Magenoir
Après Pau, voici Reims qui est tombé... et, Dekos faisait parti des assaillants! Désormais, tout devait être récapitulé, pour montrer à tous que Genève a eu tort, que Genève est une traitresse!
Prenant sa plume, il écrit.
Il suffit! Oui, il suffit!
J'apprends ce matin, que Reims est tombé, oui, Reims, la grande et magnifique capitale Champenoise.
Après s'en être prit à Pau, Genève s'en prend à la Champagne.
Cela était connu que la Champagne et le Béarn étaient les deux ennemis de la cité Léonine.
J'ai les preuves, et laissez moi vous les exposez.
Commençons par le commencement.
I) Le Béarn
Le début de l'histoire, tout le monde le connait, c'est la croisade.
Depuis cette croisade, Genève est en rogne contre le Curé, Père Yohann.
Mais, avançons.
Nous sommes aux alentours de fin septembre, Nicbur, Sicaire et Avoyer de Genève, décide, après concertation de son conseil cantonal, envoie un premier message aux autorités Béarnaises, message dont voici une copie exacte :
On le lit très bien, Nicbur et son Conseil demande officiellement que le Béarn lui livre Yohann65, en tout cas l'expulse!
On peut déjà lire que le ton va vite monter car un délai de 15 jours est laissé pour une réponse favorable.
Vint ensuite, deux semaines après, aucune réponse, qui arrangeait Genève, n'arriva.
La Guerre fut déclaré contre le Béarn, guerre qui, au début, ne devais servir qu'à ramener Yohann65, ou le tuer...
Cela, on peut le lire dans la lettre au dessus, jamais il n'est écrit que le Château de Pau serait prit...
Voici désormais la lettre de marque, autorisant la Compagnie des Reitres Suisses, commandée par MelyanDuLys, à partir au Béarn :
A cela, s'en suivit le départ pour le Béarn.
Ajoutons qu'étrangement, parmi les troupes de la CRS, beaucoup faisait parti du Lion de Juda en parallèle, et j'en ai la preuve écrite par Kirkwood, que je dévoilerai plus tard.
Arrivé au Béarn, la CRS commença sont attaque, une première attaque sur Pau, oui, sur Pau! Pourquoi sur Pau alors qu'ils allaient chercher Yohann65? Aucune idée, personne ne veut avouer que c'était une couverture pour s'en prendre au Béarn.
Le 30 et 31 octobre, dans la nuit, c'est à ce moment que la CRS prirent leur première défaite, voici un message affiché à Genève par pigeon de Kirkwood le 3 Novembre. J'ai soulignez en rouge le plus important, la preuve que le Lion les accompagnaient.
Voici donc la preuve de leur première défaite, et la preuve irréfutable que le Lion de Juda est complice dans tout cela! Qu'on vienne pas nous dire que non!
Nous sommes désormais en fin Novembre, triste jour, Pau est prise par la CRS, voici un premier courrier d'Izaac , suivit d'un second quelques jours plus tard, sans commentaire, si ce n'est qu'on voit qu'ils ont prit le château et qu'ils en sont fières.
Voilà, ensuite un message de Kartouche, Genèvois qui attaqua Pau, il précise bien que l'attaque a été donné au nom de Genève :
Et la CRS va nous faire croire qu'ils ont prit Pau pour prendre Yohann!
La CRS est hors la loi car la guerre ne devait pas aller jusqu'à la prise de Pau!
Pourquoi Genève n'a rien fait? Surement car gagner de l'argent du Béarn, ils ne disent pas non les Conseillers!
Précision, Yohann65 avait quitté le Béarn plusieurs jours avant la prise de Pau... étrange!
Et puis, le fait qu'on fasse mourir de faim les villageois, oui, car mettre des prix abusifs pour moi c'est laisser mourir de faim :
On affame les villageois, on prend Pau, cela n'était pas dans le contrat qui stipulait simplement vouloir prendre Yohann65!
Encore une fois, la CRS est hors la loi, que fait Genève? Rien!
L'Avoyère en place, RgMax, ne se prononce pas sur la situation, elle aurait du!
Ensuite, vient la proclamation de la République Réformée du Béarn par Sanctus, encore une chose qui n'était pas énoncée par Nicbur :
Ceci affiché à Rome et dans le Béarn, heureusement, cette "république" ne fit pas long feu car Pau fut reprise et la CRS fut maté par Rome!
Conclusion du Béarn :
La CRS, sous entendu le Lion de Juda et quelques Réformés, s'en sont prit au Béarn, au nom de Genève et voyez tout ce qu'ils ont fait!
Ils ont même mit en procès un Évêque et des clercs et enlevé la fille de la Comtesse du Béarn!
Et maintenant, qu'est-ce que j'entends à Genève, que si la guerre vint à Genève, cela sera de ma faute!
Mais c'est totalement faux, c'est de la faute d'Izaac et de Sanctus,
Punissez les!
Maintenant, Genève (le gouvernement) se plaint qu'Armoria, Princesse du Royaume de France, déclare justice!
C'est du foutage de gueule de la part des autorités Genèvoises!
Bannissez à vie Izaac, Sanctus et le Lion de Genève!
Cela est la meilleure des solutions.
Passons à l'affaire récente de la Champagne!
II) La Champagne
Voilà l'histoire du Béarn raconté, maintenant, passons à de récents faits, la prise de Reims donc la Champagne, le second ennemi de Genève!
Commençons, tout commença par MelyanDuLys, ambassadeur de Genève, il partit pour la Champagne, quand, pour cause de frontières fermées, il fut arrêté et mit en prison, voici le réquisitoire du Juge :
Donc, MelyanduLys n'a pas respecté la loi en créant une lance, en portant une arme....
