Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Memento audere semper , le Grand Tournoi d'Anjou

Letiti
Tout à courir et à hurler, le vagabond avait oublié le tournoi... Puis apparut une silhouette. Bon c'était une mêlée, fallait bien y aller un moment ou un autre. Ramassé sur lui même, le loup-lutin s'approche...
Il finit par reconnaitre l'abruti qui l'avait fais tomber. Bon lui il méritait les coups! Allons y!!!
Oh mais c'est qu'il était pas très malin le bougre...qui dit pas malin c'est qu'il doit être costaud... Pas rassuré pour deux deniers le vagabond, surtout que l'autre semblait avoir une hache à la main...
Le diable se dit qu'il devait jouer la carte de la terreur jusqu'au bout. Le bluff ca devrait marcher contre quelqu'un comme cela.


GROARRRRRRRR!!!!!!
MANGERRRRRR
BBEEEURGGGGEURRRRRRARRRGGGG


Le diable courut, sauta...s'accrocha de ses mains à une branche qui lui permit de se propulser devant Saltarius. Il n'avait pas aperçut la petite affolée derrière son rocher. Les jambes fléchies, penché en avant, les bouts de bois frôlant le sol, le vagabond était prêt à esquiver la hache tout en donnant le change. Canines dénudées, il tachait de faire sortir de sa gorge un grognement convaincant.
Tout en donnant le change sur la créature terrifiante qu'il était supposé incarner, le philosophe essayait de se rassurer sur le fait qu'il n'avait aucun espèce de protection face à cette hache, que ses réflexes l'avait déjà sauvé dans un autre duel...à mort celui-la.
Que le combat commence avant que mes jambes ne me trahissent espérait il.

_________________
Saltarius
Citation:
GROARRRRRRRR!!!!!!
MANGERRRRRR
BBEEEURGGGGEURRRRRRARRRGGGG


Salt leva les yeux au ciel.
Enfin !!!

- Bécassine c'est vous ?
L'avait une drôle de voix sa sainte. Kékechose qui passait pas sûrement.
- Moiselle Bécassine ?
OU bien c'est vous Saint Gui, vous avez trop dansé ?
Allô... du ciel ?


Le Simplet tournait dans tous sens, les bras levés au ciel, la tête dans les nuages, comme toujours.
L'avait oublié la chose qui s'approchait. Elle était trop improbable sans doute.
Saltarius ne voyait que les miracles... Pour le reste, l'était comme tout le monde le voyant, n'avait pas les yeux derrière la tête.

_________________
Ygerne
Citation:
GROARRRRRRRR!!!!!!
MANGERRRRRR
BBEEEURGGGGEURRRRRRARRRGGGG


Noooooon pitié je veux vivreeeee mais rien ne se produisit !

Etonnée :
je suis déjà au ciel ? Elle finit par ouvrir les yeux pour constater qu’il n’y avait rien devant elle.

Ou suis-je ? Elle se pince. Aiiie mais ça fait mal, pour réaliser qu’elle avait échappé au pire.

Quand une lumière vint réveiller sa conscience: Salt ! Elle se relève pour voir si son ami est toujours debout. La, en plus de voir son ami, elle aperçoit la fameuse bête. Mais en y regardant de plus prêt, elle remarque que ce n’est pas des bras qui sont si long mais des bâtons ! Le Titi ! Sourire aux lèvres : oublié la malédiction de Bécassine. Elle s’approche, bâton à bout de bras, sourire vengeur. Regard complice au philosophe, après tout la vengeance est un plat qui se mange froid ! Elle s’apprête à chatouiller le Salt du bout de son bâton. Il a l’air dans les nuages, c’est le moment ! Tayyyyoooooooooo
Saltarius
Doiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnngggggggggg

Se souvient vaguement le Saltarius qu'il avait proposé aux pas-rigolos de Chinon d'appeler la nouvelle cloche de l'église du doux nom de sa sainte.[/b]
_________________
--Saint_georges
[ là-haut dans les cieux azuréens, quelques personnages, attentifs sont au balcon des nuages...]



- Et vous appelez ça, un tournoi ? De mon temps ça avait plus d'allure.
Non mais regardez-moi ces rigolos. !
Ils se déguisent, ils se cachent...


Non mais ça va pas du tout là en bas.
DU SANG, du SANG, DES TRIPES ET DES BOYAUX !

Sacrebleu de bordel des tripes de sainte Mélasse ! Vous allez vous bouger , Bougres d'extraits d'hémoglobine!!!


