Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>

Procès de Messire Aioren

Umondel
Bien.
Je vous remercie, Marco Ignazio Matteo euh... et le reste...

D'autres interventions ?

_________________
Juge de Bourgogne
Vice-Chambellan
garwael
Citation:
[hrp] Il serait peut-être temps que certaines personnes reprennent leur sang froid et révisent les règles du RP. On retrouve de nouveau ce bon vieux « marronniers » des pensées lors d’un RP non littéraire et où les règles n’ont pas été clairement définies à l’avance.

Je ne veux faire aucun moralisme, j’ai passé l’âge, et je ne suis là que pour me détendre. J’ai moi-même dérapé hier, mais grâce à l’intervention d’un autre joueur que je remercie, j’ai pris conscience de mon dérapage et censuré volontairement mon propre post.

Il serait peut être temps à la fois d’arrêter ce RP qui est devenu complètement grotesque et revenir à des valeurs plus saines. Et le meilleur gage serait que certains joueurs revoient leurs posts et les écrème de ce fiel qui ne sert strictement à rien.

Et je profite aussi de ce post pour remercier d’autres joueurs qui auraient pu profiter de ce RP pour régler certains comptes et qui ne l’ont pas fait, preuve de leur intelligence et de leur fair-play et d’un ego non surdimensionné [/hrp]

_________________
Garwael du Maistre-Moulin
Avocat au Barreau de Bourgogne
Ex Ambassadeur de Bourgogne en Maine
Ex Maire de Tonnerre (3 mandats)
Shaka
Citation:
HRP : Tout d'abord je m'excuse pour ce post qui vient, je le conçois, polluer le procès avec du HRP mais, LJD Mimmome, si ton perso entre dans la salle, comme tu le dis si bien au début de son intervention :

Citation:
Mimmome entra dans la salle avec son badge de rédacteur AAP.


Comment peut-il savoir et réagir à ce qui s'est dit avant son arrivée dans la salle?

Je te remercie pour tes éclaircissements à ce propos.[/HRP]
Citation:

_________________
Umondel
Des commentaires intéressant le chef d'inculpation de Messire Aioren, svp

Et plus rien d'autre, par exemple : éviter de me donner l'impression de penser lorsque je vous regarde. Si vous souhaitez intervenir, demandez la parole et exprimez-vous !

Je considère le sujet de l'AAP clos !

_________________
Juge de Bourgogne
Vice-Chambellan
Ingeburge
La Grande Duchesse d'Occident n'avait pas assisté au début des échanges pour des raisons diverses et variées et que nous ne pouvons dévoiler mais listons donc quelques hypothèses :
- elle avait bien autre chose à faire
- des marchands florentins étaient venus lui présenter des pièces de soie
- elle avait raté son carrosse
- il neigeait
- elle hibernait
- elle n'aimait pas à se retrouver dans une pièce confinée avec des tas de gens
- ou alors comme elle avait autre chose à faire et que de surcroît, il neigeait, elle était allée hiberner, réveillée in extremis par des marchands florentins venus lui présenter des pièces de soie, papotages qui lui avaient fait rater son carrosse, ce qui lui avait évité de se retrouver dans une pièce confinée avec un tas de gens.

Et à la grimace qui voila le visage la froide suzeraine bourguignonne en entrant dans la salle d'audience après un vigoureux et tonitruant :

— Sa Grâce Ingeburge, Grande Duchesse d'Occident, Duchesse de Bourgogne, Sublimissime Feudataire du Royaume de France!
L'on put deviner quelle hypothèse l'on pouvait être retenue. Car ça cocottait et pas qu'un peu ma foi!

Ladite duchesse entra donc, délicieusement drapée en ses soieries noires, couronne ducale élégamment posée sur une tête non moins magnifique et demanda d'une voix à la raucité légèrement marquée :

— Vous m'avez fait appeler Messire Juge?

Puis, elle adressa un sourire totalement éblouissant à l'accusé, découvrant des dents à la blancheur éclatante.

A table.

_________________
Duchesse de Bourgogne
Umondel
Le Juge était en train de se demander s'il avait commandé suffisamment de stères de bois pour faire fonctionner le four de sa boulangerie, lorsqu'il fut tiré de son questionnement par une voix feudatairement éminente.

