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[RP] Memento audere semper , le Grand Tournoi d'Anjou

Aurelien.
[Jetzt geht's los]

Le temps était venu , les concurrents prenaient la direction du tournoi , le froid avait enrobé la province et le bord de Loire avait aussi droit à son rafraichissement saisonnier . Aurélien s'était pourvu d'une cape bien chaude , il fallait annoncer aux concurrents les divers règles de bienséance à tenir lors de ce tournoi et les zones d'action.

Angers en ébulition ... ou pas , le jeune homme fit rassembler tout le beau monde prêt d'une estrade qui était habituellement utilisé pour les enchères du plus gros porc de la ville - le cochon hein ! enfin l'animal quoi , ... celui qui parle pas ... faudrait pas qu'on confonde non plus , hého !- et décida qu'il énoncerait ici les dernières paroles avant le départ pour le tournoi.

Se frottant un peu les mains , après une demi douzaine de verre de vin dans le gosier , histoire de réchauffer -même le vin froid réchauffe , dingue non ?!- il escalada les quelques marches et se présenta à l'auditoire . Il tourna la tête pour un peu voir les gens présents , ceux qui seraient la pour le tournoi , qui se verront démoli ou reconnu comme grand jouteur de ce mois de décembre.


Jouteurs ! Jouteuses !

Un instant d'arrêt pour voir le public se déchainer , les écharpes aux couleurs des concurrents , qui venaient de tout le monde , de Saumur est à Saumur ouest , et même des fou furieux qui débarquaient du st-empire , preuve que l'épreuve attire les plus grand guet star de ce monde. C'est pas rien de voir des tourangeaux , pas si tourangeaux et des impériaux , pas si impériaux débarquer sur un vieux champs angevin au bord d'une Loire pas encore trop pollué par les déjections d'un Titi qui a toujours besoin de se trouver un coin.


Ce jour vous partez tous ensemble en direction du lieu du grand massa ... euh combat. Chaque participant sera seule et pourvu d'arme pas trop dangeureuse.

Il sortit un parchemin de sa poche.

Il est donc interdit d'utiliser des ... hein ?! Catapulte ? ah défection non , c'est pour la semaine prochaine ça ! euh ... interdit de ... ah crotte ou je l'ai foutu

Il trifouillait ses poches de toute part et abandonna à la fin pour continuer son discours.

Bon donc , aucune arme ne sera interdite , évitez juste de tuer votre adversaire ... et pis si ! Si il a une sale tête n'hésitez pas à lui dézinguer la tête , cela méritera bien un bonus pour la victoire finale.

Chaque participant partira d'icelieu à vingt minute d'intervalle afin d'éviter de vous retrouver de suite en meute au lieu du Tournoi. La seul règle une fois sur le terrain , c'est qu'il n'y a aucune règle !

Alors maintenant , préparé vos baluchons pour la route , des réserves de nourriture si vous estimez pouvoir vaincre vos adversaire , et allez y !


Des tonnerres d'applaudissement ... enfin des éclairs ... ou plutôt un court-jus d'applaudissement accompagna la fin du discours du jeune home qui laissa ainsi donc le premier concurrent partir pour la mort ... ou la gloire.
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Baron titulaire de Saulx
Vous en avez rêvé ? Nous l'avons fait !
Nattascha
Ca y est enfin..

C'est qu'elle était partagée jusque maint'nant la vagabonde. Y aller ou pas ?

Nan mais, elle avait promis à l'ex capt'aine prévot d'participer, ça c'tait pas la question.
Juste que, dans l'tas d'participants y'avait des gamines qu'elle connaissait.
Mais comme tout le monde le lui avait dit pour pas qu'elle rebrousse chemin, "si elles sont là c'est qu'elle connaissent les risques, et donc t'as pas à avoir d'scrupules".
Du coup elle en avait moins.
Pis c'est tellement malin ces ptites choses là qu'elles étaient bien capable de lui mettre une rouste par surprise.
Donc, chacun pour soi et les vaches... nan, ça colle pas là le coup des vaches, mais chacun pour soi, si... ça colle.

Le Réré, tout fier annonce les règles.
Et c'qu'y'a d'bien c'est qu'y'en a pas !!

On va pas tortiller des heures sur l'sujet, y'a rien à dire. On rentre dedans, on marave, on file des beignes, on éclate, on explose, enfin, on s'défoule...

Le regard se pose doucement sur chacun de ses concurrents. Tiens l'Raoul... un sourire s'étire. L'andalou, Genève... le bon temps... l'bonheur.
Va encore rafler la victoire çui ci... quoi que... l'avaient manquée d'peu l'couple vagabonde/andalou, la victoire. P'tête bien qu'cette fois elle allait à elle seule se l'cogner l'Raoul.

D'autres sont là, qu'elle connait, ou pas. Mais qui n'évoquent pas beaucoup de souvenirs.

Pis les trois gamines dans leur coin. Dont la sienne. Presque étrangère aujourd'hui, si y'avait pas une partie d'son sang qui coulait dans ces ptites veines là.
Elle va quand même faire gaffe de pas les cogner. S'sentirait pas bien après un coup comme ça.

Les applaudissements assourdissants viennent lui vriller les tympans. La vache, Réré pourrait être duc !!!

Et le premier gus, inconnu file...
va s'mettre en s'cond la vagabonde.
Pas envie d'trainer.
Pis plus vite t'es arrivé, plus vite tu chopes les bonnes planques.

Un clin d'oeil à Tiss, un autre à Aurélien, comme un remerciement pour la p'tite fête improvisée, et elle attend l'autorisation d'filer là bas.