Saint Georges, furieux apostrophait ses confrères de là haut sur les nuages.
- Evidemment, un émule de Bécassine, un minable !
Letiti
Hé ben?! Elle n'arrive pas cette attaque?!
Déconcerté le diable... Ses cris au lieu de susciter la terreur ont déclenché semble-t-il une vague dévote chez l'illuminé. La hache est en l'air avec le reste des bras à brailler. Plus qu'à passer à l'attaque alors! profitons en!
C'est à ce moment qu'une ombre jaillit de derrière un rocher. Pas de recul du titi-garou bien vite rassuré au vu de la trajectoire: il n'est pas la cible.
Il reconnait la gamine et un sourire carnassier aux lèvres. Tiens donc. Il ne serait pas le seul à n'avoir que peu gouter à la chute de cheval initiée par l'abruti?!

Alors qu'elle hurle un cri de guerre, le diable bondit vers le bougre qui lui tourne le dos. Le dos se tord tandis que la dextre se ramène vers son épaule, le bois toujours solidement fixé au dos de son avant bras.


YAAAAAAHHHHH

Juste avant le choc, le bras se détend, les muscles du dos le redresse et accentue l'effet de rotation. Le bois viens violemment percuter le dévot sur la gauche, à la base du cou la où le muscle est tendre. Le diable reprend appui toujours attentif à pouvoir esquiver - la témérité c'est pas son truc - tandis que la gamine prend le relai.
_________________
--Bcassine
[ dans les nuages, l'atmosphère s'électrise quelque peu... va yavoir de l'orage ...]



- Co.co.co comment un minable, émule de Bécassine... Mais ça va pas la tête ?
C'est pas parce que tu perds aux cartes qu'il faut en vouloir au paradis entier, non mais des fois....

Bécassine leva son grand parapluie rouge et en assena un grand coup sur la caboche casquée du snob en armure.

- T'apprendra et que le Très Haut me pardonne... Et puis, on ne jure pas !
Nom d'un pépin de Bretagne.


Bécassine se pencha de son nuage.
- L'a pas l'air bien le petit... Quelle pétasse cette Ygerne, elle joue les pleureuses, puis les enfants gâtées et puis elle assassine mon champion !
Me le paiera un jour ou l'autre celle-là.
Nattascha
Au spectacle

Fin du petit somme digestif.
C’est au milieu où à la fin de la nuit que la vagabonde attaque. Toujours.
Question de stratégie. On attend qu’ils soient tous à peu près déglingués et on arrive comme une fleur, on finit les impotents et on ramasse.
En gros on assiste au spectacle et on fait la balayeuse.

Et là, le spectacle va commencer. Comme un truc dans l’air (que bien plus tard on appellera l’électricité), qui lui laisse penser que ça va pas tarder à castagner.
Branchages qui craquent, pas feutré qui se voudrait insonore mais qui, pour qui a l’habitude d’écouter la nuit, ne l’est pas du tout, petits nuages de buée s’échappant de bouches ou de narines échauffées, qui transparaissent ici ou là derrière un arbre.

C’est que ça creuse la sieste, et le froid.
Bien qu’emmitouflée dans sa couverture, et plongée dans son trou jusqu’aux oreilles, elle rêve doucement à un feu de cheminée.
Dans la main une miche bien fraiche (rapport à la température) de laquelle elle arrache par instant un morceau de mie qu’elle mâchonne avec gourmandise en regardant les étoiles de ce ciel d'hiver.


Soudain, approche de sa « propriété privée » Une ombre. Un sourire se dessine au coin des lèvres lorsqu’elle réalise qu’il s’agit surement d’une des trois gamines qu’elle se refuse à cogner ce soir.
La petite silhouette s'avance, la vagabonde mâche en silence, yeux à l’affut, remontant par instant la couverture sur ses épaules.


Mais qu’est ce que c’est que ce bordel ??


Elle réalise que là devant elle, c'est pas une des mioches mais l’philosophe. Reconnaissable à son chapeau … ridicule, et à la forme de son nez aussi.
Ah ben lui, il a encore à apprendre du « lesson one : comment passer inaperçu ? »
Et là où ça devient le bordel sus cité, c’est quand le Maistre es picole (plutôt que d’autre chose), après s'être déssapé, plonge ses mains dans une marre de boue à moitié gelée pour s’en enduire la trogne et l’ventre. Mais… mais … qu’est c’qu’il fout ??
Un truc de brigandage qu’elle aurait omis d’apprendre ? Une nouvelle technique ? La vache, y’a trop longtemps qu’elle n’est plus à s’amuser sur les routes. Y’a des lacunes à combler.
Mais revenons à notre homme... bête ? chose ?
Non content de s’être encrassé comme s’il était tombé dans une fosse à purin, v’la qu’il se met à s’ficeler avec des bouts d’branches.


