attendre la réponse elle s'installe, posant le pichet sous le nez du juge

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Sabifax
Il venait tout juste de reposer son verre et il finissait de se gratter là ou ça le démanger quand un toc toc se fit entendre à la porte. A peine ses mains eurent elles le temps de saisir une plume que la porte s'ouvrit laissant apparaitre la silhouette très féminine de la procureure. Il se dépêcha de chasser de son regard le rêve bleu qui l'habitait et de prendre un air des plus sérieux.

Voyant le pichet qu'elle tenait dans les mains, il n'eut aucun mal à comprendre qu'il s'agissait d'une affaire importante. Comme par magie, deux verres apparurent dans les mains du juge, à croire qu'il en avait toujours à portée.

Barberine semblait un poil énervée. Avait-elle mangé du lion à son repas ou éconduit un conseiller ducal qui l'agaçait?


Je peux?

Dit-elle en prenant directement place dans un fauteuil. A d'autres personnes, il se serait fâché devant un tel sans-gênes, mais il avait suffisamment partagé de verres avec elle qu'il ne s'en offusqua point.

Bien sur Barbie! Faites comme chez vous...
Je vous sers un verre... A voir votre tête, je crois que ça ne vous fera pas de mal. J'ai entraperçu des silhouettes connues...
Rien de fâcheux j'espère ?



Les verres s'étaient remplis à ras bord, il lui en tendit un faisant attention à ne rien renverser. Quand au sien, il se pencha pour poser ses lèvres sur le verre.

Sllllluuuuuurpppppp... mmmmmm * il redresse la tête et prend le verre dans sa main. *

Vous entrez au moment même ou je m'apprêtais à rendre quelques jugements sur des vieilles affaires. Ça ne sera pas long pour que l'on puisse classer quelques dossiers. Mais... je parle travail... Parlons de vous! * il s'affale un peu dans son fauteuil *
Vous semblez épuisée.... Vous êtes sure que ça va aller ?


Elle avait quand même apporté un pichet plein, si il fallait qu'ils le vident... le jeune homme risquait d'avoir du mal à faire preuve de sagesse et les jugements allaient s'en ressentir. Mais pouvait-il abandonner la procureure et la laisser se saouler seule avec ce pichet de mirabelle ?



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Barberine


la procureur eut unsourire espiègle lorsqu'elle vit la main du Juge s'emparer hativement d'une plume pour faire semblant de travailler.
Dans sa hate il la tenait à l'envers, et elle se réjouissait à l'avance de voir la belle trainée que feraient les barbes sur le parchemin quand il les tremperait dans l'encre.

Elle connaissait un peu plus son collègue pour avoir deviné qu'elle l'avait surpris en pleine ré......verie.

Cette situation un peu cocasse, ajoutée à la vue des deux verres arrivés comme par magie sur la table de Safi, suffirent à la détendre et lui faire oublier les soucis de la journée.

Après avoir avalé d'un trait un premier verre, elle remplit de nouveau les gobelets, s'asseyant confortablement les jambes allongées devant elle pour déguster le liquide ambré. Ces deux là étaient bien partis pour gagner un coucours de buveur de mirabelle, et elle gageait que ce n'est qu'au bout d'une longue lutte qu'un seul serait déclaré vainqueur.

Oui juge journée très fatigante je l'avoue.

Elle hésitait à retirer ses bottes, mais par respect envers ces augustes lieux, et le divin nectar de mirabelle, qu'une odeur un peu forte risquait de gâter, elle s'en abstint, malgré l'envie qui la ternaillait. Il faut dire que la journée avait été longue.


En fait Cher juge deux affaires un peu trop imbriquées m'obsèdent, et je ne retrouverais la sérénité que lorsque j'aurais pu faire totu la lumière.

Au fait vous pensez à faire évacuer le euh ...

elle se penche vers le juge et murmure

vous savez le jeune Al.... le macchabée quoi.

Si ça continue je pourrais me déchausser sans dommage.

Elle rit.

Et puis je voulais vous prévenir, j'ai cru apercevoir un rodeur dans cet illustre batiment. Et comme l'administration ne nous alloue aucun garde je ne saurais trop vous conseiller de mettre vos dossier à l'abri dans un coffre épais dont la clé ne vous quittera pas ; une indiscrétion est si vite arrivée.

Sur ces considérations, elle leur verse une nouvelle rasade de mirabelle, la précédente sous l'effet de la chaleur sans doute, s'étant évaporée.

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Sabifax
Lui aussi avait peu le temps de relaxer... C'est quand même très exigeant tout ces dossier à feuilleter, ces lois à consulter et la jurisprudence à laquelle il faut se référer. En plus faut supporter les grincheux... Mais là, c'était Barberine qui semblait avoir pris un coup de vieux... Le juge ne l'avait jamais vu avec les traits du visage autant tirés. On aurait dit qu'elle sortait d'un bal de la noblesse aux petites heures du matin... après avoir joué à colin maillard. C'est tout dire....
Et puis.... elle avait soif!


