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[RP] Animation - La Crèche Vivante de Noël

Vaxilart
Le Vicomte était toujours assis sur ce banc enneigé de la place de la sainte crèche. Il sirotait un bol de lait chaud tout en observant cette foule s'affairer. Il ne s'attendait pas à voir tant de personnes venir prêter main forte! D'un côté tant mieux, depuis le temps qu'il trouvait que les "Vrais" bourguignon ne se montraient plus en public... La crèche et les décorations avançaient bien, tant mieux car ce serait bientôt l'heure de la messe... Et Monseigneur M4dboris ne pardonnerait certainement pas les retards, même si c'était pour une crèche...

En même temps, le vicomte pensait à ce qu'il pourrait bien faire pour passer le temps désormais qu'il avait démissionné de l'armée... Le problème avec la noblesse, c'est qu'ils pouvaient faire la guerre et de la politique (en fait c'est la même chose...), mais tout les autres travaux leurs étaient plutôt déconseillés. Peut-être pourrait-il alors devenir mécène? De crèche de noël? De théâtre? D'art visuel? De bordel? Pas tout simple quand on a une fortune à dilapider!

Vaquant à quelques pensées, plus ou moins aristotélicienne regardant les dames travaillante de la crèche, il vit la jeune fille de feue dame Lhise. Elle avait toujours cet étrange d'air, inspiré de son père sûrement, solitaire. Était-ce la gêne ou un sentiment, inspiré par son père sûrement, hautain vis à vis de la populace? Peu importe, il lui servit un charmant sourire. Ce qu'il espérait, appliquerait un léger baume sur ce coeur (qu'il s'imaginait) maussade.

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Andreia
Andreia était pensive, car entendre le prénom Jo la ramena à son defunt frere Mononoke et à sa belle soeur..Joffrey..Elle regardait autour d'elle, des gens qui se connaissaient, des amis qui se retrouvaient, et elle, qui était là, seule, dans un duché qui n'etait pas le sien..

Elle s'etait alors prise a songer à sa famille, a ses amis, a l'anjou..et avait totalement oublié le monde exterieur...lorsque soudain, elle entendit la fameuse Jo dire qu'elle partait chercher le bois. Andreia était toute honteuse, ce moment d'egarement lui avait vallu de passer pour une imbécile sans education..Elle secoua sa tête comme chassant ce moment d'egarement, en pensant que c'etait un jour de fête et qu'il n'etait pas l'heure de ressasser le passé..mais au contraire, d'avancer vers un avenir plus joyeux.

Aussi, dès qu'elle se rendit compte du départ de Dame Jo , elle lui demanda de l'attendre, et, la rejoignant, se mit à la suivre docilement afin de ramasser le bois.

Son pas crissait toujours sur la neige, et cette blancheur glacée s'insinuait jusque sous sa capeline, la faisant frissonner. Elle ramassait du bois, courbant l'echine sous le poids de ce labeur.

Elle ne voulait pas trop s'eloigner de son guide, car, même si elle avait l'habitude de marcher en foret, elle n'etait pas d'ici, et elle avait donc peur de s'égarer...ce qui ne manqua pas d'arriver lorsque, à nouveau perdue dans ses songes, à regarder le paysage immaculé, les arbres couverts de cette tenture neigeuse, les pierres étincelant sous le gel argenté, tableau vivant, nature silencieuse, a peine entendait-on au loin les autres s'activer, elle s'enfonça un peu trop dans le bois, au point de ne plus entendre que le vent siffler a ses oreilles.

Elle appela sa camarade, mais sa voix était etouffée par le vent s'engouffrant dans les branches, battant la mesure de son coeur qui s'affolait soudain.

Elle se retourna alors, cherchant des yeux les traces de ses pas laissés dans la neige fraiche. Ainsi, elle fit demi-tour, rapidement, ne laissant pas le temps a ses empreintes de disparaitre sous une nouvelle couche de neige.