A tous les coups ça sent l’truc de magicien, ou alors il va invoquer un dieu pour lui venir en aide cette nuit… Elle sait pas mais quand même, il lui foutrait presque la trouille. Va falloir voir à réapprendre ses préceptes rapidos si on n’veut pas qu’il nous arrive une tuile.

En attendant bah, la vagabonde elle a les yeux ronds comme des fonds d’chopes et elle reste bouche bée à regarder la scène.
Bien évidemment, ça ne pouvait pas durer…
Et c’est quand l’Titi s’met à courir en beuglant qu’elle sursaute, mais grave hein, et qu’elle enfonce la tête dans le trou pour ne pas assister à ce truc démoniaque.
(pour le surnom d’autruche, oubliez je l’ai fait avant ^^)

Nan mais quand même… trouille ou pas trouille, elle a toujours été comme ça la brunette. Curieuse. Donc arrive très rapidement l'instant où elle relève les yeux sur ce qui entoure son repaire, où d’un geste elle balance la couverture en arrière, saute sur la terre ferme, enfin la surface en fait, entre en mode furtive... et le suit, pliée en deux pour éviter de se faire repérer.

Et là Regret.
Affreux regret. Ne pas avoir pris la couverture et une marmite de maïs soufflé pour assister au spectacle.
Ils se sont tous donné rendez vous là. C’est la que s’passe le raout angevin.


Incantations divines, mélanges de pains et de coups de lattes divers et variés, cris, évanouissements… on a tout !!!

L’titi seul face à une armée d’inconnus. Mais il a créé des liens faut croire. On s’associe à quelqu’un d’autre pour choper un participant, faudra qu’elle en cause à Auré. Quoi qu’il arrive au… comment dire… ben le gars qui faisait des incantations en fait…. Ça s’ra rapporté à Réré !!! bande de tricheurs !!!

Bon résumer ne serait pas facile, mais en gros ça cogne de tous les côtés.
Le gars qu’était planqué, enfin il le croyait, derrière l’arbre à l’arrivée est en train de se faire défoncer la trogne quelque chose de bien. Il lui semble reconnaitre Tiss en train de s’acharner sur la victime collégiale, et une des gamines, la plus grande peut être, ouais Calyce, c’est Calyce qu’est en train de se faire la main là.


Sympathie immédiate qui la lie au pauvre gus, souvenir de ses débuts sur les chemins. Mais bon la sympathie ça va un temps. Et de son point d’observation elle se marre en silence à regarder la représentation offerte gracieusement par le duché d’Anjou. Inévitablement, comme au spectacle, il y a des scènes qui marquent plus, alors de temps en temps, elle se laisse aller à quelques petits applaudissements admiratifs. Faut pas lui en vouloir. (Z'aviez qu'à être là, vous auriez fini par cogner vos mains l'une contre l'autre aussi.)

Faudra qu’elle choppe le Réré en rentrant pour le remercier.

_________________
Saltarius
Saltarius ne savait plus vraiment où il était.
L'avait vu un monstre et puis l'avait plus vu.
L'avait vu Ygerne rigoler et faire des signes - tiens on dirait que ça va mieux - et puis l'avait plus vu.
Pis, l'avait vu le ciel et avait entendu les cloches.

Et puis dans les nuages, qui, comme qu'on dirait qui s'assombrissaient. Il sentait l'orage venir. Il se releva en grand simplet qu'il était. Ses adversaires pensaient sans doute qu'ils en avaient fini avec lui. Il se mit debout et courut vers le monstre.
- Eh attention, va yavoir de l'orage, faut pas rester en dessous des arbres.
Messire le monstre faut vous éloigner, vous allez attraper les foudres du ciel et des enfers et puis la lectrocution et pis ....


Il courait, courait, agitait les bras, levait sa hache comme pour frapper.
il se prit les pieds dans un bâton qui traînait par là.
Entendit le rire cruel d'Ygerne.


- Sauve-toi la gosse, va y avoir du grabuge... ya les saints qui s'fâchent.

Le tonnerre se mit à rouler et un éclair déchira la nuit glaciale.
_________________
Calyce.
Les fillettes s'étaient séparées histoire d'avoir un plus grand terrain d'action...

Calyce tentait de mettre en pratique la leçon qu'on lui avait apprise y a pas longtemps : Apprendre en regardant.
C'est donc tapie dans l'ombre qu'elle zieute une drôle de scène. Le lutin en mode tornade beuglante. La mioche pose une minime devant les yeux alors qu'elle voit le Titi se jeter sur un autre type du genre bizarre... C'est qu'il fait peur mine de rien là. La mioche se fait encore plus petite qu'elle n'est derrière le buisson qu'elle avait choisi pour planque. Mais le dernier cri sauvage du Titi la fait tomber à la renverse la pauvre p'tiote. C'est aux pieds d'un bonhomme blond qu'elle échoue. Trouver une idée pour éviter de se faire dépouiller : La carte de l'attendrissement !

