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[RP] Memento audere semper , le Grand Tournoi d'Anjou

--Le_titi
Le diable avait repris sa course à travers les bois en recherche d'une autre cible. Cette première victoire facile l'avait complètement grisé. L'excitation quasi physique coulait dans se veines, et il n'avait pratiquement plus besoin de faire semblant d'être fou. Il se sentait une bête féroce avec de puissants crocs au bout de chaque bras. Il suffisait de voir comment l'autre avait bouffé le sol après cette sublime envolée suivis de ce revers magistral.

Des bruits, des cris...Il n'était pas le seul semblait-il à n'être pas des plus discret. Il cours, il hume (ben oui c'est une bête on vous a dit), il cherche une proie. La langue passe sur un sourire carnassier. Il allait manger! Il allait faire un bon repas, sentir le sang dans sa gorge, la chair découpée par ses crocs.

Il la repère enfin. Seule! Armée, mais chancelante. Une proie blessée surement. Le monstre fais le tour, de buisson en buisson, par petits sauts, toujours plié en quatre. Puis d'un coup il bondit, levant ses bras au ciel, dans un hurlement, il les abats sur la main d'épée.


BRRRROOAAARRRRGGGGGG!!!!!!

Le regard cherche le cou alors qu'il reprend appuie sur ses jambes. La partie sensible...ou la vie s'écoule. Un grand sourire ce dessine sur son visage alors qu'il s'imagine déjà cette vie dans son gosier. Tous aux abris! Un titi-garou est de sorti!

GNEEHEHEHE!!!!
Grrreeee...Rrrrrrr....
Zahra.2
La nuit se poursuit et la recherche d'une autre victime ou autre adversaire se fait encore plus serieuse, l'épée toujours en main, près à degainer, prète à se battre contre un homme ou une femme! Elle titube d'arbre en arbre, elle picole de temps en temps histoire de s'encourager à ne pas rentrer à Anger bredouille abandonnant le tournois.
Toujours le même types d'hurlements à la mort, les "boum" , les épées qui s'entrechoquent, des couïnements de mioches; d'adultes bref une atmosphère de guerillas dans la cambrousse angevine, la lorraine n'est pas très rassurée par la tournure que prennait le tournois, des heures qu'elle trainait, pis toujours pas de cible en forme ! Que des corps blessés qui trainent dans les champs, pis des personnes qui sont en plein combat, inutile de taper l'incruste dans les bastons, pas envie de se retrouver en mode bouclier vivante, la Zahra traine, chancelante tapant sur les arbres et leur demandant "mechament " la bourse ou la vie en riant trop ivre la dame, pour voir que se sont des arbres...


C'était plus ou moins calme dans le coin coin où se trouvait la tournoyeuse lorraine, elle s'apretait à se faire une pause et bouffer son épis de maïs attendant de voir un duel , la dame adore voir les combats, surtout quand c'est sanglant pis que c'est long! Elle fouille dans son baluchon, tranquillement, tout en gardant son épée en main, quand soudain.... un cri retentit , la lorraine sursaute cherchant du regard la chose, pas le temps de réaliser qu'une bête saute sur elle pis lui arrache l'épée des mains, la Zahra se met à trembler, en colère la chose arrivait au mauvais moment, elle oublie vite fait sa pause detente maïs, pis tente de se debattre de l'emprise du truc...

Elle se mit à hurler ....
BRRRROOAAARRRRGGGGGG!!!!!!


POUCE POUCE POUCE!!!!
NAMEHO , M'sire le prevot! m'sire le prevot, l'Aurelien, on m'avait dit c'etait contre des z'hommes et des femmes que fallait se battre pas .... "ça"



Elle regarde la bête, pis se met à frapper au pif, pas le temps de savoir où elle donne des coups, un coup dans le vent, un coup en pleine face de la bête qui semblait faire des grimaces ou.... la chose souriait?