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"Quand un enfant te demande pourquoi le soleil vient et s'en va, dis lui que dans cette vie, il n'y a pas de lumière sans obscurité.."
Asclepiade
Keltica a écrit:
Ce sera parfait Robi, si tout le monde est d'accord !! L'idée de quelques sapins aux croisements des rues me paraît une bonne idée !!


Bonne idée. Je vais voir quelques bucherons de ma connaissance. Il nous fourniront bien quelques sapins à cout moindre. Robi venez avec moi. Vous me direz combien il en faut par la même et je vais faire mander quelqu'un de mes employés pour vous aider à les poser aux croisements

Sur ce Asclepiade et Robi partirent en ville chercher des sapins. Voyant le fils de ses voisins vers le marché de Dijon, il l'arreta et griffona quelques mots en toute hate lui tendit la missive en lui donnant quelques menus piecettes:

Tiens garnement apporte cette lettre à mes gens et vite
Citation:
Mes Enfants,
Par la présente je vous somme de vous mettre au service de dame Robi pour l'aider à porter les sapins et à les mettre à chaque croisement. L'Emilie seule tiendra la boutique.asclé


La missive ecrite, les 2 compères allèrent trouver les bucherons pour voir de combien de sapins ils pouvaient esperer avoir....
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Vice Chambellan de Bourgogne
Maire de Dijon
Beatritz
Aux aguets, l'œil électrique de la jeune Béatrice de Tapiolie s'embrasa du sourire que Vaxilart de la Mirandole lui adressa. C'est qu'elle ne l'avait pas vu ! Pourtant, seul sur ce banc, presque immobile, comme il contrastait avec la foule bigarrée qui s'agitait au milieu de la place !

Prenant ce sourire pour prétexte à s'avancer par devant lui, et avec mille précautions déambulant entre les aplats de neige boueuse et les enfants du peuple qui couraient en tous sens, elle arriva vers lui.

Elle portait du bleu, encore. C'était en mémoire de sa mère, les couleurs de Chastellux, et le manteau de Pair de ses deux parents. Peut-être aussi parce que cela allait bien avec son regard et ses cheveux d'ébène.
Elle avait des gants noirs, qui cachaient assez bien des mains qui auraient pu être belles, si la jeune fille n'avait la manie de ronger ses ongles jusqu'au sang, lorsqu'elle s'ennuyait.

D'un salut de la tête, elle aborda le Vicomte.


-« Bon matin et bon Noël à vous, Monseigneur. »
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne ~~ Résolument brune, si, si
Vaxilart
Vaxilart abaissa la tête respectueusement.

-Le bon mâtin très chère. Mes meilleurs vœux de bonheur pour cette journée offerte à Perséphone au milieu des enfers. Je vous offrirais bien de prendre place, mais vous semblez avoir recouvert vos plus beaux atours pour la messe, et je ne voudrais pas ruiner votre don au Très Haut.


Sourire moqueur affiché, il n'en était pas moins vrai que la neige et les robes de soirée ne faisait pas d'excellente tarte!
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Beatritz
Elle eut un sourire convenu et aimable, de sa lèvre charnue et purpurine. Ses gants se replièrent sur la cape, sur ses avant-bras, qu'elle croisa légèrement devant elle, façon de répondre à la seconde idée des paroles du Vicomte de Saint-Fargeau : elle ne s'assiérait pas, en effet, mais l'attention était délicate.

Elle soupira un peu, d'un soupir dont on n'aurait su dire s'il était feint, et fit mine de se perdre dans la contemplation de la préparation de la crèche.


-« En matière de bonheur... Je ne sais que penser hui, Monseigneur. J'ai reçu vers matines, en des heures indues juste bonnes à dormir, une lettre de Sa Seigneurie mon père. »

Elle pivota sur ses poulaines et posa son regard froid sur Vaxilart de la Mirandole.