La fillette se relève péniblement, boueuse, les mirettes embuées et hop la petite comédienne est lancée...


B'soir m'sir...z'auriez pas vu une charrette avec ma moman, mon papa et l'reste de la famille ? * snif * On était en route pour visiter mami Gertrude parce que papi Gaston l'est mourut. * snif *

La petite se frotte les yeux et discrètement elle essaye de voir si le messire gobe ce qu'elle raconte...Il ne cille pas, alors elle continue son baratin

Et sur la route bah mon p'tit frère Germain l'est mouru aussi en buvant son lait... Bref je suis perdue et j'veux pas mourir...Pouvez m'aider ?

C'est à ce moment que les émeraudes sont attirées par la grosse bourse que le blond laissait en évidence. La mioche se souvient soudainement du pourquoi elle se trouvait là. Elle allait pas la jouer au super brigand trop fort... Même si le gars ne semblait pas être super costaud non plus. Petite bouche-si si petite !- qui se tortille alors que la mioche réfléchit rapidement. Le blond doit se demander ce qu'il allait faire de la pouilleuse larmoyante...

Haaaan regardez la charrette de papa !

Petit index qui pointe un endroit vide. Et alors que les yeux du blond furètent à la recherche de la charrette inexistante, la mioche s'empare lestement de la bourse qu'elle met dans l'une des poches... Elle en siffloterait presque mais professionnalisme oblige : Elle reste dans son rôle de petite chose perdue...

Arf c'est pas une charrette... Bon bah c'était bien de papoter avec vous, j'me sens vachement mieux ! Merci beaucoup, beaucoup ! J'file !

A pas bientôt aussi...


Et la voilà qui court et s'arrête un peu plus loin. Les yeux qui brillent, la bourse est sortie. Minois fendu par un large sourire alors que de sa menotte elle pèse sa nouvelle richesse... Curieuse, elle ouvre la bourse et compte les piécettes.... Et les mirettes s'ouvrent de plus en plus grand... Aux anges la môme :

Un...deux...trois...quatre.. blablabla... Vingt

Après elle sait plus compter, donc elle arrête...


Riiiiiiiiiiiche !! J'suis Richeuuuuuuuuuuu ! Clééééé ça fait combien de bâton de réglisse vingt six écu dis ?! Clééééééééééélie t'es où !!


Applaudissements qui se font entendre...Humpf. Le blond ? Un autre tournoyeur ? La gamine fait volte face et cette fois elle fait pas semblant de pleurer... Elle a les pétoches et fait moins sa fière...

J'sais pas comment votre bourse s'est retrouvée dans ma poche, j'vous jure !! J'suis sure que c'est un de ces vilains nains-mangeurs d'enfants...c'est sournois ces petits trucs 'savez...


Émeraudes mouillées qui se lèvent sur la silhouette qui se tient devant elle. Les deux sourcils se haussent... C'est pas le blond !
_________________

Riche. Plus tard, elle sera intelligente.
--Pierre_le_portier
[ ya du grabuge dans les nuages... ]




- Eh là !

Pierre tendit sa grande clé et para le coup d'épée que Georges balançait à la gueule de Bécassine.
Laquelle se retourna et d'un revers du parapluie rencontra la flèche de sainte Thérèse.
Laquelle ne fit ni une, ni deux, la retira de son coeur blessé, en grimaçant - mais ça fait même pas mal, elle était au paradis dans son corps immatériel -
Et, s'en servant comme une épée attaqua le grand saint Georges empêtré dans son armure.


Mais pourquoi moi ? , fit-il, j't'ai rien fait.
- Si ... tu m'énerrrrves... Et puis la solidarrrrrrrrité féminine c'est pas fait pour les humains !
- Olé Teresa, sus aux saints malsains
- Olé Bécassina, on va leurrrr foutrrrrrrre la brrrranlée !!!

Et chbing et chbang, le paradis résonnait des échos du tournoi.
Pierre l'homme aux clés, ne sachant plus où donner de la tête.... Fonça droit dans le tas en criant : Montjoie, Saint Denis !

De très loin on entendit :

- Oui , ç'tà quel sujet ?
- Eh mec, ça castagne en Anjou.
- Rien d'neuf sous l'pont neuf....
- Rendors-toi.