Bienvenue, Votre Grâce.
Merci de vous être déplacée.

En votre qualité de plaignante, j'aimerais avoir votre version des faits et votre sentiment sur ce dossier.

_________________
Juge de Bourgogne
Vice-Chambellan
garwael
Garwael attrapa un des petis commis qui trainent systémtiquement en marge des grands procès d'assise et lui donna le petit parchemin qu'il venait d'écrire à la volée sur la barrière le séparant des protagonistes du procès.

Porte ce papier au juge et tu auras un écu

Le petit commis se précipita vers le juge comme s'il avait le diable à ses trousses, le parchemin en main

_________________
Garwael du Maistre-Moulin
Avocat au Barreau de Bourgogne
Ex Ambassadeur de Bourgogne en Maine
Ex Maire de Tonnerre (3 mandats)
Umondel
Un commis apporta un parchemin au Juge qui leva le sourcil gauche.
La duchesse était plongée dans ses notes.


Maître,
souhaitez-vous prendre la parole ? Nous vous écoutons.
Vous pourrez bien sur intervenir à nouveau après sa Grâce si vous le désirez.

_________________
Juge de Bourgogne
Vice-Chambellan
garwael
Garwael réfléchit une seconde avant de répondre

Je vous remercie Monsieur le juge mais je préfére prendre la parole après sa grace, la Duchesse Ingeburge. Je ne voudrais ni porter ombrage à son témoignage, ni attenter à ses prérogatives. Je vais donc prendre mon mal en patience.

_________________
Garwael du Maistre-Moulin
Avocat au Barreau de Bourgogne
Ex Ambassadeur de Bourgogne en Maine
Ex Maire de Tonnerre (3 mandats)
Umondel
Vous êtes un gentleman, Maître...

Votre Grâce, êtes-vous prête à témoigner ?

_________________
Juge de Bourgogne
Vice-Chambellan
Ingeburge
Songeuse la duduche, elle s'interrogeait sur la manière d'aborder la question quand elle fut tirée de ses songeries par un rapide échange entre le Juge Umondel et l'Avocat Garwael. Elle regarda les deux hommes, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait et finit par reprendre la parole à l'invitation du magistrat :
— Oui, je suis prête, plus que jamais, j'attendais je dois dire ce procès afin de livrer avec exactitude le récit des événements mais aussi le fond de am pensée.

Elle prit une profonde inspiration puis débuta :
— Ce mercredi 9 décembre au soir, alors que je vaquais à mes habituelles occupations, Dame Sorane Commissaire au Commerce, vint me rendre visite. Ce genre d'entrevue tardive n'avait rien d'exceptionnel, nous communiquons beaucoup toutes les deux. Elle s'est donc ouvert à moi de la dernière lubie d'Aioren. Dernière car dès le début de la mandature actuelle, celui-ci s'est ingénié à provoquer, à entretenir une mauvaise ambiance, à chercher querelle, à refuser de communiquer, se vantant d'avoir ses trucs, ne travaillant au final que pour lui au lieu de travailler pour la Bourgogne comme il a toujours prétendu le faire. Il oubliait qu'il faisait partie d'un conseil où me maître mot est de travailler collectivement, se comportant comme ces joueurs de soule qui gardent celle-ci pour eux, courant droit devant en oubliant leurs coéquipiers. Des heurts réguliers avaient lieu mais je voulais y croire, après tout, nombreux étaient ceux à lui reconnaître des compétences et lui-même m'avait assuré vouloir s'amender. Las, le naturel revint et j'envisageais de remanier le conseil car la collaboration ne fonctionnait pas. De cela, je ne m'en ouvris à quiconque, voulant, je le répète, toujours y croire.
Vint donc cette soirée... Sorane m'expliqua tout en détail et je me remémorais dans le même temps les menaces à peine voilées d'Aioren. Il était donc aller au bout de ses tentatives de déstabilisation, il avait privé le Commissaire au Commerce de la trésorerie qui lui est nécessaire pour travailler. Oui, oui, l'argent a été remis à des personnes de confiance mais bon sang, et alors? En quoi sa conduite est-elle excusable? En quoi sa trahison est-elle amoindrie? Je suis désolée mais cela ne fait que démontrer ce que cette personne est : égoïste et lâche, voulant créer des problèmes sans avoir à répondre de ses actes. C'est tout. En agissant ainsi, il a voulu déstabiliser et le conseil et la Bourgogne sans trop se compromettre. Peu importe que l'argent ait été distribué à un maire ou à un bandit, durant une soirée entière, le Commissaire au Commerce s'est retrouvé dans l'impossibilité de remplir ses fonctions, mettant ainsi en péril le fonctionnement du duché. Que l'argent revienne ou non, le mal était fait.
J'ai promptement réagi, je en pouvais laisser cet irresponsable bailli. Je l'ai donc révoqué, fait annonce de cette suspension au conseil et aux Bourguignons, via une annonce. J'ai également déposé plainte, craignant que ce maraud disparaisse aussitôt. Et l'avenir m'a donné raison, il a fui, montrant une nouvelle foi qu'il assumait ses actes.
Je tiens à indiquer trois choses. La première c'est qu'il a agi de nuit, espérant ainsi nous faire perdre non pas une soirée mais également une journée, le temps de récupérer l'argent. On voit donc bien la volonté de causer du tort. La deuxième, c'est que bien que bailli, il demeurait encore conseiller ducal, je ne pouvais donc pas lui reprendre ses clés. Et qu'est-ce que ce gougnafier a fait? Il a paradé devant nous, fier comme un paon.