Voici ce qu'afficha ensuite MelyanDuLys à Genève :
Maintenant les bases racontées, passons en aux faits :
Lundi 14 Décembre, Reims tomba, sous l'attaque de brigands.
Mais, parmi ces brigands, il y avait un homme :
Dekos, ce Genèvois, ayant encore les clefs de Lieutenant de Police à Genève, a fait parti des assaillants du Château de Reims!
En moins d'un mois, la Champagne et le Béarn furent attaqués...drôle de coïncidence.
De plus, voici ce que tout le monde lut en Gargote de Champagne :
Et, l'histoire raconte, l'histoire est vraie, que Dekos a envoyé à son Altesse Armoria, la médaille de Genève!
Ensuite, voici ce que, dans les locaux de la Compagnie du Léman, nous pouvons lire depuis hier, écrit par Izaac et intitulé "La seconde croisade"
L'histoire nous montre bien que Genève, en tout cas le Lion, en voulait à la Champagne et en Béarn, le fait que Dekos soit dans les assaillants de Reims n'est pas un hasard!
Merci de m'avoir lu,
Maric Geoffroy de Montbazon-Navailles,
En mon nom propre et qui demande des réponses de la part de Genève!
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Prenant sa plume, il écrit.
Il suffit! Oui, il suffit!
J'apprends ce matin, que Reims est tombé, oui, Reims, la grande et magnifique capitale Champenoise.
Après s'en être prit à Pau, Genève s'en prend à la Champagne.
Cela était connu que la Champagne et le Béarn étaient les deux ennemis de la cité Léonine.
J'ai les preuves, et laissez moi vous les exposez.
Commençons par le commencement.
I) Le Béarn
Le début de l'histoire, tout le monde le connait, c'est la croisade.
Depuis cette croisade, Genève est en rogne contre le Curé, Père Yohann.
Mais, avançons.
Nous sommes aux alentours de fin septembre, Nicbur, Sicaire et Avoyer de Genève, décide, après concertation de son conseil cantonal, envoie un premier message aux autorités Béarnaises, message dont voici une copie exacte :
Nicbur a écrit:
Aux autorités Béarnaises
Je vous écris en ma qualité d'avoyer genevoise, cité meurtrie par l'un de vos ressortissant. Lorsque j'ai appris que que vous abritiez Yohann65, mon sang n'a fait qu'un tour, et les échalottes me sont montées au nez. Mon conseil cantonal s'est également révolté, et la sauce a pris.
Aussi, je prends ma plume pour vous demander d'expulser ce renégat de votre duché. A défaut de réponse favorable dans un délai de quinze jour à compter de la réception des présentes, je serais contraint de déclarer, au nom de Genève, la guerre au Béarn et à ses habitants, et offrirai l'immunité diplomatique à toute personne commettant des crimes sur votre territoire, et cela, tant que Yohann ne nous aura pas été livré.
Dans l'attente de vous lire,
Amicalement
Nicbur, avoyer genevois.
Je vous écris en ma qualité d'avoyer genevoise, cité meurtrie par l'un de vos ressortissant. Lorsque j'ai appris que que vous abritiez Yohann65, mon sang n'a fait qu'un tour, et les échalottes me sont montées au nez. Mon conseil cantonal s'est également révolté, et la sauce a pris.
Aussi, je prends ma plume pour vous demander d'expulser ce renégat de votre duché. A défaut de réponse favorable dans un délai de quinze jour à compter de la réception des présentes, je serais contraint de déclarer, au nom de Genève, la guerre au Béarn et à ses habitants, et offrirai l'immunité diplomatique à toute personne commettant des crimes sur votre territoire, et cela, tant que Yohann ne nous aura pas été livré.
Dans l'attente de vous lire,
Amicalement
Nicbur, avoyer genevois.
On le lit très bien, Nicbur et son Conseil demande officiellement que le Béarn lui livre Yohann65, en tout cas l'expulse!
On peut déjà lire que le ton va vite monter car un délai de 15 jours est laissé pour une réponse favorable.
Vint ensuite, deux semaines après, aucune réponse, qui arrangeait Genève, n'arriva.
La Guerre fut déclaré contre le Béarn, guerre qui, au début, ne devais servir qu'à ramener Yohann65, ou le tuer...
Cela, on peut le lire dans la lettre au dessus, jamais il n'est écrit que le Château de Pau serait prit...
Voici désormais la lettre de marque, autorisant la Compagnie des Reitres Suisses, commandée par MelyanDuLys, à partir au Béarn :
Nicbur a écrit:
Lettre de marque concédé aux compagnons reitres suisses, par la république de Genève
Nicbur, avoyer et capitaine des armées de la république de Genève, sise en confédération helvétique, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.
Ayant guerre déclarée avec les béarnais fauteurs, pour les raisons contenues dans les déclarations que l'avoyer de la république de Genève a fait publier dans toute l'étendue de son autorité, païs, montagnes et vallées de son obéissance,
notre gouvernement accorde pouvoir et permission au Sieur Melian Du Lys, demeurant à Genève, de faire armer et équiper en guerre sa compagnie nommée "des reitres suisses", avec tel nombre d'hommes, hallebardes, piques, couleuvrines et coutelas de guerre et vivres qui y sont nécessaire pour le mettre en état de courir sus aux méchants et gens sans aveu, en quelques lieux qu'il pourra les rencontrer, soit sur les chemins de leurs païs, dans leurs bourgs ou sur leurs rivières, dans tous les endroits du Béarn où ledit capitaine jugera à propos de faire des descentes pour nuire auxdits ennemis, et y exercer toutes les voyes et actes : les prendre et amener prisonniers avec leurs armes et autres choses dont ils seront saisis, à la charge dudit Melian Du Lys de les garder.