Clong, clang... Les auréoles fendillées, les ailes froissées, tout ce petit monde se tatanne dans la joie et la bonne humeur.
Le ciel en est tout électrisé, la foudre, la neige, le grésil fondent sur le terrain angevin... Les saints sont tombés sur la tête !!!
Otissette
Gelée qu’elle était la Vicomtesse pourtant habituée au froid de son bureau Ducal plus chauffé pour cause d’économies et de pénurie de bois. Pendant des heures elle avait cherché le Titi à qui elle avait promis de mettre une branlée, enfin elle voulait surtout se venger ou venger Auré allez savoir. La vagabonde pas moyen de mettre la main dessus elle avait elle aussi disparu, c’est donc seule qu’elle avait erré en attendant la tombée de la nuit.
De temps en temps une bonne rasade de gnôle histoire de se réchauffer, mais point trop n’en faut, il fallait rester vigilante, le Lutin pouvait surgir à n’importe quel moment, il lui avait dit qu’il serait son pire cauchemar ….

Enfin la pénombre commençait à s’installer, l’heure était venue, le moment qu’elle attendait depuis des mois… Se faisant discrète elle avance doucement se cachant comme elle peut quand tout à coup un arbuste bouge, bon elle a un peu abusé de la boisson mais quand même, du vent y en a pas, et l’arbuste bouge plus que la normal.

Le sang de Tiss ne fait qu’un tour, quelqu’un qui le fait bouger obligé ! Deux secondes pour réfléchir le foulosphophe ! Il avait une passion pour les arbres et la verdure en tout genre. Il s’y cachait, pour sur c’était lui qui faisait bouger cette touffe, cette fois elle ne prend plus le temps de réfléchir et se jette sur l’homme qui se trouve non loin de là.

Bon fait noir l’homme est pas grand mais quand même plus le grand le lutin, remarquez c’est difficile de trouver plus petit. Colère et rage montent en elle.


Mais t’es qui toi !!!!!!!
T’es pas le Titi, qu’est ce que tu bouines sur mon chemin !
Mais on à pas idée de se mettre sur ma route…. Bon tu l’auras voulu tant pis tu vas prendre pour le Titi ! Donne ta bourse, c’est pour le Duché, faut remplir les caisses, allez sinon je te mets une de ses branlées que tu t’en souviendras longtemps. Et te fis pas aux apparences, je suis bien plus forte que j’en ai l’air.


Furaxe elle le laisse pas parler et se met à lui faire les poches… vides !

Et en plus tu as pas un rond en poche ! Et bah bravo, belle perte de temps, tu crois vraiment que j’ai que ça à faire, c’est pas avec toi que toi qu’on va sauver l’Anjou.


Se relevant tout en continuant à pester, elle continue sa route très en colère, au loin hurlements et gémissements se font entendre. Curieuse elle prend la direction du bruit et là au surprise un homme essaye de détrousser le Titi, prise d’un fou rire elle reste au loin et admire la scène qui se déroule sous ses yeux. Malheureusement le pauvre se fait battre par le Titi et la Tiss, déçue par le blond sur qui elle avait jeté son dévolue n’a plus grande envie de tanner le Titi et continue sa route. Peut être bien qu’elle finira par croiser la vagabonde ou bien la Lorraine et qu’elles lui raconteront leurs exploits.
_________________
Zahra.2
Qu'est-ce-qu'il faisait froid, qu'est-ce qu'il faisait noir dans ces fichus champs, entre les épis de maïs et le blé gelés, pis le ciel étoilée, la Zahra était à la recherche d'une proie, ou d'un adversaire, elle se rechaufait comme elle pouvait en buvant quelques rasades de sa mirabelle, l'était quelque peu bourrée, mais toujours attentive au moindre bruit... pis du bruit , bien il y en avait dans les environs, des hurlements de bêtes sauvages ou pas, pis des cris de mioches...et aussi des cris de personnes en detresses, ça se cognait.... pis ça cognait drolement dur!

Elle arrive dans une zone forestière en apparence, ou pas, en tout cas elle était entourée d'arbre et bizarrement, l'effet de son ivresse faisait mouche, les arbres semblaient être des hommes , et les branches des longs bras, la lorraine s'amuse à mettre des coups d'épée dans le vide, elle commençait un peu à s'ennuyait dans son coin coin, elle qui s'attendait à se battre tout ça, ou reussir à choper une victime à degommer et des poches à vider, même si pour la dame en dehors du contexte de tournois, pour elle le " brigandage" était un mythe, puis c'est tout un truc à eviter de faire au cas ou de se coltiner une reputation d'enfer lunaire et de ne jamais réussir ses desseins avoir son armée de cinglées, donc c'était une "guerriere" ivre qui était en train de poursuivre sa seance d'animation touristique en pleine cambrousse angevine.

