Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 30, 31, 32   >   >>

[RP CULTE]Basilique Sainte-Concorde /Basilika Heiligen-Stimm

Scarpia
Messe du 16 décembre de l’an de grâce 1455 en la Basilique Sainte-Concorde de Berne

Les travaux avaient pas mal avancé. Les murs des bas-côté étaient redressés, les colonnes de la nefs et quelques arcs également. Certes la charpente n’était pas en place encore mais enfin, le vent froid ne s’engouffrait plus dans l’édifice et quelques flocons de neige ouataient encore la sérénité retrouvée de la maison du Très-Haut.

Les ouvriers faisaient évidemment relâche en cette journée et vinrent assister à l’animation spirituel de leur chantier.

Monseigneur alluma le brasier et l’encensoir. Il remplit la vasque d’une eau pure apportée depuis Sion. Ainsi les quatre éléments aristotéliciens, le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, s’unissaient autour du cinquième élément, l’Ether, que les âmes présentes incarnaient.


Chères Helvètes, chers Helvètes, cher maître, chers compagnons, chers apprentis, chers colporteurs et voyageurs,

En ce jour, où une fois encore, nous sommes si proches de la nature ralentie par le glacial hiver et des créatures hibernées créées par le Très-Haut, je voudrai vous parler de notre pays si singulier.

Quelle étrange pays que le nôtre ! pouvait-on imaginer un territoire aussi accidenté, aussi éprouvé par les hivers et enchanté par des étés à tomber cul par dessus tête, aussi compartimenté en vallées farouches et en cantons véhéments !

Seul le Très-Haut a pu créé une telle terre au cœur du monde, une terre composée de onze entités solitaires, et je l’espère, solidaires ! un ersatz du monde en somme ! du meilleur des mondes !

Car nous sommes tous des frères et des sœurs mes amis ! et seuls nous sommes déjà grand et inestimables si nous sommes de bons aristotéliciens, pieux, justes, généreux et assoiffés de savoirs ; mais ensemble, alors, nous sommes la grande cité des hommes, l’incarnation de la volonté du Très-Haut !

Permettez moi de vous raconter un peu ce que fut Saint-François, homme parmi les hommes, fondateur d’une communauté, d’une petite cité au cœur d’une plus grande, l’Eglise d’alors, à laquelle il apporta tant.
François se rend à Rome trouver le pape…


Citation:
François lui expliqua alors que l'ennemi de l'Eglise n'était pas extérieur mais intérieur. Tout ce qui en nous nous empêchait d'être l'ami de notre prochain était notre véritable ennemi. Il fallait donc réveiller partout l'amitié qu'Aristote nous avait si bien enseigné et dont Christos nous avait montré l'exemple à la lumière de Dieu. François donna au Pape le parchemin sur lequel il avait écrit les vertus qu'il désirait voir vivre par tous les frères et sœurs franciscains et demanda l'approbation du Pape pour vivre selon ces vertus afin de servir l'Eglise.

Avant que le Pape ait pu poser les yeux sur le parchemin, quelque chose d'extraordinaire se produisit ... Un oiseau entra par la fenêtre entrouverte et se posa aux pieds de François, puis un deuxième, un troisième, puis toute une multitude. Certains vinrent même sur ses épaules. François se mit à leur parler de Dieu. Il leur dit qu'Il les avait créés et qu'Il les aimait profondément, comme toutes les créatures de la terre. Il leur dit que pour cela, ils pouvaient remercier Dieu de tout leur cœur ... et les oiseaux chantèrent un chant si beau, si magnifique que le Pape en fut profondément ému. Il lut alors le parchemin de François et nous donna son approbation pour vivre selon ces vertus. C'est le cœur rempli de joie que nous quittâmes le Vatican et nombreux furent les frères et sœurs qui nous rejoignirent alors.
.

Allons, entonnons ensemble le credo aristotélicien et réjouissons-nous des dons du Très-Haut et de la reconstruction de Sainte-Concorde à laquelle je vous appelle à contribuer pour le bien et l’édification de vous-même et de la communauté !

Citation:
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

_________________

Evêque in partibus de Tarse
Neocor
Neocor reçût ce jour là un message par pigeon posté par un dénommé Archimbaut, qui le laissa abattu et contrarié...