Le conseil accorde pouvoir et permission au Sieur Melian Du Lys de porter pendant son voyage l'oriflamme et enseigne des armes de la compagnie des reitres suisses et les siennes, Le Sieur Melian du Lys devra faire enregistrer les prises au greffe de Genève, y mettre un rolle signé et certifié de luy, contenant les noms et surnoms, la naissance et demeure des hommes pris par sa forte compagnie, faire son retour audit lieu ou autre lieu dépendant de notre juridiction, y faire son rapport, par-devant les officiers de notre gouvernement et non d'autres, de ce qui se sera passé durant son voyage, nous en donner avis et envoyer au secrétaire général Izaac de Genève sondit rapport avec les pièces justificatives d'iceluy.
Prions et requérons tous potentats, seigneuries, Estats, Républiques, amis et alliez de nous et tous autres qu'il appartiendra, de donner audit Melian Du Lys toute faveur, aide, assistance et retraite en leurs cités avec sadite compagnie et tout ce qu'il aura pu conquérir pendant son voyage, sans qu'il luy soit fait ou donné aucun trouble ny empêchement, offrant de faire le semblable lorsque nous en serons par eux requis.
Mandons et ordonnons à tous officiers des armées genevoises et autres sur lesquels notre pouvoir s'étend, de le laisser seurement et librement passer avec sadite compagnie, armes et prises qu'il aura pu faire, sans luy donner ny souffrir qu'il luy soit fait ou donné aucun trouble ny empêchement, mais au contraire luy donner tout le secours et assistance dont il aura besoin, ces présentes non valables après le jour de la fin de notre guerre, en témoins de quoy nous les avons signées et icelles fait contresigner et sceller du sceau de nos armes par le capitaine de Genève, le seizième jour du mois de septembre 1457. Signé par Nicbur pour l'avoyer et le conseil et scellé.
Nicbur, avoyer et capitaine des armées de la république de Genève, sise en confédération helvétique, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.
Ayant guerre déclarée avec les béarnais fauteurs, pour les raisons contenues dans les déclarations que l'avoyer de la république de Genève a fait publier dans toute l'étendue de son autorité, païs, montagnes et vallées de son obéissance,
notre gouvernement accorde pouvoir et permission au Sieur Melian Du Lys, demeurant à Genève, de faire armer et équiper en guerre sa compagnie nommée "des reitres suisses", avec tel nombre d'hommes, hallebardes, piques, couleuvrines et coutelas de guerre et vivres qui y sont nécessaire pour le mettre en état de courir sus aux méchants et gens sans aveu, en quelques lieux qu'il pourra les rencontrer, soit sur les chemins de leurs païs, dans leurs bourgs ou sur leurs rivières, dans tous les endroits du Béarn où ledit capitaine jugera à propos de faire des descentes pour nuire auxdits ennemis, et y exercer toutes les voyes et actes : les prendre et amener prisonniers avec leurs armes et autres choses dont ils seront saisis, à la charge dudit Melian Du Lys de les garder.
Le conseil accorde pouvoir et permission au Sieur Melian Du Lys de porter pendant son voyage l'oriflamme et enseigne des armes de la compagnie des reitres suisses et les siennes, Le Sieur Melian du Lys devra faire enregistrer les prises au greffe de Genève, y mettre un rolle signé et certifié de luy, contenant les noms et surnoms, la naissance et demeure des hommes pris par sa forte compagnie, faire son retour audit lieu ou autre lieu dépendant de notre juridiction, y faire son rapport, par-devant les officiers de notre gouvernement et non d'autres, de ce qui se sera passé durant son voyage, nous en donner avis et envoyer au secrétaire général Izaac de Genève sondit rapport avec les pièces justificatives d'iceluy.
Prions et requérons tous potentats, seigneuries, Estats, Républiques, amis et alliez de nous et tous autres qu'il appartiendra, de donner audit Melian Du Lys toute faveur, aide, assistance et retraite en leurs cités avec sadite compagnie et tout ce qu'il aura pu conquérir pendant son voyage, sans qu'il luy soit fait ou donné aucun trouble ny empêchement, offrant de faire le semblable lorsque nous en serons par eux requis.
Mandons et ordonnons à tous officiers des armées genevoises et autres sur lesquels notre pouvoir s'étend, de le laisser seurement et librement passer avec sadite compagnie, armes et prises qu'il aura pu faire, sans luy donner ny souffrir qu'il luy soit fait ou donné aucun trouble ny empêchement, mais au contraire luy donner tout le secours et assistance dont il aura besoin, ces présentes non valables après le jour de la fin de notre guerre, en témoins de quoy nous les avons signées et icelles fait contresigner et sceller du sceau de nos armes par le capitaine de Genève, le seizième jour du mois de septembre 1457. Signé par Nicbur pour l'avoyer et le conseil et scellé.
A cela, s'en suivit le départ pour le Béarn.
Ajoutons qu'étrangement, parmi les troupes de la CRS, beaucoup faisait parti du Lion de Juda en parallèle, et j'en ai la preuve écrite par Kirkwood, que je dévoilerai plus tard.
Arrivé au Béarn, la CRS commença sont attaque, une première attaque sur Pau, oui, sur Pau! Pourquoi sur Pau alors qu'ils allaient chercher Yohann65? Aucune idée, personne ne veut avouer que c'était une couverture pour s'en prendre au Béarn.
Le 30 et 31 octobre, dans la nuit, c'est à ce moment que la CRS prirent leur première défaite, voici un message affiché à Genève par pigeon de Kirkwood le 3 Novembre. J'ai soulignez en rouge le plus important, la preuve que le Lion les accompagnaient.