Quand le bras d'Auré se baisse pour lui donner le fameux top départ, elle file, comme un furet au travers des fourrés... En silence, légère, furtive... et retrouve là des plaisirs qui lui ont tant manqué ces derniers mois. L'odeur des bois et de la terre lui monte aux narines, le palpitant s'emballe. Excitation mèlée à la crainte de se faire prendre par surprise...

En plus elle a l'droit... si c'est pas ça l'bonheur !!!

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Thays
Elle est Thays, une jeune exotique arrivée icelieu récemment. La peau dorée, presque brune, révèle deux yeux d'océan, d'un bleu-vert-turquoise ré-haussés par des tâches de rousseur.
Elle prend grand soin d'elle, passant de l'eau de fleurs de tiaré dans ses cheveux jadis de geais, mais éclaircis par le soleil, et jusqu'au bout de ses ongles, elle en embaume l'air suavement, discrètement, presque perfidement; laissant dans les narines hasardeuses un sillage presque entêtant, tel une chanson qui sans raison et sans solution demeure en l'esprit pour toute la journée. Ses lèvres insolentes manient de manière chronique le franc parler dénué de pincettes. Pas même pour ménager son interlocuteur. C'est une personne entière, sans détour. Qui pense ce qu'elle dit et dit ce qu'elle pense.
Tout le monde pense sans doute que c'est une qualité...or il va sans dire que tous pensent bien le contraire lorsqu'ils se trouvent face à cette qualité. Héhé.

Passons.
Elle porte les tenues qu'il est coutume de porter dans la noblesse dont elle est originaire. Une île, dans l'océan d'azur. Mieux que sur ce qui deviendra plus tard, dans de nombreux siècles, des cartes postales ou affiches publicitaires vantant les mérites de croisières hors de prix sur des îles paradisiaques aux peuplades exotiques affriolantes.
Elle porte donc sa robe légère de dentelles rouges, dénudant asymétriquement jusqu'au bas de ses cuisses, au décolleté dégagé et cachant des seins - d'une taille suffisante à être empaumé - aux bruns mamelons turgescents.
Car il va de soi que si la nature l'a doté d'une fatale beauté, ce doit être à peu près la seule de ses qualités.

A en croiser des regards gênés par sa tenue ou du moins par les pensées pécheresses qu'elle occasionne, elle se dit que la plupart des hères de la culture des terres par ici sont plutôt pudiques, voire prudes.
En même temps, vu la saison... C'est qu'elle n'est pas très sensible à la température - même si elle préfère les fortes chaleurs alanguissantes - et que puisque de toute façon ses mamelons sont turgescents...
Qu'importe, elle n'en a que faire. Qu'ils aillent se faire voir ailleurs.

S'étant glissée dans des peuplades, des gens qui furent réduits à l'esclavage, s'en étant tirée de justesse...Elle fuit. Depuis un peu plus d'une année. Quoi donc ? Qui donc ? Elle préfère ne pas en parler. Toujours est-il que son type n'est pas encore monnaie courante. Souvent, elle est prise pour une esclave à première vue, mais lorsque l'on considère ses dentelles aguichantes et sa propreté, l'on y pense à deux fois. Au final, l'on peut croire qu'elle est une servante excentrique et un peu trop gâtée ayant trop travaillé dans les champs.
Mais malheur à celui qui le lui dira.

En attendant, elle observe.
Ici les gens semblent d'autant plus faux qu'ils sont éduqués. Et les autres semblent si inintéressants qu'elle n'a pas envie de véritablement les rencontrer.

La menue silhouette de Thays se profila. Qui observera son visage ainsi que son attitude se rendra compte qu'elle cherche quelque chose. Quelque chose de taille moyenne, plus gros qu'un mouton mais plus petit qu'un homme.
Elle n'écoute pas les conversations, elle ne fait même pas attention à ce qui se passe.
Elle cherche...où foutredieu sont passés ces mioches !

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La fleur du mal(e).
Raoulleglabre
[Là, ici, Angers, enfin !]

Raoul arrivait dans la cité du bord de Loire. Quinze jours de voyage ! J'vous jure, c'est long. Surtout coté berrichon. Les ch'mins sont pas sûrs, et boueux. En plus, on s'est pris les premières gelées en plein air. Même qu'on a perdu l'autre bonhomme dans l'brouillard de saint Pancrace.


Avance bourricot, tu vois bien qu'les gens d'ici sont pas méchants.

Grand ch'val, au pas, cheminait son cavalier glabre et faux borgne, dans les ruelles de la cité angevine. Ni boueuses, ni puantes, ni noires de suie et d'ordure comme tous les bourgs de France traversés jusqu'ici. Les gens d'ici sont propres. Même le poisson sentait pas trop. C'était sa deuxième fois, à mon Raoul. Sa deuxième fois après chez les helvètes en mai d'l'année. C'est p'us trop un dépucelage, mais ça reste intimidant.

Avance, j'te dis ! j'te rappelle que c'est moi l'homme et toi la bestiole !


Grand ch'val piaffait. Les naseaux dilatés. Le lourd sabot frappait le pavé de dessous la grande porte de la cité. Crinière sombre sur la robe claire. Z'avez déjà vu un cartujanos de Jerez, quand il est fâché ?

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Saltarius
[ où Salt le Simple reprend ses bonnes vieilles habitudes ... ]

- Grmlmlmlm ...

Saltarius avait grommelé pendant toute la route.
Ils avaient contourné Angers.
Fallait se dépêcher d'aller se faire tataner par des brutes sans cervelle, pour les beaux yeux d'Ygerne, qui ne le regardait plus... Prenait d'l'assurance la petite !-
L'avait un point d'côté là, à courir comme ça. Ca commençait à bien faire.
Tant qu'à tatanner, autant s'entraîner.

