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[RP] La fin d'une errance

Delta.
RP privé ou presque, si envie de vous en mêler, MP.


Avant l'attaque

Delta. En Provence. Un soir, en vue d’Arles. Elle partait en voyage, fuyant des souvenirs trop proches, reprenant la route, redéployant ses ailes. Esprit libre. Elle s’est arrêtée, a fait un feu, c’est mieux. Profitant d’un bivouac avant d’entrer en ville, écrivant courrier à un jeune homme fraichement déniaisé. Elle le lui avait promis. Et puis, ça ne se fait pas de ne pas répondre. L’être était émouvant de pureté, d’innocence. Un bruit l’avait interrompue dans son écriture et sans rien comprendre, elle s’était fait assommer rencontrant le noir jusqu’à un matin…

Réveil douloureux sur les bords d’un chemin Lorrain, ne sait ni qui elle est, ni ce qu’elle fout là. La besace pleine de courriers, de croquis, d’hommes, surtout, d’un gamin, de deux brunes, d’encre, de papier et de plumes ! De la prune aussi, liquide. Un livre, étrange, de comptines. Des plantes aussi, séchées, broyées, mélangées. Elle dévore le tout, elle lit et lit encore. Un brun trimardeur, un inconnu provençal. Elle ne se souvient de rien. Rien. Nada. Elle échange ses haillons contre une tunique bien trop légère pour la saison, une paire de bas, des bottes et une ceinture. Pas assez d’argent pour prendre plus chaud. Tant pis. Un bâton… Et elle avance. Elle ne sait où, elle hésite, Bruges ou Provence ? Ou ailleurs d’ailleurs, elle ne sait. Elle ira… là où ses pas la mèneront.

Un soir, une taverne, quelqu’un qui la connait. Il lui parle d’un appréciant, d’un passé qu’il connait bien. Elle est sceptique. Elle revient, ils parlent d’autres choses. Il lui conte qu’ils étaient amis auparavant, elle le croit, il fait partie des croquis. Il lui apprend son nom, à elle, qu’elle occulte, le raccourcissant. Delta, donc. Finalement, l’amitié, ça ne se commande pas, et ça repart comme avant l’accident. L’accident, c’est le mot qui va qualifier ce moment qu’elle ignore qui la sépare de son passé. Elle erre, la Delta, elle erre, mais ça lui plait. Elle s’amuse, elle séduit, elle repart. Rien de sérieux, rien d’intéressant, vraiment.

Quelques courriers qu’elle reçoit, elle ne sait d’où, elle ne sait de qui. Au fil du temps elle apprend qu’ils arrivent de Provence. La Provence. Ira, son ami, lui a conté qu’elle y avait pied à terre et taverne. S’il le dit. Elle n’est pas crédule, mais elle ne voit pas l’intérêt qu’il aurait à lui mentir. Alors, elle le croit. Ces courriers l’intriguent, l’émeuvent, les mots sont beaux, agréables, elle se prête au jeu, de courts billets. Elle cherche réponses, elle se cherche, en fait. A défaut de comprendre, elle voudrait se connaitre. Et si elle n’y arrive pas, elle se construira un passé. Le sien est pour l’instant composé d’une besace et de son contenu, de deux tatouages et d’un point d’encre, au poignet.

Et puis… Et puis elle a croisé un blond. Petit jeu de la séduction. L’homme est réticent, il se voyait plutôt la prendre sous son aile, un brin paternel… Réticent, elle aime ça les défis. Il lui plait, beaucoup, et le jeu dure, un peu, beaucoup. Elle n’a pas envie de repartir. Il la connait d’avant. Il sait son passé et, après avoir tenté de lui faire accroire qu’ils étaient précédemment mari et femme, il lui conte leur première rencontre et ce qu’il sait du trimardeur et de l’appréciant. Rien… aucune réaction. Son crâne refuse de lui rendre ses souvenirs. Alors, elle se décide, un peu, hésitante, elle va se créer un bout de passé et d’avenir avec le blond, s’il le souhaite. Et il en a l’air.