Kirkwood a écrit:
De Pau, le troisième jour de novembre 1457
Moi, Diafoirus, médicastre, grand mireur durines et diplômé de lécole de Salernes, condescend à descendre de mon noble état par respect pour mon meilleur malade et ma plus grosse source de revenus, et à prendre plume en nom Kirkwood, Lecteur réformé de sa ville et conseiller de lavoyerie, pour tenir informé la-dicte avoyerie de Genève, à sa demande.
La dicte-demande stipulant aussi quil souhaite et demande très sincèrement, très humblement et avec moult grande ardeur à ses combourgeois, que soit affichée cette missive par devant léglise dite-cathédrale, après lecture durant le culte, culte duquel son absence lui fait moult chagrin.
Nonobstant les « argl » et les « gueuleugueuleu » plus ou moins informes, proféré par le cadav, pardon, le clien, pardon, le malade, voici ce qui se doit dêtre retenu et expédié au Phare de lAristotélicité.
De prime, que la nuit de vendredi à samedi 30 et 31 octobre, la Compagnie de Reîtres Suisses du Sieur Meliandylus, soutenue par volontaires de nombreux duchés, de Guyenne jusquà Franche-Comté, Reîtres engagés ou sicaires du fameux Lion de Juda, a tenté de se saisir par subtile ruse de guerre de Pau, capitale du duché bérnais avec lequel Genève est en guerre.
Maugré belle volonté et forces engagements, les défenses paloises ont tenu et les Reîtres ont dû rebrousser chemin.
Dans les deux journées qui suivirent, la Compagnie et ses alliés ont mené combats sanglants et meurtriers contre les armées béarnaises entre Pau et Tarbes.
Fortune de guerre na point sourit aux Genevois, car on compte encore les blessés et je tente avec grand mérite den sauver encore quelques-uns, même si les Béarnais maudissent la vaillance et la bravoure des Reîtres qui ont chèrement fait payer la victoire à leurs ennemis, lesquels ennemis ont vu leurs armées durement frappées.
Il doit également être signalé la terrible disparition de larme secrète genevoise, Ordnung, la grenouille-ninja élevée par le Reître Skiid. Son cadavre nayant point été retrouvé, tout espoir nest point perdu, et les prières des Genevois sont incessantes à cet égard. néanmoins, lâme de Skiid en est visiblement troublée
Quil soit su que sont, selon le cas, ou blessés en leurs chairs, ou entre vie et mort et odissant psaumes et paroles saintes en grande crainte dêtre appelés devant Deos, les notables et braves Genevois suivants : Méliandylus, Océ, Phonya, Andrew, Massy, Philodendron, Nicbur, Skiid et Kirkwood. Ont également été navré cruellement moult des généreux alliés qui avaient pris fait et cause pour Genève.
Et quil soit su et connu que sauvegarde des-dicts navrés, de Genève ou dailleurs, navancera guère tant que le capitaine Méliandylus naura point accepté la hausse de mes tarifs, tant labeur me prend de temps que fatigue me gagne sans que repos ne puisse prendre, par doux mangier, vin profond et sommeil sommeilleux.
Que toutefois, soit su que le resplendissant, merveilleux et génial Kartouche, lequel a promis de faire mieux considérer mes très modestes, honnestes et très justes revendications auprès du capitaine Méliandylus, lequel Kartouche donc, avec quelques autres Reîtres, a réussi à faire captive lavoyère de Pau, désormais otage au service des revendications de Genève.
De plus, que le chancelier Izaac porte également haut le drapeau de Genève du haut des monts Pyrénées, doù chaque matin il agite ses pudendas par provocation au nez et à la barbe de larmée béarnaise massée devant Lourdes comme procession en Compostelle, la-dicte armée ayant grandement failli à empêcher le passage des Reîtres de Jaca en Aragon jusquà Pau.
Ergo, quil soit donc hautement su, connu et proclamé la capacité du Phare de lAristotélicité à frapper moult durement ses ennemis et toujours se retourner pour faire dun mal, un bien, le tout avec honneur et dignité.
Pour faire ce que de droit
Diafoirus, médicastre renommé, prestigieux et débordé par son superbe talent
Moi, Diafoirus, médicastre, grand mireur durines et diplômé de lécole de Salernes, condescend à descendre de mon noble état par respect pour mon meilleur malade et ma plus grosse source de revenus, et à prendre plume en nom Kirkwood, Lecteur réformé de sa ville et conseiller de lavoyerie, pour tenir informé la-dicte avoyerie de Genève, à sa demande.
La dicte-demande stipulant aussi quil souhaite et demande très sincèrement, très humblement et avec moult grande ardeur à ses combourgeois, que soit affichée cette missive par devant léglise dite-cathédrale, après lecture durant le culte, culte duquel son absence lui fait moult chagrin.
Nonobstant les « argl » et les « gueuleugueuleu » plus ou moins informes, proféré par le cadav, pardon, le clien, pardon, le malade, voici ce qui se doit dêtre retenu et expédié au Phare de lAristotélicité.
De prime, que la nuit de vendredi à samedi 30 et 31 octobre, la Compagnie de Reîtres Suisses du Sieur Meliandylus, soutenue par volontaires de nombreux duchés, de Guyenne jusquà Franche-Comté, Reîtres engagés ou sicaires du fameux Lion de Juda, a tenté de se saisir par subtile ruse de guerre de Pau, capitale du duché bérnais avec lequel Genève est en guerre.
Maugré belle volonté et forces engagements, les défenses paloises ont tenu et les Reîtres ont dû rebrousser chemin.