A chaque cri, la Zahra sursautée, peur qu'une de ses filles se fasse massacrée, ou bien pire se faire choper par un colosse, ou une furie, loin d'être une chochotte, mais la lorraine ne tennait pas trop à se faire lyncher dans le fond, mais paradoxalement, elle avait besoin de cette montée d'adrenaline, de la baston, pis s'éclater un peu quitte à se faire demonter ou demonter, plongée dans ses pensées et 100% énivrée, Zahra entend des bruits de pas...

Ce coup ci, c'est bon, elle tient sa victime ou pas!
Elle ne se cachait pas trop, pis ses crises d'hoquets rendait sa discretion quasiment nulle, elle était calée contre un arbre , lorsqu'elle remarqua une silhouette, pas trop grand, mais bon la dame savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, le type avait l'air d'être perdu, tout pile ce qu'il lui fallait à Zahra, rien à foutre qu'il soit un simple "civil" non participant au tournois, il y avait assez de balises qui signalait la presence de personnes en mode "furies" et "tournois" de barbare... le gars était pas armée , du moins c'est ce qu'elle pensait, elle se met en garde, pis lache son bouclier non loin de l'arbre, inutile de s'emcombrer de son bouclier...

Elle hurle un cri genre "à l'attaque"...


BANZAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII.

Pis pointe son épée devant le type, il avait l'air un peu blasé, la Zahra dirige son regard vers ses poches au bonhomme, bizarrement elles étaient ressorties, genre comme des oreilles d'elephant même si la dame n'avait jamais vu ce genre de bête... tout de même elle secoue le bonhomme un peu, fouille ses poches comme une barge, on pouvait qualifier son état de "enragée comme un mouton" mais bon, entre la deception de voir que sa prise a les poches vide, pis qu'il avait été déja apparemment mal mené , la lorraine a comme un sentiment qui mele pitié et haine, soit le bonhomme est un tricheur pis qu'il est venu sans rien dans les poches!
Soit il s'était fait avoir... auquel cas, fallait se barrer de là en vitesse et se cherchait une autre prise.... Elle rajuste sa bourse a elle qui était pas trop pleine mais tout de même elle en avait une elle!

Elle se moqua un peu du type, genre en faisant clinquer ses pieces puis montrant son épis de maïs grillée qu'elle avait l'intention de manger en zieutant un duel.... mais la soirée allait être longue, la lorraine ne savait pas quelle tournure allait prendre ce tournois.

Elle laissa le bonhomme en plan, l'avoir racketté alors qu'il n'avait pas un ecus en poche l'avait marqué mais pas pour autant qu'elle abandonna !

C'est donc encore plus motivée que la Zahra se mit à tituber à droite à gauche, pour recuperer son bouclier, toujours en garde prète à attaquer...ou à se defendre.

Tout en écoutant au loin, des cris genre comme à la guerre ...

des " AÎE , Aïe pitié laissez moi, siouplé, j'ai plus rien... on mes les a déja fait! "

ou des " Ola , Ola , la bourse ou la vie !", ou bine des " mouaaaaaaaaaaaaaaah mes dents, j'ai plus de dents aïe aïe!"", ou encore des " vas-y court court" , ou bien des " aaaaaaaaaaaargggggggggggggggggh" des grognements, des insultes qui feraient mal aux oreilles chastes tout ça... pis les fameux grincments d'épées qui s'entrechoquent.... pis aussi le claquement de dents des trouillards, ou bien.... les hoquets des ivrognes !

Une sacrée soirée en somme.... qui n'était pas sur le point de se finir pour la lorraine..

_________________
Saltarius
La nuit avançait, froide avec des passages orageux et puis des accalmies.
Comme les oiseaux de nuits qu'ils étaient, d'autres passaient comme des ombres. Saltarius reconnut très bien ceux qui lui faisaient les poches mais ne broncha point.
Barberouge d'abord.... ET même Ygerne !!!

Il avait reçu une promesse - juré craché - de sa sainte ... Il ne perdrait pas sa soirée.

En attendant la fin de l'épreuve, notre simplet s'adossa à un arbre, se revêtit de la cape chaude qu'il s'était offerte à Chinon avant de partir et était au spectacle.

Eveillé, il vit Barberouge le traître, assailli par deux gamines.

- Hihi , bien fait !
Le dit Barberouge ne demanda pas son reste et rentra tout droit à Angers.
Il vit aussi le Titi, reconnaissable de loin avec son chaperon rouge... Ouais tous comptes faits, se débrouille pas mieux que moi le lutin bavard !!!
Faudra que j'lui fasse me payer un verre à Saumur tiens....
Avec mes sous... même s'il les perd....
Manque un peu d'action, on dirait que le froid engourdit tout le monde.
Salt ferme les yeux. Une nuit est une nuit... les coups résonnent dans la clairière? Salt entend comme un écho.