Oh... pour l'accusé qu'on a oublié et qui est mort d'ennui..
Euh... je venais justement de me décider sur sa condamnation! Finalement... Il n'aura pas à subir la torture, je serai un peu plus clément vu son état.


Si ça continue je pourrais me déchausser sans dommage.

Rooooo Barbie... pas de gnognottage entre nous! Faut surtout pas se gêner... Vous croyez que j'ai hésité à me mettre à l'aise sous cette robe ???
Vous savez je vous encourage à faire de même! * il leva les yeux... réfléchissant deux fois à ce qu'il venait de dire... puis il se reprit *
Euh... je veux dire... vous mettre à l'aise dans vos chausses pas sous... euh.... ahem ahem...


Sentant qu'il risquait de s'enfoncer dans des explications vestimentaires douteuses, il joignit le geste à la parole et ne trouva pas d'autres moyens pour montrer ce qu'il voulait dire que de retirer ses propres chausses. Ses orteils se sentaient libre et avaient libéré une effluve aussi nauséabonde que l'haleine d'un conseiller ducal qu'il ne nommera pas ici. Et oui... dur dur la vie de la procureure.... A croire que c'était vraiment.... mais alors vraiment pas sa journée! Heureusement qu'elle avait son pichet de mirabelle pour la réconforter un peu.

Et puis je voulais vous prévenir, j'ai cru apercevoir un rodeur dans cet illustre bâtiment. Et comme l'administration ne nous alloue aucun garde je ne saurais trop vous conseiller de mettre vo
s dossier à l'abri dans un coffre épais dont la clé ne vous quittera pas ; une indiscrétion est si vite arrivée.


Ah bon ? Vous êtes sur d'avoir vu un rôdeur ici ? * il regarda son pichet de mirabelle *
Moi à roder par ici... c'est pas les dossiers du juge qui m'intéresseraient...

Mais vous avez raison. Nous devrions penser à avoir quelques gardes pour protéger le bâtiment. J'adresserai une demande à l'OST. Ne voyons nous pas défiler ici les pires crapules, fourbes et véreux des lorrains ? Je suis sur que vous en avez vu aujourd'hui... Ça pourrait expliquer votre lassitude...


Pendant qu'il parlait, la procureure avait machinalement levé son coude et vidé son verre comme si il s'agissait d'un simple verre d'eau... Wow! quelle descente... impressionnante. Le pichet était déjà à moitié vide quand il lui remplit encore son verre. Mais au moins Barbie avait retrouvé un visage plus coloré.


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Barberine



Citation:
Rooooo Barbie... pas de gnognottage entre nous! Faut surtout pas se gêner... Vous croyez que j'ai hésité à me mettre à l'aise sous cette robe ???
Vous savez je vous encourage à faire de même!



*A quoi donc pensait le petit juge et que voulait t-il dire par "à l'aise sous cette robe" *?


En imaginant certain tableau très précis , la procureure failli s'étrangler de rire.

* Un Juge en tenue légère sous sa robe, c'est aussi incongru que ce même juge qui retirerait sa perruque. Au fait il a l'air de quoi en cheveux ? En a t-il seulement d'ailleurs ?*

Elle chasse ces pensées l'hilarité la gagnant complètement.

Safi ça fait du bien de rire comme ça après une journée harassante.

Me mettre à l'aise dites vous, j'ai cru un instant que vous me suggériez de montrer mes dessous affriolants. Je viens de comprendre que vous parliez de toute autre chose.


Avec un sourire elle le voit retirer ses chausses et plonge son nez dans le verrre de mirabelle avant d'affronter les effluves un peu forts qui s'élèvent de façon presque palpable au dessus des pieds du magistrat. puis sans plus hésiter elle retire à son tour ses bottes et les envoie valser derrière elle, sentant d'un seul coup la migraine qui lui enserrait la tête régresser.

Vous avez raison Safi on est plus à l'aise comme ça, et je vois la vie en rose d'un seul coup.
Que diriez vous de terminer ce pichet , nous serions ensuite d'attaque pour traiter des dossiers plus sérieux.


Elle réprime discrètement un hoquet chargé de mirabelle en tentant de prendre un air plus digne.

Vous disiez pour ce pauvre macchabée , vous renoncez à la torture ?
Vous avez sans doute raison, il n'est plus accessible aux souffrances dans son état.

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Sabifax
Que diriez vous de terminer ce pichet , nous serions ensuite d'attaque pour traiter des dossiers plus sérieux.

Incroyable!!! Elle n'arrêtait jamais... ' Un pichet de mirabelle et ça repart ! ' devait être sa devise.