-« Il a testé hier. Il me lègue tout. Le Nivernais, le Lauraguais, Chastellux - mais cela m'était dû - , Chablis, Laignes. Son nom et son prestige.
J'aurais cru qu'il privilégierait mon frère, même s'il est encore un enfant. »


Et elle n'osait dire que cela la terrifiait presque... Bien sûr, elle aimait les ors de la noblesse et les titres ronflants. Mais une telle hâte, lors qu'elle venait de faire son entrée dans le monde, lui laissait un sentiment de mal-être. Elle craignait qu'il ne fût arrivé à son père quelque mal que la lettre ne mentionnait point. Elle craignait qu'il ne mourût avant qu'elle ne le rencontrât - jamais, jusqu'alors, elle n'avait été en sa présence. Cruel exil toulousain, cruel cloître comtois !
D'un voix blanche, les yeux rivés vers le clocher, elle ajouta :


-« Le connaissiez-vous ? »
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne ~~ Résolument brune, si, si
Vaxilart
Sur cette question, le Vicomte tint un silence... Ne voulant pas se faire prendre dans son hésitation, il fit mine de penser regardant le ciel... S'il le connaissait certes. Un homme... Qu'il ne saurait qualifié. Il tenait à son égard à la fois moult aversion, et en même temps, une certaine admiration. Homme frigide s'il en est un, l'âme noire, peut-être même pourrie. Mais, il se tiendrait de dire tout cela! Leur relation datait de bien longtemps, de l'eau avait couler sous le ponts, et ayant été son adversaire politique, sa vision (il l'admettait) devait être tronquer. À travers ces vagues souvenirs, comment pourrait-il lui, produire un portrait claire de cette homme aux multiples facettes... Un casse-tête en soi.

-Vostre père, certes. Nous avons eu quelques relations professionnelles, si je me rappelle bien, je fus général de lors qu'il était Duc. Je ne pourrais guère en dire plus, il était homme plutôt fermé, seul quelques privilégiés ont eu le privilège de traverser l'image d'homme froid et dur qu'il servait aux autres.

Il aurait bien voulu s'enquérir de son état de santé, il avait déjà légué? Était-il mort? Agonisant...? Devenu fol comme ce pauvre Astérius? Sa mort serait sans doute aussi mystérieuse... Surtout que le bougre ne devait pas le tenir en son coeur, depuis qu'il avait écrit une lettre d'"affection" à sa deuxième épouse, la charmante Maialenn, qui était malheureusement morte alors qu'il combattait au front... Certe il l'ignorait, et le veuf n'avait osé répondre. Mais sans doute, pour autant soit-il que Knightingale ait eu des sentiments, une certaine haine nourrissait son souvenir... "Non, mais quel gaffeur..."

-Cela dit très chère, sans doute avait-il confiance en vous pour reprendre le commandement de ses fiefs. Cela fait bien longtemps que je n'ai vu votre père en Bourgogne. Je suis certain que ses serfs seront bien heureux d'apprendre la présence d'un représentant de la famille...

Le Vicomte échappa presque qu'une félicitation à la nouvelle (futur-proche) noble. Il s'arrêta cependant net, obtenir des fiefs par legs devait perdre un peu de son charme... Secoué par sa presque erreur, le Vicomte ne su quoi rajouter à l'instant, et se consentit un sourire.

Les meilleurs hommes sont toujours les plus souriant, c'est bien le seul rictus facial à s'accommoder à toutes les soupes! Sourire hypocrite, complaisant, joyeux, ironique, narquois, moqueur, sûr, gêné, amoureux, doux, timide, stupéfait, échec et rat! Vraiment, celui qui dirige son sourire dirige le monde!

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Feuilllle
... Elle s'était suffisamment réchauffée à présent et fit porter la cape de Nadkiroul en sa demeure, accompagnée d' un petit bouquet de simples d'hiver (et oui il y en avait!) et d'une superbe cardère de bonne taille, bien pratique pour étriller les chevaux.