Citation:
Monseigneur Neocor, je souhaiterais avoir à vous annoncer meilleure nouvelle... Ce n'est malheureusement pas le cas ! je suis un des ouvriers travaillant sur le chantier de la Cathédrale et j'ai assisté ce matin à l'Office célébré par Monseigneur l'Archevêque. J'ai cru ressentir quelque trouble dans sa voix lors de son homélie, et je sens bien que ce grand Clerc passe un moment difficile en raison de difficultés ayant rapport avec le gouvernement. Nous avons tous pu admirer son courage et sa détermination. Permettez moi d'ajouter qu'un gentil témoignage de votre part lui serait d'un grand secours... Meilleures amitiés, Archimbaut, maître tailleur de pierres


Le vieil Abbé connaissait le sujet auquel Archimbaut faisait allusion... Il était lui-même en souci depuis quelques jours déjà. Il donna quelques graines au pigeon lui demandant d'attendre et écrivit sur un morceau de parchemin :

Monseigneur, le Très Haut Tout Puissant est heureux de votre ténacité à conduire pareille oeuvre... Combien d'entre nous trouveraient la force nécessaire à une telle mission ? Je souhaiterais être auprès de vous afin de partager ces moments difficiles, mais celà ne m'est point possible. Nul doute que vous saurez mener à terme ce glorieux chantier dont j'espère que nous pourrons fêter bientôt la pose de la dernière lauze du toit.
Mes amitiés les plus Aristotéliciennes et tout mon respect. Neocor.

_________________
Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
Cromwell
Il faisait froid en cette matinée de fin d'automne. La brume épaisse enveloppait les ruelles de Berne.
Une charette s'avançait brinquebalante sur le pavé, tirée par une jument et encadrée par quelques hommes en arme.
Ils portaient tous des manteaux et avaient rabattu leur capuche pour se protéger au mieux de l'air glacé.
Sur l'épaule d'un des hommes, un lion ailé était brodé.

L'équipage arriva enfin en vue de la basilique. Les portes étaient fermées et il n'y avait pas un chat sur le parvis.
Ils s'arrêtèrent devant la lourde porte. Celui au lion brodé prit la parole.

Petit-Frère, ouvre-moi cette porte.

Les autres ! Commençons à décharger les tables et les chaises. Prenez aussi les bâches et les madriers.

Au travail !

_________________
Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict le Vieux Lion.
Petitfrere
Le géant s'avança vers la porte en retirant son manteau. Il s'éclaircit la voix et abbatit par trois fois sa lourde patte contre la porte.

BAM! BAM! BAM!

Ohééééé y'a quelqu'uuuunnn????

Il entendit des pas qui approchaient de la porte.

C'est moi, Chitoss, Capitaine d'Helvétie, je viens remplir le bénitier avec l'eau bénite que j'ai déjà utilisée à Berne sur le bâtiment averroiste.

La lourde porte s'entrouvit et Petit-Frère la poussa violemment. Le vieux sacristain fut projeté par terre. Le géant tendit son bras et releva le vieil homme. Il lui tapotta le bras et lui dit:

Par la présente, moi Petit-Frère, conseiller helvête par la grâce de l'Unique, t'élève au rang de domestique au service de la République Léonine. Va aider mes amis à décharger la cariole, et que ça saute!

Le vieux s'éxécuta et le déchargement pu commencer, sous la surveillance de Petit-Frère et de l'Emir.
Scarpia
Monseigneur Scarpia avait donc officié tôt dans la matinée, et après avoir serré les bras des quelques rares Aristotéliciens encore fervents de Berne et de l'Helvétie, il avait longuement prié malgré la neige qui parsemait et recouvrait peu à peu son aube.

Puis il s'était retiré dans la sacristie qui n'avait été que fort peu ébranlée par le mystérieux brouillard qui avait recouvert le saint lieu lors de son inexpliqué effondrement cet été.
Il avait consacré sur le pupitre de nombreuses heures à la lecture et à l'étude. Et il s'était assoupi...

