Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

Lettres béarnaises

Magenoir
Citation:
Notwen,

Soite, peut-être ais-je été trop "dure" en employant le mot "insultant".
Mais dans vos mots, vous dites que Rome a fait un mauvais choix en nommant Yohann Curé.
Sachez que la Nonciature Apostolique est parfaitement au courant de ce qu'il se passe au Béarn et que la Guerre a été déclarée pour Genève.

Pour Yohann, je n'ai rien à dire, je ne me prononcerai pas. Peut-être a t-il fait erreur en attaquant Petitced. Mais il avait cependant rejoint les Troupes des Soldats de la Foy. Chose qui prouve que sa Foy est grande, bien sur, je le redis, j'avoue ne pas tellement savoir si son choix a été bon ou mal.

Notwen de la Concorde
Magenoir a écrit:
Mais dans vos mots, vous dites que Rome a fait un mauvais choix en nommant Yohann Curé.

J'ai dit :
Citation:
J'ai du mal à croire que le clergé de Rome ait pu avaliser une telle décision.



Citation:
Sachez que la Nonciature Apostolique est parfaitement au courant de ce qu'il se passe au Béarn et que la Guerre a été déclarée pour Genève.
Bon, vous me rassurez.
Mais le problème est alors au-dela de la nonciature :
Le Cardinal Camerlingue Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, semble l'ignorer. Pourriez-vous l'informer s'il vous plait ?
Cela lui permettra de publier des commentaires plus en rapport avec la réalité, il y gagnera ainsi en crédibilité.

Citation:
Peut-être a t-il fait erreur en attaquant Petitced. (...)
j'avoue ne pas tellement savoir si son choix a été bon ou mal.
Mon frère,

nous ne sommes vous et moi pas juge, ni en ce monde, ni dans l'Autre. Bien ou mal, la question ne se pose pas à nous.
Il reste les faits : Yohann a commis un assassinat. L'Église souhaite-t-elle avoir un assassin en ses rangs ?
Je pense que la personne qui a nommé Yohann65 curé devait nécessairement ignorer son passé, et qu'il est donc urgent que la hiérarchie ecclésiastique l'en informe.
Souhaitons-nous, vous et moi, que la rumeur se répande dans l'Aristotélité qu'il existe un curé assassin ?

Nous pensons évidemment la même chose à ce sujet. Je vous en prie mon frère, aidez à empêcher que ça n'arrive !

_________________
Notwen de la Concorde,
ex-Chancelière d'Helvétie, ex-CaC de Genève, ex-maire,
Doyenne de la Faculté de Théologie à l'Université de Berne (et modératrice du forum)
Magenoir
Citation:
Notwen,

Qui est l'Evêque du Diocèse où officie Frère Yohann?

Sinon, je pense que le Cardinal-Camerlingue est au courant, cette affaire a pris une grosse ampleur vous savez?
Je pense que ce qu'à fait Genève est une mauvaise chose, la voie de la diplomatie aurait été bien mieux.
Pourquoi? Car maintenant, que vos troupes Réformés ont perdu, tout d'abord, pour Genève, l'attaque n'était pas à but "religieux", enfin vous ne souhaitiez pas que ce soit les Réformés contre les Aristotéliciens.
En tout cas j'espère!

Et, maintenant que vos troupes se sont fait ratatinés par les SA, que je vénère étant un Teutonique et j'approuve le choix des SA.
Genève est davantage ternie et a encore plus une image réformée car cette action Genèvoise a pris l'ampleur d'une petite croisade...
Vanitas
La diplomatie? Nous avons bien tenté d'en user. N'avons nous pas envoyé un ultimatum au Béarn avant de lui déclarer la guerre? Ceci constituait une possibilité de négociation, mais leur Duc n'a pas saisi l'occasion de préserver la paix. Il n'a même pas répondu...