Peut-être disait elle ça pour quitter au plus vite le bureau du juge ou l'odeur sentait de plus en plus le 'renfermé'. Il aérerait la pièce après son départ ... euh.. après leurs départs.


Je vois que cette pause vous a redonné vos couleurs au visage! Vos joues ont retrouvé leur éclat rose. * Il n'osa pas lui dire la vérité sur ses pommettes maintenant rouge vif, son bout du nez qui semblait avoir été lustré, et ses yeux qui semblaient rire et danser tout seul *
Bon! Allons nous occuper de ce cadavre.... avant que son odeur pestilentielle n'attire les mouches....
Maintenant que vous m'y avez fait pensé.... ca empeste le putois jusque dans mon bureau.

Disant ses mots, il se leva et allait se servir un autre verre avant de sortir mais il constata que le pichet de la procureur était déjà entièrement vide. Il se tourne lentement vers elle, laissant ainsi à ses yeux le temps de suivre le mouvement de la tête et lui sourit.

Oulaaaa.... Vous aviez soif... ou votre pichet perd son jus.... et ça ça serait dommage. * il regarde le pichet puis encore a tête de la procureure *
Ah! je comprends votre soudain regain d'énergie...


Il sourit et retient un petit rire pendant qu'il se dépêche d'aller en direction de la salle d'audience du tribunal, laissant sa réserve personnelle sous le regard de Barberine. Il reprit place sur son confortable fauteuil puis il prit le maillet pour continuer à prononcer les verdicts.






Accusé Altair78... vous pouvez rester couché.

Je constate que vous avez décidé de mourir dans ce tribunal, qui plus est sans nous prévenir autrement que par une forte odeur bien pire que le lisier de cochon de mes voisins vaudémontois. Incommodant par le fait même les cavités nasales du juge et de la procureure, qui préfèrent de loin la douce odeur fruité de le mirabelle. Ceci pourrait être acceptable par moi-même, mais telle offense envers la délicate sensibilité d'une dame aussi raffinée que la procureur ne saurait être toléré dans ce tribunal et constitue des circonstances très très aggravante dans le cas qui vous concerne.

Pour cela, vous mériteriez le pilori. Cependant, au vu de votre état, je crains que vous exposer ainsi au public ne fasse mauvaise impression de la justice Lorraine. Je vais donc faire preuve de clémence et comme personne n'est venu réclamer votre dépouille, je vous condamne à rejoindre la fosse commune.

* il prononça la phrase qu'il était obligé légalement de dire, mais qui n'avait pas vraiment de sens *

Vous pouvez faire appel à la CAI...

Faict à Nancy par le juge Sabifax de Beauregard le 11 février 1458.




Puis se tournant vers les gardes qui étaient là, il leur adressa la parole.


Garde... vous pouvez aider le condamné à sortir et l'apporter jusqu'à la fosse commune de Nancy.

Voyant la tête déconfite des gardes que l'entrainement n'avait pas habitué à transporter des macchabée, il se dépêcha de leur proposer un petit réconfort pour les motiver.

Et quand vous aurez fini... vous reviendrez voir Barberine qui vous servira chacun un bon verre de remontant!


Par chance les gardes n'avaient pas eu à sentir le parfum d'haricot dans le bureau du juge... sinon il aurait été jusqu'à leur offrir un tonneau de mirabelle pour acheter leur silence.

Le juge pouvait bien se montrer généreux dans la mirabelle. Il avait négocié son poste avec la duchesse en échange de quelques bons tonneaux provenant de la réserve ducale. Il n'avait pas été égoïste et avait même pensé à en faire livrer pour la consommation de la procureure. Ces deux là avaient un point commun, ils ne résistaient pas à la tentation d'une bonne mirabelle.



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Barberine



Citation:
Oulaaaa.... Vous aviez soif... ou votre pichet perd son jus.... et ça ça serait dommage.


*Qu'est ce qu'il croyait le petit juge !! elle n'avait pas bu ce pichet toute seule quand même ! Il l'avait bien aidée. D'ailleurs une jolie teinte rosée avait envahi son visage poupin. *

Elle le vit soudain se lever et se diriger vers le tribunal. Un jugement urgent surement. Comme il ne lui avait pas fait signe de la suivre, elle décide de ne pas bouger, une force implacable la retenant sur son siège.

*Et puis il faudrait remettre ses bottes, pas la force.*

Elle se contenterait d'écouter le verdict d'où elle était, à travers la porte entrouverte.

*Et heureusement qu'il avait laissé la,porte entrouverte vu l'odeur qui règnait dans ce bureau*.

le verdict est tombé . Coupable !

*Expéditif Safi ce soir ! Quoique ! vu l'état du prévenu il ne craint plus grand chose l'étrange jeune homme qui s'est endormi pendant ce procès pour ne plus jamais se réveiller.*

Son regard est attiré par un autre pichet plein !
*Tiens tiens ! c'est pour me faire patienter ?*

Elle va se lever pour se servir, puis se ravise.