S'approcha du bestiau affublé des deux clowns.
Passa sa main sous le pied gauche du Chaperon Rouge et le souleva. L'homme, déjà mal dans son assiette, passa par dessus bord.
Il hésita et puis ...

- Mazette ,ma fille, t'apprendrai à t'occupationner un peu de tes poteaux.
Il l'attira plutôt vers lui et la reçut dans ses bras, libérant le cheval de ses deux apprentis cavaliers.
Il arrêta la bête et puis la regarda
.
- C'est par où qu'on monte sur c't'engin ?
Puis il repensa à son enfance dans la bergerie de ses parents.
Il laissa de l'avance au cheval, puis courut derriere, fit une battue magnifique - l'était svelte le Simplet et pis l'avait l'habitude de s'envoler ! -
sauta, posant ses mains sur la croupe du cheval, il atterrit jambes écartées au bon endroit. Jouait à "saute-cheval", l'homme !

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Surprise, la bête se mit au galop et courut droit devant elle.
Salt montait en voltigeur qu'il était, hurlait et riait

- Vas-y ma belle, yeah
Se retournant il vit ses compagnons se mettre à courir derrière.

Arrivée sur un grand espace dégagé qui commençait à se remplir, la monture sentant la présence de compagnie qui lui convenait, s'arrêta pile, un magnifique étalon broutait paisiblement devant elle.
Saltarius se retint au pommeau de la selle pour ne pas tomber.
Il sauta par terre et se dit qu'ils étaient arrivés.

Ils ?... Enfin lui... Il se mit à rire, regarda autour de lui.
Il alla piquer un peu de foin pour bouchonner la jument en sueur.
Il mit un fêtu en bouche et s'adossant à un arbre, attendit ses compagnons de route.

- Par Sainte Mandibule , z'en mettent du temps.
- Tssss

Salt se retourna. Personne.
- He , Salt...
Cherche toujours le Simplet.



- Saltinounet ...
- Ah c'est vous ? Fait un bail !
- Viii, j'étais occupée ... Dis-donc
- Ouais ?
- Tu m'avais promis de ne plus jurer que par moi !
- Que nenni, pourquoi donc ? Je veux garder ma liberté intérieure. Pouvez rien faire, là contre. Et d'ailleurs, pas eu d'nouvelles après la construction de la chapelle, rien, nada... J'croyais qu'on avait fait un deal.
- Rien ? Vraiment, réfléchis un peu ? T'as pas de beurre sur tes tartines ?peut-être ? Et les deux jolis morceaux de viande dans ta musette, et tous ceux qui sont dans ton coffre là -bas, dans ta maisonnette? .


Salt le Simple se gratta la tête.
- Mouaif, mais j'ai travaillé...
- Tststs, moi aussi, mon cher... T'aurais eu moins de chance si j'avais pas été là, crois-moi....
-Mouaif, faut voir... 'fin ici, j'aurais besoin d'un chti coup d'main aussi... Ygerne m'a emmené au baston alors qu'on est des freluquets tous les deux , pense qu'à s'amuser...
- Bah c'est une bonne idée... En tous cas, on est contents là haut !
- Ah
- Ben oui, c'est pas tous les jours qu'on rigole !!! Ya du monde au balcon, Saint Gui, et Thérèse que tu connais déjà, Saint Georges aussi.
Tu penses, le patron des chevaliers, il a l'épée qui le démange, il n'arrête pas d'hurler Taïaut depuis qu'il a lu l'annonce d'Aurélien, nous casse les oreilles, l'arrête pas de nous raconter ses exploits...
Mais j'le crois pas c'est un looser !

- Saint Georges , un looser ?
- Ouais, aux cartes, il perd tous ses écus.
- Parce que vous jouez aux cartes là haut ?
- Ah oui, ta patronne est une championne, jpas plus tard qu'hier j'ai plumé le porteur de clés au Rampo.
- Arf et vous avez gagné quoi ?
- Deux jours de congé pour regarder l'tournoi.

Salt n'en revenait pas, plus il en apprenait sur la paradis solaire et les saints,moins il croyait les curés... Bizarre, ça.

Puis il vit arriver ses compagnons, essoufflés, mécontents...

- Youhou suis ici !!!!

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Ygerne
La petiote s’assoupissait lentement sur sa belle bête. Faut dire avec l’autre zigoto que lui parlait du huitième du quart de la moitié, du dixième restant, ça la berçait. Mieux qu’un conte ! Alors ses petits yeux avaient fini par se fermer. Peut être qu’elle s’assoupit contre son importun de philosophe, elle ne le sut pas.

Mais voila que Saltarius, ronchon depuis le début du voyage, jaloux peut être ? Poussa l’incruste, tira Ygerne par un pied. Mais la gamine qui était emmêlée dans le bâton se retrouva tordue et finit sur le sol les quatre fers en l’air, les cheveux au vent et la mine renfrognée.


Saltarius !!! Mais le voila qu’il était déjà partit, cheval au galop. Elle tenta de démêler bras jambes et bâtons et une fois sur ses deux petons jura : Sacrebleu Saltarius que Saint Cripan te maudisse ! Non mais elle aussi pouvait les sortir ses saints !

Elle épousseta ses braies toute neuve et grognant marcha. Après tout elle avait pas le choix.


Titi, Barberouge dépêchez vous!

Non mais comme si elle avait pas assez marché, ses chausses toutes neuves elle pourrait les changer ! Pfff ce cheval m’a couté les yeux de la tête, il va encore me le crever ! S’encouble par-dessus une pierre… et ces routes sont même pas bien entretenues !