Elle déroula un parchemin et lut :
— " Joyeux noël "
" Vous avez de la chance que je ne me sois pas barré avec la caisse avec des mines sabotées "
" Néanmoins, la prochaine fois que nous nous verrons, je n'aurai plus aucune pitié envers votre clique de corrompus qui ne méritent que la mort. "
" La guerre est déclarée. "
" Faut pas le prendre comme ça, voyons. C'est noël, c'est la fête, on s'amuse. "
" On va bien rigoler dans les semaines et les mois à venir. "
Je cite les propos de cet homme. Voilà comme il traite la Bourgogne, voilà comme il se vante, voilà comme il respecte les Bourguignons et ses pairs conseillers ducaux. Il n'a réellement cherché qu'à mettre la Bourgogne dans l'embarras et ne sen est absolument pas caché.

La troisième chose est une conséquence indirecte. En agissant ainsi, ne n'assumant pas et en s'enfuyant, il a provoqué la démission de Vivelavie6 qui était alors maire de Tonnerre. Il est à mes yeux responsable du fait que Tonnerre se soit retrouvé sans édile à sa tête, ajoutant à tout ce qui peut et doit lui être reproché un autre acte de déstabilisation. Le duché n'avait pas besoin de ce souci supplémentaire.


La Duchesse de Bourgogne conclut, le ton grave :
— Jusqu'à mon dernier souffle, je me souviendrai de cette funeste soirée. La Bourgogne a été blessée et trahie et pour cela, elle doit obtenir réparation et cet homme doit être châtié.

_________________
Duchesse de Bourgogne
Umondel
Le Juge écoutait la duchesse, tout en regardant de temps à autre la réaction de l'accusé.

Je vous remercie, votre Grâce.

Messires Aioren et Garwael, vous avez tous les deux demandé la parole.
Que le plus véloce s'en empare !


Messire Aioren, je vous rappelle que vous avez également l'occasion de répliquer aux Dames Sorane et Keltica.

_________________
Juge de Bourgogne
Vice-Chambellan
garwael
Garwael s'avança vers la barre, quelques parchemins hativement écrit à la main. Il jeta un coup d'oeil à la salle, la trouva franchement hostile envers son ami Aioren mais de celà, il n'en doutait point. Il réfléchit un court instant avant de se lancer, sa main gauche dans la poche serrant sa pipe d'écume comme il en avait l'habitude quand il prenait la parole en public.

Avant toute chose, et pour mettre mon intervention dans le contexte, oui je suis un membre du RPB, oui je suis un ancien CAM, oui je suis un avocat, oui je suis toujours et surtout un ami d’Aioren d’Azimaion mais je suis toujours et par-dessus tout un défenseur de la justice et de la grandeur de la Bourgogne.

Or, aussi bien dans l’acte d’Aioren, que dans la teneur des accusations qui sont porté contre lui, la justice et la grandeur de la Bourgogne sont pour le moins bafouées.