Dans les deux journées qui suivirent, la Compagnie et ses alliés ont mené combats sanglants et meurtriers contre les armées béarnaises entre Pau et Tarbes.
Fortune de guerre na point sourit aux Genevois, car on compte encore les blessés et je tente avec grand mérite den sauver encore quelques-uns, même si les Béarnais maudissent la vaillance et la bravoure des Reîtres qui ont chèrement fait payer la victoire à leurs ennemis, lesquels ennemis ont vu leurs armées durement frappées.
Il doit également être signalé la terrible disparition de larme secrète genevoise, Ordnung, la grenouille-ninja élevée par le Reître Skiid. Son cadavre nayant point été retrouvé, tout espoir nest point perdu, et les prières des Genevois sont incessantes à cet égard. néanmoins, lâme de Skiid en est visiblement troublée
Quil soit su que sont, selon le cas, ou blessés en leurs chairs, ou entre vie et mort et odissant psaumes et paroles saintes en grande crainte dêtre appelés devant Deos, les notables et braves Genevois suivants : Méliandylus, Océ, Phonya, Andrew, Massy, Philodendron, Nicbur, Skiid et Kirkwood. Ont également été navré cruellement moult des généreux alliés qui avaient pris fait et cause pour Genève.
Et quil soit su et connu que sauvegarde des-dicts navrés, de Genève ou dailleurs, navancera guère tant que le capitaine Méliandylus naura point accepté la hausse de mes tarifs, tant labeur me prend de temps que fatigue me gagne sans que repos ne puisse prendre, par doux mangier, vin profond et sommeil sommeilleux.
Que toutefois, soit su que le resplendissant, merveilleux et génial Kartouche, lequel a promis de faire mieux considérer mes très modestes, honnestes et très justes revendications auprès du capitaine Méliandylus, lequel Kartouche donc, avec quelques autres Reîtres, a réussi à faire captive lavoyère de Pau, désormais otage au service des revendications de Genève.
De plus, que le chancelier Izaac porte également haut le drapeau de Genève du haut des monts Pyrénées, doù chaque matin il agite ses pudendas par provocation au nez et à la barbe de larmée béarnaise massée devant Lourdes comme procession en Compostelle, la-dicte armée ayant grandement failli à empêcher le passage des Reîtres de Jaca en Aragon jusquà Pau.
Ergo, quil soit donc hautement su, connu et proclamé la capacité du Phare de lAristotélicité à frapper moult durement ses ennemis et toujours se retourner pour faire dun mal, un bien, le tout avec honneur et dignité.
Pour faire ce que de droit
Diafoirus, médicastre renommé, prestigieux et débordé par son superbe talent
Voici donc la preuve de leur première défaite, et la preuve irréfutable que le Lion de Juda est complice dans tout cela! Qu'on vienne pas nous dire que non!
Nous sommes désormais en fin Novembre, triste jour, Pau est prise par la CRS, voici un premier courrier d'Izaac , suivit d'un second quelques jours plus tard, sans commentaire, si ce n'est qu'on voit qu'ils ont prit le château et qu'ils en sont fières.
Izaac a écrit:
De Tarbes,
Dame Avoyère, honorables combourgeois de Genève,
Ce jour est louable. Les compagnies suisses de Genève se sont saisi ce matin du château de Pau. Comme faut pas prendre les enfants du bon Deos pour des canards sauvages, et qu'on a des fois autres choses à faire que d'attendre indéfiniment un pigeon d'accusé de réception, nos vaillants reitres se sont rappelés au bon souvenirs des béarnais. Qu'il soit su de tous que Genève n'est pas denrée périmée ni quantité négligeable. Monsieur Barkus assure l'interim en attendant que les béarnais nous rendent justice. Aristote a dit "frappez et l'on vous ouvrira". Comme les béarnais sont durs de la feuille, et un peu champenois sur les bords, nos armes frapperont donc aussi longtemps qu'il sera nécessaire, jusqu'à ce que nous obtenions l'avis de bannissement officiel de l'assassin de Petitced. Priez pour nous.
Je suis votre serviteur,
A Genève,
Izaac
Dame Avoyère, honorables combourgeois de Genève,
Ce jour est louable. Les compagnies suisses de Genève se sont saisi ce matin du château de Pau. Comme faut pas prendre les enfants du bon Deos pour des canards sauvages, et qu'on a des fois autres choses à faire que d'attendre indéfiniment un pigeon d'accusé de réception, nos vaillants reitres se sont rappelés au bon souvenirs des béarnais. Qu'il soit su de tous que Genève n'est pas denrée périmée ni quantité négligeable. Monsieur Barkus assure l'interim en attendant que les béarnais nous rendent justice. Aristote a dit "frappez et l'on vous ouvrira". Comme les béarnais sont durs de la feuille, et un peu champenois sur les bords, nos armes frapperont donc aussi longtemps qu'il sera nécessaire, jusqu'à ce que nous obtenions l'avis de bannissement officiel de l'assassin de Petitced. Priez pour nous.
Je suis votre serviteur,
A Genève,
Izaac
Izaac a écrit:
De Tarbes,
Dame Avoyère, combourgeois de Genève,
Je fais ce jour complément d'informations à la grande victoire de nos soldats hier.