Comme elle était pressée, elle se cacha du monde pour admirer la place, vraiment bien animée déjà, et fort jolie, puis s'en fut sur la pointe des pieds...
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre
Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."
Beatritz
Il y avait beaucoup entre eux de silences et de sourires. Comment les expliquer ? Quand s'ouvre l'espace du silence, tout est embrassé : la pesanteur, et la légèreté ; le respect, et l'insulte ; le secret, et l'aveu...
Qui ne dit rien, consent ?
Béatrice n'avait pas cette prescience qui fait sentir aux gens les pensées ou l'état d'esprit de leur interlocuteur. Elle regardait cet homme, qui aurait pu être son père, et ne cherchait rien qu'il ne dît, dans son silence.

Ce n'était pas faute de maîtriser l'art du discours. Elle-même souvent pesait chaque silence et chaque mot, chaque inflexion, pour induire certaines pensées à son vis-à-vis. Elle savait que dans un monde de Cours, sa vie se jouerait à sa capacité à utiliser les autres et nouer des amitiés bénéfiques.
Le plaisir, elle y pensait peu. Mais elle n'avait que quinze ans et toute sa vertu. Le temps viendrait...

Elle caressait de son regard chacun des traits de Vaxilart de la Mirandole, pour le reconnaître, la prochaine fois qu'elle le verrait.


-« Bien sûr qu'il me fait confiance, et c'est heureux ! Les terres étaient presque à l'abandon, il n'avait même pas songé à nommer un intendant, comme il l'avait fait il y a bien des années, avant de partir pour Damas. C'était un désastre, je n'avais mie vu pareil chaos. »

En cet instant, elle était parée de son visage du quotidien, celui du fier orgueil d'être le fruit de deux Pairs de France, mais aussi de la conviction qu'elle était quelqu'un d'extraordinaire, et méritait ce qui lui arrivait.

La seule chose qui lui manquât était un passé, une histoire.


-« Pensez-vous qu'il ait aimé Sa Seigneurie ma défunte mère ? »

Et c'était sa façon à elle de parler, précieuse - et prétentieuse. La question lui était inspirée par ce que Vaxilart avait dit. Froid et dur.
Béatrice de Tapiolie ne connaissait de son père que le portrait resté à Chablis, sur lequel Charles de Castelmaure avait un air bon, affable et généreux. L'image qu'elle en aurait serait celle que lui dépendraient les autres, et bien en mal serait-elle d'en distinguer l'éloge de la calomnie.

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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne ~~ Résolument brune, si, si
Nadkiroul
Nous sommes aujourd'hui le 24 décembre HRP et demain nous serons le 25 donc par déduction logique ^^. Pour ne pas plomber ce RP qui a bien commencé, nous ne nous calquerons pas sur les jours Ig, notre réveillon sera certainement après ces deux dates, voir après le 1 janvier. Cette période étant plutôt mouvementée en fêtes et les gens n'étant pas forcément devant leurs PC.
Bon Jeu et surtout Joyeux Noël


Elle regardait le monde s'affairer autour d'elle. Selonia demandait ce qu'elle devait faire. Euh bah...... Aider Kelti et Robi ou aller avec Jo en forêt ?
Nadège allait répondre quand Andreia hella Jo en disant qu'elle la suivrait. Parfait parfait, elle se tourna donc vers Sel pour lui annoncer qu'elle pouvait décorer elle aussi avec les filles.


-Vous pouvez prêter main forte à Robi et Dame Keltica, Dame Selonia. Joe et Dame Andreia viennent de partir pour la forêt toutes deux. Vous devriez vous retrouver avec Messire Asclépiade aussi pour cette décoration.

Elle lui sourit quand Jinette la Nourrice de ses filles arriva en courant pour lui dire qu'elle avait reçu un paquet contenant sa cape et aussi un bouquet de fleurs bizarres qu'elle ne connaissait pas, nourrice qu'elle était. Pourtant elle n'était pas blonde par dieu !

-Madame ma Maîtresse vous avez reçu un paquet d'une certaine Dame Feuilllle, ainsi qu'un bouquet de fleurs et un machin bizarre.