Là haut, il y a beaucoup plus d'action.
C'est la mêlée générale.
Il voit une nuée mouvante, hurlante.

- Alleluyah, bravo Térésa.
- Ouille ouille,non pas les couilles, c'est pas du jeu mesdames, c'est déloyal.
- Comment ça déloyal et ça, c'est mieux ?
- Aïe, Ayayaïe... olé... Tiens.... Non di dju d'nom di dju...
- Hé... profite pas pour me peloter les seins... s'pèce de salopiau !!!
- Han !
- Paf !
- Mamannnnnnnnn!
- Sacré nom di djou d'bon sang d'bouc en rondelle !!
- Mortecouille et sang d'pucelle !
- J'en ai maaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrreuuuuuuuuuuuuu
- Loué soit le Très-Haut, ma mie, sont rétamés ces p'tits morveux !
- 'Tention, mon auréoooooooole ! A mierdum, l'est fendillée !


Salt ne voyait rien qu'un bras par ci, une aile par là, une dent qui vole, un parapluie qui cogne, une lyre enchâssée dans une tête hirsute, un orteil bleui, un vêtement déchiré.

Soudain, l'entend une cloche... Une groooooossse cloche avec un son grâââve.

DOIIIIIIIIIIIINGGGG , DOINNNNNNNNNNNGGGG
et une voix non moins grave :
- C'est pas un peu fini ce boucan ?Sacré nom de Dieu, on ne s'entend plus ETRE.
Le patron Himself.
Pas content l'Homme,.... 'fin pas l'homme.... Le ... enfin celui qui EST.

- Zavez pas honte ? Heureusement qu'on ne vous voit pas d'en bas !

Salt se fit tout petit... Lui, il était en bas et lui il voyait.
Il croisa le regard de Bécassine, qui prenait un air faussement contrit.
ET pis, dès qu'elle fut sûre que le Patron regardait ailleurs, elle leva un bras d'honneur en direction de St Georges, qui en avala son dentier.
- Tiens, il s'est fait arranger l'portrait le snob en armure. L'ont pas loupé les filles.... Salt se marrait. IL leva le pouce en direction de Bécassine et de sa copine qui avait une flèche dans le coeur. Elles lui firent un clin d'oeil !
L'aimait bien le trounoi en Anjou après tout... Même les saints s'y étaient mis.


Il s'endormit vraiment, comme un enfant qui a eu tout son soûl de belles histoires.
Le lendemain, il s'éveilla, prit sa musette.
Il entendit un son métallique qui le surprit.
Il ouvrit et trouva une petite bourse qui contenait ... Il les compta soigneusement : 42 écus...

- Ca alors,...

Il leva les yeux au ciel.
- Merci, Moiselle Bécassine, c'est vraiment vrai que vous allez beurrer mes tartines !
Il se mit en quête de ses compagnons de voyage. Pas rancunier pour un sou.
Quand on est le champion de Bécassine... Jamais on ne radine !

_________________
Nattascha
[désolée clavier en rade depuis deux jours pouvais pas répondre avant]


*****


Le moment est venu de passer aux choses sérieuses, on n’est pas là QUE pour assister à la grand messe angevine de l’année. On y est surtout pour se remplir les poches.

L’titi a l’air de bien se débrouiller, Tiss a disparu, poches pleines ou pas, on verra de retour à Saumur…
Les guiboles et autres bras entremêlés la laissent un peu perplexe… quelques « Schlaf » et autres « humpf » ou « aïeuuuuuuu » animent la nuit presque à son agonie. Les étoiles se font un peu moins brillantes, et à l’horizon pointe un début de journée à venir, qui la laissera comptant les écus qu’elle va pouvoir enfin ramasser tel le fossoyeur sur un champ de bataille ramassant les cadavres.

Ouais mais lequel choisir ? Enfin lesquels. C’est que tout ce petit monde là était, enfin, semblait relativement fauché. Faut pas se tromper de cible.
Oh et puis elle s’en fout si elle ne ramène rien, elle s’est bien marré.
S’approchant du pauvre bougre inanimé et boursouflé, tant les coups qu’il a pris lui ont déformé les traits, elle hésite entre premiers secours où achever l’animal pour ne pas qu’il souffre.
Grande âme, comme tout le monde est sensé le savoir, elle finit par se pencher sur lui, histoire de vérifier qu’il respire encore quand même un p’tit peu.

Hey machin ? Tu m’entends ? Ça roulotte ? Rien d’cassé ?

Pour réponse elle n’obtient que quelques grognements mécontents, et, histoire de ne pas être en reste, lui file un coup de pompe dans l’aine.

Pas parc’qu’on s’est fait casser la gueule qu’on doit être malpoli.