Il rêvait de Saint-François de Gênes. Il suivait les pas du grand pasteur et s'enrichissait de toutes ses leçons qu'il avait lues et apprises auprès de ses maîtres de Bruz, Savoie et Anguillerusée, et qui s'incarnaient, vivantes, dans ce rêve édifiant...

_________________

Evêque in partibus de Tarse
Azertorg
Azertorg regardait le vieux qui déchargeait la carriole.
T'es trop lent mon vieux!
Bon les gars si on veut pas y passer la nuit on ferait mieux de trouver quelqu'un pour l'aider.
Hé j'entends quelqu'un ronfler dans la pièce du fond!Allez venez les gars on va le réveiller!Ahahahahah!
Ils se dirigèrent ensuite vers la sacristie,d'où venaient les ronflements.
Katou
En début de matiné, la brume encore, Katou estoy à Berne. Après plusieurs jours sur les routes de la Confédération, elle entra dans la ville. Elle passa devant la Basilique Saint-Concorde et elle vit qu'un petit groupe d'homme déchargeait une charette de matériaux. Intrigué elle s'avança vers eux. Elle reconnu *Santus* (Cormwell) sous sa capuche, pour l'avoir cotoyé au conseil avant sa démission. Elle reconnu aussi un symboble représetant un lion ailé brodé d'or sur son épaule. Un grand colosse attira son attention. Elle l'avoi croisé au au Chateau mais ne savoit poitn ce qu'il y faisait, mit à part de crier à l'entrée.

Katou savait qu'il était le chef de la secte des Lions de Judas. Mine de rien elle changea un peu sa route pour se diriger vers la bas coté de la basillique, essayant d'être discrète. Espérant que la porte donnant à la sacritie n'avoit pas été endomager par l'effondrement de l'été dernier.

_________________
en construction
---fromFRTraviatore
De retour en Helvétie depuis deux ou trois jours après une petite ballade en Baden pour le plus grand bonheur du conseil de la Confédération, voilà Traviatore qui aide au déchargement du matériel. L'aide du dernier larbin de service mis le sicaire enthousiaste. Au bout de quelques instants, Azertog lui fit remarquer que du bruit venait de la Sacristie.

faut se dire qu'il est fort notre Azertog, avec tout ce bordel que l'on met,
se dit-il. Ou alors ma foi je dois être sourd comme un pot.

Traviatore déposa le colis qu'il tenait, empoigna son arme et suivant ses frères..il dit..

Il doit bien se marrer le gars derrière dans son sommeil, c'est nous qui allons rigoler maintenant!!.
_________________
Réformé
Amant de la Duchesse Niac de Savoie
Petitfrere
Le géant suivit Azertog et Traviatore jusqu'à la sacristie. L'on pouvait voir la lumière filtrer sous la porte. Le gorille poussa la porte de sa grosse patte.

Assis à son bureau, un écclésiastique semblait s'être assoupi sur ses lectures. Un large sourire se dessina sur la face du tueur qui s'approcha silencieusement de l'homme d'Eglise.

Petit-Frère saisit un exemplaire grand format du livre des vertus et le fit tomber lourdement devant le prêtre afin de le réveiller.


Alors, espèce de corneille en soutane! C'est ce qu'on appelle le sommeil du bienheureux? En tous cas, c'est un sacré réveil, j'espère ne pas trop vous avoir fait sonner les cloches.

AHAHAHAHAH!


Traviatore, Azertog, quesse qu'on va lui faire à c'pauvre romain?
---fromFRAnonymous
Il avait suivi les drôles, qui étaient 4 ou 5, jusqu'à la sacristie. Il les observait et plus il les observait plus il les trouvait moche. Un cri d'effroi face à tant de laideur vint se propager dans la cathédrale.

I'vouos a paé râté vouote Diou... Vo' eites byin moche... eun peu coume eun goubelin... 'Fin vo-z-eites moche!
(Il vous a pas râté votre Dieu... Vous êtes bien moche... un peu comme un gobelin... 'Fin vous êtes moches!)

Bouon... Vo' vo' en prenez à un pauvre prêtre qui vo' a rien fait! Z'êtes des coches itou...
(Bon... Vous vous en prenez à un pauvre prêtre qui vous a rien fait! Z'êtes des "prenne en considération qui comprend ce mot^^" aussi...)