Garwael ignore le brouhaha que cette affirmation vient de provoquer dans la salle, reprenant d’une voix un peu plus forte pour la couvrir.

Tout d’abord, je note, d’après les dire même de Messire Olivier 1er, Messire Aioren est accusé de « pillage ». Je me permets donc de rappeler la définition communément retenue quand on parle de pillage : « Le pillage est un acte de guerre qui tient de la destruction et du vol massif, souvent accompagné de viols, et par extension, tout type d'actes civils semblables »
.
Quel bien grand mot pour un acte de mandatement, à des personnes de la plus grande confiance de surcroit.

Donc, je pose la question ; y-a-t’il eu « acte de guerre », « destruction », « vol massif » ? Y a t’il eu « viols » ? Que nenni il me semble.

Parfois, on assimile le pillage à l’action de « ceux qui commettent des exactions, des concussions, qui font dans leur charge ou leur emploi des gains illicites et scandaleux »

Le « pillage » sous entend aussi un enrichissement personnel, des gains illicites et scandaleux … Messire Aioren a-t-il profité de ce geste ? S’est-il enrichi personnellement ? Y a-t-il gagné quelque chose ?

Que nenni il me semble. Bien au contraire, il me semble, mais peut-être est ce que je me trompe, que tout en chacun a la preuve devant les yeux que Messire Aioren s’est attiré beaucoup plus d’ennuis que d’avantages dans cet acte. Ennui et avantage sont dans le cas présents au pluriel vue la somme de fait qui soudain lui sont reprochée !

Enfin, pour « piller », il faut avoir des complices. Les maires de Bourgogne seraient ils complices de cet acte ? Une princesse de France serait-elle complice d’un tel acte ? Le Duc Erikdelajosselinière serait il lui-aussi complice ?

Aucun vrai bourguignon doté d’un minimum de raison ne croirait à de telles balivernes !

Les accusations faites par la justice bourguignonne contre des citoyens bourguignons sans réfléchir deux secondes aux termes exactes des crimes reprochés sont visiblement monnaie courante depuis quelques mois. Mais passons, là n’est pas la seule incongruité dans l’acte d’accusation.

Nous avons entendu que le mandatement d’écus oblige le Duché de Bourgogne à fermer les mines et à stopper les embauches pour les ports. Sur ce dernier point, pour les ports, je ne dirais rien, n’étant pas expert, par contre pour les mines, en tant qu’ancien CAM, je suis des plus surpris.

Encore plus surpris quand, dans la suite de ce procès, j’entends certains témoignages imputant directement au Bailli, Messire Aioren, la situation désastreuse des mines.

Pour ma part, j’aimerais entendre l’ancienne CAM, Dame Siaam, étrangement limogée de son poste le lendemain de cette crise, pour qu’elle réponde à certaines questions concernant, par exemple :
- Pourquoi l’entretien des mines n’a pas été effectué ce jour là ?
- Pourquoi de la publication ce jour là à 14 h 15’, en Assemblée bourguignonne d’un faux bilan, annonçant un entretien qui n’avait pas été fait,
- Est-ce-que l’ordre d’amélioration de la mine 1 au lieu d’un ordre d’entretien a été consécutif à une erreur de sa part, à une obéissance d’un ordre donné par quelqu’un d’autre, à une initiative intempestive des mineurs bourguignons ?
- Sur la teneur des rapports qu’elle a adressés au Conseil et au Bailli sur le manque chronique de pierre et sur la pénurie qui semblait poindre ?

Je rappelle que la Bourgogne est en pénurie chronique de pierre, n’en produisant pas assez pour un entretien normal de ses mines, et en excédent de son fer. J’en profite pour regretter qu’un « Traité Morkhail » n’ait pas été passé de nouveau avec la Champagne concernant la mine de Tonnerre, Traité qui aurait pu pallier le manque de pierre chronique. Je le sais, les relations avec cette contrée sont des plus houleuses mais on pourrait y réfléchir !

Enfin, j’aimerais que notre Duchesse nous explique pourquoi, il a fallu une dizaine de jours pour qu’un nouveau Commissaire aux Mines soit officiellement nommé ? Doit-on en conclure que durant cette période c’est Messire Sarrasin qui a fait l’entretien ? A ce moment là, pourquoi est-ce Dame Sorane qui a publié les bilans ?

