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[RP CULTE]Basilique Sainte-Concorde /Basilika Heiligen-Stimm

---fromFRPréboist
Sur la porte, une affiche :

Citation:
OYEZ, OYEZ, Amis helvètes !
L'évènement incontournable du moment, c'est le 1er salon du porc et accessoires, à Genève, jusqu'au 13 mars.

Sur la place du marché proche la cathédrale, venez nombreux participer à cet évènement et présenter votre plus belle bête.

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=308126&start=0

Des labels à décerner ! Des prix à gagner...

Manifestation organisée par la filière porcine genevoise.

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éleveur de champions à Genève. Et bon à tout faire, en plus.
Guisan
Après que Scarpia soit entré dans la cathédrale avec son cortège, Guisan entra à sont tour. Le temps de s'installer sur un banc pas trop mal en point et de se faire une place parmi les autres pratiquants, Scarpia avait déjà commencé à réciter son sermon.
Guisan écouta alors avec une grande attention, en effet les paroles de Monseigneur Scarpia cachait parfaois de drôles de blagues sujet à diverses intérprétations
Ainsi vint le moment de réciter le Credo.


Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Décidément les messes étaient remplies d'amusements ^^
Guisan ne s'en lassait pas. Il sortit à la fin de la cérémonie et là il vit une affiche accrochée sur la porte de la cathédrale...


Citation:
1er salon du porc et accessoires


Alalala encore de la publicité après la messe... Après "le salon des chars et charrues", voilà "le salon du porc", cela allait encore attiré les germanophone à Genève...
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Scarpia
Messe du 6 avril de l’an de grâce 1456 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne

Monseigneur Scarpia avait tenu en cette période tourmentée à traverser les vallées et les cols, à quitter Moustier et Sion, pour Berne.
Son équipage semblait marqué par la gravité des instants que traversait l’Helvétie. La Garde Episcopale cheminait avec précaution, la visière baissée, la main au fourreau, et la bride tendue.
Les temps paraissaient si sombres.
La Confédération venait d’annuler unilatéralement le Concordat et les traités passés avec l’Eglise. Les Aristotéliciens pouvaient craindre qu’après l’indulgence ou au mieux l’indifférence des autorités à l’égard des exactions des séides du Lion de Juda, le pouvoir erratique de Berne s’acharne sur la Vraie Foy.

Monseigneur Scarpia entra dans la Basilique, en fit ouvrir largement les vantaux.
Il était tôt encore.
Il espérait que les bancs se rempliraient malgré les menaces qui semblaient peser sur la vie de chacun.
Il s’agenouilla dans le Chœur et pria tandis que ses compagnons préparaient la Chapelle pour l’office.

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Evêque in partibus de Tarse
---fromFRthorin_ll
Thorin avait décider d'escorter personnelement son frère pour ce voyage. Il était en effet préférable que les meilleurs soit à ses cotes pour le voyage qui le séparait de Berne. L'helvéthie plongeait dans l'hérésie, et de façon globalisé. Dieu verrait bien ce qu'il se passait...

Thorin arriva à la cathédrale, celle qui avait vu son mariage il y a si longtemps... Il sourit, que de bonheur et moment passé. Il se mit en position face à l'entrée de la cathédrale pret à réagir immédiatement en cas d'attaque...

La garde de Vienne s'était associé à l'évenement pour montrer sa solidarité avec celle de Tarenthèse, les OMR participaient également à l'escorte du prélat. Tous assisterais à la messe en Sainte Concorde...

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Mort, Veille sur les francs et leur citadelle,
Scarpia
Monseigneur Scarpia priait profondément. Son visage s'illuminait tandis que ses dévotions s'approfondissaient.
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Evêque in partibus de Tarse
Arakiriman
La Ritter Teutonique avait escoté ses amis au fin fond de la Ch pour participer à cette messe et surtout assurer la sécurité de Monseigneur Scarpia.

Dès qu'il entra dans la Cathédrale, elle se placa pres de son frere Thorin et avec lui scruta les alentours mais aussi l'intérieur de l'Eglise pour ne pas etre pris par surprise.
Sabotin
Le Grand Maîstre de l'Ordre des Chevaliers francs avait pris la tête d'un petit détachement pour accompagner également Monseigneur Scarpia à Berne.

Les Chevaliers arrivèrent à l'heure et sans avoir essuyés le moindre contretemps. Ils s'installèrent dans la cathédrale pour partager un moment solennel et de prières.