Je ne cherche à convaincre quiconque du bien fondé de l'usage des armes. J'écrirai seulement ceci : lorsque le bruit des armes se faisaient entendre entre nos patries genevoises et béarnaises, alors j'ai vu le rebord de ma lucarne aragonaises se couvrir de fientes. Des pigeons par dizaines. Puis, lorsque le sort des armes semblaient pencher du coté béarnais, j'ai du me mettre à la pêche. Plus un seul volatile ne venait maculer le lieu où l'on m'avait dit d'attendre. Tout comme jadis lorsque j'alertais vainement le chancelier Varden du péril de ne point répondre à la république de Genève, lorsqu'elle ne faisait la requête que d'être l'amie du Béarn, il y a si longtemps, les béarnais eurent besoin du glas des armes pour tendre l'oreille. Faut-il que les béarnais n'entendent que le bruits des cuirasses qui s'entrechoquent et des tirs des escopettes ? Mes paroles se sont éteintes en échos vains quand je venais pour faire la paix. Le fracas des batailles a repris. A mon grand regret. Les poings sont quelquefois le prolongement du verbe, lorsque l'oreille est sourde. Une main ouverte, un poing fermé. L'une pour connaître l'autre pour cogner.
Ce jour, nos troupes sont toujours installées dans le château de Pau. Plusieurs armées convergent vers nous, et ça va être fort à la maux. Les archives du château saisies confirment certaines lettres ouvertes affichées sur les grand'places béarnaises : pendant que l'on nous menait en bateau en mégotant la libération de nos prisonniers et la signature, enfin, du traité d'extradition confirmant le bannissement officiel de l'assassin, des troupes béarnaises se dirigeaient vers Genève. Durant tout ce temps, les instructions dans les procès contre nos soldats se sont poursuivies sans qu'il soit retenu comme promis dans les négociations entamées, leur statut de soldat. Deux fois, il fut répété que l'affaire de notre assassin ne concernait plus le Béarn et que le gouvernement de Pau n'entendait plus lier son cas au règlement du conflit entre nous. Deux fois j'ai répondu que nous ne souhaitions point voir le curé aussi longtemps abrité, revenir dans le Béarn, alors que nous serions rentrés. Deux fois j'ai réclamé de poursuivre les négociations sur le traité d'extradition interrompu par les chinoiseries de Varden. Le capitaine Mélian avait entamé des discussions sérieuses avec la comtesse Caro de meliadent de Fetya y je ne sais plus, alors que je confortais nos amitiés en Aragon. La nouvelle comtesse Azilize a décidé de remettre l'ensemble du travail sur l'ouvrage sans donner la moindre réponse à nos requêtes. Elle a rappelé Varden, que la comtesse Caro avait vaguement écarté. Les béarnais reprirent leurs querelles sans plus se soucier de nous. Certains des leurs, hostiles aux discussions entamés par la comtesse Caro avec nous, se rappelant leur première allégeance à Rome rassemblaient les mercenaires de Rome, contre nous, afin de nous porter l'embuscade. Les béarnais, plein de morgue, ignoraient désormais les nôtres puisque nous avions été défaits.
Mais les nôtres ne sont pas quantité négligeables. Ils voyaient arriver l'échéance silencieuse et administrative des instructions judiciaires contre eux, alors même que de l'autre coté l'on nous avions convenu de l'échange des prisonniers. Nous avions rendu les nôtres, et tout particulièrement la mairesse de Pau, en respectant nos engagements. Les soldats de Genève, les réformés locaux de Guyenne, Gascogne et Montauban la fière, quelques uns de nos nouveaux amis aragonais, se sont donc décidés à se rappeler au bon souvenir des béarnais. A un contre cinq, ils se sont lancés, encore éclopés pour certains, contre les remparts du château de Pau. Leur courage et notre détermination a fait le reste. Leur indéniable bravoure est reconnue et saluée, le régent Barkus reçoit tous les jours des pigeons de béarnais qui nous sont favorables. Ils nous supplient de détourner l'Adour, pour nettoyer une bonne fois pour toute, les écuries d'Augias. Certains, en exil aujourd'hui, nous demandent de tenir jusqu'à leur retour. Nous ne sommes pas toutefois comme Hercule. Je l'ai dit à la comtesse Caro58machinchose : si les béarnais ont des choses à se dire, qu'ils le fassent sans nous : nous rendrons le château de Pau à ceux d'entre-eux qui accepteront enfin de construire la paix des braves entre nos patries. Tout comme le battant frappe l'intérieur de la cloche, le gros gourdin de Genève a fait résonner la cloche de la vachette béarnaise. Vae victis.
J'ajouterai enfin, outre que comme à l'accoutumée, ma démission est toujours signée et déposée sur le bureau de notre avoyère - y'a plus qu'à mettre la date -, qu'il commençait à être sérieusement ennuyeux de passer mon temps à pêcher la poiscailles du petit lac de Tarbes. C'est bien moins grand que chez nous, et on a vite fait le tour. Or, c'est très poissonneux. Il y a abondance de truites, d'anguilles et autres ombres que pourtant l'on ne trouve que dans les rivières de montagne d'outre mer, m'avait-on dit. Ça s'attrape à la mouche, comme des évêques à Genève. Vous croyez être tranquille, et hop, y'en a un autre qui arrive pour vous bouffer l'appât. Je n'ai donc point élevé trop d'opposition lorsque notre état major a proposé de sortir à nouveau les armes du fourreau, pensant que Dame Notwen apprécierait peu que je lui ramène plein charriots de poissons exotiques.
Je suis votre serviteur.
A Genève,
Izaac, chancelier de la république de Genève.
Dame Avoyère, combourgeois de Genève,
Je fais ce jour complément d'informations à la grande victoire de nos soldats hier.