Quand enfin elle aperçu ses bêtes : ils étaient arrivés. Elle bouda. Chacun pour soi ils avaient dit pour le tournoi, ça serait chacun pour soi. Sans même un regard pour son compagnon de toujours, tête haute, elle lui passa devant et alla se trouver une cachette.
Letiti
Le philosophe causait et causait. Surtout ne pas penser au cheval, ne pas penser à la pierre qui attendait sa tête alors qu'il était juché à pareille hauteur ne dépendant que du bon vouloir d'une sale bestiole qui n'en faisait qu'à sa tête. Il racontait ses paradoxes, comme quoi ils n'arriveraient jamais à cause qu'il fallait toujours un temps pour parcourir la moitié de la distance restante et ce quelque soit la distance restante. Il n'avait pas réalisé que pareil problème valait aussi pour les têtes tombant des chevaux.

La p'tiote devant lui s'était surement assoupi, sa tête dodelinant et reposant de plus en plus contre lui. mais qu'est ce qu'elle foutait?! Elle devait permettre à ce qu'ils restent en selle! Pas l'inverse! Et l'autre grande gigue qui ronchonnait et grommelait. Pfff tu parle de compagnons de route...

Soudain le monde bascula, et la chute tant redoutée l'agrippa. C'était pas le canasson, c'était l'autre abruti la cause, mais pas le temps de réfléchir, les mains lache le baton, diable qui tente de se mettre en boule alors qu'il finit les quatre fers en l'air dans un nuage de poussière.
Rien de cassé? Le vagabond se tate...On était pas prêt à le revoir sur pareille bestiole. Il allait balancer ses vérités au drôle quand celui ci sauta ...sauta? sauta donc sur le cheval! Devait pas être bien dans sa tête çui-la...


Bordel à cul! T'parle d'une prom'nade de santé!

Ralant et pesant, le diable se releva tandis que la gamine les sommait de se dépêcher. le baton est récupéré, et le pas de course est emprunté, tout juste pour voir l'attroupement et observer un Réré toujours aussi ridicule dans ses habits voyants qui faisait un discours afin de bien montrer aux quelques qui ne devaient pas le connaitre tout le vide interstellaire contenu dans sa misérable caboche.

Ah oui le boulet! fallait pas oublier de lui savonner les oreilles.

Balancer un Saint Titi du haut d'un canasson!
C'toi qui risque de gouter d'mon foutu baton l'premier!
J'vais t'faire rentrer mes préceptes un à un dans ta p'tite tete!


Déjà les premiers partait alors qu'un Titi avec des cernes sous les yeux de la courte nuit et du long voyage trouvait un palliatif avec son énervement.
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Otissette
[Avant le départ ]

Des jours, des semaines, des mois des années même qu'elle n'est plus sortie de Saumur. L'était temps grand temps qu'elle se dégourdisse les jambes la Vicomtesse, puis ça lui rappelait les pic niques avec l'ancêtre, sa jeunesse quoi.

Nan l'était pas vieille mais à passer son temps à bosser vla qu'elle avait fini par s'encrouter. Puis les chiffres avaient dû lui monter à la tête, tellement que lorsque son Aurélien avait lancé l'idée des joutes, pas une seconde elle avait hésité.

La veille elle avait trainé la vagabonde jusqu'a Angers, la route avait été longue, toute les deux minutes fallait s'arrêter, l'avait choper une cystite la vagabonde... bien la veine de la Vicomtesse ça.
Arrivée a Angers, directe elle file au lieu dit du rassemblement, c'est que le prévôt qu'était plus prévôt, pour une sombre histoire de groupe, avait promis un grand buffet, à boire qu'il avait dit qu'il y aurait. Mouais tu parles arrivé en taverne vla que le tavernier vous balance qu'il a pas le menu drink en stock. Première arnaque, la journée commençait mal et la Vicomtesse de mauvais poil était. Deuxième arnaque elle tombe sur la vagabonde qu'est encore plus de mauvais poil qu'elle prétextant qu'elle vient de se faire envoyer sur les roses par l'évêque et qu'elle va se venger sur Tiss en l'attaquant par surprise.

Alors ça c'était pas prévu, mais alors pas du tout, Natt devait surveiller ses arrières bon sang pas se jeter sur Tiss. L'titi qu'elle devait se faire, le foulosophe de mes deux, le diable de Saumur, celui qui se baladait avec un chapeau poitu même pas beau. C'était lui la cible, l'heure de la vengeance avait sonné. C'était le bon plan, le trognon était à Thouars et sans elle le Titi était paumé, occasion rêvé pour la Tiss qui attendait ce moment depuis des lustres ! Depuis qu'il avait rétamé le Réré en fait.

Alors que vaguement elle écoute Aurélien donner les dernières consignes et le top départ, elle, elle cogite comment faire pour attraper le lutin, c'est qu'il était tellement minuscule qu'il allait falloir faire attention. L'était bien capable de lui filer entre les pattes sans qu'elle s'en aperçoive. Il était pas fort mais sa petite taille lui laissait des avantages certains. Il pouvait se faufiler partout sans même se faire remarquer, quoi que il était pas discret toujours à mettre les pieds dans le plat et à se faire remarquer, puis se taire il ne savait pas.

Sursaut quand le brun hurle allez y, la vagabonde qui se met à courir comme une folle et notre Tiss pas pressée qui va tranquillement déposer une bise au GO avant de fermer sa cape et de prendre la route pour le lieu du crime !


[ Le lieu du crime ]

Elle avait gambadé toute la nuit jusqu'a l'endroit indiqué, heureusement qu'elle avait le sens de l'orientation, parce que vu les explications de l'organisateur ....
Bref à peine arrivée elle se met en quête du graal, le lutin !


