Nicolas, au détour d'une rue, il s'aperçut qu'il était à la place de Berne, qu'il reconnut assez facilement. Il semblait qu'on parlait de lui. Il écouta attentivement Accrosenseo, puis Metal. Il était étonné de voir qu'il avait réussi à s'incruster dans une conversation où il n'était pas encore intervenu. Ca l'amusait beaucoup. Il semblait qu'on tenait tant à le solliciter.
Je n'ai pas demandé votre démission. En revanche, votre analyse est plutôt pertinente, vous n'avez rien apporté de grandiose pour le moment, en comparaison de ce que vous nous proposiez.
Je n'ai en rien semé la discorde à Sion. Nous sommes parti car elle était invivable, et qu'il y avait des gens que nous n'apprécions pas.
Enfin, je vois que l'opportuniste Boldaq fait encore des siennes. Je suis étonné que vous soyez les meilleurs amis du monde alors qu'il y a encore peu, tu lui avais fait quitter le conseil sédunois. Peut-être le seul fait qu'il veuille soutenir Federer l'a motivé ?
Le visage de Nicolas s'éclaira.
Oui, je me souviens bien des marmottes... Mais pas de ces marmottes dont tu parles, plutôt des marmottes d'honneur, ou bien de l'équipe de soule sédunoise.
Oups, j'ai mal lu. Bon, j'enlève le "Fais-moi au moins le plaisir d'argumenter, lorsque tu me critiques." et le "Mais bon, peut-être vas-tu dire qu'en voyage, pour découvrir les autres cantons helvètes, j'ai pu autant vous effrayer alors que vous étiez à Sion ? Ou bien au château de Berne ?"
Bon, au final, Nico parlera quand même un petit peu dans le vide
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