Je ne cherche à convaincre quiconque du bien fondé de l'usage des armes. J'écrirai seulement ceci : lorsque le bruit des armes se faisaient entendre entre nos patries genevoises et béarnaises, alors j'ai vu le rebord de ma lucarne aragonaises se couvrir de fientes. Des pigeons par dizaines. Puis, lorsque le sort des armes semblaient pencher du coté béarnais, j'ai du me mettre à la pêche. Plus un seul volatile ne venait maculer le lieu où l'on m'avait dit d'attendre. Tout comme jadis lorsque j'alertais vainement le chancelier Varden du péril de ne point répondre à la république de Genève, lorsqu'elle ne faisait la requête que d'être l'amie du Béarn, il y a si longtemps, les béarnais eurent besoin du glas des armes pour tendre l'oreille. Faut-il que les béarnais n'entendent que le bruits des cuirasses qui s'entrechoquent et des tirs des escopettes ? Mes paroles se sont éteintes en échos vains quand je venais pour faire la paix. Le fracas des batailles a repris. A mon grand regret. Les poings sont quelquefois le prolongement du verbe, lorsque l'oreille est sourde. Une main ouverte, un poing fermé. L'une pour connaître l'autre pour cogner.
Ce jour, nos troupes sont toujours installées dans le château de Pau. Plusieurs armées convergent vers nous, et ça va être fort à la maux. Les archives du château saisies confirment certaines lettres ouvertes affichées sur les grand'places béarnaises : pendant que l'on nous menait en bateau en mégotant la libération de nos prisonniers et la signature, enfin, du traité d'extradition confirmant le bannissement officiel de l'assassin, des troupes béarnaises se dirigeaient vers Genève. Durant tout ce temps, les instructions dans les procès contre nos soldats se sont poursuivies sans qu'il soit retenu comme promis dans les négociations entamées, leur statut de soldat. Deux fois, il fut répété que l'affaire de notre assassin ne concernait plus le Béarn et que le gouvernement de Pau n'entendait plus lier son cas au règlement du conflit entre nous. Deux fois j'ai répondu que nous ne souhaitions point voir le curé aussi longtemps abrité, revenir dans le Béarn, alors que nous serions rentrés. Deux fois j'ai réclamé de poursuivre les négociations sur le traité d'extradition interrompu par les chinoiseries de Varden. Le capitaine Mélian avait entamé des discussions sérieuses avec la comtesse Caro de meliadent de Fetya y je ne sais plus, alors que je confortais nos amitiés en Aragon. La nouvelle comtesse Azilize a décidé de remettre l'ensemble du travail sur l'ouvrage sans donner la moindre réponse à nos requêtes. Elle a rappelé Varden, que la comtesse Caro avait vaguement écarté. Les béarnais reprirent leurs querelles sans plus se soucier de nous. Certains des leurs, hostiles aux discussions entamés par la comtesse Caro avec nous, se rappelant leur première allégeance à Rome rassemblaient les mercenaires de Rome, contre nous, afin de nous porter l'embuscade. Les béarnais, plein de morgue, ignoraient désormais les nôtres puisque nous avions été défaits.
Mais les nôtres ne sont pas quantité négligeables. Ils voyaient arriver l'échéance silencieuse et administrative des instructions judiciaires contre eux, alors même que de l'autre coté l'on nous avions convenu de l'échange des prisonniers. Nous avions rendu les nôtres, et tout particulièrement la mairesse de Pau, en respectant nos engagements. Les soldats de Genève, les réformés locaux de Guyenne, Gascogne et Montauban la fière, quelques uns de nos nouveaux amis aragonais, se sont donc décidés à se rappeler au bon souvenir des béarnais. A un contre cinq, ils se sont lancés, encore éclopés pour certains, contre les remparts du château de Pau. Leur courage et notre détermination a fait le reste. Leur indéniable bravoure est reconnue et saluée, le régent Barkus reçoit tous les jours des pigeons de béarnais qui nous sont favorables. Ils nous supplient de détourner l'Adour, pour nettoyer une bonne fois pour toute, les écuries d'Augias. Certains, en exil aujourd'hui, nous demandent de tenir jusqu'à leur retour. Nous ne sommes pas toutefois comme Hercule. Je l'ai dit à la comtesse Caro58machinchose : si les béarnais ont des choses à se dire, qu'ils le fassent sans nous : nous rendrons le château de Pau à ceux d'entre-eux qui accepteront enfin de construire la paix des braves entre nos patries. Tout comme le battant frappe l'intérieur de la cloche, le gros gourdin de Genève a fait résonner la cloche de la vachette béarnaise. Vae victis.
J'ajouterai enfin, outre que comme à l'accoutumée, ma démission est toujours signée et déposée sur le bureau de notre avoyère - y'a plus qu'à mettre la date -, qu'il commençait à être sérieusement ennuyeux de passer mon temps à pêcher la poiscailles du petit lac de Tarbes. C'est bien moins grand que chez nous, et on a vite fait le tour. Or, c'est très poissonneux. Il y a abondance de truites, d'anguilles et autres ombres que pourtant l'on ne trouve que dans les rivières de montagne d'outre mer, m'avait-on dit. Ça s'attrape à la mouche, comme des évêques à Genève. Vous croyez être tranquille, et hop, y'en a un autre qui arrive pour vous bouffer l'appât. Je n'ai donc point élevé trop d'opposition lorsque notre état major a proposé de sortir à nouveau les armes du fourreau, pensant que Dame Notwen apprécierait peu que je lui ramène plein charriots de poissons exotiques.
Je suis votre serviteur.
A Genève,
Izaac, chancelier de la république de Genève.
Voilà, ensuite un message de Kartouche, Genèvois qui attaqua Pau, il précise bien que l'attaque a été donné au nom de Genève :
Kartouche a écrit:
Kartouche, de la salle du trône, à Pau,
Aux bourgeois de la bonne cité de Genève,
Salut !
