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[RP CULTE]Basilique Sainte-Concorde /Basilika Heiligen-Stimm

Ingeburge
Après les longues heures passées à palabrer avec les Helvètes qui avaient bien voulu l'écouter, Ingeburge avait trouvé refuge non loin de la Basilique. Là, elle avait passé une mauvaise nuit, se réveillant au moindre craquement. Elle restait alors hagarde, assise sur sa paillasse, regardant à droite et à gauche, guettant les ombres qui se détachaient sur le sol. Puis, elle se réfugiait sous sa couverture, repartant dans un sommeil fiévreux.
Abrahum s'était allongé sur le sol, à ses pieds et Knud avait pris lace sur une chaise, non loin. Leur présence tutélaire ne la rassurait qu'à moitié et elle passa une nuit hâchée.


Au petit matin, traits tirés, elle s'agenouilla au sol et resta de longues minutes prostrée, murmurant des prières, ses mains jouant frénétiquement avec les grains de son chapelet. Après un repas frugal, elle sortit pour se rendre à la Basilique, toujours entourée de ses deux gardes.

L'office avait commencé et elle prit discrètement place sur un des bancs. Elle écouta l'homélie, un peu absente mais fut vite happée par la ferveur qui illuminait le visage de Scarpia. Oanylone... C'était la raison de leur venue, ils craignaient tant que la Créature sans nom fasse progresser son œuvre de perversion. Déjà, des âmes avaient été corrompues, se trompant d'adversaires, pactisant avec les mécréants.
Ingeburge soupira. Elle aurait aimé que les mots soient leur unique arme mais le dialogue avait été refusé.

Elle se laissa glisser sur son prie-dieu quand l'Archevêque métropolitain de Tarentaise récita un credo scarpinesque et mains jointes, tête baissée, elle s'abîma dans la prière. Elle avait plus que jamais besoin de reprendre des forces, de se reposer sur sa foi.

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RP : Duchesse de Bourgogne
IRL : Sans connexion sans que je sache pourquoi et sans que je sache quand ça reviendra...
Donc réponses pour les RP et autres des plus sujettes à caution.
Piktavius
Un nuage de poussière surplombé par le ciel orangé de l'orient avait annoncé, au loin, dès ce matin, un groupe d'hommes armés.
Un cavalier se détachait en tête de cette escorte.
Placés sur deux rangées encadrant le Héraut du Clergé Impérial, les Gardes Episcopaux de Cologne portaient en tête le Gonfanon de la Principauté.

S'arrêtant quelques secondes, le Héraut du Clergé Impérial confia au garde de faction un parchemin cacheté avant de repartir juste après l'avoir salué pour porter cette nouvelle aux confins des Royaumes.
Le mystère qui entourait ce cortège militaire allait être dévoilé...




Kölner Dom - Cathédrale de Cologne
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Mrgroar
Citation:
Amies et amis aristotéliciens de tous les royaumes,

Je suis heureux de vous annoncer officiellement que la deuxième édition du pèlerinage de Bourges va avoir lieu!

Le départ se fera le 1er juin 1456 de la ville de Bourges en Duché du Berry à destination de Heusden dans le Graafschap Holland, avec une halte prévue à l'Abbaye de Tastevin en Artois.

Toutes les informations sont disponibles à l'archevêché de la Province métropolitaine de Bourges où toute l'équipe ecclésiastique vous accueillera avec plaisir.

Que vous soyez simple vagabond, paysan, artisan, noble, érudit, soldat, prêtre, troubadour, vous êtes le bienvenu pour participer à cette deuxième expédition en l'honneur du Très Haut et des valeurs aristotéliciennes!


Fait à Bourges, le 13 mai 1456.
MrGroar, archevêque de Bourges et Grand Prieur de l'Ordre Teutonique.


Scarpia
Citation:
Toi ! oui, toi !

Tu as l’âme plus grande que les jours !
Tu as le sens du devoir et du service !
Tu veux donner à ta vie un sens et de la grandeur !

Clerc, diplomate ou homme d’armes,
Rejoins l’équipe de Scarpia !
Rejoins Asphodelle, Cedrik, Nufilen et touti quanti!