*Non, non , je n'y toucherais pas !! je ne bois jamais seule ... quoi que ...*

Je vous attends monsieur le juge faites vite !!



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Sabifax
Sabifax était satisfait de son précédent verdict! Quoi de plus juste que de condamner un mort à se faire enterrer... au moins personne ne se plaindrait. Il allait prendre le prochain dossier en arborant un très fier sourire sur son visage quand...

Je vous attends monsieur le juge faites vite !!


Le juge figea un instant après avoir entendu la voix joviale de Barberine.

Le genre de phrase qui peut largement porter à confusion et m'attirer encore bien des ennuis...


Marmonna le juge au visage rougeot tout en regardant ses bas qui laissaient pointer un bout d'orteil par un petit trou. Par chance, avec un cadavre à sortir, les gardes étaient bien occupés et avaient attiré l'attention des quelques badauds qui étaient présent. Il faudrait cependant qu'il songe à demander à Barbie de contenir un peu son enthousiasme, même si elle était plus poussée par la griserie des mirabelles que par un emballement d'ardeurs judiciaires. Au moins, elle avait dit 'monsieur le juge' et non pas un sobriquet affectif qui aurait entretenu le doute sur la situation.

En sortant du bureau, il avait prévu de traiter plusieurs dossiers qu'il avait en retard... mais la tentation de retourner rapidement dans son bureau était forte... non pas qu'il avait des intentions avec la procureure, mais il tenait surtout à protéger ses précieuses réserves d'eau de vie.

Là, il n'avait pas trop le choix de se dépêcher, question vitale pour sa mirabelle et aussi pour éviter qu'il ne tombe dans une profonde dépression si ses stocks venaient à être un peu trop entamés par une procureure biturée. Il empoigna le premier dossier sur la pile et se plongea dedans.





procès opposant 2010-01-12, Rohff93250 au Duché de Lorraine
Rohff93250 est accusé de haute trahison.



Acte d'accusation
Citation:
Votre honneur, Mesdames, Messieurs,
Bonjour.
Je porte devant vous un acte de Haute trahison commis par le Sieur Rohff93250 dans la nuit du 9 au 10 janvier1458
La fiche de l?accusé :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=Rohff93250

Les faits :
Sieur Rohff93250 a dans la nuit du 9 au 10 janvier 1458 vous avez tenté de prendre d?assaut la mairie de Verdun
Sieur Rohff93250 par ces faits vous vous êtes rendu coupable de Haute trahison.
http://casteldenancy.forumpro.fr/lois-f191/codex-judiciaire-de-lorraine-t6859.htm

Opus V : De la Trahison et la Haute Trahison

Article 52 : L?incitation à la révolte et la révolte sont passible de procès pour Haute Trahison.
Constitue un acte d?incitation à la Révolte, tout appel public ou privé visant à organiser un mouvement destiné à renverser par la force le pouvoir communal ou Ducal.
Constitue un acte de Révolte, toute utilisation illégitime de la force pour renverser le pouvoir communal ou Ducal.

Voici les preuves qui me font porter ce dossier devant vous votre honneur :
Identification de l?accusé

http://www.freeimagehut.com/files/2010/01/21349-wftldlqz.jpg

Sieur Rohff93250, en application de l?article 48 du codex judiciaire de Lorraine cité plus haut vous encourrez les sanctions suivantes
Article 48 : Une personne assermentée par le Duché accusée de Trahison verra son acte requalifié en Haute Trahison.
Toute personne accusée de Trahison ou de Haute trahison encourra des peines les plus graves prévus par le codex judiciaire Lorrain entrainant de ce fait et sans restriction les condamnations de type 1 à 6.
De plus toute personne reconnue coupable de trahison pourra se voir interdire de séjour sur le Lorrain pendant une période de 4 mois et une personne reconnue coupable de haute trahison est passible d?une interdiction de séjour sur le sol Lorrain de 6 mois ainsi que de la peine de mort appelant ainsi à des sanctions de types 7 à 8.
Selon l?article 26 voici la définition de ces mêmes sanctions :
[size=9]Article 26 : Les peines pouvant être prononcées.
[size=9]1. Sanctions publiques (mise au pilori, excuses publiques,...).
2. Sanctions financière (Remboursements, dédommagements, amendes,...).
3. Sanctions de travaux d?utilité publique (faire accomplir au condamné une action qui bénéficie à l?ensemble de la communauté, comme par exemple un travail d'une durée déterminable à la mine).
4. Sanctions pénitentiaires légères (peine de prison inférieure ou égale à jours).
5. Sanctions pénitentiaires lourdes (peine de prison supérieure à 3 jours).
6. Sanctions corporelles (sévices corporels infligés au condamné par le bourreau afin de l?amener à mieux réfléchir sur ses erreurs).
7. Interdiction de séjour sur le sol Lorrain à durée déterminée ou indéterminée.
8. Peine capitale. Les nobles seront par égard décapités. Pour les roturiers, c?est laissé à l?appréciation du juge.
Sieur Rohff93250 je vous rappelle que vous pouvez vous faire représenter par un avocat du barreau lorrain ou un indépendant si vous le souhaitez comme le prévoit l'Article 12-2 de l'opus 2 du codex judiciaire.
Fait à Nancy le 12 janvier 1458