Quelques courtes mais trop longues séparations plus tard, les voilà à Reims, ils se planquent, Delta a réussi à dégoter un semblant de logis, leur Isba comme ils se plaisent à l’appeler. En parfaite Rémoise, l’amnésique va à la mine, sourit est aimable. Elle en fait limite trop. Mais bon, la petite oie blanche qu’il faut protéger du méchant bandit blond qui veut l’accompagner… ça marche. On croit au départ du blond. Il se planque juste chez eux, dans leur couche. L’envie de se construire un passé commun à l’aide d’un avenir à vivre… Elle aime ça. Mais la demoiselle ne sait pas s’exprimer. Une angoisse indicible l’étreint, une sensation qui lui dit que si elle s’ouvre… elle le perdra. Comme avant, dans un avant qu’elle ignore. Alors elle se laisse bercer par ses mots à lui, n’osant lui répondre, tentant à sa façon de lui montrer que, oui, c’est réciproque.

Ce soir… c’est le soir de l’attaque. Ils vont prendre le château, ou du moins essayer. Il est sorti, faire le tour des planques, rappeler à chacun de se tenir prêt. Elle doit attendre, encore. Et puis, une pensée s’insinue en elle, et si… et si ce soir il leur arrivait malheur ? S’il devait se passer quelque catastrophe qu’elle ne pourrait maitriser et que… qu’elle restait coite ? Ce n’était pas envisageable… Et comme sa bouche se refusait à prononcer les mots… elle les lui allait écrire. Elle écrit aussi au provençal, lui disant de cesser, enfin, autrement, mais le sens y est. Elle ne courra plus après le passé, juste un, au nord, à rencontrer. Un point d’encré.

Elle écrit à son blond, les mots se font fluides, elle lui couche son ressenti, ses sentiments, son manque en son absence, elle se dévoile, elle, la croqueuse. Croquée, dévorée. Elle ne sera pas rassasiée de lui. Non. Elle… Elle écrit encore, des mots qui n’appartiennent qu’à eux. Puis elle s’extrait de leur lit, ramasse les derniers vestiges de leur passage, s’habille, prend sa besace aux merveilles, son bâton, et, tant pis pour l’heure de rendez vous, n’y tenant plus, le rejoint. Sans un mot, elle glisse le feuillet dans sa chemise, l’embrasse et s’assoit, souriante.

Ce soir, c’est l’attaque.

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Delta.
Esprit libre.
Kika15
Avant l'attaque:
Voici deux jours que Kika arpente les routes caillouteuses de Lorraine.
Derriere lui...la haine et rancoeur Helvète qui au dela des kilomètres se fait entendre à qui mieux-mieux à qui coupera la tête au preneur de Lausanne.
Mais, sa tête sur un billot, il entendait cela depuis des années...il est vrai que cela était de plus en plus ardu que de se faire oublier...que de se terrer.
Mais cela devenait maintenat des plus passionnants. Estourbir des gens sûrs de leur force, de leurs renseignements en tous genres...Kika apellait cela "son tour de force".
Son avenir allait maintenant se jouer sous d'autres cieux. Pas en Lorraine non. Il partait pour la Champagne...ce Duché en plein DR.
"On" lui avait proposé le Château de Reims.."on" lui avait dit:
Kika...il faudrait que tu nous pretes main forte pour faire tomber cette arrogante demeure. Nous avons les renseignements nécessaires pour que tu puisses organiser notre funeste dessein.