-Ma pauvre Jinette... Je t'ai déjà dit cent fois au moins de m'apeller Nad comme tout le monde et aussi de me tutoyer. Je n'suis pas noble sacré bon sang ! Allez file à la maison, j'arrive peut être demain. Ah tiens et emmène Mellyssa et Anaïs faire une promenade, j'ai n'ai pas trop de temps pour m'en occuper ici. Allez zou !

La Nourrice tendit les mains et les deux fillettes vinrent s'y accrocher.

-Bien Madame Nad. j'y vais de ce pas.

Nad se cogna le front, décidement, la rouquine ne comprenait rien à rien. Enfin passons. Elle regardait Robi s'occuper dans la déco, elle était fière de l'avoir prise dans le GAD, et dire qu'elle avait peur de venir demander son intégration ! Elle aurait été bête de ne pas lui en parler. Poup et Fagui qui avaient l'air de s'ennuyer plus que fortement dans leur coin... Elle s'approcha d'elles et les regarda.

-Pas trop dur ? Dis moi ma Poup. Tu as trouvé des infos sur ce que je t'avais demandé ou non aucunes ? Quant à toi ma Fagui si tu pouvais aller me trouver où étaler cette fichue paille ainsi qu'un endroit où mettre le joli berceau de Vien ce srait super top ! Merci les filles, je vous aime

Alors qu'elle continuait de regarder le monde s'activer, elle vit que le Vicomte Vaxilart était en pleine discution avec une femme qu'elle avait déjà aperçu une fois ou deux, mais sans plus. Boarf.... Certainement une noble qui n'en avait rien à faire des pauvres roturiers comme elle. Rien qu'à ses habits Nad savait qu'elles n'étaient pas du même monde toutes les deux.
Quand dans l'ombre, elle entrevit quelque chose qui semblait bouger (Marzina, pour que le JD Marzina sache que je vais m'adresser à son perso ). Laissant un peu les gens à leurs activités elle s'approcha.
A première vue, il s'agissait d'une personne.. Certainement un peu timide. Elle s'approcha encore et vit qu'il s'agissait maintenant d'une dame.
Elle sourit et lui dit.


-Bonjour Dame. Cherchez-vous quelqu'un ? Ou bien voudriez-vous nous aider à préparer cette crèche ? Je suis Nadège.. D'ailleurs, pourrais-je vous demander un service. J'aimerais faire quelque chose pour les Bourguignons qui sont ici.. Mais il me faut une complice voyez-vous.
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Vaxilart
Le Vicomte pouffa et s'étouffa avec son verre de lait chaud. Il détourna la tête et toussa tentant de reprendre son souffle. La question l'avait désarçonné! Il aurait dut s'y attendre au vu des questions, mais là... L'amour... Bien grand mot, et encore plus grand pour un noble. Si Charles aimait Lhise... Bonne question, il l'avait enfermé dans un couvant, et lorsqu'elle s'en était échappé, il avait entreprit une chasse en forêt! Et la pauvre Lhise, la luxure l'avait vite gagné, on disait qu'elle partageait sa couche avec le fougueux Astérius... Enfin, la majorité des nobles avaient partagé la couche du Duc. S'il l'aimait, aucune idée, mais si elle l'aimait, sûrement pas.

Il se rappela la veille de mariage entre Lhise et Charles, le Vicomte trainait à Dijon, et il avait croisé la fiancée qui s'éperdait dans les larmes. Il s'était approché et avait fait oreille attentive. Elle lui avait confié sa crainte et son désespoir vis à vis ce mariage préparé. Vaxilart avait longuement réfléchit à ces sacrifices d'eux même que faisaient plusieurs noble. À bout de force, il s'était endormis sans avoir trouver de réponse. Le mariage le lendemain n'avait rien eu d'heureux, l'air était lourd et l'amour absent.


-Pardonnez moi, la grippe me prend déjà! Votre père avait, comment dire, sa manière propre d'aimer.