Il n'était point question de croisade. Nous le savons. Notre seul but était d'obtenir saine justice. Les Saintes Armées n'ont pas à se meler des affaires qui concernent les Etats. Et une guerre entre deux contrées ne concerne nul autre que les forces laiques et point l'Eglise.

L'EA nous montre encore une fois sa duplicité et son manque total d'equité. La paix et la felicité des hommes importe bien peu pour le clergé. Manifestement, seul lui importe de se remplir la panse et de protéger sa confortable position et cela au prix d'injustices et d'ingérence mal placée.

Cependant, ma première intervention était peut être exagerée, et je m'en repens. Mais je continue à tenir l'Ordre teutonique comme fauteur de guerre.

En tout état de cause tous les soldats capturés par l'ennemi ne peuvent être considérés comme coupable de trouble à l'ordre public puisqu'ils agissaient sous le drapeau de la République Souveraine de Genève. Ils doivent donc être traités comme prisonniers de guerre et point comme vulgaires brigands.
izaac
Citation:
De Jaca,

Au conseil, à notre Avoyer,

Que ce pigeon vous parvienne par delà les monts. Comme reitre de la compagnie à laquelle Genève a accordé lettre de marque pour bastailler en Béarn et obtenir le bannissement de l'égorgeur, je trace les mots qui, je l’espère, vous rassurerons et rassurerons les familles des nostres. Les combats ont fait rage la semaine passée et nous n’avons point eu le dessus. Des mercenaires de l’Eglise sont venus renforcer les rangs des béarnais, et c’est ceux-là que nous avons affronté. Notre tactique a été prise en défaut : nous avions annoncé notre venue, assez hautement pour offrir une dernière opportunité au dialogue, pour que le castel de Pau puisse enfin répondre favorablement à la juste requête de Genève, le bannissement proclamé de l’assassin. Je sais de manière certaine que vautours de Rome et quelques comtoises vindicatifs et haineux, suivaient nos pas, dès notre entrée en Savoie Les capitaines mercenaires romains ont dissuadé les aristocrates béarnais qui m’étaient favorables de traiter par diplomatie alors que nous avancions sans nous cacher et que rien ne promettait à l’affaire de finir immanquablement dans le sang, encore. Pendant les trois longues semaines de notre route, ils ont fait rappeler Varden éloigné en Languedoc, le chancelier qui nous avait répondu fin de non recevoir en nous rappelant d’aller jouer dans nos alpages. Ils ont convaincu les béarnais qui leur ont confiés bien naïvement leurs intérêts de préférer le silence en réponse à nos yodele et cors des alpages que nous faisions sonner en cheminant vers eux. Ils ont convaincu les pauvres béarnais de nous trancher par le fer, alors que nous chantions et louions la Justice de Deos, parce qu’ils haïssent les genevois plus qu’ils n’aiment la Paix. Sanctus et quelques partis réformés de là-bas me maudissent encore d’avoir si hautement annoncé notre venue pour réclamer l’assassin, qu’eux chassaient sans nous depuis trois mois.

Le château de Pau et son conseil sont désormais entre les paluches griffues de Rome et l’assassin protégé. J’ai ouï que ses pigeons venaient jusquà Genève se vanter de ses tristes forfaits et moquer la justice de notre peuple. Je m’en désole.

Je me réjouis toutefois. Je me réjouis, oui. Une nouvelle fois, les sombres desseins de l’infâme romaine sont contrariés. Chaque goute de notre sang versé déjoue une nouvelle fois leur éternelle ambition de nous détruire. Si les puissants du Béarn sont enchainés à Rome, les humbles, la rue, les tavernes, un beau docteur et quelques infirmières du cru, eux, sont chaque jour qui passe, davantage dans notre amitié. Ceux-là sont moins dupes que leur gouvernement. Ils voient clairement la haine que nous voue l'Église, que cette aversion l'emporte sur la raison et la Paix. Je suis assuré là-bas que l’on nous sait dans notre bon droit. Le Béarn d’en bas est avec nous. Nous n’avons perdu personne et nos amis se font chaque jour plus nombreux.