Première plaidoirie de la défense
Citation:
g recu 1 courié me prometan richesse et honeur en me révoltan.

g proposé au maire de lui révélé le nom du brigand é dé otre persone kil a contacté en échange dun meileur traitement, mes visiblemen il sen fiche de savoir qui essai de le renversé il veu juste me fair condané a mor donc je vou en pri exocé son veu


Réquisitoire de l'accusation
Citation:
***La procureur écoute avec attention l'accusé, puis prend la parole***

Soeur Rohff93250, vous devriez savoir que l'appaât du gain n'est pas une bonne défense. De plus , votre devoir de citoyen vous impose de donner à la mairie de dénoncer les mauvaises actions qui se trament contre votre municipalité, libre au maire de faire un geste en votre faveur.
Cetta attitude ne plaide pas en votre faveur, et je suis sans indulgence devant un tel comportement.
Je demande qu'une juste peine vous soit appliquée.


Dernière plaidoirie de la défense
Citation:
faite ce ke vou voulé mes c tan pi pour vou


L'accusation a appelé Crasing à la barre
Citation:
Le Brigadier Crasing entre dans la salle du tribunal et se dirige vers la barre d?un pas décidé. Et jura de dire toute la vérité."

Votre Excellence Juge Sabifax, Dame Procureur Barberine,

Voici ma déposition, A l'aube du 10 janvier, Rohff a tenté de prendre la Mairie de Verdun par la force. j'étais de garde ce jour la avec la milice locale, nous avons déjouer ce coup de force croyez moi de justesse, réussissant également à identifier l'accusé.

je vous remercie de m'avoir écouté, "et le Brigadier se retira.



L'accusation a appelé Tophe69 à la barre

Citation:
Voici son témoignage :
Monsieur le Juge Sabifax,
Madame la Procureur Barberine,
Brigadier Crasing,
Monsieur Rohff93250,

Je viens devant vous apporter quelques informations concernant Messire Rohff93250. Contrairement, à ce qu?il essaye de vous faire croire, Messire Rohff93250 n?a été manipulé que par sa soif de pouvoir.

En effet, ayant échoué devant les urnes,
Par la suite, Sieur Rohff93250 dans la nuit du 9 au 10 janvier 1458, a tenté de prendre d?assaut la mairie de Verdun. Grace à la présence de la maréchaussée et les miliciens, cette révolte a été maté. Je profite de l?occasion pour les remercier pour la qualité de leur travail et leurs professionnalismes.
Enfin et pour finir, toujours en quêtes de pouvoir, messire Rohff93250, me demande de lui donné un poste au conseil municipal en échange de renseignement sur un éventuel commanditaire.
Monsieur Le Juge, Madame le Procureur,Je vous remets le courrier reçu de Messire Rohfff93250, qui démontre bien l?attitude de cette personne.
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=90&u=13126111

Le comportement de Messire Rohff93250, se refusant de faire son devoir de citoyen, en délivrant à la mairie ou la maréchaussée des informations importantes concernant la sécurité publique de la ville de Verdun. Ce comportement m?est intolérable tant sur un point de vue personnel que sur un aspect technique, car, tout ceci influe sur la mise en place de ronde de surveillance citoyenne que je me charge d?organisé chaque jour.
Les répercutions de tel agissement, sont lourds pour la ville et porte nuisance au commerce, au activité culturelle, au finance de la ville, ??

Malgré, les raisons que Madame le procureur a évoqué, et celle que je viens de vous brosser rapidement, je vous demanderai pas une peine exemplaire, mais simplement que la justice soit rendu en vertus de la lois lorraine.
Qu?il n?en déplaise à Messire Rohff93250, je lui rappellerai simplement ces quatre mots inscrit au fronton de cette édifice « Dura lex, sed lex » .

Merci de m?avoir écouté,


Tophe retourna s?assoir.


L'accusé s'était exprimé avec un fort accent, difficile à comprendre... Ça n'aiderait pas sa défense. Surtout que les témoins de l'accusation avaient fait preuve d'une grande politesse et de respect envers l'insitution dans leur témoignage. et ça... le juge l'appréciait. Mais au moins cette affaire là était claire, un dossier bien monté, des preuves, des témoignages et il ne restait plus à l'honorable juge qu'à prononcer un juste verdict.