Le brigand ne se tâta pas longtemps...la partie était trop belle pour être refusée...il contacta sa meute de félons en tout genre. Depuis quelques mois, il avait opté pour une stratégie toute en amitié. En effet, seuls ses proches étaient convoqués aux différents festins...plus de taupes...plus de faux frères. Il agissait en toute confiance.
Le plus emmerdant, au final, était que son cheval ne galopait pas assez vite pour rallier son prochain objectif.
Il était obligé de progresser par étapes. Etapes d'ailleurs mûrement reflechies afin d'éviter les "on-dit" et les espions bas de gamme en tout genre...
Ce soir...la Lorraine.
La Lorraine et Elle.
Elle en fait, juste elle.
La fleche fut douloureuse...Elle l'atteint au coeur, à lui, ce plus tout jeune écumeur de villages.
Il apparut comme une évidence qu'ils feraient route ensemble.
Le voyage fut source à reflexion:
Etait il sage de l'amener sur une telle expédition?
Quoi qu'il en soit...la séparation, pour lui, n'était même pas envisagable. Il se servirait donc des dons de sa belle pour espérer une réussite totale dans ce projet.
Elle savait charmer. Savait aussi mentir.
Un atout du coeur.
Le jour tant attendu arrivé...Kika avait déjà par deux fois renoncé...ses compagnons avaient lles nerfs à fleur de peau...Il savait qu'il ne pourrait plus reculer sous peine de voir certains d'entre eux partir...

Vendredi, les gars...vendredi on jaillit!

Nous étions déjà Vendredi...
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Ouaille certifié conforme
Licinia
Décembre 1457, la Champagne. Encore. Mais cette fois, dans un but précis : prouver que leurs lois liberticides ne servent à rien contre des assaillants organisés et déterminés.
La plus stupide étant celle d'interdiction du port d'armes. Une aubaine pour les brigands. Hééé, faut savoir que tout malandrin avec un peu d'ambition apprécie la prise de château ou des assauts en armée de mercenaires et pour ça, des armes gratuites, ça ne se refuse pas !

Licinia était en vacances en Bourgogne lorsqu'un pigeon lui signifia une opportunité dans le Domaine Royal.
Elle hésitait.
Il y avait une campagne électorale et elle se disait que peut-être, se poser un peu ne serait pas un luxe.
Normalité éphémère.
D'aucuns y verraient la main du destin. Car ce fût à ce moment que Malaterre refit surface. Contacté pour les mêmes raisons.

Elle se souvient de leur première rencontre.
Licinia s'ennuyait en Franche-Comté. Lui était un vagabond sans plan d'avenir, ce qui lui confére en réalité une liberté absolue. Il s'arrête où bon lui semble, sans se soucier de l'avis des gens, sans besoin de se faire des relations pour réussir, sans nécessité de se plier aux normes de la société.
Les vergers et les lacs offrent en abondance de quoi se nourrir et lorsqu'il veut plus, il prend aux voyageurs. La prison ? La belle affaire : une nuitée à l'abri des bêtes sauvages et du froid en hiver.
Licinia n'avait jamais pensé sa vie autrement qu'en s'impliquant dans sa ville, peut-être tenter la politique locale et gravir les échelons conventionnellement.
Lentement.
Trop.
Insoutenable.
La philosophie de Malaterre lui apparût alors comme la solution pour satisfaire ses aspirations. Les récits de ses aventures passées suffirent à la convaincre de s'engager sur la voie des hors la loi.
Sans doute aussi les quelques pintes de bière vidées ce soir là.

Les premières prises étaient prometteuses. Elle rencontrait d'autres brigands. Le métier s'apprenait petit à petit. L'aisance devant les tribunaux aussi. Tiens, ceci lui fait penser à une autre aberration législative champenoise : la présomption de culpabilité. Qu'est-ce que cela incite au crime ! Puisqu'on est coupable, allons y gaiement ! Et c'est ce qu'elle fit.

En été, ils participèrent à l'assaut de la Bourgogne par des armées franches.
La prise de Dijon échoua. Heureusement, leur sortie de la ville fut un succès.
S'ensuivit une tournée des villes. Inquiétante. Oppressante. Sanglante. Licinia tua pour la première fois. Étonnamment, cet acte ne fit naître en elle aucune émotion. Si ce n'est l'envie de recommencer. Huit fois. Les motivations de son chef d'armée l'importait peu. Elle entendait des discours religieux, dénués d'intérêt à ses yeux. Cette aventure prit fin en Champagne justement.
Autant de coïncidences ne sont pas le fruit du hasard. Elle a une chose à accomplir dans ce duché. C'est une évidence.

