Citation:Charte de lArmée Confédérale et statut du Capitaine
Charta des Eidgenössischen Heeres und des Status des Hauptmanns
Préambule :
Präambel
Cette charte vise à clarifier le statut du Capitaine de la CH et à lui donner les instruments légaux afin dassurer la gestion globale des forces helvètes. Elle vise à donner à la CH les moyens de ses ambitions militaires sans pour autant réduire lautonomie des cantons. LArmée Confédérale (AC) nest pas une structure permanente, il sagit dun terme générique désignant les forces helvètes placées sous le commandement du Capitaine de la CH dans le cadre dun mandat de mobilisation.
Diese Charta klärt den Status des Hauptmanns der Schweizer Eidgenossenschaft (SE) und gibt ihm die legalen Instrumente zur Hand, um die Verwaltung der eidgenössischen Kräfte zu ermöglichen. Das Heer soll der SE ermöglichen, ihre militärischen Ambitionen zu verwirklichen, ohne dabei die Autonomie der Kantone zu verletzen. Das Eidgenössische Heer (EH) ist keine permanente Struktur, es handelt sich dabei um eine zeitlich begrenzte, bewaffnete Gruppe unter Leitung des Hauptmanns, welche nur mit einem Mandat zur Mobilisierung gebildet werden darf.
I) Statut du Capitaine : Status des Hauptmanns
Article 1 : Le capitaine est le commandant en chef de lAC. Tous les soldats rejoignant lAC acceptent implicitement cette règle et se doivent donc de respecter la discipline propre à une armée. Tout manquement à la discipline dans lAC sera passible de poursuites devant la court martiale (voir chapitre III).
Artikel 1: Der Hauptmann ist der Oberbefehlshaber des EH. Alle dem EH beigetretenen Soldaten akzeptieren implizit diese Regelung und verpflichten sich, die militärische Disziplin zu respektieren. Jeder Verstoß gegen die Disziplin im EH wird vor dem Kriegsgericht verhandelt. (siehe Kapitel III).
Article 2 : Le capitaine est le chef détat-major de lAC. Cela implique pour lui dassurer des liens réguliers avec les armées cantonales, les avoyers et leurs lieutenant-généraux (LG). Il devra donc mettre à disposition des locaux à Berne et maintenir à jour les accès à ces locaux. Dans la mesure du possible, il aura la charge dassurer une mise à jour régulière des forces militaires disponibles en CH ceci afin de connaître en permanence les capacités militaires de la CH.
Artikel 2: Der Hauptmann ist der Chef des Generalstabs des EH. Das impliziert, regelmäßige Kommunikation mit den Kreisarmeen, den Bürgmeistern und ihrer Generalleute (LG) zu versichern. Er werden also in Bern Räumlichkeiten zur Verfügung gestellt und die Zugänge zu diesen Räumlichkeiten sollen aufrechterhalten werden. Im Rahmen des Möglichen soll er die Aufgabe haben, eine regelmäßige Aufarbeitung der Verfügbarkeit der militärischen Kräfte zu garantieren und die militärischen Fähigkeiten des SE dauernd zu kennen.
Article 2.1 : Les LG officiellement reconnus par leur canton seront tous reconnus comme membres de létat-major. Ils peuvent cependant être assistés dun aide de camp qui eux aussi intègreront létat-major.
Artikel 2.1: Die offiziell von ihrem Kanton erkannten LG werden alle als Mitglieder des Generalstabs erkannt werden. Sie können sich von einem Lagergehilfen helfen lassen, welche auch in den Generalstab integriert sind.
Article 3 : Le capitaine est responsable devant les avoyers de tous les cantons. Il a le devoir de répondre avec diligence à toutes demande dinformation émanent de ces derniers.
Artikel 3: Der Hauptmann ist gegenüber den Bürgmeistern aller Kantone verantwortlich. Er muss allen Informationsanfragen sofort nachkommen.
Article 4 : A tout moment et sans justification, un avoyer peut proposer une motion de censure à lencontre du capitaine. La motion devra être officiellement présentée au chancelier et mise au vote. Seuls les maires ont le droit de voter cette motion et auront 3 jours à partir du dépôt officiel devant le chancelier pour sexprimer. Il faut un minimum de 7 voix (voix de lavoyer dépositaire de la motion incluse) pour que la motion soit acceptée. Dans ce cas, le chancelier devra immédiatement démettre le capitaine de ses fonctions et lui nommer un remplaçant dans les plus brefs délais. Cette nomination devra obtenir l'agrément de la majorité des maires.