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Scarpia
Messe du 6 avril de l’an de grâce 1456 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne


Enfin, Monseigneur Scarpia, fort gaillard, se dirigea vers l’autel.

Son frère Thorin et ses amis, Monseigneur Sabotin, Dame Aurore, sa garde étaient là, recueillis.

Le brasier était allumé et le feu illuminait l’édifice, l’embrasant d’une chaleur toute mystique. La pierre taillée posée sur le sol en était irradiée. L’encensoir embaumait l’air de douces vapeurs, et la vasque glougloutait à nouveau d’eau pure.
Les quatre éléments aristotéliciens étaient bien là. Ils s’uniraient autour du cinquième élément, l’Ether, que les âmes présentes à la messe incarneraient.


Chères Aristotéliciennes et chers Aristotéliciens,
Mes sœurs et frères, serviteurs du Très-Haut et de l’Eglise,

L’Helvétie n’existe pas !
Le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ ou Saint-Empire Romain Germanique n’existe pas !
Ce ne sont là que contingences historiques, que coquilles fragiles qui se lézardent et qui se brisent avec le temps !
Et leurs lois, bonnes ou iniques, s’appliquent un instant, se volatilisent l’instant d’après, s’oublient aussi rapidement.
L’Eglise respecte ces contingences pour le bien de chacun d’entre vous, et se place entre les oukazes des pouvoirs civils et vos âmes immensément bonnes et délicates. Mais elle sait aussi, car elle est perpétuelle et garante d’un Ordre bien supérieur, laisser mousser l’écume noire des jours pénibles et attendre des jours meilleurs.

L’Eglise est à vos côtés. L’Eglise c’est vous. C’est cette part divine dont chaque âme est porteuse et qui la relie aux autres âmes en une fraternité indéfectible. L’Eglise est la grande communauté des femmes et des hommes.
L’Eglise est perpétuelle car elle est la messagère de la vérité. Et cette vérité, la mort d’Oane, qui guida son peuple jusqu’à la bonne destination, comme l’Eglise et ses serviteurs vous guident dans votre vie de tous les jours vers le Salut assuré, cette vérité donc, la mort d’Oane nous la rappelle.
La mort est un passage, comme la vie, comme les constructions politiques abracadabrantesques des hommes. Ecoutez donc…


Citation:
Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques-uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.
Il dit: “N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Le Très Haut Tout Puissant. J’ai atteint la place qu'il m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage au Tout Puissant.

Mais aucun ne comprit que l’amour qu’avait Oane pour le Très Haut lui fasse accepter la mort avec autant de sérénité. Mais personne ne voulait lui faire le moindre reproche, à lui qui avait tant fait pour eux. En hommage à sa vie au service des humains et de Dieu, ils décidèrent de nommer la cité qu’ils allaient construire Oanylone, “la cité d’Oane”.


Monseigneur Scarpia referma le Livre des Vertus.
Son visage était souriant, et son air apaisé resplendissait des innombrables couleurs que les vitraux ensoleillés déposaient sur son visage.


Chantons à présent ensemble notre Credo et réjouissons-nous d’être au monde !

Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les errants esseulés et les diaboliques sicaires mais aussi l’étincelle salvatrice qui brille toujours ici,
Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Et en Aristote, plein de discernement et bavard, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois aussi en Christos, le Second Prophète toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN


Tandis que les fidèles reprenaient le credo, l’Archevêque Métropolitain de Moustier-en-Tarentaise Scarpia descendit de sa chaire et vint rejoindre les rangs des croyants, serrant les bras et baisant les joues, distribuant aussi les brioches de la communion.
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Evêque in partibus de Tarse
Neocor
Le curé de Chambery s'était lui aussi precipité sans escorte, à Berne pour assister à l'Office Célébré par son Archevêque... Heureux de retrouver Aurore à cette occasion, il l'embrassa avec une grande amitié puis alla saluer Thorin, son ami de toujours à l'OCF. "Quelle grandeur dans le prêche de Monseigneur" se disait-il, "avoir une telle hauteur d'âme en des moments pareils, voilà un grand et digne représentant de notre Eglise..."

Neocor était en perpétuelle admiration devant la Foi de son Archevêque et celà n'avait rien à voir avec les claques qu'il recevait régulièrement de sa part sous forme de pigeon lui apportant des messages de remise à l'ordre qu'il n'écoutait jamais...

il pria avec ferveur, ayant hâte de pouvoir aller saluer scarpia dès la fin de l'Office et le féliciter...