BAM! BAM! BAM!!!

Accusé Rohff93250, levez vous et approchez vous de la barre.

Vous êtes accusé de haute trahison pour avoir essayé de prendre d'assaut la mairie de Verdun.

Comme l'ont indiqué les témoins de l'accusation, le brigadier Crasing et le maire Tophe dont l'honnêteté et les mérites sont bien connus de tout les lorrains, il ne fait aucun doute que vous vous êtes lancé à l'assaut de la mairie de Verdun.

En outre, vous avez déclaré avoir reçu l'ordre d'un brigand et refusé de livrer son noms à la justice. Considérez vous chanceux que la procureur n'ai pas lancé d'autres poursuites en votre encontre pour votre refus de collaborer. Mais ceci constitue toutefois des circonstances aggravantes dans cette affaire.

Messire Rohff93250, je vous déclare coupable de haute trahison et vous condamne à 2 jours de prison et à 3 jours de travail à la mine. Vous devrez fournir la preuve de vos travaux miniers à un JAP.

Vous pouvez faire appel à la CAI ( Index du Forum - La Cour d'Appel Impériale - La salle de dépôt des dossiers en appel).

Et que ceci vous serve de leçon. J'espère que vous ne chercherez plus à entrer de force dans une mairie pour prendre le fauteuil du maire.

Fait à Nancy, le 12 février 1458 par Sabifax, juge de Lorraine.




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Sabifax
Dossier suivant à terminer: L'accusation envers Yarwelh.... encore une histoire spinalienne qui restait à clôturer.
Voyant que les torts semblaient partagés, il avait voulu favorisé une entente à l'amiable espérant que Toufuk et Yarwelh passeraient l'éponge et se retrouveraient autour d'une table avec un bon verre de mirabelle.

Yarwelh s'était présenté dans l'honorable bâtiment de la justice mais Toufuk n'avait pas daigné mettre les pieds au tribunal, ni même envoyer un simple courrier. Ce manque de volonté avait eu pour effet d'exaspérer un peu le juge... Il avait été patient et attendu suffisamment longtemps, il était maintenant temps de rendre un verdict.

Il prit son maillet dans sa main et tapa bien fort sur le bureau qui résistait encore aux coups du juge.


BAM BAM BAM


Dame Yarwelh, vous pouvez vous approcher...

Vous êtes accusé de trouble à l'ordre public pour chantage et avoir levé votre main avant de l'abaisser sur la face de messire Toufuk laissant sur sa joue une marque rouge.

Concernant l'accusation de chantage, je ne vois point parmi les preuves apportées de chantage proprement dit et donc matière à vous condamner. Vous avez simplement cherché à obtenir des preuves concernant des faits qui vous étaient reprochés publiquement. Je reconnais que telle démarche est tout à votre honneur et que vous auriez put porter plainte pour diffamation contre messire Toufuk pour vous avoir publiquement accusé sans fournir de preuves.

A ce sujet, je me permets de vous rappeler l'article 41 du codex * il consulte rapidement ses notes puis déclame d'une vois monocorde *

'La procédure à suivre lorsque l'on s'estime diffamé est de ne pas répondre à la personne qui commet l'agression et de transmettre les preuves de la diffamation au procureur du Duché.
Toute réponse sur le même ton risque d'atténuer la condamnation du primo diffamant. Elle s'expose, en plus à une accusation de diffamation sauf si l'excuse de provocation est clairement établie.'


Il lève les yeux et réfléchit un instant... pas sur de bien comprendre la fin de ce qu'il vient de dire. Ben oui... vous essayerez de lire le codex après avoir trinqué avec la procureure.

Maintenant... à propos de cette claque qui a malencontreusement percuté messire Toufuk. Est elle équitable ou bien adaptée à la diffamation que vous pensez avoir subie ? Je dois dire que vous ne m'avez pas vraiment convaincu. Ahem... Peut-être aurions nous dut faire une reconstitution plus réaliste des faits... dans le but d'éclairer la justice.

Mais au vu de ce que je dispose, les faits étant avérés par de nombreux témoins... je devrai vous condamner sans aucune hésitation pour faire savoir à tous que balancer un soufflet n'est point acceptable dans ce duché.
A l'écoute de votre témoignage et des preuves apportées, je conçois que messire Toufuk vous ait porté à bout et qu'emporté par le feu de l'action, un geste impétueux se soit produit.

Cependant...vous avez fait preuve de bonne volonté et d'apaisement, primo en ne portant pas plainte pour diffamation contre messire Toufuk et deuxio en venant icelieu pour faire table rase et serrer la main de Toufuk. En mon âme et conscience, je reconnais donc votre bonne foie dans cette histoire et je vous déclare non coupable!