Artikel 4: Jederzeit und ohne Rechtfertigung, kann ein Bürgermeister einen Misstrauensantrag gegen den Hauptmann einbringen. Der Antrag muss dem Kanzler offiziell vorgelegt und eine Abstimmung gestartet werden. Alleine die Bürgermeister haben das Recht, bei diesem Antrag abzustimmen, wozu sie 3 Tage ab dem offiziellen Antrag beim dem Kanzler Zeit haben. Es braucht ein Minimum von 7 Stimmen (einschließlich der Stimme des Antragstellers), damit der Antrag akzeptiert wird. In diesem Fall wird der Kanzler sofort den Hauptmann entlassen und einen Nachfolger ernennen müssen. Diese Ernennung wird die Zustimmung der Mehrheit der Bürgermeister erhalten müssen.
II) Charte de lArmée Confédérale :
Charta des Eidgenössischen Heeres :
Article 1 : LArmée Confédérale ne peut pas exister sans un mandat de mobilisation.
Artikel 1: Die Eidgenössische Heer kann ohne ein Mandat zur Mobilmachung nicht existieren.
Article 2 : Le mandat de mobilisation
Si le conseil confédéral lestime nécessaire, et après consultation du conseil, il peut proposer aux avoyers un mandat de mobilisation. Ce mandat lui permettra par la suite de mobiliser les troupes et de constituer lArmée Confédérale. Il devra comporter zwei informations obligatoirement :
- Lénoncé précis de la mission déléguée à lArmée Confédérale, énoncé qui définira avec le plus de clarté possible les limites daction du commandant tactique.
- Une durée de validité. Un mandat ne pourra être attribué pour plus de 3 mois. Cependant il est renouvelable à terme par simple vote des avoyers.
Le mandat peut être complété de toute autre information utile.
Artikel 2: Das Mandat zur Mobilmachung.
Falls der Bundesrat es für notwendig hält, kann er nach Konsultation des Bundesrates, den Bürgmeistern einer Mandat zur Mobilmachung vorschlagen. Dieses Mandat wird ihm erlauben, die Truppen zu mobilisieren und das Eidgenössische Heer zu bilden. Es wird obligatorisch zwei Informationen enthalten müssen:
- Der präzise Wortlaut der an das Eidgenössische Heer delegierten Mission. Der Wortlaut wird die Grenzen der Aktion für den Hauptmann möglichst klar und unmissverständlich definieren.
- Die Gültigkeitsdauer. Ein Mandat wird nicht für mehr als 3 Monate zugeteilt werden können. Jedoch ist es an Ende durch einfache Abstimmung durch die versammelten Bürgmeister erneuerbar.
Das Mandat kann durch andere nützlichen Informationen ergänzt werden.
Article 3 : Vote du mandat de mobilisation/Choix du commandant tactique.
A partir du dépôt de la demande de mandat de mobilisation, les avoyers auront 3 jours pour sexprimer. Pour être validé, un mandat de mobilisation devra obligatoirement obtenir un minimum de 6 voix.
Pendant ce temps, l'état-major choisit un commandant tactique qui conduira les troupes dans le champ de bataille comme commandant en chef dès que le mandat a été donné. Le choix du commandant tactique est à accorder par le conseil fédéral. Le commandant tactique prête serment sur la confédération devant le conseil fédéral. Il est considéré comme chef des troupes de la Confédération Helvétique.
Artikel 3: Abstimmung über ein Mandat zur Mobilisierung/Wahl des taktischen Kommandanten.
Ab dem Eingang der Bitte um ein Mandat zur Mobilisierung werden die Bürgermeister 3 Tage Zeit haben, um sich auszudrücken. Ein Mandat zur Mobilisierung wird obligatorisch ein Minimum an 6 Stimmen erhalten müssen, um gültig zu sein.
Währenddessen wählt der Generalstab aus seiner Mitte einen taktischen Kommandanten, der als Oberbefehlhaber die Truppen ins Feld füren wird, sobald das Mandat erteilt worden ist. Die Wahl des taktischen Kommandanten ist durch den Bundesrat zu genehmigen. Der taktische Kommandant leistet vor dem Bundesrat seinen Eid auf die Eidgenossenschaft. Danach gilt er als Hauptmann der Truppen der Schweizerischen Eidgenossenschaft.
Article 4 : Mobilisation de lArmée Confédérale
Seul un mandat de mobilisation en cours de validité permet au capitaine de lever les troupes de lAC. Pour ce faire il devra contacter chaque maire et leur demander de mettre à disposition des soldats de leurs cantons. Les soldats mis à disposition du capitaine seront sous ses ordres.