Titi, t'es ou, viens ici tout de suite ! Faut qu'on cause tous les deux !
Et je te préviens range l'attirail et t'avise pas à toucher à ma cape !
Letiti bon sang soit un homme pour une fois et sors de ta cachette, n'aies pas peur de la gentille Tiss, je vais pas te faire de mal voyons. Titi, Titi, Titiiiiiiiii viens vite petit Titi...


Fallait appâter la chose doucement, le mettre en confiance, pour enfin pouvoir obtenir vengeance tant attendu. Et le plan de la Vicomtesse était au point, des mois qu'elle couvait le truc, ça pouvait que marcher... ou pas... la nuit prochaine le dirait, si d'ici là elle ne mourait pas de froid. Des joutes en pleine campagne, en plein mois de décembre, fallait franchement être à la masse pour y participer.

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Zahra.2
Le tourisme c'est très bien!

Pis quoi de meilleur pour une "guerriere" lorraine que de tomber pile poil dans son duché de naissance pas le temps d'avoir des coups de nostalgies , ou même d'aller chercher après la maison de feu Rani quatre vingt cinquième du nom sa soeur cadette, pis se retrouver face un parchemin qui cause de tournois, qui dit tournois dit montée d'adrenaline, coup de baton ét épée, fûts de bières à gogo, bref l'éclatement total, la classe des classes le divertissement; de quoi s'occupait après un long voyage fatidique de la Lorraine en Anjou ça fait "vachement beaucoup de jours de galopage" et après avoir retrouvé ses deux mioches!

Allez zou après une inscription fait un peu à l'arrache dans une taverne à Saumur, au près du prevot de l'Epoque, en Anjou c'est un peu comme en Lorraine l'existe le turnover des conseillers ducaux , ça fait un peu un effet de tourné manège, 'fin l'inscription s'était fait assez rapidement entre quelques chopines, et voila que la Dame Zahra allait participer à un tournois de "bastons" pour la première fois de sa vie en dehors de ses entrainements de caporale flemmarde de Lorraine et autres occupations militaires qui se trouvaient être des plus soporifiques quand il n'y avait d'adversaire de taille face à elle!

Après une longue discution avec la CACesse angevine, et le prevot elle eut quelques informations concernant le lieu du tournois.

Il se trouve Zahra est quelque peu nulle en orientation, pis que le prevot l'est pas mieux, donc la seule chose qu'elle aurait retenu dans la soirée , c'était Lundi faut être à Anger, pis par la suite fallait suivre les groupes de voyageurs au hasard, à savoir s'ils allaient vers le lieu de rendez vous de tournois " la pampas angevine", ou ailleurs.

Donc c'est une Zahra motivée, bien en forme qui arrive à Anger, qui par le plus grand des hasards, retrouve ses deux filles Calyce et Clélie dans les parages, pis tout le beau monde angevin, pis même la nièce de son chevalier Amyr la petiote Davia venue de Loches, leur soeur de coeur la petite Trella, pis comble du bonheur ou de la fierté d'une jeune mère un peu olé olé, les filles insistent pour participer au tournois, sous le regard de la mère de la Trella qui n'est pas trop chaude pour cogner sur des mioches qu'elle connait.... oulalala le paradoxe avec la Zahra, qui s'en fout un peu royalement , sûrement pour ça que les fillottes se pavanent de duché en duché sans surveillance parentale?!

Pis vas-y qu'elle leur sort son dicton de l'armée Lorraine , quand elle veut se justifier d'un derapage , un poutrage accidentelle de voyageur le fameux :

"la nuit tout les chats sont gris"

Loin de vouloir tabasser ses fillottes qu'elle aime par dessus tout même un peu plus fort que sa mirabelle, la Zahra se laisse guider par la Calyce la petite ainée, qui est une professionnelle de l'orientation, bah faut bien qu'elle le note Zahra sans Amyr ne serait jamais arrivée en Anjou, pis sans sa Caly elle ne serait jamais arrivée au bon point de rendez vous du tournois.

Pis avec les indications de l'ex prevot, elle se serait surement retrouvée à tournoyer toute seule telle une glandue sur un "pampas" bretonne; ou tourangelle, au risque de se faire demolir la face par des "vrais " brigands pis rentrer sans dents en Lorraine...ou bien finir gentillement dans une prison bretonne à boire du chouchen pour calmer ses douleurs dentaires...

Point de rassemblement ou l'organisateur donne ses dernières consignes, que la Zahra écoute un peu distraite, après tout elle s'était un peu bourrée histoire de tituber un peu; ivre parfois l'était plus efficace dans les duels ou autres...

Elle suit ses filles tranquillement jusqu'aux grands panneaux; "les attentions" tout ça, pis decide de s'éloigner de ses filles un petit peu, fallait peut être pas tricher, pis surtout eviter de degomer ses filles!

L'infanticide c'est pas bien!....quoique ... ça ferait des victoires faciles... !...

Elle était armée , l'avait un peu oublié de jeter son épée , donc elle allait surement lui servir dans la journée ou soirée, prète à defendre ses miches pis courir s'il fallait !