Dame Yarwelh, vous êtes libre.. mais pas de continuer à distribuer des baffes. Si ce tribunal devait vous revoir pour quelques taloches distribuées, sachez que le juge pourrait envisager la fessée pour vous servir de leçon. D'ailleurs, que ce soit vous ou quelqu'un d'autres, le tribunal n'épargnera pas les arrières-trains de ceux qui n'hésitent pas à utiliser la violence. Si il le faut... pour le respect de la justice et sans état d"âme ni dégout, je me transformerai en bourreau.

Vous pouvez faire appel à la CAI ( Index du Forum - La Cour d'Appel Impériale - La salle de dépôt des dossiers en appel).

Fait à Nancy, le 14 février 1458, par l'honorable Sabifax de Beauregard, juge de Lorraine.

BAM BAM BAM... BAM BAM


Voila... les affaires avaient un peu avancé, il allait pouvoir rejoindre Barberine avant qu'elle ne désèche sur place ( il serait dommage de la retrouver toute ridée) ou n'ait vidé ses réserves de Mirabelle ( ça aussi, ce serait dommage...). Ce nouveau mandat commençait bien et d'autres affaires continuaient d'arriver. Dans les prochains jours il annoncerait publiquement son verdict dans le procès pour trahison de Chlodwig, il avait aussi une révolte touloise à juger et une louche histoire de chantage dans laquelle Mélodie était impliquée. Bref... que de plaisir en perspective.

Mais maintenant... l'heure était à la décontraction et il était temps de regagner son bureau aux odeurs sauvage. La courageuse Barberine était encore en vie et solidement fixé à sa chaise. Bientôt ?( si son état le permet) , elle pourrait reprendre son travail et lui préparer des bons petits cas dont il raffolait.


Me voila... me voila!
Excusez moi... fallait que j'avance quelques dossiers...
Faut bien montrer qu'on travaille!
Mais tout ça m'a donné soif... pas vous ?


Voyant comment elle fixait le pichet, il n'attendit pas la réponse et lui en resservi un plein verre, se demandant dans quel état elle allait sortir d'ici...


A la santé de la justice Lorraine!


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Barberine



La procureure avait attendu que le juge achève de distribuer ses punitions avec son humour habituel. le temps lui paraissait long surtout devant le pichet de mirabelle qui lui tendait les bras.

Le ronron des voix venant de la pièce voisine la berçait et elle avait bien du mal à garder lers yeux ouverts.

les bruit semblaient se confondre, le sommeil la gagnait. Elle aurait du se bouger, mais c'était trop lui demander.

*des voix, des pas, des pas encore, les gardes peut être qui sortaient du palais, les prévenus qui ressortaient libres ou pas, des gens qui partaient déçus, d'autres qui se congratulaient heureux d'avoir échappé à la sanction..*

La Procureur luttait de plus en plus contre la somnolence qui gagnait du terrain. Elle avait bien du mal à garder les yeux ouverts, elle cherchait un point pour fixer son regard en vain.
* Si au moins il n'y avait pas que de la mirabelle là !
j'aurais bien mangé un petit morceau, mais non rien que du liquide et à cette heure la mirabelle j'ai eu mon content et largement.*


Elle fait le geste de se lever de son fauteuil, cherchant ses bottes du bout du pied, mais retombe assise. L'épuisement surement !

*Les pas se rapprochent, le petit juge qui a fini certainement et qui vient trinquer à cette dure journée.*

Elle résiste encore un peu, mais le sommeil est le plus fort. Un sourire teinté de mirabelle aux lèvres, elle s'endort malgré le confort relatif du fauteuil.

Son sommeil n'est que de courte durée, le magistrat entre dans son bureau, elle l'entend marmonner quelque chose qui n'atteint pas vraiment son cerveau. Machinalement elle tend la main pour prendre le verre plein qu'il lui tend.

Oui de la Lorraine et de sa Justice! Santé !


Et comme un brave petit soldat elle trinque et boit son verre qui a du mal à descendre





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Sabifax
Oulaaaaaa qu'elle avait une petite mine la procureure....

Il s'en doutait... Elle avait beaucoup trop travaillé ( ou trop levé le coude ? ) et là... c'était le gros coup de fatique! Celui qui vous saisit quand on ne s'y attend pas... après quelques verres but un peu trop rapidement.
Non seulement elle avait les joues rouge, mais ses yeux avaient pris une teinte rouge orangée qui faisait ressortir les veines... Et ça... c'était sans parler des cernes noires, des traits tirés et des vilaines poches sous les yeux. A croire que ses yeux n'avaient pas passé la nuit - ou plutôt la journée - sur une corde à linge! Bref...Barberine était méconnaissable... Sauf pour un petit détail: Elle restait fidèle à elle-même et avait très bien sut réagir quand il lui avait tendu le verre de mirabelle. Réflexe plavovien ?