Elle va pour lui en mettre un autre, quand une petite voix un peu plus loin attire son attention, et retient l’élan qu’elle donnait à sa guibole.
Comme il serait étonnant qu’il reste le moindre denier sur ce gus là, elle va pas s’attarder sur son cas, et se dirige vers ce qui semblait être la voix d’une gamine, relevant plus de la plainte que du cri de victoire. Voulait pas leur taper d’sus, c’est pas pour laisser les autres le faire !!
Donc on file fissa voir qui ose faire chouiner Calyce comme ça. Ça va douiller c’est clair.
Mais elle est stoppée net dans son élan quand elle se rend compte que..

Calyce est là, en pleine conversation avec le blond que la vagabonde avait entre aperçu un peu plus tôt en train d’prier.
Sourire en coin elle l’observe lui jouer la grande scène du 2.
La pauvre miséreuse orpheline ou un truc du genre… Pas mal, ça peut fonctionner ça sur un gland…
Et c’est clair que ça fonctionne sur celui là…
A pas dû prier comme il faut… parce que d’une main leste la p’tite lui chourave la bourse qu’il avait en poche.
Elle applaudirait bien mais pas la peine d’attirer l’attention.
Pas mal, vraiment pas mal.

Lorsqu’elle voit la gamine s’enfuir à toutes jambes, elle la suit pour la féliciter, mais aussi pour la mettre en garde. Certains lui auraient coupé la main ou collé une grosse patate dans la tête s’ils n’avaient pas été aussi benêt que celui là.
Et là, ma Calyce, en train de jubiler, de compter ses sous et de s’extasier.


Riiiiiiiiiiiche !! J'suis Richeuuuuuuuuuuu ! Clééééé ça fait combien de bâton de réglisse vingt six écu dis ?! Clééééééééééélie t'es où !!

D’un pas toujours aussi furtif elle s’approche et se plante non loin d’elle, s’appuie contre un arbre et applaudit cette fois.
Lentement, genre un clapement (merci jean claude) de mains toutes les deux secondes. Mais suffisamment fort pour faire sursauter la petite qui se détourne brutalement et tente de rejouer la scène du « j’suis qu’une pauvre petite égarée », avec fausses larmichettes au coin des yeux et regard de chien battu.


Ben… moi j’dis bravo.
T’as réussi à lui piquer ses biens à l’autre mais…


Prestement elle s’approche et vient se coller juste derrière elle, enroule un bras autour de ses épaules pour la bloquer, et sort rapidement une dague de sa ceinture pour la lui poser dans le cou.
La bouche vagabonde approche de la petite oreille, elle sent le petit corps trembler contre elle, et lui murmure autant qu'elle grogne sur un ton qui en ferait reculer plus d’un..


Tu vois ça, c’que tu viens d’faire… t’extasier, gueuler à tout va qu’t’es riche, app’ler ta sœur comme si t’étais en train d’jouer dans les ruelles d’un village…
Ben si c’était pas moi qui m’étais approchée. P’tête bien qu’tu s’rais morte. Ou blessée, ou assommée mais tu s’rais mal en point en tout cas.


Tant qu’à donner une leçon autant qu’elle marque l’esprit… doucement elle appuie la pointe de sa dague sur le cou enfantin, pour en faire sortir une petite goutte de sang, puis une autre, et finalement laisser s’écouler un très mince filet de sang sur la peau encore pure de la petite.

Alors on est là pour brigander hein, c’est ça ?
Tu vas t’en sortir bien dans l’histoire finalement. J’vais pas t’maraver parce que j’m’étais juré de ne pas le faire. Mais j’vais t’piquer tout c’que t’as pu ramasser cette nuit.
J’aurais préféré chouraver ça à quelqu’un d’autre, mais pour qu’ça rentre, pour qu’tu piges que la discrétion c’est aussi important que d’savoir courir vite, j’vais tout t’prendre. Nan, tu vas me l’donner même.


Le bras se fait moins ferme autour de l’enfant, mais ne la relâche pas immédiatement. La bouche s’approche à nouveau de la petite oreille et souffle comme une menace

J’te préviens… t’essaies de t’tirer sans m’filer mon butin, je te rate pas.
Je te laisse une chance de tout m’donner… mais j’te raterai pas si tu joues les anguilles.


Et elle la lâche, fait quelques pas pour finalement se retrouver devant elle.
Elle en a gros sur la patate la vagabonde en voyant la petite, tête baissée. Mais elle ne laissera pas son cœur parler. Faut qu’elle comprenne bordel… pas envie d’apprendre un jour qu’elle s’est fait égorger sur un ch’min.


Allez, tu t’lèves et tu m’donnes tout.
On va pas y passer la journée. J’ai autre chose à faire.
Des chopines à aller boire à Angers entre autres.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)