Les deux complices se rendent donc dans le Domaine Royal, en attente des instructions. La cible est encore inconnue et Licinia, si elle était croyante, prierait pour le choix de Reims. Large sourire lorsque Malaterre lui annonce la destination.
Quelques jours plus tard, ils sont en place. Déjà un procès. Il faut une autorisation de passage. Allez, c'est parti pour le baratin d'usage. Et elle l'obtient, nouvelle preuve de l'inutilité de cette mesure.
La date de l'attaque est fixée. La capitale est bouclée.
Licinia a entendu parler d'un vieux brigand à la retraite expert en dissimulation. Elle passe chez lui les derniers jours avant le rendez-vous final.
Bon choix.
Elle se faufile dans les rues de Reims au nez et à la barbe des gardes en faction.

Vendredi, le jour J. Plus question de reculer.
Tant mieux. L'attente n'avait que trop duré.
En silence, elle se prépare, échange un regard lourd de sens avec son compagnon puis rejoins le groupe.
Malaterre
Malaterre regardait sa licinia bien pensive ce soir... La vie n'avait pas été des plus tendres avec lui; malgré la haine qu'il avait contre le monde entier, sa facilité a débiter des vulgarité il avait fini par trouver quelqu'un qui le comprenait. Il lui sourit avant de remettre une bûche dans le feu puis de prendre sa cithare et de commencer a pousser une chansonnette ...



Le fardeau blême qu'on emballe
Comme un paquet vers les étoiles
Qui tombent froides sur la dalle
Et cette rose sans pétales
Cet avocat à la serviette
Cette aube qui met la voilette
Pour des larmes qui n'ont peut-être
Ni Dieu ni maître

Ces bois que l'on dit de justice
Et qui poussent dans les supplices
Et pour meubler le sacrifice
Avec le sapin de service
Cette procédure qui guette
Ceux que la société rejette
Sous prétexte qu'ils n'ont peut-être
Ni Dieu ni maître

Cette parole d'Evangile
Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l'horreur civile
De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n'a pas la rosette
Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite
Ni Dieu ni maître
Delta.
Nous étions déjà vendredi.

Les compagnons se rejoignent, tous, silencieux. Silencieux ? Non pas, Malaterre, égal à lui-même arrive, chantonnant assez fort pour être entendu par les gardes… Le courrier contre la peau follement appréciée, il est l’heure les amis. Des regards s’échangent, il est temps. La chanson du brigand résonne encore aux oreilles de la brune lorsqu’elle se lève, fébrile. C’est sa première attaque. Son premier acte de… vile brigande. Elle s’est laissée tenter, non pas par la fortune ou la gloire, mais par cette façon de vivre au jour le jour, sans vraiment savoir où elle va.

Pour l’heure, les bras du blond comme oreiller, sa respiration comme berceuse, elle est heureuse. Tenter l’aventure lui plait, l’amuse. Il lui plait en fait. Et d’ailleurs, il le saura quand il la lira. Pourquoi lui a-t-elle écrit tout ça ? La voilà en attente désormais de sa réaction qui ne viendra qu’au lendemain. Quelle idée, hein, je vous le demande ! Et nulle question de l’aller reprendre, ce courrier, il est bien rangé là.

Un sourire échangé avec Licinia. Le calme de la jeune femme l’impressionne. Delta, Delta toujours sûre d’elle-même, du moins en apparence, parait ce soir un brin perdue. Que doit-elle faire déjà ? Empoigner son bâton, avancer, à couvert, derrière Kika, toujours, ne pas faire de folies, ne pas se mettre en danger… qu’a-t-il dit encore ? Euh… c’est pas mal déjà en fait. Un garde, un premier… il n’a pas le temps de dire ouf qu’il est déjà… maitrisé dirons nous. Un autre… quelques uns, peu en fait.

Déjà ? Pourquoi crient-ils tous ? Ah, ce sont les autres de leur groupe. Le château est à eux ? Un regard interrogateur est posé sur eux. C’est si facile de prendre un château ? Ce n’est pas possible, une troupe qu’ils n’ont pas vus va leur tomber dessus, ils vont se faire défoncer. Elle n’y croit pas. Sceptique, un brin inquiète sur ce que peux révéler aussi peu de défenses, elle se observe l’extérieur. L’armée qui a monté son campement aux portes de la ville n’a rien remarqué. Rien. La grande porte est barrée. Son bâton n’a pas plus servi que lors de ses marches. Moins même.