Citation:
Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les errants esseulés et les diaboliques sicaires mais aussi l’étincelle salvatrice qui brille toujours ici,
Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Et en Aristote, plein de discernement et bavard, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois aussi en Christos, le Second Prophète toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN

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Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
Sabotin
Sabotin récita le Credo :
Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les errants esseulés et les diaboliques sicaires mais aussi l’étincelle salvatrice qui brille toujours ici,
Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Et en Aristote, plein de discernement et bavard, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois aussi en Christos, le Second Prophète toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN

Puis il attendit le pasage de Monseigneur Scarpia pour partager une brioche et lui adresser ses salutations matinales tout en le remerciant pour son office.
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Hobb
Le Reiter Hobb avait suivi la messe de Monseigneur Scarpia avec ferveur.
Il avait récité le Credo en coeur avec l'Assemblée Aristotélicienne.
Puis il pria pour lui même :


Citation:
Christos a souffert et est mort sur la croix
Toute sa vie il nous a donné
Pour qu'avec la divine vérité
Ainsi nous soit montrée la voie

Pour toujours souvenons-nous
De ce sacrifice qui était loin d'être un rien
Ensemble, unis, Aristotéliciens
Pour diffuser sa foi, notre foi, unissons-nous

La mémoire du prophète ainsi préservée
Les enseignements seront diffusés, perpétués
Et la vérité sera connue de tous les fils
Du Très-Haut, prère de la création
Souvenons-nous, croyons

Credo

AMEN
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Scarpia
Office de Recueillement en ces temps troublés

Monseigneur Scarpia avait quitté les lieux de discussion où les Helvètes s'étripaient, s'égosillaient, accusaient l'Eglise des maux qu'ils avaient commis, non par méchanceté mais par leurs aveuglements successifs et leurs brouilles récurrentes.

Il fit ouvrir largement les vantaux du portail de la Basilique Sainte-Concorde la bien nommée.

L'Eglise véritable et les personnes de bonne volonté y étaient les bienvenus pour y prier, s'y recueillir ou pour s'éloigner des excès des joutes oratoires et fureurs des combats.
L'Eglise véritable était les Aristotéliciens et leurs clercs, avec son organisation hiérarchique et universelle, garante du message de plus juste de l'Aristotélisme.

Il entra dans la nef et s'agenouilla dans la travée centrale. Ses lèvres murmurèrent alors dans la lumière aurorale scintillante des couleurs vives des vitraux des hautes fenêtres et des rosaces.


Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément bon,
Qui a créé la belle Helvètie et les autres terres des Royaumes, toutes aussi belles,
Qui a aussi créé les hommes libres et les errements possibles qui peuvent les perdre,
Qui aime les hommes et les femmes, mais exige qu'ils aient des ailes,
Juge de leurs capacités à s'élever, de leurs bontés, de leur souci de ne pas se perdre.

Et en Aristote et en Christos, inspirés par les volontés du Créateur,
Inspirateurs de la Curie, de nos pasteurs et inébranlables continuateurs,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, soucieux de tous les bonheurs,
Préoccupés du bien de tous, seuls détenteurs de la vérité, meurtris par tous les malheurs.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN

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Evêque in partibus de Tarse
Neocor
L'Officiant avait été son Archevêque, puis était devenu son ami. il savit bien ce vieux Curé que tous ici bas n'étaient que des hommes, avec leurs errements, leurs doutes, leurs recherches d'absolu...

Mais il n'était point question d'homme, mais de communion avec le Très Haut Tout Puissant... Câché derrière un pilier, le vieux Neocor assista à l'Office de Monseigneur et joignit ses prières aux siennes...


Citation:
Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément bon,
Qui a créé la belle Helvètie et les autres terres des Royaumes, toutes aussi belles,
Qui a aussi créé les hommes libres et les errements possibles qui peuvent les perdre,
Qui aime les hommes et les femmes, mais exige qu'ils aient des ailes,
Juge de leurs capacités à s'élever, de leurs bontés, de leur souci de ne pas se perdre.

Et en Aristote et en Christos, inspirés par les volontés du Créateur,
Inspirateurs de la Curie, de nos pasteurs et inébranlables continuateurs,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, soucieux de tous les bonheurs,
Préoccupés du bien de tous, seuls détenteurs de la vérité, meurtris par tous les malheurs.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN


Puis le vieux Prêtre sans Cure sortit en prenant soin de n'être point vu par cet Archevêque qui pouvait sembler manquer de miséricorde...
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Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
Scarpia
L'Archevêque Métropolitain de Moustier-en-Tarentaise priait.
Il implorait le Très-Haut de pardonner aux Helvètes leurs errements, leurs cris de haine, leur foi errante et dévoyée.
Il suppliait le Très-Haut d'accorder aux Croisés à la noble mission, héritiers de Sainte-Kyrene, la survie en ce monde et un moral d'acier pour supporter les horreurs de la guerre.