Pis comme toute guerrière, l'avait son cri de guerre un vieux :


BANZAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!

pis un truc du genre " vas -y HACHEMOIçaaaaaa"!", le nom de son épée ...
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Clelie.
Rp écrit à quatre mains pour une reprise tout en douceur


[Quelques jours auparavant, où comment faire sortir des mioches d'un état sub-comateux]

Les deux sœurs Dégénéré trainaient ça et là dans Saumur depuis plusieurs semaines faute de meilleure occupation, c'est là qu'elles avaient eu vent de la nouvelle : un tournoi ! Les iris juvéniles s'étaient alors éclairés d'éclats brillants.
Nul besoin de se poser la question "on participe ou pas ?". Elles participeraient, ça semblait évident pour les deux mercenaires-nones en devenir.
L'occasion de passer à la pratique après une théorie vaseuse. Genre de théorie à laquelle elles n'ont rien compris. Les brunettes allaient pouvoir enfin se servir de leur cadeaux !
Deuxième impératif, bah oui ça à beau être petit ça a un plan qui s'élabore et deux demi-portions à la soif de fortune inassouvie ça cogite sec ! Donc nous disions deuxième chose du renfort ! Et qui mieux que leur sœur de cœur pour cela ?
Avec un cheval elles iraient plus vite à Loches et elles sont certaines que le papi ne verra pas cet "emprunt" d'un mauvais œil... Bien au contraire il serait fier de leur prise de risque...ou pas.
'fin à toute témérité à ses limites...Le crépuscule tombé nos deux brunettes se carapatent prudemment dans les écuries de Gênes et après quelques débats houleux et murmurés sur le choix de la couleur de la monture...


L'mien sera noir !

L'ainée s'était mis en tête qu'avec une monture à la robe de même couleur que sa tignasse bah elle passerait inaperçue.

Moi j'veux un gris !

Comment rendre concrète une expression du langage courant, si la nuit tous les chats sont gris, logique que dans la caboche de la gamine ça marche aussi pour les Clélie !

Problème résolu elles en emprunteront donc deux... Un nuage de poussière s'élèvent enfin direction la Touraine.


[Etape tourangelle]

Chinon...Journée tranquille passée en compagnie d'un breton malade pour Calyce. Elle l'avait déjà rencontré à Saumur le brun garde du corps du blonde duduche. Il est attachant derrière ses airs de je m'enfoutiste blasé et il est généreux. Tellement généreux qu'il offre un bouclier, de la viande et quelques piécettes à la fillette. Mirettes qui brillent, elle ne refuse pas et c'est en brandissant fièrement son bouclier gravé par le généreux donateur "Ed", qu'elle reprend la route vers Loches toujours en compagnie de sa petite sœur.

Chinon toujours...A peine le temps de trouver une auberge que les deux sœurs se séparent à la recherche d'Estrella. Clélie opte pour l'arpentage de ruelle mais à peine le coin de la rue passée que la gamine oubli la raison de sa promenade bien trop tentée par l'arrière train plumé qui se dandine devant elle. Course effrénée et dérapage contrôlé avec pour résultat un bon diner, la digestion vous en conviendrez plongeant Clélie dans les bras de Morphée...A peine le temps d'ouvrir un œil, qu'il est temps de continuer !

Loches...Misère et Damnation, moue renfrognée et front plissé devant un bouclier flambant neuf ! Tel le vilain petit canard de la famille Clélie revêt son magnifique chapeau en coquille d'œuf pour entamer la complainte des enfants non-chouchou...
Pas de sa faute à Calyce si elle était sa chouchoute à Edwald ! Elle avait rien demandé et puis elle l'aimait bien le bonhomme qui se faisait passer par un troll mangeur de mioches. Pas sa faute non plus si il lui avait promis de super belles bottes suisses et rouge ! Mais chacun son ange gardien et bientôt celui de Clélie va ouvrir la bouche...ou la bourse, c'est selon.
Et du noir jaillit la lumière !
'fin plutôt de derrière le comptoir, Marraine la bonne fée...Erf ! Non c'pas ça ! Miramaz redonne le sourire à une Clélie au bord du suicide -comment ça j'exagère ?- ainsi qu'une épée étincelante, de quoi faire oublier à la cadette que sa sœur est LA chouchoute, langue tirée au Troll, et toc !
Calyce assistait, passive, à l'échange qui se faisait entre les deux adultes qui s'étaient fait père noël pour l'occasion...C'était à celui qui offrirait le meilleur truc.
Promesse d'une paire de poulaine dernière mode italienne faite à Clélie et deux mioches aux anges prêtent à faire bonne usage de leur cadeaux sans oublier l'objet de leur venue : Une Estrella retrouvée. Pas besoin de parler des heure pour la persuader de les suivre...

Plus on est de fou plus on rit et l'occasion de détourner l'attention du nouvel amant de leur mère se présente à point pour parfaire ce noël avant l'heure : Davia filleule du dit amant mais également une gamine de leur âge. D'une pierre deux coups, elle devient rapidement une nouvelle coupine de jeu pour les frangines et hop direction Angers !


[Angers grande place, les gnomes sont dans la place]

Trois petites têtes dans un coin, piaillements et éclats de rire qui fusent et se diffusent tel un insecte lancinant, agaçant, enfiévrant qu'on chasserait bien d'un coup de botte bien placé.
Ces p'tites choses là mais qu'est-ce que c'est pas discret...
Emerveillement, excitation, curiosité. Les mirettes vagabondent sur les participants... Tite pression de l'ainée sur le bras de la cadette. C'est qu'ils sont tous grands et forts... Tous sauf le lutin rouge là. Celui qui veut qu'on l'appelle maitre...[/i]

T'sais Clé s't'as peur on peut faire demi tour hein ? C'est pas grave...ça voudra pas dire que t'es pas courageuse, juste que t'es prudente...

Bon d'accord en s'adressant à Clélie c'est plus elle même qu'elle tente de rassurer. Mais la manière dont la cadette regarde le lutin, elle doit pas trop avoir envie de rebrousser chemin...au contraire. Humpf.
Plissements de nez outrés, rebrousser chemin ? nan mais elle a pas rêvé, elle a bien entendu de ses propres oreilles à elle ? Les chignons qui s'agitent indignés, les noisettes en mode blocage sur le chapeau pointu rouge carmin, c'est que la Clélie à une obsession fétichiste pour les chapeau et celui-ci c'est un modèle unique ! Si la dernière fois elle s'est faite avoir ce coup-là elle l'aura !