La Zahra decide de fermer sa bouche, ça servait à que dalle d'hurler, à part attirer des spectateurs?! Elle tente de se defendre des differentes attaques du monstre du Sans Nom! Entre les differents coups qu'elle donne , pis les coups qu'elle reçoit , elle chantonne des prières ... bien ça quand elle était en détresse , directe elle pensait au paradis solaire pis son medaillon aristotelicien qui pouvait surement l'aider ... ou pas


ô mon dieu et tout tes saints , et ste Boulasse , s'il te plait sauve moi de tes demons!

va de retro satanas,! que le sans nom t'emporte loin loin par là bas!


La chose poursuit ses grognements et ses attaques se font de plus en plus sauvage, la Zahra regarde de plus pres la lueur des étoiles et de la lune sûrement, lui permettent de constater qu'à son plus grand desespoir la chose est pas une bête mais bien un bonhomme; pas très haut de taille, qui se déplace avec ses jambes et ses bras un peu comme un singe?... la Zahra titubent un peu fatiguée, pis se met à penser à ses techniques de combats, le bonhomme n'avait pas hésitait à se mettre à moitié à poil en ce temp hivernal, elle avait reconnu une marque sur son torse un grand X, elle se pose des questions, le barbare était il un participant du tournois, ou un veritable brigand ? qui voulait vraiment sa peau?

Elle repense à son fameux parchemin qu'elle avait édité à la suite de sa victoire en lice contre son frêre d'arme en Lorraine,
"appelez la Caporale Zahra" , je ferais la technique des cyclones ou tourbillon, puis le "Tsunami" technique ecoeurante de la femme ivre, qui consiste à vomir sur les chausses de son adversaire, technique efficace , car elle perturbe le dit adversaire!, puis biensûre, je soulignerais au prochain bonhomme , que même avec une coquille, ses bijoux de famille ne sont point à l'abri... "

La Zahra avait bien la nausée, mais impossible de vomir sur la dite bête, l'énnivrée était un peu chaos, elle tente de lui donner un de ses fameux coups de genous à l'entre jambe, mais manque son coup; pis se retrouve au sol... la chose grogne toujours aussi fort, pis semble hurler de plaisir? La Zahra rajuste sa ceinture et sa bourse avant de se relever... son épée "hachemoiça" lui faisait coucou de l'autre côté, pis dans la bataille elle avait perdu son bouclier, pis la chose la plus incroyable, c'est que la bête avait reussi à lui derober son bâton fétiche! Un bâton qui faisait plus massue, et canne pour ivrogne, idéal pour les retour à la maison quand on est bien pompette!...

Elle fixe du regard la chose, pis attend la prochaine attaque prète à se defendre ou pas...


grrrrrrrrrr! mon bâton*hips* rend le moi* sale monstre* !!


V'la qu'elle reçoit en guise de reponse un autre grognement pis un coup de poing, bien visé qui la sonne bien! La chose grogne toujours autant, pis la regarde toujours avec un regard de "crevard"!

_________________
Clelie.
Les chausses qui ballottent dans le vide, Clélie mâchouille paisiblement son bâton de réglisse en observant la silhouette de sa sœur se confondre dans l'obscurité, séparées elles auront deux fois plus de chance de récolter un beau magot ou de se faire exploser la trogne c'est selon...
Assise sur sa branche elle a encore l'espoir de conserver toutes ses dents intactes parce bon elles sont toutes neuves celles là, fraichement poussées, bien blanches et tout alors si elle pouvait en profiter encore un peu. D'ailleurs ça lui fait songer que faudra qu'elle aille faire un tour dans la salle d'arme chez papi à son retour, un petit casque lui évitera se genre de désagrément. Donc c'est décidé en attendant elle va d'abord finir son bâton avant d'aller dans la mêlée, après tout c'est p'tete le dernier qu'elle pourra bouffer !