Ça se passe dans la Province Ecclésiastique de Tarentaise (Sion et Chambéry)


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Evêque in partibus de Tarse
Scarpia
Messe du 15 juin de l’an de grâce 1456 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne


Quelle drôle de tête il avait l’Archevêque Métropolitain de Moustier-en-Tarentaise ce dimanche-là ! et quelle mise ! dame, on ne saurait le décrire sans en perdre l’entendement…

Cahin-caha, il se dirigea vers l’autel. Il lançait de drôles de regard à droite, à gauche, en haut, en bas, et puis encore à droite, à gauche… enfin, c’était une girouette qu’il paraissait mimer le jeune prélat vigoureux, comme s’il s’attendait à voir des choses ou comme s’il en voyait. Des choses pas ordinaires bien sûr.

Bref, il vérifia le feu du brasier, la position de la pierre taillée, le balancement de l’encensoir, et le niveau d’eau de la vasque.
Les quatre éléments aristotéliciens étaient bien là. Ils s’uniraient autour du cinquième élément, l’Ether, que les âmes présentes à la messe incarneraient.
Monseigneur Scarpia monta en chaire.


Chères Helvètes, chers Helvètes, chers hôtes de l’Helvétie,
enfin, ce qu’il en reste !

Quelle époque !
Ça dort à qui mieux mieux dans les châteaux !
La haute société par nous investie des hautes responsabilités s’est à nouveau effacée, et le peuple, hypnotisé, somnole…
Et alors ?
Je pourrais m’en fiche évidemment et laisser chacun se repaître de ses insignifiances !

Hélas, trois fois hélas, que voulez-vous, je vois des oiseaux de plus en plus nombreux.
C’est un signe qui ne trompe pas !
Les vols de hérons irradient le ciel chaque fois que mon cou se plie et que ma gorge s’offre à lui. Des rossignols se posent à mes pieds, des corneilles me sifflent plus souvent qu’à l’accoutumés. Des canards sauvages se prennent pour les enfants du Très-Haut et occupent les bancs de l’Eglise par vous délaissés.

L’illuminé Saint-François de Gênes, mon saint patron, celui-à même qui parlait aux oiseaux n’a-t-il point dit ce ceci :


Citation:
- Aristote nous dit que le Très Haut nous a légué le libre arbitre.
Alors, la question se pose : est-on libre de croire en ce que l'on veut, mes amis ?

Sachez qu’il est de notre devoir que de les aider MALGRE EUX à entrer en Paradis, il s'agit de les contraindre POUR LEUR BIEN, la Félicité de l’âme étant infiniment plus importante que les aléas de la vie terrestre.

Nous ne devons pas être libre de croire ce que nous voulons quand cela risque de nous mener aux enfers, il faut donc encadrer et restreindre la Liberté de Pensée et de Croyance à la Seul Foi Aristotélicienne car elle est Juste et Bonne, contenant la Vérité et est la Clef pour entrer en Paradis.


Que ceux qui n’ont rien compris à Saint François et aux hérons chantent tout de même avec les autres notre Credo volatile!

Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les hérons magnifiques, cendrés ou non, leurs nids admirables, et les aigrettes aussi,
Et tant de vols d’oiseaux qui illuminent ou obscurcissent les cieux selon qu’ils sont ou, alouettes ou corbeaux,
Et qui est Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Je crois aussi en Aristote, qui eût bien mérité de voler sur un cygne, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois encore en Christos, autre rossignol, toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN

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Evêque in partibus de Tarse
---fromFRGenteloïse
Genteloïse, s'étant rendue à Berne pour exercer ses fonctions de rectrice, elle en profita pour faire un saut à la Basilique.

Peut être y rencontrerait-elle Monseigneur Scarpia qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Cela lui permettrait de prendre un peu de ses nouvelles.

Elle entra et le trouva, en effet, entrain d'officier. Elle s'avança, s'installa et l'écouta attentivement.

Mon Dieu que cette endroit est bien triste et vide, pensa-t-elle.

Scarpia ayant terminé sa messe, elle s'avança.


- bonjour, mon ami, je vous ai écouté avec attention et je partage vos sentiments. Allez, nous sommes deux aujourd'hui à Berne à croire que notre église peut jouer un rôle dans ce pays. Tenons bon, ne nous décourageons pas, peut être verrons nous des jours meilleurs d'ici quelques temps.