La réponse était peut-être un peu flou, mais il espérait, sans conviction, que la curiosité étonnante de la jeune Tapiolie saurait se satisfaire de ce double sens.
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Jovalpeye
Jo ne voyait plus dame Andreia elle cria son nom du plus fort qu'elle pouvait, la brouette était bien pleine de bois il fallait rentrer pour le ramener à destination, elle entendit un légerement son nom.

DAME ANDREIA! DAME ANDREIA! ou êtes vous?

Elle siffla ses loups et leurs demanda de chercher Dame Andreia.

allez mes loups chercher chercher Dame Andreia il faut ramener le bois.

Jo s'inquieta ne plus voir la Dame Andreia même si elle avait l'habitude de cette forêt c'était si vite fait de se perdre, ses loups de dirigeaient vers la voix.

Jo laissa la brouette et suivait ses loups quant elle vit dame Andreia au loin dans un clairière, elle lui fit de grand signe et cria.

Je suis laaaaaaaaaaaaaaaa! houhouuuuuuuuuuu! Dame Andreia c'est jo houhouuuuuuuuuuuuu!
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Amie de la bonne boulasse -Peste de Bourgogne. Pesti . Emprisonné dans le coeur de Chris
Faguiang
Fagui regarda Nad

Si très très dur!!

Fagui lui sourit

Trop de monde mais tant mieux , il le faut!!

Fagui essaya de rester concentrée à ce que lui disait Nad

Etaler cette fichue paille?? ben j'ai cru voir la bas

Fagui lui montra du doigt(oui je sais c'est mal poli!!)un emplacement plat et vide qu' elle avait remarquer en venant

Là bas!!Regarde c' est parfait? il faudrait juste au moins trouver quelque chose pour abriter le tout au cas où il se remette a neiger


Fagui jeta un oeil à Poup et fit un grand sourire à Nad
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Beatritz
Elle ne comprit pas pourquoi Vaxilart de la Mirandole manqua de s'étouffer avec une gorgée de lait. Il toussait ses tripes, et elle le regarda, sans qu'aucune empathie ne vînt l'émouvoir.
Elle n'attendait pas de réponse particulière, sinon la vérité. Sans doute aurait-elle même eu quelque fierté, si on lui avait dit que ses parents ne s'aimaient pas le moins du monde, mais s'étaient alliés pour la grandeur de leurs deux noms.

A son âge, on est sensé croire à l'amour. On est sensé être transporté d'idéaux transcendant les statuts ; de cet amour courtois qui prend la femme pour souveraine et le pauvre chevalier pour servant aimant.
Mais ce n'était pas son cas.
Béatrice n'aimerait qu'un Comte, un Duc, un Prince... un noble, et de haut rang. Comment pourrait-elle aimer un roturier, puisqu'elle ne chercherait jamais leur compagnie ? Sans doute même n'aimerait-elle pas son époux, mais seulement sa couronne. Etait-ce si grave ?

Sa manière propre d'aimer... En fin de compte, elle le savait. Elle savait qu'elle était comme lui. Aimer, oui, mais les terres, mais les titres, d'abord. Elle n'ignorait pas que c'était son père qui avait élevé sa mère au rang de Vicomtesse. Un cadeau qu'il se faisait, autant qu'à elle. Et elle se félicitait, de tant d'adresse, qui avait fait de son père un Grand du Royaume.

D'un air dégagé, elle répondit alors :


-« Et vous, Monseigneur, quelle est votre manière d'aimer ? »
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne ~~ Résolument brune, si, si
Marzina
La jeune femme continuait à épier tout ce petit monde enfin plutot tout ce beau monde qui fourmillait. Collée contre le mur, sa joue frolant la pierre de la batisse, sa main agrippée à l'angle de la construction, donnant l'impression de la retenir pour ne pas les rejoindre, elle souriait.

Mais Marzina savait qu'elle ne faisait pas ou plutot plus parti de ce monde, et que les haillons dont 'elle était vêtue ne lui permettait pas de se joindre à eux. Elle baissa donc la tête, se détournant de la scène qui venait de lui procurer un moment de bonheur, et reprit à pas lent la direction de la mine.
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