A Genève, phare de l'Aristotélité,

Hopla,

Izaac


_________________
P4. Notre souveraineté est dans l'Ost. Nulle part ailleurs.
kirkwood
hrp : je ne lis plus le culte "aristotélicien réformé en l'église dite-cathédrale" sur le best-of ?
Vous pouvez penser siouplaît à poster mes courriers là-bas ?
Merci !

_________________


C'est pô faux...
Réformé, soldatifié, causifiant...
izaac
Citation:
De Tarbes,

Dame Avoyère, honorables combourgeois,

Je demande la faveur d'être à nouveau compté parmi le conseil de la république de notre cité, et ce malgré l'éloignement actuel de votre serviteur. Si le conseil agrée ma requête, je souhaite que me soit confirmé ma charge de chancelier de la république. Les béarnais sont pointilleux sur les titulatures, c'est leur coté monseigneur, sang bleu et beau ruban. Ils ne sont point habitués comme nous autres genevois à reconnaître la valeur de leurs interlocuteurs dans le travail accompli. Je souhaite que l'on accorde chez eux, la plus haute valeur au travail que Melian, moi-même et Dame Azilize de Pau faisons pour rétablir l'écoute entre nos deux terres. Le ramier local est très lent et pas toujours sûr. Je vous serais reconnaissant de passer à l'ermitage, au Salève demander à Préboist de m'envoyer une volière des miens et deux ou trois cigognes pour les paquets. Je le sais attaché à ses volatiles, il ne cèdera pas aisément.

Ici, on a appris avec douleur le décès de Nefti et Valdemare. Pestes frappent chaque jour que Deos nous donne, les êtres les plus chers. Nous prions Aristote qu'il vous garde en son amour et détourne, autant que ce peut, les genevois de l'adoration du veau d'or, cette langueur qui corrompt les âmes les plus pures et abandonne le corps affaibli à la bille noire de la malemort.

Je suis votre serviteur.

A Genève,

Izaac.

_________________
P4. Notre souveraineté est dans l'Ost. Nulle part ailleurs.
izaac
Citation:
De Tarbes,

Dame Avoyère, honorables combourgeois de Genève,

Ce jour est louable. Les compagnies suisses de Genève se sont saisi ce matin du château de Pau. Comme faut pas prendre les enfants du bon Deos pour des canards sauvages, et qu'on a des fois autres choses à faire que d'attendre indéfiniment un pigeon d'accusé de réception, nos vaillants reitres se sont rappelés au bon souvenirs des béarnais. Qu'il soit su de tous que Genève n'est pas denrée périmée ni quantité négligeable. Monsieur Barkus assure l'interim en attendant que les béarnais nous rendent justice. Aristote a dit "frappez et l'on vous ouvrira". Comme les béarnais sont durs de la feuille, et un peu champenois sur les bords, nos armes frapperont donc aussi longtemps qu'il sera nécessaire, jusqu'à ce que nous obtenions l'avis de bannissement officiel de l'assassin de Petitced. Priez pour nous.

Je suis votre serviteur,

A Genève,

Izaac

_________________
P4. Notre souveraineté est dans l'Ost. Nulle part ailleurs.
Notwen de la Concorde
Citation:
Cher Chancelier,

je félicite les Genevois pour l'efficacité de leurs actes.
Néanmoins je reste dans l'incompréhension : tout le monde dit que Yohann aurait déjà fui le Béarn. Dès lors, quel était le motif pour prendre d'assaut le château de Pau ?

Votre dévouée,
Notwen

_________________
Notwen de la Concorde,
ex-Chancelière d'Helvétie, ex-CaC de Genève, ex-maire,
Doyenne de la Faculté de Théologie à l'Université de Berne (et modératrice du forum)
izaac
Citation:
De Tarbes,

Dame Avoyère, combourgeois de Genève,

Je fais ce jour complément d'informations à la grande victoire de nos soldats hier.