Je voulais justement vous remettre une missive à afficher sur la porte de la basilique, si vous en êtes d'accord


Genteloïse remet à Scarpia son parchemin.

Citation:
Villageoises, Villageois du diocèse de Lausanne.

Par la présente, en ce jour, 15 juin de l'an 1456, j'ai l'honneur de nommer aux fonctions de
diacre itinérant, Lothaire.

En cas d'absence ou de vacances de votre diacre ou de votre curé, n'hésitez pas à faire appel à lui.

Celui-ci, est habilité, à procéder aux cérémonies, messes, baptèmes, mariages et autres au nom de l'église aristotélicienne, au sein de l'ensemble des villages relevant du diocèse de Lausanne.

Dans les villages où des curés ou diacres exercent, il s'assurera de leur accord pour officier. Ceux-ci pourront faire appel à lui pour les remplacer lorsqu'ils auront à s'absenter.

Je remercie infiniment Lothaire d'avoir accepté ce poste qui devrait donner un nouvel élan à notre église.

Que Dieu vous bénisse et que les enseignements de Christos et d'Aristote guident vos pas.

Sa Seigneurie, Genteloïse, évêque de Lausanne.




Vous savez, je crois à la force et à la volonté des hommes à porter la bonne parole de notre église, vous en êtes vous même le plus bel l'exemple, vous qui ne baissez pas les bras.

Allez, mon ami, j'ai été heureuse de vous revoir, maintenant je vais rejoindre notre université où le travail ne manque pas. Et un grand merci pour votre présence à Berne. Ce serait en effet dommage d'abandonner ce lieu aux oiseaux.

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Evêque de Lausanne et Rectrice de l'Université de la Confédération Helvétique
pnj
Elwiyn avait eu vent de la cérémonie faite par Mon Seigneur Scarpia. Une messe s'étant déroulé sur murten, elwiyn n'aurait pu de toute manière être au deux endroit en même temps et se dit qu'elle irait à la prochaine.
Scarpia
Monseigneur Scarpia ouvrir grand les vantaux du portail de la Basilique.

Pouah ! ça sentait le renfermé, les champignons et la poussières d'ange... ce n'était pas si mal finalement...
Les dalles n'étaient nullement crottées.
Pas le moindre Helvète n'avait posé le pied en ce lieu consacré depuis belle lurette...

Berne ne changeait pas...

Allons, Berne valait bien une messe, et le prélat, après quelques dévotions fort longues, s'agita pour accueillir les fidèles...

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Evêque in partibus de Tarse
Metalpark
Metalpark salut son ami...

Tu crois qu'il y aura du monde aujourd'hui ? ils sont plus trés habitués à venir.

Heureusement, qu'il y a un décalage d'heure entre celle d'içi et celle de Sion, sinon, ce serait difficile de suivre les deux


Il s'assied tranquilement et attend l'arrivée des mémés du premier rang en papottant avec monseigneur Scarpia, de tout et de rien...
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Sieur Metalpark - Futur époux de Séva - Membre de la Noblesse Noire - Capitaine de la Garde Noire
Metalpark
En attendant au fait, mon cher ami, entre nous ...

BON ANNIVERSAIRE !!


il rit de bon coeur dans le silence de la cathédrale
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Sieur Metalpark - Futur époux de Séva - Membre de la Noblesse Noire - Capitaine de la Garde Noire
pnj
Schmitt entrait dans la cathédrale s'assit sur un bon au fond et attendait le début de l'office , voulant voir l'une des rare représentation de l'EA dans la capitale helvetes
il se tiens tranquillement assis avec les mains jointes et son regard en direction de la statue de Christos en murmurant quelque prière
Kartouche
Le merveilleux Kartouche, camelot de la Compagnie du Léman, est de passage à Berne. Il y a peu, il s'est fait ramassé par Izaac, au tournoi. Devant l'église, cette ambassade de la curie, il se souvient qu'aujourd'hui dimanche est jour de messe. Et s'il allait écouter ce que dirait le curé ? Ca lui ferait sûrement de l'eau au moulin, comme il dit toujours.

