Vanitas
Vanitas avait reçu dans l'après-midi un plis scellé au chiffre d'Izaac. Le chancelier genevois le priait instamment de faire publier son message en gargote. Il s'executa donc aussitôt que possible.
Citation:
La princesse Armoria, régente de France, a déclaré la guerre à la république de Genève. Elle s'obstine à vouloir éradiquer notre petite terre de libertés, asile de tous les proscrits de l'Aristotélité depuis deux années. Nos bonnes lois sont menacées.
Il faut garder en mémoire que nous nous trouvons à laube de lune des plus grandes batailles de lHistoire des royaumes, que nous sommes engagés sur de nombreux théâtres dopérations, en Béarn, et en Champagne, que nous devons nous préparer au combat jusqu'au cur du Domaine Royal, que la bataille des airs continue et que nous devons en même temps mener à bien de nombreux préparatifs sur notre propre sol. Nous n'avons à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une feuille de route dune terrible difficulté. Nous avons devant nous de longs mois de combat et de souffrance. Vous vous demandez : quelle va être notre politique ? Je vous répondrai : mener la guerre, sur les fleuves, dans les alpages et les vallées et dans les airs tant la bataille des pigeons est redoutable, avec toute la volonté et toute la force que Deos voudra nous donner ; mener la guerre contre une monstrueuse tyrannie, jamais dépassée dans le sinistre et sombre catalogue des crimes humains. Voilà quelle est notre politique. Vous vous demandez quel est notre but ? Je vous répondrai en un seul mot : notre but cest la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire quelque longue et difficile la route puisse t être ; parce que sans victoire, il ny aura pas de survie. Gardons cela à lesprit : pas de survie pour l'unique asile des proscrits de l'Aristotélité, pas de survie pour toute les libertés que nous avons inscrites dans l'Histoire. Mais je considère ma mission avec sérénité et espoir. Je suis certain que notre cause ne souffrira pas des hommes qui la soutiennent. Je me sens aujourdhui fondé à réclamer laide de tous, en disant : Venez, avançons ensemble, fort de notre unité !
Il faut garder en mémoire que nous nous trouvons à laube de lune des plus grandes batailles de lHistoire des royaumes, que nous sommes engagés sur de nombreux théâtres dopérations, en Béarn, et en Champagne, que nous devons nous préparer au combat jusqu'au cur du Domaine Royal, que la bataille des airs continue et que nous devons en même temps mener à bien de nombreux préparatifs sur notre propre sol. Nous n'avons à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une feuille de route dune terrible difficulté. Nous avons devant nous de longs mois de combat et de souffrance. Vous vous demandez : quelle va être notre politique ? Je vous répondrai : mener la guerre, sur les fleuves, dans les alpages et les vallées et dans les airs tant la bataille des pigeons est redoutable, avec toute la volonté et toute la force que Deos voudra nous donner ; mener la guerre contre une monstrueuse tyrannie, jamais dépassée dans le sinistre et sombre catalogue des crimes humains. Voilà quelle est notre politique. Vous vous demandez quel est notre but ? Je vous répondrai en un seul mot : notre but cest la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire quelque longue et difficile la route puisse t être ; parce que sans victoire, il ny aura pas de survie. Gardons cela à lesprit : pas de survie pour l'unique asile des proscrits de l'Aristotélité, pas de survie pour toute les libertés que nous avons inscrites dans l'Histoire. Mais je considère ma mission avec sérénité et espoir. Je suis certain que notre cause ne souffrira pas des hommes qui la soutiennent. Je me sens aujourdhui fondé à réclamer laide de tous, en disant : Venez, avançons ensemble, fort de notre unité !
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Vanitas du Puy de Véraz,
Procureur de Genève
"Duc in Altum"