Puis de là où elle est elle a une vue imprenable sur ce qui se passe dans la clairière, les noisettes aux aguets elle observe sagement et elle n'a pas très longtemps à attendre avant que le spectacle commence...Pire que la place publique c'te clairière ! C'est le défilé, elle voit tour à tour passer les participants au tournoi, certains dans un état d'ébriété particulièrement avancé ou alors scrutent vraiment le terrain minutieusement parce que ça titubent sec !
Seul point commun tout le monde à l'air de se cailler les miches et elle aussi d'ailleurs si elle se bouge pas va finir incrustée dans la branche la mioche.
Dernier coup d'oeil à droite puis à gauche, Clélie se décide enfin à descendre de sa planque de l'autre côté ça hurle et ça à l'air de se taper dessus donc elle va prendre à gauche pour commencer, non l'est pas lâche, mais non du tout elle va juste se chauffer, faudrait pas se faire un claquage en entrant dans la mêlée quand même...Bon ouais elle se chie la mioche, elle l'aime bien sa bouille crasseuse oui ! Mais sans bleu...


Crac !

Petit plongeon gracieux dans le fourré, les doigts qui écartent une feuille tandis que son palpitant passe à la vitesse supérieure, noisettes qui scrutent l'obscurité tandis qu'une étrange effluve vient lui chatouiller les narines, léger reniflement, une odeur bien familière même : celle de la mirabelle. La confirmation ne tarde pas, quelques craquements de plus lui permettent d'apercevoir la silhouette titubante de sa mère, pas qu'elle a pas confiance en sa mère...En fait si elle a pas confiance ! Du coup elle reste planquée jusqu'à ce que la voie soit dégagée avant de reprendre son chemin.
Pour le coup, elle respire la confiance la Clélie, tout en fredonnant elle continue sa progression troooop facile !
Petit passage à couvert dans les bois, la mioche est en phase observation donc elle observe et c'est là qu'elle voit un des participants qu'à l'air plutôt mal en point le genre qui s'est fait rouler dessus par une charrette, en tendant l'oreille on pourrait même croire qu'il parle à un ami imaginaire, 'fin ça à la limite ça la choque pas, elle a l'habitude de ce genre de conversation dans le vide avec Calyce mais quand même y a un hic, un truc qui tourne pas rond, pourquoi qu'il regarde en l'air comme ça ?
Bon c'est sur le temps et pas des plus clément, on dirait même qu'il va tomber des cordes d'un instant à l'autre mais quand même... Le temps de sa réflexion avec elle même v'là un aut'gus qui se radine et paf un coup de bâton derrière la tête et le voilà qui se saisit de la bourse sans aucun ménagement.
Sourire satisfait, Célie poursuit sa route en sautillant, finalement c'est pas la mer à boire après l'observation reste plus qu'à mettre en pratique !

Aussitôt dit ! Aussitôt fait ! Juste le temps de trouver un pigeon...

D'un pas nonchalant, elle parvient jusqu'à la berge où l'eau s'écoule paisiblement, tel un murmure le clapotis léger elle aurait bien fait quelques ricochets sauf que là sur la droite, les noisettes sont attirées par ce qui semble être un campement de fortune...
Et là les rouages de son petit cerveau s'active... « blablaba pas de règles blablaba », deux pas feutrés, la mioche s'immobilise, pas de réaction...
Pourtant elle perçoit bien une silhouette étendue sur le sol, encore quelques pas, elle attend...
Toujours rien...Pire que la Manon, leur vieille nourrice narcoleptique, mi-sourire qui se dessine au coin des lèvres de la cadette avant de s'éteindre rapidement en pensant à la fois où elles avaient voulu lui piquer sa bourse à la Manon, c'qu'avait pas manqué de la réveiller dans une rage folle alors qu'elles voulaient juuuste s'acheter des sucres d'orge, Doigts qui massent l'oreille ou la réminiscence douloureuse d'un souvenir !
Tirer profit de ses expériences donc ! Noisettes qui balaient le sol à la recherche d'un bâton, la mioche finit par s'accroupir doucement auprès de l'inconnu.


M'sire ? M'siiiire ? Vous dormez ? M'SIIIRE !