Il passe le porche, non sans songer aux richesses qu'il a fallu distribuer aux ouvriers de cette bâtisse gigantesque. Quel gâchis, ne peut-il s'empêcher de songer, réfléchissant pendant combien de temps Berne eût pu embaucher des fonctionnaires avec cet argent. A l'intérieur, il remarque que rien n'a encore commencé ; sans doute attendent-ils plus de monde, car à ce moment, la nef est vide, à l'exception de quelques aînés bigots, du chancelier et de Schmitt. La présence de ce dernier aurait étonné Kartouche en temps normal, mais Metalpark lui avait parlé de Mittys et d'un engagement futur. Il ne put s'empêcher de sourire. Il va s'asseoir à côté de ce dernier et le salue.


Bonjour maître Mittys, si nous n'étions en ce lieu, je dirais que je suis heureux de vous voir ... vous viendrez boire une chopine avec moi après cette cérémonie. Connaissez-vous l'auberge du Crapaud Cracheur ? On y vend de la boisson formidable, brassée par les maîtres bourguignons ... m'enfin, nous discuterons de tout cela plus tard, pour le moment, écoutons. Regard explicatif. Oui, vous comprenez, cela fait si longtemps que je ne suis plus entré dans une maison romaine que je me demandais s'ils avaient introduit de nouveaux rites ou s'ils avaient revu leur stratégie d'asservissement.
Cromwell
Et bien donc ? La cathédrale des agents papistes qui est ouverte ? Que se passe-t-il donc ?
Fra Bene avançait sur le parvis en se frottant le ventre d'une main et en se grattant le crâne de l'autre.
Peut-être y faisait-on des travaux ? Peut-être que l'établissement allait devenir lieu de marché couvert ?
Fort de ces interrogations, le redondat moinillon se dirigea vers la porte et franchit le seuil.
Il ne vit personne sinon deux hommes qui semblait discrètement chuchoter. Il s'approcha d'eux.


Bonjour mes frères, je me nomme Fra Bene, gardien de la marmite du divin Sanctus. Savez-vous ce qui se passe ici ? On prépare un spectacle ? Du théâtre ?
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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict le Vieux Lion.
Kartouche
Voilà quelqu'un qui entre. Le génial Kartouche le suit des yeux : il a compris ! voilà un fidèle moine qui vient écouter la messe. C'est sûrement lui qu'ils attendaient, là-bas devant, pour commencer leurs lectures.
On ne peut pas dire qu'il fut déçu en le voyant s'approcher d'eux au lieu d'aller s'asseoir sur le premier banc, car au contraire, l'ineffable sourit de voir un nouveau "cancre". D'ailleurs, il avait déjà vu cette homme, et ce n'était pas dans une église.


Salve mon frère, joignez-vous donc à nous, il semblerait qu'il y ait du nouveau dans ce lieu. Dites-moi, frère Bene, c'est *bien* vous qui présentiez le Lion de Juda à Genève, l'autre jour ? L'admirable Kartouche a légèrement haussé la voix en prononçant le nom de l'organisation proscrite, guettant une réaction des deux causeurs devant l'autel.
J'écoutai votre séminaire depuis le fond de la salle, très instructif. Mais cela n'a pas pour autant changé mon opinion sur votre secte : vous utilisez les mauvais moyens pour arriver à la bonne fin, moyens qui, non contents d'être inadaptés, contredisent les enseignements des prophètes.
Scarpia
Messe du 6 juillet de l’an de grâce 1456 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne

Ouh la la !
Y’en avait-y pas du peuple aujourd’hui !
Ça se bousculait sur les bancs et ça grinçait à qui mieux mieux !

L’Archevêque Métropolitain de Moustier-en-Tarentaise en éprouva comme un serrement à l’estomac. Des sermons il en avait fait, devant des grandes foules même, mais ça remontait à… ben ça remontait quoi !

Le prélat avait vérifié le feu du brasier, la position de la pierre taillée, le balancement de l’encensoir, et le niveau d’eau de la vasque.
Les quatre éléments aristotéliciens étaient bien là. Ils s’uniraient autour du cinquième élément, l’Ether, que les âmes présentes à la messe incarneraient.

Il remercia messire Metalpark pour son souhait, et alla saluer chacun des fidèles présents à l’office avant de commencer.

Ça prit un sacré bout de temps, forcément.

Enfin, Monseigneur Scarpia monta en chaire, en sautillant, une feuille à la main.


