Scarpia
Messe du 16 décembre de lan de grâce 1455 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne
Les travaux avaient pas mal avancé. Les murs des bas-côté étaient redressés, les colonnes de la nefs et quelques arcs également. Certes la charpente nétait pas en place encore mais enfin, le vent froid ne sengouffrait plus dans lédifice et quelques flocons de neige ouataient encore la sérénité retrouvée de la maison du Très-Haut.
Les ouvriers faisaient évidemment relâche en cette journée et vinrent assister à lanimation spirituel de leur chantier.
Monseigneur alluma le brasier et lencensoir. Il remplit la vasque dune eau pure apportée depuis Sion. Ainsi les quatre éléments aristotéliciens, le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, lencensoir pour lair embaumé, la vasque pour leau, sunissaient autour du cinquième élément, lEther, que les âmes présentes incarnaient.
Chères Helvètes, chers Helvètes, cher maître, chers compagnons, chers apprentis, chers colporteurs et voyageurs,
En ce jour, où une fois encore, nous sommes si proches de la nature ralentie par le glacial hiver et des créatures hibernées créées par le Très-Haut, je voudrai vous parler de notre pays si singulier.
Quelle étrange pays que le nôtre ! pouvait-on imaginer un territoire aussi accidenté, aussi éprouvé par les hivers et enchanté par des étés à tomber cul par dessus tête, aussi compartimenté en vallées farouches et en cantons véhéments !
Seul le Très-Haut a pu créé une telle terre au cur du monde, une terre composée de onze entités solitaires, et je lespère, solidaires ! un ersatz du monde en somme ! du meilleur des mondes !
Car nous sommes tous des frères et des surs mes amis ! et seuls nous sommes déjà grand et inestimables si nous sommes de bons aristotéliciens, pieux, justes, généreux et assoiffés de savoirs ; mais ensemble, alors, nous sommes la grande cité des hommes, lincarnation de la volonté du Très-Haut !
Permettez moi de vous raconter un peu ce que fut Saint-François, homme parmi les hommes, fondateur dune communauté, dune petite cité au cur dune plus grande, lEglise dalors, à laquelle il apporta tant.
François se rend à Rome trouver le pape
Les travaux avaient pas mal avancé. Les murs des bas-côté étaient redressés, les colonnes de la nefs et quelques arcs également. Certes la charpente nétait pas en place encore mais enfin, le vent froid ne sengouffrait plus dans lédifice et quelques flocons de neige ouataient encore la sérénité retrouvée de la maison du Très-Haut.
Les ouvriers faisaient évidemment relâche en cette journée et vinrent assister à lanimation spirituel de leur chantier.
Monseigneur alluma le brasier et lencensoir. Il remplit la vasque dune eau pure apportée depuis Sion. Ainsi les quatre éléments aristotéliciens, le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, lencensoir pour lair embaumé, la vasque pour leau, sunissaient autour du cinquième élément, lEther, que les âmes présentes incarnaient.
Chères Helvètes, chers Helvètes, cher maître, chers compagnons, chers apprentis, chers colporteurs et voyageurs,
En ce jour, où une fois encore, nous sommes si proches de la nature ralentie par le glacial hiver et des créatures hibernées créées par le Très-Haut, je voudrai vous parler de notre pays si singulier.
Quelle étrange pays que le nôtre ! pouvait-on imaginer un territoire aussi accidenté, aussi éprouvé par les hivers et enchanté par des étés à tomber cul par dessus tête, aussi compartimenté en vallées farouches et en cantons véhéments !
Seul le Très-Haut a pu créé une telle terre au cur du monde, une terre composée de onze entités solitaires, et je lespère, solidaires ! un ersatz du monde en somme ! du meilleur des mondes !
Car nous sommes tous des frères et des surs mes amis ! et seuls nous sommes déjà grand et inestimables si nous sommes de bons aristotéliciens, pieux, justes, généreux et assoiffés de savoirs ; mais ensemble, alors, nous sommes la grande cité des hommes, lincarnation de la volonté du Très-Haut !
Permettez moi de vous raconter un peu ce que fut Saint-François, homme parmi les hommes, fondateur dune communauté, dune petite cité au cur dune plus grande, lEglise dalors, à laquelle il apporta tant.
François se rend à Rome trouver le pape
Citation:
François lui expliqua alors que l'ennemi de l'Eglise n'était pas extérieur mais intérieur. Tout ce qui en nous nous empêchait d'être l'ami de notre prochain était notre véritable ennemi. Il fallait donc réveiller partout l'amitié qu'Aristote nous avait si bien enseigné et dont Christos nous avait montré l'exemple à la lumière de Dieu. François donna au Pape le parchemin sur lequel il avait écrit les vertus qu'il désirait voir vivre par tous les frères et surs franciscains et demanda l'approbation du Pape pour vivre selon ces vertus afin de servir l'Eglise.
Avant que le Pape ait pu poser les yeux sur le parchemin, quelque chose d'extraordinaire se produisit ... Un oiseau entra par la fenêtre entrouverte et se posa aux pieds de François, puis un deuxième, un troisième, puis toute une multitude. Certains vinrent même sur ses épaules. François se mit à leur parler de Dieu. Il leur dit qu'Il les avait créés et qu'Il les aimait profondément, comme toutes les créatures de la terre. Il leur dit que pour cela, ils pouvaient remercier Dieu de tout leur cur ... et les oiseaux chantèrent un chant si beau, si magnifique que le Pape en fut profondément ému. Il lut alors le parchemin de François et nous donna son approbation pour vivre selon ces vertus. C'est le cur rempli de joie que nous quittâmes le Vatican et nombreux furent les frères et surs qui nous rejoignirent alors.
Avant que le Pape ait pu poser les yeux sur le parchemin, quelque chose d'extraordinaire se produisit ... Un oiseau entra par la fenêtre entrouverte et se posa aux pieds de François, puis un deuxième, un troisième, puis toute une multitude. Certains vinrent même sur ses épaules. François se mit à leur parler de Dieu. Il leur dit qu'Il les avait créés et qu'Il les aimait profondément, comme toutes les créatures de la terre. Il leur dit que pour cela, ils pouvaient remercier Dieu de tout leur cur ... et les oiseaux chantèrent un chant si beau, si magnifique que le Pape en fut profondément ému. Il lut alors le parchemin de François et nous donna son approbation pour vivre selon ces vertus. C'est le cur rempli de joie que nous quittâmes le Vatican et nombreux furent les frères et surs qui nous rejoignirent alors.
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Allons, entonnons ensemble le credo aristotélicien et réjouissons-nous des dons du Très-Haut et de la reconstruction de Sainte-Concorde à laquelle je vous appelle à contribuer pour le bien et lédification de vous-même et de la communauté !
Allons, entonnons ensemble le credo aristotélicien et réjouissons-nous des dons du Très-Haut et de la reconstruction de Sainte-Concorde à laquelle je vous appelle à contribuer pour le bien et lédification de vous-même et de la communauté !
Citation:
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qua créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font samouracher les âmes les plus ingrates,
Qua aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux dentre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent sessayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
Dabord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment quil fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de lautre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Qua créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font samouracher les âmes les plus ingrates,
Qua aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux dentre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent sessayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
Dabord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment quil fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de lautre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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Evêque in partibus de Tarse