Il commençait à penser qu'il y en avait beaucoup en Helvètie. Il pensait qu'il pouvait y en avoir plus que de clients d'ailleurs. Il éclata de rire.

Il sauta en direction du gros Ptit Frere et lui mit une petite tape sur la joue.


Ch'est-i paé qu'i' est byin nourri le gâs! T'as petiote joue rebondie byin sous la man.
(C'est pas qu'il est bien nourri le gars! T'as petite joue rebondie bien sous la main.)

Il lui sourit puis se retourna vers Sanctus. (S'adressant à Sanctus)

Quand à tei! Je parlerai pouor tei... Car tu me sembl' byin béda dauns la tête... Tu m'parais byin blanc pouor te parer de la gloire d'être le chef de la religion d'Averroes... Et pis t't'associes avec des gredins... Eun vieilli frippon qui en eut marre de courir le jupon et ne sachant quoi faire... s'est mis à enrôler des simples d'esprit encore plus simple que lui...

Maint'nant vo' tapez sus d's pauvres prêtres! Quelle gloire... Et pis, i' me semble byin soumis ton ami.


Il jeta un regard rapide sur petit frere.

Tchi que ch'est tchi fait la femme chez vouos?
(Qui c'est qui fait la femme chez vous?)

Riant, il se cala dos contre le mur pour éviter une mauvaise surprise et brailla à travers l'Eglise pour interpeller la femme soldat bien timorée. Il était indigné que personne n'aide le curé. Il remarquait sur sa tunique les couleurs d'un ordre, mais ne sachant pas lequel il prononça un nom au hasard.

Heyyyyyyyyy la file de l'ordre de Santiago... Tu vins paé défendre eun gâs d'Eglise????
---fromFRKreuz
...
_________________
Scarpia
VLAN !

Les oiseaux s'éparpillèrent et s'enfuirent dévidant leurs gosiers de vers et d'eau soudain souillée. Les arbres frémirent et se racornirent brusquement. Saint-François s'était lui même dissipé. Le rêve se brisait.

A la place des brutes étranges se dressaient sur fond de dentelles de pierre éprouvées par le terrible évènement estival. Chacune d'elles semblait à peine sortie d'une glaise originelle où la main du Très-Haut n'aurait point posé la paume et accordé sa grâce.

C'était un spectacle surprenant, et Monseigneur Scarpia, abasourdi, s'en frottait les yeux. Il souria cependant aux compères aux mines si patibulaires et s'appréta à s'enquérir de l'objet de leur irruption quant son regard fut attiré par l'objet qui reposait, geignant de ses feuilles froissées, sur les dalles de la sacristie.

C'était un livre que les Pieds Nickelés empêcheurs de méditer en rond, avaient précipité sur le sol, un précieux livre, et qui plus est, le plus précieux d'entre eux, Le Livre des Vertus, sans lequel il n'est pas d'humanité digne et heureuse.

Monseigneur Scarpia quitta la chaise curule sur laquelle il s'était assoupi, et ramassa le Saint Ouvrage, le posa sur le pupitre et entreprit de déplier les pages froissées, et de le fermer avec précaution pour les presser.

Tandis qu'il acomplissait sa tâche, il accorda à la piètre trinité d'humanité qui avait ainsi foulé la source du savoir des hommes un regard plein de compassion.


Mes pauvres amis... qu'avez-vous fait d'aussi pitoyable?
est-ce tellement aisé de faire des vilenies que vous ne pouvez songer à vous hisser à hauteur d'homme ?

_________________

Evêque in partibus de Tarse
---fromFRleg_l_ancien
¨^
_________________
Neocor
Neocor, caché depuis le début de cet incident dans le clocher et accompagné de 20 gardes épiscopaux qu'il avait fait mander d'urgence, rassembla tout son monde, et profita de l'instant où Monseigneur tançait les immondes pour sortir de l'édifice...

Sans que l'Archevêque n'ait rien vu, ils se dispersèrent alentour, dans le plus grand silence, l'arme au poing...
_________________
Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
Neocor
/`\
_________________
Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 30, 31, 32   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)