Du bout du bâton Clélie tâtonne le torse pas vraiment très actif, puis un truc qui la chagrine c'est qu'y a pas de petite buée qui s'échappe de sa bouche à lui quand il respire ou alors c'est vraiment léger, l'est palot quand même quand elle le regarde de plus près, haussement d'épaule «l'a qu'à pas dormir là aussi avec ce qu'on se caille ! » ou alors p'tete qui dort pas ? P'tete il est mort ? Mais l'a jamais vu de mort Clélie, c'est comme quand on dort sauf qu'on est mort ?
Regard anxieux sur le corps inanimé, la bouche qui se tortille comme si d'un coup de bouche tortillée, intense réflexion la cadette essaye de se souvenir ce qu'elle a entendu sur le sujet …


La lune...Le soleil....Non c'pas ça ! Humpf ! Le faisandé ? Humm minois qui se penche un peu plus vers le corps pour le renifler Pouah ! Ca sent comme marché de Saumur sur les étals du poissonnier ! Ce qui explique assez bien l'aversion de la gamine pour le poisson mais ce n'est pas le sujet Pis euh... Visage qui se décompose sous l'afflux du souvenir, lequel étant une explication vaseuse de la Manon comme quoi pour vérifier que le mort était bien mort fallait lui croquer l'orteil C'est hors de question !

Ms'ire ?
Dernière chance pour not'dormeur avant la sentence Clélesque...Le bâton maintenu plus fermement la mioche en plante le bout dans le flanc ne provoquant rien...Ratée

Bon ben on va dire vous êtes mouru hein ! Parce que z'êtes tout bleu et que fallait répondre avant d'abord !

Le problème étant réglé et la mort pas mortelle de l'homme surement en hypothermie étant formellement déclarée, l'est temps de passer au chose sérieuse et comme un seul homme les noisettes s'oriente vers la ceinture et se mettent instantanément à pétiller malicieusement, il a une bourse à la ceinture, l'a pas l'air des plus rebondie mais c'est d'jà ça, ça lui permettrait de pas rentrer bredouille...
Cas de conscience ? Bah oui quand même elle hésite un court instant mais pense rapidement en future spinoziste qu'elle est et dont le seul mantra retenu est : « Tu peux faire tout ce que tu veux du moment que t'arrives à en justifier le bien fondé »


Z'êtes mourru et comme z'êtes mouru bah z'en avez plus besoin de vot'bourse alors que moi j'suis pas mourue. Pis z'avez vu comme j'suis toute maigre ? Faut que je mange alors vot'bourse elle me sera bien utile à vous qu'à moi !
…..
Je savais que vous seriez d'accord ! Vous savez quoi ? J'suis sure vous aller aller au soleil vous !


Et hop le lien est défait, la bourse soupesée ne fera pas d'elle une gosse riche mais ça lui va, le temps de la loger dans sa besace, la petiote s'en retourne vers les bois un large sourire plaqué sur le minois.

Ah euh....J'allais oublié ! Z'êtes bien brave m'ci de m'avoir aidée !

Toujours être polie ça mange pas de pain après tout. C'est donc une Clélie sautillante de fierté qui se promène dans les bois à la recherche de Calyce quand tout à coup non loin de là s'élève un cri à vous glacer le sang, un cri qui lui donne des ailes à la mioche, 'fin juste après le bond de terreur qui l'assaille.

BRRRROOAAARRRRGGGGGG!!!!!!

Pas le temps dire ouf que Clélie est perchée sur sa branche pétrifiée par la chose bondissante que ses noisettes découvrent,-plus tard quand elle sera saine et sauve faudra qu'elle envoie un pigeon à Cerille pour lui dire merci de lui avoir appris à grimper aux arbres c'est sur !-. Les mains devant les yeux, la peur au ventre et le palpitant qui bat la chamade, la mioche ose à peine respirer tellement elle a peur, ça y est elle va mourir pour de bon c'est sur !
Doigts qui s'écartent lentement désobstruant la vue à une noisette, pas tellement envie de voir la mort en face...Haussement de sourcil et toujours immobile, elle regarde le truc informe s'éloigner d'elle lui arrachant un soupir de soulagement, mais ?
Il a l'air d'avoir renifler un truc à voir comme il hume l'air et la buée qui s'échappe de son être, doucement, un poil par un poil la curiosité l'emportant à présent sur sa peur d'autant que le monstre va dans la direction opposée, Clélie s'étire le long de la branche pour mieux voir.

Et là...Un bras, une jambe, des cris d'où elle est la cadette ne distingue pas sur qui l'affreuse bête à jeté son dévolu mais l'a l'air de passer un sale quart d'heure...


