sadnezz
[Acte II - la mise en bouche...]
Sadnezz sourit à la délicieuse sorceresse et ne manqua pas de laisser trainer ses yeux sur sa robe. Elle ne l'avait jamais vue en telle tenue et cela méritait bien quelques coups d'oeil discrets. Puis Sad aimait les tissus seyants, les hénins et toutes les parures des dames plus que de raison. Ce soir elle avait laissé la sauvageonne rétive à la porte pour son plus grand plaisir, car s'enivrer dans des gants de soie était malgré tout ce qu'elle pouvait en dire, le petit Christos en culotte de velours.
Elle se leva discrètement, et se dirigea vers la salle de bal. La fraicheur des couloirs lui réveilla les sens engourdis et lorsqu'elle poussa la grand porte elle ressenti un frisson vivifiant lui parcourir l'échine. Elle claqua ses mains pour alerter la joyeuse troupe de ménestrels dont certains membres sursautèrent imperceptiblement.
- Messires, il est temps de nous faire démonstration de votre art! Je vous serais gré de rester jusqu'à la fin du repas, la mise en bouche débute à peine. Idem pour le jongleur et le fou, réveillez vous, je vous veux sur place avant même que j'y sois retournée. Rapidamente !
Elle traina ses prunelles froides sur la bande colorée et sur les chiens qui les accompagnait. Des chiens savant lui avaient-ils dit, Sad haussa les épaules et fit volte face, en resserrant le noeud qui ornait sa coiffure. Certains donnaient le spectacle en langue d'oïl et d'autres en langue d'Occ. Là était tout l' eclectisme de la chose. Apres tout, ils seraient payés aux matines, et si leur petits numéros s'avéraient inintéressants ils repartiraient aussi légers qu'à leur arrivée au Castel.
Retour dans la salle de banquet qui commençait à se remplir, et qui était surement la plus chaude des salles pour la soirée. Un petit coup d'oeil aux cuisines, puis aux troubadours et touvères qui commençaient à envahir la salle. La voix de Théo tinta à ses oreilles et elle haussa un sourcil à sa requête étrange. Chanter... Ses talents dans le domaine vocal étaient plutôt méconnus, difficile de situer si son accomplissement serait plaisant aux esgourdes des uns comme des autres... Elle s'attarda tout en même temps que sa réflexion, sur la plume que portait le baron, et lui offrit un sourire à canines cachant une réelle envie d'éclater de rire. Le Coq à sa cour. Sans se laisser submerger, elle hocha la tête.
Comme il te plaira mon ami, mais avant, laissons faire les maîstres de l'art de trobar... .
Elle le gratifia d'un air malicieux lorsqu'un trouvère commença réciter le fruit de sa journée de labeur....
Sadnezz sourit à la délicieuse sorceresse et ne manqua pas de laisser trainer ses yeux sur sa robe. Elle ne l'avait jamais vue en telle tenue et cela méritait bien quelques coups d'oeil discrets. Puis Sad aimait les tissus seyants, les hénins et toutes les parures des dames plus que de raison. Ce soir elle avait laissé la sauvageonne rétive à la porte pour son plus grand plaisir, car s'enivrer dans des gants de soie était malgré tout ce qu'elle pouvait en dire, le petit Christos en culotte de velours.
Elle se leva discrètement, et se dirigea vers la salle de bal. La fraicheur des couloirs lui réveilla les sens engourdis et lorsqu'elle poussa la grand porte elle ressenti un frisson vivifiant lui parcourir l'échine. Elle claqua ses mains pour alerter la joyeuse troupe de ménestrels dont certains membres sursautèrent imperceptiblement.
- Messires, il est temps de nous faire démonstration de votre art! Je vous serais gré de rester jusqu'à la fin du repas, la mise en bouche débute à peine. Idem pour le jongleur et le fou, réveillez vous, je vous veux sur place avant même que j'y sois retournée. Rapidamente !
Elle traina ses prunelles froides sur la bande colorée et sur les chiens qui les accompagnait. Des chiens savant lui avaient-ils dit, Sad haussa les épaules et fit volte face, en resserrant le noeud qui ornait sa coiffure. Certains donnaient le spectacle en langue d'oïl et d'autres en langue d'Occ. Là était tout l' eclectisme de la chose. Apres tout, ils seraient payés aux matines, et si leur petits numéros s'avéraient inintéressants ils repartiraient aussi légers qu'à leur arrivée au Castel.
Retour dans la salle de banquet qui commençait à se remplir, et qui était surement la plus chaude des salles pour la soirée. Un petit coup d'oeil aux cuisines, puis aux troubadours et touvères qui commençaient à envahir la salle. La voix de Théo tinta à ses oreilles et elle haussa un sourcil à sa requête étrange. Chanter... Ses talents dans le domaine vocal étaient plutôt méconnus, difficile de situer si son accomplissement serait plaisant aux esgourdes des uns comme des autres... Elle s'attarda tout en même temps que sa réflexion, sur la plume que portait le baron, et lui offrit un sourire à canines cachant une réelle envie d'éclater de rire. Le Coq à sa cour. Sans se laisser submerger, elle hocha la tête.
Comme il te plaira mon ami, mais avant, laissons faire les maîstres de l'art de trobar... .
Elle le gratifia d'un air malicieux lorsqu'un trouvère commença réciter le fruit de sa journée de labeur....