Non, en vérité je vous le dis, cette affaire de mine non entretenue n’est pas aussi simple que ce que le procureur et la Duhesse veulent nous le faire croire et je suis de moins en moins convaincu que l’acte de Messire Aioren y soit pour quelque chose.

En mon temps, j’ai fait moi-même une erreur dans la gestion des mines. Mais à l’inverse de ce qui se passe ici, j’ai pris mes responsabilités et je ne me suis pas détourné de mes obligations. Je n’ai pas non plus lâchement fait reposer mes fautes sur les épaules d’un autre.


Garwael s’arrêta un court instant de parler pour boire un verre d’eau avant de reprendre

Je voudrais terminer cette intervention par une remarque concernant les déclarations de notre duchesse qui reprend un argumentaire du procureur. Elle vilipende Messire Aioren en lui reprochant d’avoir agit de nuit et d’ainsi avoir bloqué les échanges commerciaux du Duché, le Commissaire au Commerce n’ayant plus de fond de roulement.

Mieux, le Procureur dans son réquisitoire déclame à qui veut bien l’entendre : « La survie de notre organisation Economique est mise à mal. N'importe qui peut le constater. »

Au vue des événements et des pratiques courantes bourguignonnes, laissez-moi être très surpris par de telles affirmations. Depuis bien des lustres, il est de notoriété publique que les échanges commerciaux entre les municipalités et le duché se traitent le plus souvent en soirée ou, de temps en temps dans l’après-midi. En mandatant en toute fin de soirée comme cela a été fait, il est plus que probable que la Commissaire au Commerce avait fini ses échanges commerciaux. Les embauches ducales étaient effectuées aussi depuis belle lurette et l’entretien des mines auraient dû aussi être effectué.

Je ne pense pas non plus que les maires et les personnalités qui ont été mandatés par Messire Aioren aient attendu des heures le lendemain matin pour rendre mandat. Pour en avoir discuté avec deux des maires concernés, je suis aussi convaincu que dès le début de la matinée du lendemain, 75 % des finances du Duché était de nouveau dans ses caisses et à disponibilité des instances bourguignonnes. J’évalue pour ma part le temps d’indisponibilité réelles des finances de la Bourgogne à huit ou neuf heures seulement, de nuits de surcroit. De mettons onze heures du soir à huit heures le lendemain, donc à un moment où tout le monde le sait, les échanges tournant autour du Duché sont les plus calmes, voire même inexistant !

Je remarque aussi que ces fameux mandats ne contenaient que de l’argent sonnant et trébuchant, à l’exclusion de toute denrée, objet fini ou matière première comme … la pierre ou le fer, ne mettant donc pas en péril l’entretien normal des biens bourguignons par quelque administration que ce soit. Ni blé, ni maïs donc l’élevage bourguignon n’a pas non plus été touché

Donc, même si je reconnais que le geste délibéré de Messire Aioren est regrettable, je suis intimement convaincu que les désagréments subis par le Duché de Bourgogne ne sont que … des désagréments et non une catastrophe planétaire comme on essaie actuellement de nous le faire croire.

Il y aurait encore beaucoup de chose à dire et si Monsieur le juge l’accepte, je continuerais à dire ce que je pense de cette affaire après l’intervention de Messire Aioren que je sens trépigner dans son box d’accusé après ma longue intervention.


Garwael se rassit à sa place après avoir jeté un coup d’œil circulaire sur l’assistance dans laquelle il sentait une sourde opposition, c’est le moins que l’on pouvait dire.

_________________
Garwael du Maistre-Moulin
Avocat au Barreau de Bourgogne
Ex Ambassadeur de Bourgogne en Maine
Ex Maire de Tonnerre (3 mandats)
Ingeburge
Ingeburge s'entendant interpeler détourna la tête de la tapisserie qu'elle observait depuis qu'elle avait terminé de parler et leva la main afin de pouvoir répondre.

_________________
Duchesse de Bourgogne
Aioren
Aïoren se leva afin de répondre, vu que le juge lui avait accordé la parole après messire Garwaël.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)