POUCE POUCE POUCE!!!!
NAMEHO , M'sire le prevot! m'sire le prevot, l'Aurelien, on m'avait dit c'etait contre des z'hommes et des femmes que fallait se battre pas .... "ça"


Cette voix !
Plissement d'yeux, Clélie s'avance encore un peu, elle ne la connait que trop c'est celle de sa mère et elle va se faire manger par un monstre hurlant, faut faire quelque chose. Le bouclier de sa mère à l'écart de la mêlée, un coup sur la tête du monstre et hop une maman sauvée ?
   

Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrr   

Moue décontenancée quand la branche commence à céder, elle a p'tete visée un peu petit niveau branche dans la précipitation. Prise de conscience de l'erreur fatale pendant le vol plané et paaaaaaf !
Une Clélie écrasée au sol, tête la première dans la terre gelée, un moyen de diversion inespérée pour sa mère ? ou pas...
Là pour le coup, plus question du bouclier, elle a mal et ça s'entend !
    

 AieuuuuuuEEEEuuuuuuuuh !
_________________
Ygerne
De la pluie, du tonner, de la neige ! Ygerne est effrayée. Elle avait fait semblant de vider les poches de Saltarius, mais n’y prit rien. Maintenant elle avait peur. Peut être était-il vraiment protégé par le très haut ? Et si c’était le cas, serait-elle maudite à jamais ?

Elle partit en courant se terrer derrière un rocher.
Non non, je voulais pas lui faire mal c’était un jeu ! Mais la tempête continuait. Elle enfouit son visage contre la roche. La pluie, la neige, la trempait. Elle grelotait. Elle resta la jusqu’à la fin du tournois. Priant, espérant un jour être pardonnée pour ses fautes.

Elle ne vit plus rien du tournoi et personne ne vint la défier. La jeunette en état de choc resta la immobile.
Calyce.
Leçon d'une vagabonde à une mioche

Les mirettes se plissent histoire de se faire à l'obscurité et un sourire se dessine sur la petite frimousse quand la voix familière se fait entendre. Nattasha. A peine a t-elle le temps de laisser s'échapper un léger soupire de soulagement que la jeune femme se retrouve derrière elle, la faisant prisonnière de son bras. Muette, les larmes montent au contact la lame froide sur son petit cou. Le coeur bat la chamade, les jambes tremblantes et les dents qui jouent des castagnettes. Respiration qui s'arrête un moment quand le souffle de la vagabonde se fait sentir à l'oreille de la mioche...La brunette ne comprend pas de suite , tout va bien trop vite pour elle. Ce n'était pas la Nattasha que Caly connaissait.


Tu vois ça, c’que tu viens d’faire… t’extasier, gueuler à tout va qu’t’es riche, app’ler ta sœur comme si t’étais en train d’jouer dans les ruelles d’un village…
Ben si c’était pas moi qui m’étais approchée. P’tête bien qu’tu s’rais morte. Ou blessée, ou assommée mais tu s’rais mal en point en tout cas.


Une larme se forme au coin de l'oeil et se met à couler le long de la joue de la ptiote. Elle aurait voulu dire qu'elle retiendrait la leçon, qu'on ne l'y reprendra plus la prochaine fois. Mais les mots restent coincés dans la bouche de l'enfant. Une bouche qu'elle tente d'ouvrir mais qui se referme bien vite en même temps que les yeux et le minois se retrouvé légèrement déformé par une grimace alors que la lame s'enfonce dans la peau... Deux fois. La douleur est supportable mais la peur est là. La confiance qu'elle a en la vagabonde s'évapore en même temps que son sang coule... Les premiers mots que débitent ensuite Nattasha n'ont aucun sens dans la tête de la mioche...

Alors blablabla brigander hein, c’est ça ?
Tu vas blablabla finalement. J’vais pas t’maraver parce blablabla le faire. Mais j’vais t’piquer blablablablacette nuit.
J’aurais préféré blablabla la discrétion c’est aussi important que d’savoir courir vite, j’vais tout t’prendre. Nan, tu vas me l’donner même.