C'est hors de question de chez hors de question, maintenant qu'on est là, on y va !
Oh pis regarde y a même tante Tayo et Zahra qui y vont !


Index qui pointent les concernées sans discrétion aucune pendant que la tâche rouge se dissipe dans la foule...Grimace de la Calyce. Faut toujours qu'elle joue les zélés. Epaules haussées, elle lui aura donné le choix hein. Puis les émeraudes suivent la direction pointée par le ptit index... Zahra, Thays... Thays ?! Han peut être qu'elle les forcera à rester près d'elle, elle. Parce que c'est pas la Zahra qui allait les retenir "La nuit tous les chats sont gris" Voilà ce qu'avait dit la génitrice des deux mioches en apprenant qu'elles allaient tournoyer... Tu parles d'une mère...L'arnaque ouais !
Sur la pointe des pieds, les mirettes plissées, la cadette est passée en mode à l'affût d'autant que le Réré vient donner le top départ du tournoi et que ça fuse dans tout les sens, pour être précise un sens en fait celui du petit coin de verdure encore vert qui attend les participants. Natt est d'jà partie en trombe, Pis un espèce de roux sur une monture enragée qui leur passe sous le nez dans la même direction...Bon ben ça doit être par là...Saisissant sa sœur par le châle informe tricoté par la Manon, Clélie veut pas risquer de perdre de vue Son futur chapeau, plus le temps de discuter faut y aller !


Dépêches ! Faut y aller viiiiiteuh !

Re-grimace avant que Calyce ne suive sa petite sœur, entrainant Trella avec elle...

Aller viens Trella...T'inquiètes pas on va pas mourir.

Oui c'est toujours pour se rassurer elle même ! C'est une gamine qu'a le don de s'embarquer dans des plans pas possible... Mais c'est une gamine quand même !

Point P, jour J...

Non loin de là à quelques mètres du sol, si l'on tend l'oreille on peut nettement -même très nettement- percevoir les chuchotements émanant d'un touffe de feuille...Dites vous bien qu'une journée entière à attendre que la nuit tombe pour se taper sur la trogne ou plus certainement dans le cas des mioches se faire marraver la trogne...Bah ça laisse du temps pour mettre au point une stratégie optimum !

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Nattascha
Bon ben vala... on y est. C'est là qu'aura lieu le carnage. Ou pas.

En même temps on sent l'débutant chez certains.


Sans vouloir citer de nom, quand on passe devant la brunette en train d'éplucher ses légumes pour s'faire une soupe histoire de s'réchauffer, et qu'on pue la vanille ou un truc du genre, faut pas s'étonner si on s'fait cogner dans les premiers. Genre venez pas m'salir j'sens trop bon. Y'en a qu'auraient plus leur place dans un salon qu'en rase campagne

Bon on a aussi le touriste qui demande gentiment
"c'est pris la place là ? derrière l'arbre ? ou j'peux m'y mettre ?"

Ben oui t'as qu'à t'y mettre, y'a personne. Pis au moins comme ça je saurai où t'trouver. Glandu.


Bah ça a au moins l'mérite de la faire sourire.

Elle, c'qui va lui tomber d'sus elle s'en cogne. Mais alors radicalement.
Frapper, s'faire frapper.. pfffff l'principal c'est d'entendre brailler et d'brailler soi-même au moment venu.
En attendant, sa place, elle, elle l'a trouvée. Et bien malin qui viendra la lui piquer.

D'une fait froid. Donc faut penser à poireauter au chaud.
De deux, et c'est pas de la moindre importance, faut s'faire discrète.

Quelques années d'expérience derrière elle lui ont appris qu'il ne faut pas avoir peur de se salir pour réussir dans ce qu'on entreprend.
Elle a donc passé les trois quarts de son après midi à se creuser un trou, mais oui messieurs dames, un trou, suffisamment grand pour pouvoir s'y glisser. Le tout, un peu à l'écart du passage obligé de quiconque voudrait sortir de sa planque. Voir sans être vue. L'panard (sans vouloir manquer de respect à cosmik ^^).
A l'intérieur, une couvrante, une bouteille d'un truc qui arrache la glotte et pique la gorge, et ses lames. Petites ou grandes. Ses p'tites miches de pain, et voilà. Le bonheur champêtre.

Pour l'heure, elle a allumé un petit feu, collé une gamelle de partie d'campagne dessus, fait fondre un peu de neige qui trainait ça ou là sur les branches et elle fait sa popote. Pas parce qu'on est dans la brousse qu'il faut négliger les vitamines.

Et elle regarde autour d'elle l'agitation, et elle écoute les gloussements et autres chuchotis. Manque quelque chose à son bonheur. Jusqu'ici c'genre de chose elle l'avait toujours partagé avec le même... pourvu que de là où il est, il guide ses poings et ses lames vers les bonnes personnes.

Bon allez c'est cuit !!!
on va s'caler l'ventre avec ça et aller plonger dans son trou en attendant l'début des festivités.

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Letiti
Bordel c'est parti! L'allait tous ramasser leurs dents. Enfin s'il ne ramassait pas les siennes avant...
Il avait jeté un œil aux participants et fais son calcul:
- Natt -> elle voudra m'arracher les yeux
- Tiss -> ne souhaite que de me réduire en charpie
- Caprice et Clétruc -> faut que je fasse gaffe à ma bourse et mon chapeau
- Ses compagnons de route -> Un abruti qui le renverse, un muet et une gamine remontée....