Habitants de Berne, hôtes de Berne,
Voss âmes ne sont pas en berne !
Le soleil brille toujours, même quand les nuages le voilent ou forment un mur compact.
Ne vous laissez pas berner par ceux qui lisent le Livre des vertus d’une main, en se caressant le poil de l’autre !

Car ils ne pensent souvent qu’à leurs poils qu'ils veulent bien au chaud au dépens de votre bien-être !
Et de votre âme, ils n’en ont cure tout occupés qu’ils sont à bouffer du curé !

Le soleil brille toujours !
Le Très-Haut est là, qui veille sur chacun de vous, et son Eglise vous guide. Elles est une béquille pour ceux qui ont la foi éclatante, elle est un socle pour ceux qui cheminent et peuvent douter, elle est votre maison à tous, fraternelle, bienveillante.
Le Soleil a rendez-vous avec la Lune !
Ça s’est déjà produit, ça se reproduira encore, et avec vous, le bien l’emportera toujours.

De quoi je vous cause aujourd’hui chers amis, chers fidèles, chers passants qui passaient ?

Je vais vous raconter l’histoire de Saint Antoine, un sacré bonhomme qui parlait aux animaux. Pourquoi ?
Pour vous dire que l’Eglise est à vos côtés, qu’à travers elle, le Très-Haut vous accompagne, et qu’un pasteur est un homme bon ou une bonne femme !


Citation:
Dans son village de pêcheurs, les enfants riaient de lui, car il parlait aux animaux. Mais sa foi était si forte, qu’à 32 ans, il prit la décision de porter la bonne parole.

Il parcourait la Provence quand il apprit qu'un village, nommé Brignoles, était la proie de la famine. Les animaux mouraient pour on ne sait quelle raison. Les fruits et légumes n'étaient guère nourrissants. La population avait l'estomac qui criait famine. Il décida d'aller soutenir ces villageois et avait l'espoir qu'avec le réconfort de sa foi, leurs esprits s'ouvriraient et supporteraient cette dure épreuve.

Il arriva donc à Brignoles le 17 Janvier 1389. Sa présence passa inaperçue, mais pas pour tout le monde. Un éleveur de cochons reçu sa visite. Ils échangèrent quelques mots et Antoine pria pour les bêtes de ce pauvre homme qui avaient l'air bien mal en point. Il refusa l’hospitalité du paysan. Et il s’en alla chercher un endroit pour dormir. On dit qu’Antoine alla passer la nuit au milieu des vergers de Brignoles et que là il parla à Dieu.

Cette nuit là, l'éleveur, ne dormit pas. Des bruits d'agitation étranges provenaient de sa grange. Il pensa que c'était la fin. Ses cochons étaient en train de trépasser et avec eux l'espoir de nourrir correctement sa famille.

Au petit matin, le silence régnait sur la ferme. D’un pas inquiet, il alla voir ses bêtes pour vérifier si ses craintes étaient justifiées. Mais là sa surprise fut grande, il vit apparaître un cochon puis deux, puis cinq, puis quinze...... Mais comment cela était-il possible alors qu'au départ il ne lui en restait que trois ? Il fit le rapprochement avec Antoine venu la veille, et qui avait prié pour sauver ses bêtes et sa famille de la famine.

Il courut au village raconter son histoire. Les fermiers, septiques au début, ne purent le croire. Il fallait se rendre à l’évidence, grâce aux prières d'Antoine, nommé par les fermiers "Antoine le Grand" les cochons se multipliaient et guérissaient. De part sa foi et ses prières, il sauva Brignoles de la famine. Antoine dit à présent " Antoine le grand " reprit son chemin.


Que ceux, s’il y en a, qui ont compris quelque chose à Saint Antoine et à mon sermon n’hésitent pas à me communiquer leur entendement. Ça m’éclairera un peu pour devenir pasteur.
Allons chantons notre Credo fraternel !


Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les cochons roses et ronds, leurs bauges sensibles, et les vaches aussi aux protubérants pis,
Et tant de veaux qui gambadent, et des moutons qui sautillent, et dans nos rivières et nos lacs, de délicats gougeons aussi,
Et qui est Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Je crois aussi en Aristote, qui eût bien mérité de voler sur un cygne, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois encore en Christos, autre rossignol, toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN


Allons embrassons-nous mes amis !
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Evêque in partibus de Tarse
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