Artikel 4: Mobilmachung des Eidgenössischen Heeres. Nur ein gültiges Mandat zur Mobilisierung erlaubt es dem Hauptmann, die Truppen der EH zu sammeln. Er wird jeden Bürgermeister kontaktieren müssen, um ihn darum zu bitten, Soldaten aus seinem Kanton zur Verfügung zu stellen. Die dem Hauptmann zu Verfügung gestellten Soldaten werden unter seinem Befehl stehen.
Article 5 : lavoyer est libre de choisir le nombre de soldats quil mettra à disposition de lAC. Il est en droit de refuser des troupes au capitaine. Il peut aussi retirer à tout moment et sans préavis tout ou partie des soldats quil a mis à disposition de lAC.
Artikel 5: der Bürgermeister kann die Zahl der Soldaten, die er der EH zu Verfügung stellen wird, wählen. Er hat das Recht, dem Hauptmann Truppen zu verweigern. Er kann auch jederzeit und ohne Ankündigung, alle oder einen Teil der dem EH zur Verfügung gestellten Soldaten, zurück berufen.
Article 6 : Durant toute la durée dun mandat de mobilisation, le capitaine devra soumettre un rapport quotidien de ses activités aux avoyers.
Artikel 6: Während der ganzen Dauer eines Mandats zur Mobilisierung wird der Hauptmann den Bürgermeistern einen täglichen Bericht seiner Aktivitäten unterbreiten müssen.
Article 7 : Au terme dun mandat de mobilisation, et s'il nest pas renouvellé, le capitaine aura 3 jours pour dissoudre lAC. Avec la dissolution le de toute façon, la tâche du commandant tactique se termine aussi. Il est automatiquement considéré comme enlevé et son commandement s'éteint. Il reprend sa vieille tâche.
Artikel 7: Am Ende eines Mandats zur Mobilisierung wird der Hauptmann 3 Tage Zeit haben, um die EH aufzulösen. Außer wenn die Bürgermeister das Mandat erneuern. Mit der Auflösung des EH endet auch die Aufgabe des taktischen Kommandanten. Er gilt automatisch als abgesetzt und seine Befehlsgewalt erlischt. Er nimmt seine alte Aufgabe wieder auf.
III) Discipline dans lAC et court martiale :
III) Disziplin in der EH und Standgericht:
Article 1 : Tout soldat est en droit de refuser son incorporation dans lAC. Les avoyers doivent garantir que ce choix nimpliquera aucune sanction à leur égard.
Artikel 1: Jeder Soldat hat das Recht, seine Eingliederung in der EH abzulehnen. Die Bürgermeister müssen garantieren, dass diese persönliche Entscheidung keine Strafmaßnahme zur Folge haben wird.
Article 2 : A partir du moment où un soldat a incorporé lAC, il accepte implicitement lautorité du capitaine. Tout refus dun ordre émanent du capitaine pourra mener à des poursuites devant la court martiale au motif de mutinerie.
Artikel 2: Ab dem Moment, in dem ein Soldat sich dem EH angeschlossen hat, akzeptiert er implizit die Befehlsgewalt des Hauptmanns.
Zuwiederhandlungen insbesondere gegen den Befehl des Hauptmann kann zur Anlage wegen Meuterei vor dem Standgericht führen.
Article 3 : Les soldats de lAC ont un devoir de réserve. La divulgation dinformations sensibles au sujet de lAC pourra mener à des poursuites devant la cour martiale au motif de haute-trahison.
Artikel 3:Die Soldaten sollen das Geheimnis der Aktion der EH achten.Die Verbreitung von sensiblen Informationen über das EH kann zur Anlage wegen Hochverrats vor dem Standgericht führen.
Article 4 : Les soldats de lAC ont le devoir de respecter leur hiérarchie, ils nont pas à discuter des ordres ni à critiquer publiquement leur hiérarchie. Le manquement à cette règle peut conduire à des sanctions devant la cour martiale pour insubordination.
Artikel 4: Die Soldaten de EH haben die Aufgabe, ihre Hierarchie zu respektieren. Sie dürfen weder ihre Befehle noch die Hierarchie des EH in öffentlichen Räumen kritisieren. Der Verstoß gegen diese Regel kann zur Anlage wegen Hochverrats vor dem Standgericht wegen Gehorsamsverweigerung führen.
Article 4.1 : Corollaire de larticle 4. le capitaine a donc la charge de définir la position hiérarchique de tous les soldats de lAC. Il devra le faire en accord avec son état-major.
Artikel 4.1: Folge des Artikels 4 . Der Hauptmann hat also die Aufgabe, die hierarchische Position von allen Soldaten des EH zu definieren. Er wird es in Übereinstimmung mit seinem Generalstab machen müssen.