Bon il s'agissait d'agir de manière rationnelle pour sublimer ses chances de survit. Sublimer était bien le minimum. Parti en courant dans les bois, il tomba sur une zone boueuse...Petit sourire sur le visage, il avait une idée. On est dans la forêt, le domaine des druides, et tout ca, tout ca, donc logiquement...

Chemise ôtée et chapeau rangé dans la besace, bon c'est qu'il fait froid, mais au moins ca réveille. Le diable se macule les mains de boue et doigts écartés se trace un grand X sur le torse. De la même façon, il pose ses doigts sur son visage: un sur le front, deux sur l'arête du nez, puis un sur le menton, et tire ses mains vers l'arrière.
Enfin il brise son baton en deux et se sert des lambeaux de feu la chemise de Réré détruite au tribunal pour se fixer solidement chaque morceau contre chacun de ses avant bras. Ceux-ci sont alors protégés et un bon pied de bois dépasse du poing. Besace caché sous un buisson...
Manque plus qu'un détail d'importance, c'est qu'il doit se couler dans la peau d'une bête...le cri. Prenant une profonde inspiration il braille visage vers le ciel:


GROOEEUUU..teuf...keuf...teuf....
Salop'rie!


Un juron de plus et il reprend sa course dans les bois, adoptant une attitude voutée à la recherche d'une proie. Bien sur il tache de rouler des yeux fous et dénuder ses pauvres canines régulièrement! C'est un redoutable monstre quand même.

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Saltarius
Saltarius se gratta le haut du crâne, comme à son habitude quand il était embêté.
Embêté qu'il était et pis rigolait bien quand même.
Cette mine qu'elle avait la Ygerne, furax! Et Chaperon rouge qui suivait.
Ils avaient l'air .... démontés !

Bon c'est pas tout ça.... Salt inspecta les alentours, pas beaucoup de bons hommes... des gonzesses, des enfants...L'avait peut-être sa chance, l'abruti aux saints, qui sait ? Avec un petit coup de pouce de la Patronne.

- Hé là haut ?

Silence, pas de réponse, pas de lumière divine,.. Pas de musique non plus. En fait l'avait jamais entendu la musique du ciel, mais il paraît que ça arrive aussi.

- Hé, Moiselle Bécassine ?

Toujours pas de réponse. L'était de plus en plus embêté le Salt.
Il vit quelques participants se préparer, devait y en avoir d'autres qui se cachaient. Salt était nerveux, c'est qu'il ne s'était jamais battu qu'avec son père.

Et là haut le silence et le froid sidéral ne l'attirait plus du tout.
- Jamais là quand on a besoin d'eux

Salt se leva et prit sa hache en main, tous les coups sont permis.
Ben à voir l'air pas tibulaire mais presque du monstre qui s'approchait, faudra bien tout au Simplet pour en venir à bout.
Mais à l'Idiot lui vint pas l'idée de s'enfuir, non restait là, à cligner des yeux et à regarder le machin qui remuait au loin

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Ygerne
[C'est trop injuste!]

Elle enlevait ses chausses. En marchant elle avait trébuché sur une pierre et son orteil était en sang. Saltarius c’est ta faute ! Elle ronchonna, bouda et alla s’asseoir derrière un rocher.

Je suis mieux seule au monde moi, à peine le dos tourné qu’on me vole. Et mes propres amis ! Elle s’essuya la joue pleine de larmes la jeunette. Vais aller ou moi avec tout ça ? Il en a que pour sa Bécassine, cette sainte nitouche.

Elle avait plus envie de tournoyer la petiote bien trop préoccupée à se lamenter sur son horrible vie.

Et l’est ou mon prince charmant lui au moins aurait pu me consoler ? Elle regarda sa bague en or, la caressa laissant les larmes couler sur ses joues. Ses dents claquaient, elle avait froid.

Elle renifla bruyamment, puis trouvant que pour un tournoi tout était encore bien calme, elle passa la tête derrière son rocher pour apercevoir un Saltarius prêt à affronter, ses attaquants.
Il est même pas caché, il se bouge pas.

La jeunette prit son bâton. Elle voulait pas vraiment lui faire de mal, surtout lui faire peur. Et se relevant sur la pointe de ses petons s’approcha doucement, lentement et sans bruit derrière les buissons.

Elle était quand même pas bien rassurée la petite. Pas habituée au combat et encore bien maigrelette pour son âge. Alors quand elle aperçut la chose. Une bête brune avec de long bras bougeant dans les plantes elle retint de justesse un cri et tenta tant mieux que mal de se fondre dans la roche. On lui avait eu parlé petite de démon mi-loup et mi-homme. Elle ferma les yeux très fort : non je lui voulais pas vraiment de mal à Saltarius, priant pour que la chose ne la remarque pas. Elle était certaine que la Bécassine ou un autre Saint aidait le Salt, après tout il était toujours illuminé par Dieu sait qui. Mais bon de la à la condamner à une mort certain sous les crocs d’un monstre… Elle pleura. Non elle était trop jeune pour mourir.
Raoulleglabre
[Où l'on voit que mon Raoul n'a plus le sens de l'effort]

Mon bonhomme se réveille. Tard. La bougresse a déjà quitté les draps. La lucarne laisse filtrer une lumière avare. Un foulard de soie est négligement noué à la garde de la longue épée du spadassin.


MMMMMMMMMMMMMMMmmmmmmmEEEEEEEEEEeerrrrde !

Ils sont partis quand, ils sont partis quand ? Ils rentrent là ? Quel con ! mais quel con ! !


Fin de l'acte pour mon Raoul, qui fut jadis la fine fleur des tournois de l'Empire. C'est pas cette fois çi qu'il sera adoubé, mon Raoul...
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