Tandis qu'il s'abandonnait à de telles dévotions, ses Gardes Episcopaux postés devant la Basilique ouverte à tous, reçurent le rouleau d'un messager portant les armes de l'OCF.
Leurs visages à tous se décomposèrent.

Après un long moment, l'un d'eux osa entrer dans la nef, s'approcha du prélat prostré, s'agenouilla à ses côtés.

Il attendit que Monseigneur Scarpia tourna son visage baigné de larmes et les yeux brillants de confiance et de joie pour lui murmurer en sanglotant la triste nouvelle épistolaire.


Le Chevalier Thorin, Monseigneur,... a quitté ce monde... sous les coups de messire Sanctus... après un grand duel...

Scarpia tresaillit un instant, posa la main sur l'épaule de son Garde, esquissa un sourire, et se replongea dans ses prières...
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Evêque in partibus de Tarse
Scarpia
Messe du 13 avril de l’an de grâce 1456 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne

L’Archevêque Métropolitain de Moustier-en-Tarentaise abandonna enfin sa position d’orant prostré. Il se dirigea vers l’autel.

Il alluma le brasier et son feu rougeoya bientôt l’édifice, l’embrasa d’une chaleur toute mystique. La pierre taillée posée sur le sol en était irradiée. L’encensoir, allumé à son tour, embauma peu à peu l’air de volutes acres qui se miraient sur la vasque rempli d’eau pure.
Les quatre éléments aristotéliciens étaient bien là. Ils s’uniraient autour du cinquième élément, l’Ether, que les âmes présentes à la messe incarneraient.

Le prélat d’Helvétie monta en chaire.


Chères Aristotéliciennes et chers Aristotéliciens,
Mes sœurs et frères, serviteurs du Très-Haut et de l’Eglise,

Les temps sont durs. Tout est sombre et en même temps tout est plein de chatoiements annoncés…
Bon, je vois bien que certains se demandent si je n’ai pas pris encore un coup sur la tête… Mais non, voyez, sous la tignasse, il n’y a point la moindre protubérance rougeâtre.


Il joignit le geste à la parole et ébouriffa ses cheveux noirs.

Mais venons-en à ces chatoiements, à ces clartés encore rares qui percent sous les nuages, et qui sont, justement parce que le ciel est opaque. Le chaos est là ! réjouissons-nous ! car ce chaos ce n’est pas le déchaînement des sicaires de la Créature Sans Nom qui le produit ! Non, c’est l’élan irrépressible du Bien casqué et armé qui fond sur l’Helvétie pour en arracher les herbes putrides !

Le Verbe est parfois impuissant. Ce n’est pas la première fois et ce n’est malheureusement pas la dernière.
Le recours au Fer est parfois une nécessité, et je suis le premier à le déplorer. Mes vœux m’interdisent de trancher un membre putride qui menace un corps sain. Ils m’empêchent de sauver le plus grand nombre en libérant une minorité agissante, braillarde et sanguinaire des tourments que la Créature Sans Nom ou les errements oppriment et angoissent.
L’Eglise, c’est vous mes amis, et c’est aussi l’ensemble de vos guides, l’Eglise institutionnelle, garante du dogme, prescripteur de l’assurance de votre Salut.

Le Très-Haut a donné l’exemple à l’Eglise. Le fer est parfois un indispensable recours pour régénérer l’harmonie et les vertus.
Souvenons-nous ensemble des premiers temps du monde. C’était à l’époque de la cité maudite Oanylone.


Citation:
Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. (…)
Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre Dieu, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. (…)

Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. (…)
Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.
Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. (…)
Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.


Nous vivons des temps analogues en Helvétie.
Aussi dans cette obscurité qui emporte avec elle des êtres chers et une part de nous-même, ne soyons pas accablés. Ce chaos est salvateur !
Et la mort est un passage, comme la vie des hommes. Elle mène au Soleil ou sur la Lune, où certain ont un noire rendez-vous…

Chantons à présent ensemble notre Credo réjouissons-nous du chaos !


Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les errants esseulés et les diaboliques sicaires mais aussi l’étincelle salvatrice qui brille toujours ici,
Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Et en Aristote, plein de discernement et bavard, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois aussi en Christos, le Second Prophète toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN

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Evêque in partibus de Tarse
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