Je ne cherche à convaincre quiconque du bien fondé de l'usage des armes. J'écrirai seulement ceci : lorsque le bruit des armes se faisaient entendre entre nos patries genevoises et béarnaises, alors j'ai vu le rebord de ma lucarne aragonaises se couvrir de fientes. Des pigeons par dizaines. Puis, lorsque le sort des armes semblaient pencher du coté béarnais, j'ai du me mettre à la pêche. Plus un seul volatile ne venait maculer le lieu où l'on m'avait dit d'attendre. Tout comme jadis lorsque j'alertais vainement le chancelier Varden du péril de ne point répondre à la république de Genève, lorsqu'elle ne faisait la requête que d'être l'amie du Béarn, il y a si longtemps, les béarnais eurent besoin du glas des armes pour tendre l'oreille. Faut-il que les béarnais n'entendent que le bruits des cuirasses qui s'entrechoquent et des tirs des escopettes ? Mes paroles se sont éteintes en échos vains quand je venais pour faire la paix. Le fracas des batailles a repris. A mon grand regret. Les poings sont quelquefois le prolongement du verbe, lorsque l'oreille est sourde. Une main ouverte, un poing fermé. L'une pour connaître l'autre pour cogner.

Ce jour, nos troupes sont toujours installées dans le château de Pau. Plusieurs armées convergent vers nous, et ça va être fort à la maux. Les archives du château saisies confirment certaines lettres ouvertes affichées sur les grand'places béarnaises : pendant que l'on nous menait en bateau en mégotant la libération de nos prisonniers et la signature, enfin, du traité d'extradition confirmant le bannissement officiel de l'assassin, des troupes béarnaises se dirigeaient vers Genève. Durant tout ce temps, les instructions dans les procès contre nos soldats se sont poursuivies sans qu'il soit retenu comme promis dans les négociations entamées, leur statut de soldat. Deux fois, il fut répété que l'affaire de notre assassin ne concernait plus le Béarn et que le gouvernement de Pau n'entendait plus lier son cas au règlement du conflit entre nous. Deux fois j'ai répondu que nous ne souhaitions point voir le curé aussi longtemps abrité, revenir dans le Béarn, alors que nous serions rentrés. Deux fois j'ai réclamé de poursuivre les négociations sur le traité d'extradition interrompu par les chinoiseries de Varden. Le capitaine Mélian avait entamé des discussions sérieuses avec la comtesse Caro de meliadent de Fetya y je ne sais plus, alors que je confortais nos amitiés en Aragon. La nouvelle comtesse Azilize a décidé de remettre l'ensemble du travail sur l'ouvrage sans donner la moindre réponse à nos requêtes. Elle a rappelé Varden, que la comtesse Caro avait vaguement écarté. Les béarnais reprirent leurs querelles sans plus se soucier de nous. Certains des leurs, hostiles aux discussions entamés par la comtesse Caro avec nous, se rappelant leur première allégeance à Rome rassemblaient les mercenaires de Rome, contre nous, afin de nous porter l'embuscade. Les béarnais, plein de morgue, ignoraient désormais les nôtres puisque nous avions été défaits.

Mais les nôtres ne sont pas quantité négligeables. Ils voyaient arriver l'échéance silencieuse et administrative des instructions judiciaires contre eux, alors même que de l'autre coté l'on nous avions convenu de l'échange des prisonniers. Nous avions rendu les nôtres, et tout particulièrement la mairesse de Pau, en respectant nos engagements. Les soldats de Genève, les réformés locaux de Guyenne, Gascogne et Montauban la fière, quelques uns de nos nouveaux amis aragonais, se sont donc décidés à se rappeler au bon souvenir des béarnais. A un contre cinq, ils se sont lancés, encore éclopés pour certains, contre les remparts du château de Pau. Leur courage et notre détermination a fait le reste. Leur indéniable bravoure est reconnue et saluée, le régent Barkus reçoit tous les jours des pigeons de béarnais qui nous sont favorables. Ils nous supplient de détourner l'Adour, pour nettoyer une bonne fois pour toute, les écuries d'Augias. Certains, en exil aujourd'hui, nous demandent de tenir jusqu'à leur retour. Nous ne sommes pas toutefois comme Hercule. Je l'ai dit à la comtesse Caro58machinchose : si les béarnais ont des choses à se dire, qu'ils le fassent sans nous : nous rendrons le château de Pau à ceux d'entre-eux qui accepteront enfin de construire la paix des braves entre nos patries. Tout comme le battant frappe l'intérieur de la cloche, le gros gourdin de Genève a fait résonner la cloche de la vachette béarnaise. Vae victis.