Le château est à eux.

Elle s’en revient vers ses compagnons de prise, des inconnus pour la plupart, ou des « parait qu’elle les a connus ». S’il parait alors… Et la demoiselle de s’en retourner vers son homme, là où les gens parlent et rient fort. De l’embrasser et se couler contre lui. Silencieuse. Elle observe, elle apprend.

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Delta.
Esprit libre.
Wedyco
[Quelque part en Provence]

La petite rouquine est aux anges, son parrain est de retour. Du fond de la taverne Arlésienne, elle l'attend sagement assise sur un tabouret. Regard doux, air timide et réservé.
Ses yeux de saphir observent par la fenêtre. Il va venir, il lui a promis. Elle scrute l’horizon sur la campagne, dans l’espoir de voir apparaitre la haute stature du blond.
Elle jette un œil à l’intérieur de la taverne, une Brune est là aussi, elle semble ne plus rien attendre de la vie. Sourire aux coins des lèvres, la petite la salue d’un mouvement de bas en haut de la tête, tout en triturant sa houppelande. La brune est bien aimable, trop peut-être, elle lui fait servir une bière, qui arrive dégoulinante de mousse sur la table un peu sale. Remerciement polie, elle qui ne boit jamais, profite de l’aubaine. Conversation qui s’engage..

Elle échange les présentations, …


Wedy….Delta….

Parler de tout et de rien, c’est pour elle toujours un peu difficile. L’alcool lui monte à la tête, légèrement, furtivement, déliant sa langue, ouvrant son cœur. Elle s’ennuie dans la vie, toujours surprotégée, toujours mise de coté, la colère est en elle, pas loin, juste à coté, prête à gronder.

Le blond passe la porte, sourire narquois, elle retrouve le regard paternaliste qu’il pose toujours sur elle lorsqu’il vient l’embrasser sur le front comme si il l’avait vu la veille. Petit froncement de sourcils lorsqu’il constate le bock de bière vide posé devant elle. Mais il ne dit rien, toute son attention est pour la brune, il faut dire elle est si gentille, si féminine aussi.
Delta l’a vu, et d’un air provocateur recommande une bière qui se présente à nouveau sur la table juste devant elle.
Wedy se sent comme toujours une enfant, une petite. La petite arlésienne qui ne dit pas un mot, ne fait pas de bruit. Finalement elle l’aime bien cette jeune femme capable de braver le Kika…
Un bout de chemin avec eux deux pourquoi pas, sur les chemins de Provence…


[Des mois plus tard à la frontière champenoise]


Elle arrive au petit matin à l’entrée du Duché, pas de garde, pas un mot, une missive arrivée la veille, elle doit attendre là, pourquoi ? Comment ? Elle n’en sait rien. La petite est obéissante toujours, même si son caractère s’est forgé depuis …
Elle n’attend plus rien de la vie, et puis sa seule famille maintenant c’est lui.
L’aube se lève, on est Samedi.
Kika15
Pas de jets de pierre...on attaque pas un Château comme des gueux.
Il faut de l'émotion, de la sensibilité. Artistiquement, on pourrait comparait un Château à un tableau de maître...
une Joconde
Et face à Mona Lisa: une bande d'yeux luisants...de bras longs et de doigts crochus...

Alors, son beau sourire et ses yeux suiveurs ne peuvent forcement rien...La Mona se fait retourner...plaquer avec tact contre le mur...

Kika mene la danse...puis une fois la Distinguée sans resistance puisqu'ayant compris que son heure était venue...le Malotrus laissa ses ouailles passer pour contempler à envie cette beautée...
Elle s'ouvrit à eux comme un livre...autant aux femmes qu'aux hommes de la troupe...
Au soleil levant...l'acte pris fin...

Toutes et tous se retirerent...laissant la belle Mona dans tous ses états...

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Ouaille certifié conforme
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