Edhel
Ouvert à tous !!
Avant de me faire clouer, et pas au pilori, petite mise au point. Ceci est un RP, je precise au cas ou. RP intemporel, pour ce que je desire lancer ( XV siecle quand meme ). A mon sens cet endroit n'a pas de lieu propre, pas de date, pas de sens, en gros, c'est les meandres de la memoires de nos persos.
Ceci est un RP hommage à des persos visant plus particulierement leur joueurs que j'ai rencontrés et appreciés en tant que rolistes. Je tiens à leur rendre un dernier salut par du RP, quoi de plus naturel. Les perso sont morts in perpetuum, et les joueurs partis du jeu, d'où ma volonté de faire un petit signe, un leger clin d'oeil.
Que nos personnages honnorent leurs disparus.
Je reste attentif à mon petit Topic qui me tiens à coeur, ceci n'est pas une confusion HRP/RP, car de toute maniere quoi que fasse nos perso c'est le joueur qui decide. C'est là la definition de cet endroit. SEULS LES PERSOS ONT DROIT DE PAROLE, MEME SI C'EST LE JOUEUR QUI ECRIT. On a encore jamais vu de perso independant.
Ahem, portez vous bien...
Avant de me faire clouer, et pas au pilori, petite mise au point. Ceci est un RP, je precise au cas ou. RP intemporel, pour ce que je desire lancer ( XV siecle quand meme ). A mon sens cet endroit n'a pas de lieu propre, pas de date, pas de sens, en gros, c'est les meandres de la memoires de nos persos.
Ceci est un RP hommage à des persos visant plus particulierement leur joueurs que j'ai rencontrés et appreciés en tant que rolistes. Je tiens à leur rendre un dernier salut par du RP, quoi de plus naturel. Les perso sont morts in perpetuum, et les joueurs partis du jeu, d'où ma volonté de faire un petit signe, un leger clin d'oeil.
Que nos personnages honnorent leurs disparus.
Je reste attentif à mon petit Topic qui me tiens à coeur, ceci n'est pas une confusion HRP/RP, car de toute maniere quoi que fasse nos perso c'est le joueur qui decide. C'est là la definition de cet endroit. SEULS LES PERSOS ONT DROIT DE PAROLE, MEME SI C'EST LE JOUEUR QUI ECRIT. On a encore jamais vu de perso independant.
Ahem, portez vous bien...
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La nécropole du souvenir. Fosse commune de pensées pas communes.
In nomine Patris et Filii et... Mon c...
Cy-git, Bidule, Machin, Truc et Chose. Cy-git plutôt le souvenir qu'on s'en fait, les inexorables remords qui flottent dans les courants d'air, les larmes que l'on sème sur le parcours entre les trous qui se tassent. La joie du cimetière. Oui la joie. Il en est des braves qui se repaissent des morts, de ce qu'ils laissent d'eux, de matériel, de profitable. Et puis ceux qui justement ne laissent rien, qui emportent avec eux leur satanée grande gueule, que la terre les étouffe. Qui saura dire si la mort délivre plus de larmes ou de sourires ?
Oh mon pauvre ami, ma douce aimée... as-tu apprécié ma tisane ? Corsée dis-tu ? Noooon, juste empoisonnée. Merci pour ton fric, merci pour la baraque, les chiards sont au couvent, tes parents j'm'en fout, et ton pote, ta frangine, dort dans mes draps... Pathétique et classique. Les histoires du genre qu'on ressassera à mémére pendant des siècles pour la faire vibrer.
Et que dire des autres ? Ceux dont la disparition soulage les masses ? Je ne parle pas des assassins ou autres sociopathes qui ont trouvés une certaine incompatibilité entre leurs murs et la loi des hommes, mais ceux qui ne demandaient qu'a suivre leur bout de chemin en paix. Sans faire de mal plus que d'autre, lâches ou courageux de se dressé seul au nom de plusieurs qui s'en moquent. Les utopistes qui ont pris la réalité pour un rêve et qui pensait... Oui, juste qui pensait, qu'importe quoi. Des idées, voilà ce qui tue.
C'est injuste ! Quoi donc ? Vostre main-mise sur la vie de tous ! Et alors ? Alors je m'insurge ! C'est ça, foutez moi ça au trou !
Et devant la foule en délire, dressé au pilori celui qui croyait les aider se prend les premières pierres, les chiens ont eut raison du troupeau, le mouton noir est mort, les autres bêlent de joie et retournent à la bergerie.
Plus tard on nommera ça une noble mort, on ira même jusqu'à dresser une pierre à la mémoire de ceux que l'on reconnait à présent. A la mémoire de la connerie. Il n'y a pas de héros, ils meurent bien avant, seule l'idée demeure. Ne reste aucune substance.
Patauger entre les dalles, il y a peu de ce genre de macchabées, mais tous sont comme ceux là, anonymes, dans une fosse commune, même poussière que le voisin qui l'a fait pendre, même feu follet la nuit venue, seuls peut-être les crachats changent de direction. On maudit le bourreau, la victime arrache quelques soupires tardifs, le temps change les places dans les curs mais jamais le présent ne se voit gratifier de ce genre de privilège. Le présent est une erreur, le passé un remords, le futur... bof...
C'est con l'Homme quand même. Il a beau savoir, il recommence. Tout ce qu'il ne faut pas faire et qui a déjà été essayé, il s'y précipite. C'est amnésique l'Homme. Autan les erreurs de masses que les erreurs personnelles.
Oui, ce sont des porcs, tu as raison, ils sont là parce que ceux qui les y ont placé ne se souvenait pas. Oui. Et toi, tu vas retourner au casse-pipe, alors que tu sais comment ça va finir.
Les pas vont au hasard parmi des talus irréguliers. Des noms, des trous. Des stèles, des trous. Le silence, des noms.
Le visiteur déambule ainsi, au grès d'on ne sais quelle envie. Les lettres gravées on un sens que seul lui comprend. Pour les autres, ce ne sont que des noms de plus.
L'étranger demeure perdu dans son esprit, les souvenirs, les pensées afflues, un cimetière n'est là que pour les souvenirs.
Et lui se souvient.
...Juliuz, Nessty... *
* Liste on ne peut moins exhaustive, je vais pas encore mettre des tartines.
Mais n'est pas à l'abris de mises à jour.
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