J'ajouterai enfin, outre que comme à l'accoutumée, ma démission est toujours signée et déposée sur le bureau de notre avoyère - y'a plus qu'à mettre la date -, qu'il commençait à être sérieusement ennuyeux de passer mon temps à pêcher la poiscailles du petit lac de Tarbes. C'est bien moins grand que chez nous, et on a vite fait le tour. Or, c'est très poissonneux. Il y a abondance de truites, d'anguilles et autres ombres que pourtant l'on ne trouve que dans les rivières de montagne d'outre mer, m'avait-on dit. Ça s'attrape à la mouche, comme des évêques à Genève. Vous croyez être tranquille, et hop, y'en a un autre qui arrive pour vous bouffer l'appât. Je n'ai donc point élevé trop d'opposition lorsque notre état major a proposé de sortir à nouveau les armes du fourreau, pensant que Dame Notwen apprécierait peu que je lui ramène plein charriots de poissons exotiques.

Je suis votre serviteur.

A Genève,

Izaac, chancelier de la république de Genève.

_________________
P4. Notre souveraineté est dans l'Ost. Nulle part ailleurs.
kartouche le magnifique
Citation:
Kartouche, de la salle du trône, à Pau,
Aux bourgeois de la bonne cité de Genève,

Salut !

À la guerre comme à la guerre. Depuis un mois, nous bataillons dans les campagnes béarnaises, au nom de la bonne cité de Genève, insultée et méprisée par les autorités de jadis. Hier, nous avons renversé la comtesse et ses courtisans, l'indigne Azilize, qui à la guerre préfère la paix, qui aux courriers du tempéré Izaac n'offre que le mépris d'un silence assourdissant, qui à la négociation diplomatique entamée avec la noble Caro, sa réfléchie prédécesseur, privilégie une maligne temporisation visant à laisser aux troupes de Rome le temps de venir. Eh bien désormais, ces vilains, nos ennemis, battent le pavé devant les murs de la forteresse. Nous ne tiendrons pas longtemps, mais là n'est pas l'important ; nous avons montré qu'il ne faut pas prendre les enfants de Genève pour des brebis des Alpes, si cela était encore à prouver. Après que les gens du Béarn ont pu gouter de la bravoure des soldats de l'ost et des reîtres de la Compagnie, dans une bataille rangée devant Tarbes, voilà qu'ils sont témoins de nos talents de grimpeurs. Jamais je ne me serais imaginé que toutes ces courses au Salève, pour aller voir Izaac, me serviraient à autre chose.

L'Histoire, pourtant, ne s'arrête pas là. Il y a des gens, à Rome ou à Paris, à Toulouse ou à Auch, à Dole ou à Berne, qui ont revêtu de pourpres œillères. Et leur parti ne cesse de croître. Ces gens, ces fourbes répandent partout la rumeur selon laquelle, c'est une horde de brigands et d'incroyants qui met la comté à feu et à sang, dans le seul but de se remplir les poches. Pourtant, vous savez bien que la vérité est tout autre. Vous savez bien que nous sommes là-bas pour faire la guerre, déclarée par Genève à un Béarn orgueilleux voici plus de deux mois. Vous savez bien que nous combattons en gentilshommes helvètes, éduqués aux lois de la guerre par Izaac. Vous savez bien que nous avons tenté, plusieurs fois, de résoudre pacifiquement ce conflit

Ô Genève, laisseras-tu tes bourgeois embourbés en Béarn se défaire seuls des accusations infondées qu'on leur met sur le dos ?