Puis...elle se tient quand même bizarrement... toute affalée sur le fauteuil, écrasée par un poids invisible pesant sur ses épaules. Par chance, le juge n'avait pas de miroir dans son bureau... et il n'avait pas à se demander comment elle réagirait si elle s'était vue dans cet état. La scène avait de quoi surprendre.... Barberine avec sa tenue de magistrat toute froissée et boudinée - ndr: ai je besoin de préciser qu'il s'agit de sa tenue ? - , ses cheveux en pagaille avec la tête plus hirsurte que celle du juge au réveil et, apogée de cette surprenante négligence, ses doigts de pieds tendus en éventails.


Barbie ??? T'es sure que ça va ??? * demande le juge en évitant de parler trop fort *

Pas de réponse... à part une sorte de borborygme sortant de ses lèvres entrouvertes...
Le juge lâche un petit soupir... pas très habitué à gérer de telles situations mais il ne peut pas laisser la procureure dans cet état. Et oui... le juge a un cœur et fait parfois preuve d'empathie, surtout quand il s'agit de mirabelle... il a une certaine facilité à comprendre ce que les autres peuvent ressentir.


Hum... Bouges pas Barbie * Ça, aucun risque qu'elle aille bien loin.... *
Je m'occupe de vous....


Bon... première chose, il lui retire le verre et ne lui en redonne pas un autre plein. Il aurait put tester encore et encore le réflexe de Pavlov qu'on pourrait adapter avec la mirabelle et le renommer le réflexe de Barberine... Mais ça sera pour une autre fois.

Ensuite, il gère les priorités... il sort du bureau et revient quelques minutes plus tard, portant dans ses mains un petit baquet d'eau chaude mais pas trop dans lequel il avait versé quelques gouttes d'essence de lavande. Il posa la bassine en avant du fauteuil de la procureur et prit son courage à deux mains pour y déposer l'extrémité de ses jambes dedans, faisant attention à . Il ne pouvait pas laisser ses pieds dans un tel état et continuer à libérer dans la pièce une telle effluve particulièrement si elle était partie pour dormir toute la nuit dans ce fauteuil.... sous le nez du juge.

Deuxièmement... il range le pichet de mirabelle et le cache hors de vue pour lui éviter la moindre tentation lorsqu'elle ouvrira les yeux.

Troisièmement... ben il n'y aura pas de troisièmement... il aurait été galant de la porter jusqu'à une couche plus confortable. Mais, malgré toute la sagesse dont il était capable, le juge n'avait pas pensé à installer un lit au tribunal... même dans son bureau privé. Pourquoi en aurait-il eu besoin ???
A son réveil Barberine aurait quelques courbatures et le haut du dos tendu. Mais il suffirait de trouver une âme charitable pour lui remettre les muscles en places avec un bon massage. Au pire... le juge se dévouerait et prêterait - amicalement - ses mains. Elle s'en remettrai vite.

Je vous laisse songer tranquillement à vos affaires... dit il d'une voix à peine plus élevée que le léger souffle qui s'échapait de la bouche de la procureure.

Puis il se rassit à son bureau et continua son travail. Sabifax avait justement un dossier à préparer pour demander une mise en accusation. Son cerveau travaillait quand même au ralenti, bercé par la respiration devenue régulière et de plus en plus forte de Barbie. Dur dur de résister et de garder les yeux ouverts dans ses conditions.



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Barberine




Barberine avait perdu complètement la notion du temps, ses yeux s'étaient fermés presque malgré elle, à peine avait elle eu le temps de voir le juge revenir dans son bureau.


La Procureure reprend soudain conscience de la réalité, avachie dans un fauteuil, les bras pendant de part en part et les pieds baignant dans ....dans !!


Ah c'est froid ! ou suis je !!

son cri transperce le silence presque opaque de la nuit récemment tombée.

Elle ouvre les yeux, aperçoit la silhouette du petit juge penché sur son bureau, maigrement éclairée par une chandelle chiche.

Je suis encore là !! pas possible !

L'eau c'est vous safibax ?

je suppose qu'elle était chaude, merci de cette charmante attention !
mais j'ai du dormir longtemps !!


Elle pense en elle même *mes pieds sentaient aussi forts que ça ?*


Juge , il est tard ?

Elle se dresse péniblement se tenant le dos avec ses mains, la tête lui tournant un peu.

Euh Safibax, merci pour votre hospitalité, je vais y aller je crois.
Et je pense que vous devriez en faire autant des travaux d'embellissement sont prévus pour quelques jours. S'il se met à neiger ou à pleuvoir il va y avoir de la boue partout.
à Demain


Après avoir remis ses bottes, elle file dans son bureau récupérer les quelques dossiers qui pourraient lui manquer prend son mantel et s'enfonce dans la nuit






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