La mioche respire mieux quand l'étreinte sur elle se relâche. Et les mots qui sont à nouveau soufflés au creux de son oreilles lui paraissent bien plus clairs... Très clairs même.

J’te préviens… t’essaies de t’tirer sans m’filer mon butin, je te rate pas.
Je te laisse une chance de tout m’donner… mais j’te raterai pas si tu joues les anguilles.


A peine lâchée qu'elle se laisse tomber par terre. La frayeur retombe en même temps que les larmes inondent le petit visage.Trop d'émotion pour la mioche qu'elle était. Une leçon qu'elle n'oublierait jamais : La discrétion. La menotte passe sur le cou chétif. Elle saigne, elle le sent mais ne le voit pas. Fait trop noir... La Dégénérée se relèvent péniblement, regard qui paraît concentré sur ses chausses. Ne pas montrer qu'elle chiale. Mimine tenant la bourse tendue à Nattasha :

Tiens...

Revers de la main qui vient essuyer le nez alors qu'elle renifle. Elle n'allait pas mourir et il ne tenait qu'à elle de tenir la leçon si elle voulait vivre plus longtemps... Mirettes crédules qui osent se lever sur une Natts qu'à l'air d'avoir rechangée... Elle parle de boisson quoi.

J'peux partir r'trouver Clé maintenant ?
J'vais pas crier j'te jure... *snif *


Elle n'attend pas la réponse, la gamine prend la clef des champs.... Elle court et évite de justesse une masse qui tombe du ciel... Une masse parmi les gouttes de pluie et les légers flocons de neige que crache le ciel...

AieuuuuuuEEEEuuuuuuuuh !

Une masse dans la catégorie poids plume : Clélie. Humpf. Calyce aide sa cadette à se relever avant de la serrer dans ses bras.

Clé, on rentre à Saumur ! J'ai faillis être mourue...

Plissement de nez alors qu'elle lève les yeux sur l'arbre sur lequel était perché sa soeur...

Bah tu faisais quoi là haut ?

_________________

Riche. Plus tard, elle sera intelligente.
Aurelien.
[Retour à Angers , un titre à remettre]

Le tournoi avait presque réussi à respecter les attentes des divers concurrents . Dégommage de tête , petit buisson terrifiant , bruit horrible d'un monstre venu d'un autre plateau , plein de petit détail croustillant à raconter à leur petit enfant , ou à leur vieux parents pour certaines. Et au final des personnes qui auront gagné plus que d'autre et certaine qui auront mangé plus que d'autre , coup sur coup , des coups et des coups , ça fait mal dès fois.

Les divers informations avais étaient collecté par les arbitres superbement discret capable de se mouvoir dans un arbuste sans se faire remarquer à l'instar de certain concurrent , et suite aux délibérations en salle de la taverne. Quelque chope avait rapidement remplacé le sujet du tournoi pour la dernière odeur de la bière "clac" , nouvelle bière au gout étrange , qui ne vous fait pas ressentir les effet de l'alcool et qui vous mettes chaos au moment le moins attendu.

Une nuit agiter à mesurer le pour et le contre , divers avis étant donné , d'une victoire effrayante de groupe ... ouai mais pas y'a pas de groupe , donc en supprimant les avis des poivrots déjà bourré d'arbitre , les réponses sur le vainqueur étaient assez clair. Le tout ayant bien été validé par les divers acteur , il ne restait plus que à en informer la duchesse , chose faite rapidement par l'organisateur le jour avant de préparer à rendre grâce au vainqueur avec l'invitation de sa grâce.


[Le jour venu , l'estrade "aux 3 lattes"]

Le temps était venu de donner au public son champion , celui qui avait dominé les combats durant ce tournoi. Aurélien avait reprit la direction de la place public d'Angers , tout le monde étant revenu du lieu du Tournoi , plus ou moins en sueur , plus ou moins en sang , plus ou moins vivant quoi.

Aurélien , parchemin en main avec l'identité du vainqueur monta donc l'estrade bancale sous le regard du peuple venu assister à la récompense du gagnant. Il s'avança légèrement s'éclaircit la voie pour s'adresser à la population.