Article 5 : La court martiale est composé dun juge, en la personne du juge confédéral, dun procureur, en la personne du procureur confédéral, et dun jury composé des 11 avoyers.
Artikel 5: Das Standgericht setzt sich aus einem Richter (der Richter der Eidgenossenschaft), einem Staatsanwalt (dem eidgenössischen Staatsanwalt) und einer Jury aller 11 Bürgermeistern zusammen.
Article 5.1 : Le procureur plaide pour laccusation et propose les sanctions à appliquer au prévenu.
Artikel 5.1: Der Staatsanwalt tritt für die Beschuldigung ein und schlägt die Strafmaßnahmen vor gegen den Angeschuldigten vor.
Article 5.2 : Le juge sassure du bon déroulement du procès et donne le verdict final en respectant le choix du jury. Le juge peut minorer la sanction proposée par le procureur, mais ne peut pas la majorer.
Artikel 5.2: Der Richter vergewissert sich des guten Verlaufs des Prozesses und er gibt das Endurteil, indem er die Wahl der Jury respektiert. Der Richter kann die vom Staatsanwalt vorgeschlagene Strafmaßnahme senken, aber er kann sie nicht erhöhen.
Article 5.3 : Le prévenu doit pouvoir sexprimer au moins une fois pour assurer sa défense. Il peut faire appel à un avocat de son choix pour le représenter.
Artikel 5.3: Der Angeklagte muss sich mindestens ein Mal ausdrücken können, um seine Verteidigung zu versichern. Er kann einen Anwalt seiner Wahl beiziehen, um ihn vor Gericht zu vertreten.
Article 5.4 : Après la défense du prévenu et le réquisitoire du procureur, ce dernier appellera le jury à sexprimer. Il aura à choisir entre ces deux propositions : « coupable » ou « non coupable ». Le jury a 3 jours pour sexprimer.
Artikel 5.4: Nach der Verteidigung des Angeschuldigten und der Anklage des Staatsanwalts wird der Staatsanwalts die Jury, zusammenrufen. Er kann zwischen diesen zwei Vorschlägen wählen: «Schuldig» oder «Nicht Schuldig» . Die Jury hat 3 Tage, um sich auszudrücken.
Article 5.5 : Le jury vote à la majorité des suffrages exprimés. En cas dégalité, le prévenu sera déclaré non coupable.
Artikel 5.5: Die Jury stimmt mit dem einfachen mmehr dae abgegebenen Stimmen ab. Im Falle einer Stimmen-Gleichheit gilt der Angeschuldigte als «Nicht Schuldig».
Article 6 : La court martiale juge 3 types de délits : la haute-trahison, la mutinerie et linsubordination. Seule linsubordination ne peut être sanctionnée par une peine de prison et seule la haute-trahison peut mener à une condamnation à mort.
Artikel 6: Das Standgericht beurteilt 3 Delikttypen: Hochverrat, Meuterei und Gehorsamsverweigerung. Alleine die Gehorsamsverweigerung kann nicht mit einer Gefängnisstrafe sanktioniert werden und alleine der Hochverrat kann zu einem Todesurteil führen.
Article 7 : Seuls le capitaine et les avoyers peuvent avoir recours à la court martiale.
Artikel 7: Alleine der Hauptmann und die Bürgermeister können das Standgericht einberufen.
Article 8 : le prévenu peut demander à être jugé par la justice militaire de son canton si celle-ci existe
Artikel 8: Der Angeschuldigte kann verlangen, sich vor der Milltärjustiz seines Kantons zu verantworten, falls eine solche existiert.
Article 9 : Seuls les membres de lAC, capitaine y compris, peuvent être poursuivis devant la court martiale. Il ny a pas de prescription pour les délit commis dans le cadre de lAC, la court martiale peut donc statuer même après la fin dun mandat de moblisation.
Artikel 9: Alleine die Mitglieder der EH, einschließlich des Kapitäns, können vor dem Standgericht angeklagt werden. Er gibt keine Verjährung für ein im Rahmen des EH begangenes Delikt, das Standgericht kann also noch nach dem Ende eines Mobiliesierungsmandats entscheiden.
Co-scellé le Seizième Jour du Second Mois de lAn de Grâce 1457 par le Chancelier de la Confédération Helvétique et les Avoyers Helvètes :
Mituntersiegelt an diesem Sechzehnten Tag des Zweiten Monates im Jahr des Herrn 1457 durch den Kanzler der Schweizerischen Eidgenossenschaft und den Helvetischen Bürgermeistern :