Ô Genève, laisseras-tu tes dévoués soldats se faire pendre comme de vulgaires voleurs qu'ils ne sont pas, alors qu'ils méritent tout autre sort, par les lois de la guerre ?

Ô Genève, laisseras-tu les curés de Rome, les Rehael, Navigius et autres Thomas insulter impunément tes gens ?

Ô Genève, laisseras-tu une noble guerre entre états souverains récupérée par de rusés graisseux prélats ?

Ô Genève, laisseras-tu associer ton nom avec celui "d'hérétique" et de "hors-la-loi" ?

Ô, Genève, après tout cela, laisseras-tu encore les papistes construire chez nous leurs clochers impérialistes ?

Ô Genève, n'oublie pas tes filles et tes fils, ne permets qu'ils soient traités comme de bandits par des impies ! Je t'en conjure, rappelle au monde que nous sommes en guerre, que tout prince qui touchera à un brave du Léman sera ennemi de Genève, pour l'éternité.

Fraternellement,

K.
Vanitas
Non, nous ne le laisserons pas faire!

_________________

Citoyen, Conseiller et Procureur de la République Souveraine de Genève
lorad
Lorad envoya donc un lien a ses amis en Bearn au cas ou ils avaient envie de répondre aux médisances de certains, il posterait tous ce que ses amis voudraient en leurs noms (PNJ) s il le lui demandait par courier

Citation:

_________________
tatoumi
Citation:

Lorad,

Merci pour cette lecture enrichissante.
Je ne m'étonne même plus d'être considérée sicaire et membre du Lion, Barkus en rit, lui.

Heureusement, que ceux qui nous connaissent ne font pas cet amalgame, ce doux fantasme de noble noir.

Je suis heureuse des paroles des bocans, assurée de l'amitié entre nos deux cantons, indéfectible.

Je sais qu'il doit être lassant de rétablir la vérité sans cesse apres les discours de ceux qui veulent nous salir, qui veulent attiser la peur et la discorde entre les cantons pour mieux régner.
Ayez courage et patience, même si parfois il vous semblera chanter dans un luth.

Et surtout, merci.
Merci pour votre confiance, pour votre vergue, à tous ceux qui agissent pour la vérité.

L'espoir de revenir vivants à Genève ne nous étant pas permis ce jour, je n'ose vous dire au revoir et à bientôt, mais vous salue bien chaleureusement.

Tatoumi.


Pensant à sa cité chérie, Tatoumi fut nostalgique toute cette journée, tandis que les béarnais ne cherchaient point à négocier leurs coffres ne voulant que massacrer du Lion...
izaac
Citation:
De Tarbes,

Dame Avoyère, combourgeois,

Je vous écris pour vous assurer que tout le monde va bien ici, finalement. Nous réformons. Nous réformons selon les principes genevois. Nous avons commencé par le marché local, comme il sied à bon helvète qui se respecte. La miche est désormais à 10 écus, le maïs à 5 écus, la viande à 30 écus et les légumes à 15 écus. Pour les plus humbles, nous faisons la miche à deux écus, comme à la maison. Mais il y a peu de demande, il faut croire que les béarnais sont gens fort aisés. Vous saluerez Dame Notwen de ma part, pour tous ses préceptes d'économie qui font notre singularité aujourd'hui. On fait tout bien comme elle a dit. Politique de prix hauts. Pour ce qui est de la pratique religieuse, c'est encore bafouillant, mais nous venons d'enregistrer notre premier mariage selon les préceptes de la vraie foi en la réformation. Deux Béarnais s'unissent bientôt devant un lecteur réformé local.

Je suis votre serviteur,

A Genève,

Izaac

_________________
P4. Notre souveraineté est dans l'Ost. Nulle part ailleurs.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)