Peuple d'Anjou , aujourd'hui les jouteurs du Grand Tournoi sont de retour en notre capitale angevine . Tous ayant comba ... tenté de combattre avec bravoure pour devenir le nouveau champion angevin du Grand Tournoi.

Après délibération et mur réflexion sur les divers démêlés dans les fourrées au bord du fleuve , nous avons trouvé notre grand gagnant. Mais tout d'abord veuillez accueillir avec ferveur, sa grâce Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre , XXIVe Duchesse de l'Anjou qui va remettre les présents au grand vainqueur ... looseur

_________________
Baron titulaire de Saulx
Vous en avez rêvé ? Nous l'avons fait !
--Le_titi
[Encore entrain de se débattre]

C'est qu'elle se défend la bougresse. Le monstre, feinte et cogne, ne pouvant porter ses coups avec force puisqu'elle agite ses bras en tous sens.
Un poing reçut sur la pommette remet les esprits du diable en place. Ou les re-dérange, se sera à l'appréciation de chacun. Se mettant hors de portée des poings de la combattante titubante, il secoue un peu la tête, arrête de baver bêtement en pensant au sang et réfléchis à une tactique.
Un crochet de la soiffarde, il se glisse dans l'intervalle, tous sens en alerte. Apparemment elle a encore quelques bon réflexes, mais pas toute la précision requise, heureusement pour lui. Le coup de genou qui visait honteusement sous la ceinture - tsss c'est à ca qu'on reconnait une femme qui se bat puisqu'il n'avait pas de chignon à crêper - donc le genou tombe sur la cuisse déséquilibrant le monstre.


Gasp!

D'un coup de hanche, le vagabond profite de sa chute pour donner un mouvement circulaire à son demi-baton droit qui la cueille dans le creux du genou, l'envoyant tomber elle aussi.
Lui sur le ventre, elle sur le dos juste à côté, il fut plus prompt à réagir. Le bâton de l'éméchée s'était emmêlé durant la chute dans les jambes du lutin. La dextérité et la vitesse sont de plus fiable atouts au bonhomme que la force pure. D'un mouvement sec, il pivote sur lui-même, emmenant le baton avec ses jambes. Celui-ci décrit une superbe courbe avant de finir violemment sur l'estomac de sa propriétaire, traitre qu'il était.
Le vagabond allait agripper la figure de la combattante pour la fracasser par terre quand il se rappela que ce n'était qu'un tournoi...
Faut pas tuer les autres..quoique avait dit l'réré...ou quelque chose approchant.
Voyant qu'elle avait eut son compte, il attrapa le baton de la victoire et la bourse par automatisme et fila se reposer de ce match bien plus difficile.


Houhahah
Bordel!
Pfiouuu...M'en suis bien sorti.


Les nerfs retombant, le rire venait de lui même alors que la nuit touchait à sa fin. Il était temps de rentrer.
Vendettal
Vêtue d'une cape bien chaude et sa capuche relevée, V est dans la foule incognito depuis un moment. Souriant à certains murmures autour d’elle, elle reste là à observer Aurélien sur la grande estrade. A l'appel de son nom, elle se détache de la population et va rejoindre lentement Aurélien sur la scène.

Arrivée à bonne distance au coté d’Aurélien, elle dégage sa capuche et sourit avec malice.


Bonjour à tous. Je suis ravie d’être parmi vous à l’aube d’un grand soir. Et c’est avec plaisir que j’ai apporté avec moi les récompenses pour le grand gagnant, celui qui a su donné des coups divers et variés et qui est resté debout quoi qu’il ait reçu.

Petit sourire espiègle…

Mais je parle je parle… il est temps d’accueillir notre guerrier…

Tal se retourne vers Aurélien afin qu’il prenne la suite.

_________________
Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre, Vicomtesse de Baraçé, Damoiselle de Juvigné et d'Aubigné.
Aurelien.
La duchesse l'avait donc rejoint sur l'estrade se mettant à discourir devant le peuple andégave présent en cette soirée. Quelque petit mot et elle décida de repasser la main au jeune breton.

Oui ... il est temps de l'accueillir notre grand guerrier.

Petit toussotement , regardant les gens présent et se lança afin d'appeler le vainqueur du grand tournoi angevin.


Je vous demanderais donc d'accueillir celui qui n'a point failli durant cette fabuleuse journée , celui qui aura mit ses adversaires en déroute , jouant de ruse et de perspicacité afin de remporter toutes ses victoires.


Il avança d'un pas , et fit un petit signe à vendettal de la rejoindre à ses cotés pour appeler le vainqueur.


Je vous demande donc tous d'applaudir le grand vainqueur du premier Grand Tournoi d'Anjou , le saumurois Letiti !
Qu'il vienne nous rejoindre sur l'estrade pour recevoir ses présents en tant que vainqueur et se faire féliciter par notre belle duchesse.

_________________
Baron titulaire de Saulx
Vous en avez rêvé ? Nous l'avons fait !
Letiti
Le diable avait fini par récupérer ses affaires. Baton détachés des avant bras et Chemise passée. C'est qu'il commençait à se cailler sévère. Le diable fit un crochet par un taverne histoire de boire un vin chaud avant le retour de tout le monde. Et vu qu'en plus il s'arrêta se débarbouiller la figure en cours de route, il y avait déjà foule quand Aurélien commença à causer.

Il écoutait d'une oreille se demandant qui pouvait avoir gagné, et ce qu'il y avait à gagner. Bien heureux concurrent qu'il était, il ne s'était même pas posé la question.
Ca y est! Les résultats! C'était lui! Le vainqueur! Le champion redoutable! S'il était étonné le diable n'en montrait rien. C'est donc en bombant le torse qu'il fendit la foule fier comme un paon.
Tout le monde ne l'avait pas reconnu immédiatement, et il se prit u coup d'épaule et d'acclamation quand les badauds crurent qu'il voulait leur passer devant.
Manquants se ramasser minablement dans la boue, il lacha:


Bordel à cul!
J'suis Titi! Le Champion!!!
Laissez passer!!


Il finit par atteindre l'estrade et y grimpa. Le sourire jusqu'au oreilles, il s'adressa à Aurélien. Qui visiblement avait du mal à digérer sa victoire. Ce qui la rendait encore plus jouissive.


Alors c'est qui l'plus fort mon p'tit réré?!

Il s'avança donc au côté de Tal, sa joie se lisant sur le visage. Pas tous les jour que le lutin rouge vagabond était considéré comme un redoutable combattant angevin.

_________________
Aurelien.
Tout juste le vainqueur énoncé au sein de la foule , voila qu'un chapeau rouge fendit la foule qui n'avait pas l'air de vouloir se laisser marcher "dessous" par le Titi , mais celui beugla à travers l'assemblé pour se frayer son chemin. Et le voila qui saute sur l'estrade pour se pointer devant le jeune Penthièvre et le narguer de sa victoire époustouflante et sans doute assez trouble pour bon nombre de participant. Le nabot rouge qui gagne ? C'est tout de même assez louche pour ne pas laisser des suspicions .

T'as gagné aujourd'hui ... mais j'étais pas la ! Tu verras la prochaine fois , j'serais dans l'lot et la victoire tu la chercheras sur le brancard ...


Il le poussa un peu pour le ramener devant la duchesse afin qu'il reçoive ses gains , celui du vainqueur .


Duchesse , il est à vous !

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Baron titulaire de Saulx
Vous en avez rêvé ? Nous l'avons fait !
Letiti
Le diable jubilait intérieurement. L'Aurélien l'avait vraiment mauvaise c'était maintenant certain. Il se retrouva donc devant la population, prenant des poses de temps en temps, le temps que la duchesse reprenne ses esprits. C'est qu'il était impressionnant. Le champion d'Anjou...le philosophe, Le Titi, y avait de quoi être impressionné et même sans voix.
Bras en l'air pour marquer sa victoire, puis montre son dos à la foule contractant ses dorsaux impressionnant, petit pose un genou en terre, le tout sous les ohhhhh et les ahhh de la population avec bizarrement de plus en plus de rires.

N'y tenant plus, il posa la question fatidique de sa récompense:


Alors l'est où mon château?!
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