À la guerre comme à la guerre. Depuis un mois, nous bataillons dans les campagnes béarnaises, au nom de la bonne cité de Genève, insultée et méprisée par les autorités de jadis. Hier, nous avons renversé la comtesse et ses courtisans, l'indigne Azilize, qui à la guerre préfère la paix, qui aux courriers du tempéré Izaac n'offre que le mépris d'un silence assourdissant, qui à la négociation diplomatique entamée avec la noble Caro, sa réfléchie prédécesseur, privilégie une maligne temporisation visant à laisser aux troupes de Rome le temps de venir. Eh bien désormais, ces vilains, nos ennemis, battent le pavé devant les murs de la forteresse. Nous ne tiendrons pas longtemps, mais là n'est pas l'important ; nous avons montré qu'il ne faut pas prendre les enfants de Genève pour des brebis des Alpes, si cela était encore à prouver. Après que les gens du Béarn ont pu gouter de la bravoure des soldats de l'ost et des reîtres de la Compagnie, dans une bataille rangée devant Tarbes, voilà qu'ils sont témoins de nos talents de grimpeurs. Jamais je ne me serais imaginé que toutes ces courses au Salève, pour aller voir Izaac, me serviraient à autre chose.
L'Histoire, pourtant, ne s'arrête pas là. Il y a des gens, à Rome ou à Paris, à Toulouse ou à Auch, à Dole ou à Berne, qui ont revêtu de pourpres illères. Et leur parti ne cesse de croître. Ces gens, ces fourbes répandent partout la rumeur selon laquelle, c'est une horde de brigands et d'incroyants qui met la comté à feu et à sang, dans le seul but de se remplir les poches. Pourtant, vous savez bien que la vérité est tout autre. Vous savez bien que nous sommes là-bas pour faire la guerre, déclarée par Genève à un Béarn orgueilleux voici plus de deux mois. Vous savez bien que nous combattons en gentilshommes helvètes, éduqués aux lois de la guerre par Izaac. Vous savez bien que nous avons tenté, plusieurs fois, de résoudre pacifiquement ce conflit
Ô Genève, laisseras-tu tes bourgeois embourbés en Béarn se défaire seuls des accusations infondées qu'on leur met sur le dos ?
Ô Genève, laisseras-tu tes dévoués soldats se faire pendre comme de vulgaires voleurs qu'ils ne sont pas, alors qu'ils méritent tout autre sort, par les lois de la guerre ?
Ô Genève, laisseras-tu les curés de Rome, les Rehael, Navigius et autres Thomas insulter impunément tes gens ?
Ô Genève, laisseras-tu une noble guerre entre états souverains récupérée par de rusés graisseux prélats ?
Ô Genève, laisseras-tu associer ton nom avec celui "d'hérétique" et de "hors-la-loi" ?
Ô, Genève, après tout cela, laisseras-tu encore les papistes construire chez nous leurs clochers impérialistes ?
Ô Genève, n'oublie pas tes filles et tes fils, ne permets qu'ils soient traités comme de bandits par des impies ! Je t'en conjure, rappelle au monde que nous sommes en guerre, que tout prince qui touchera à un brave du Léman sera ennemi de Genève, pour l'éternité.
Fraternellement,
K.
Aux bourgeois de la bonne cité de Genève,
Salut !
À la guerre comme à la guerre. Depuis un mois, nous bataillons dans les campagnes béarnaises, au nom de la bonne cité de Genève, insultée et méprisée par les autorités de jadis. Hier, nous avons renversé la comtesse et ses courtisans, l'indigne Azilize, qui à la guerre préfère la paix, qui aux courriers du tempéré Izaac n'offre que le mépris d'un silence assourdissant, qui à la négociation diplomatique entamée avec la noble Caro, sa réfléchie prédécesseur, privilégie une maligne temporisation visant à laisser aux troupes de Rome le temps de venir. Eh bien désormais, ces vilains, nos ennemis, battent le pavé devant les murs de la forteresse. Nous ne tiendrons pas longtemps, mais là n'est pas l'important ; nous avons montré qu'il ne faut pas prendre les enfants de Genève pour des brebis des Alpes, si cela était encore à prouver. Après que les gens du Béarn ont pu gouter de la bravoure des soldats de l'ost et des reîtres de la Compagnie, dans une bataille rangée devant Tarbes, voilà qu'ils sont témoins de nos talents de grimpeurs. Jamais je ne me serais imaginé que toutes ces courses au Salève, pour aller voir Izaac, me serviraient à autre chose.
L'Histoire, pourtant, ne s'arrête pas là. Il y a des gens, à Rome ou à Paris, à Toulouse ou à Auch, à Dole ou à Berne, qui ont revêtu de pourpres illères. Et leur parti ne cesse de croître. Ces gens, ces fourbes répandent partout la rumeur selon laquelle, c'est une horde de brigands et d'incroyants qui met la comté à feu et à sang, dans le seul but de se remplir les poches. Pourtant, vous savez bien que la vérité est tout autre. Vous savez bien que nous sommes là-bas pour faire la guerre, déclarée par Genève à un Béarn orgueilleux voici plus de deux mois. Vous savez bien que nous combattons en gentilshommes helvètes, éduqués aux lois de la guerre par Izaac. Vous savez bien que nous avons tenté, plusieurs fois, de résoudre pacifiquement ce conflit
Ô Genève, laisseras-tu tes bourgeois embourbés en Béarn se défaire seuls des accusations infondées qu'on leur met sur le dos ?
Ô Genève, laisseras-tu tes dévoués soldats se faire pendre comme de vulgaires voleurs qu'ils ne sont pas, alors qu'ils méritent tout autre sort, par les lois de la guerre ?
Ô Genève, laisseras-tu les curés de Rome, les Rehael, Navigius et autres Thomas insulter impunément tes gens ?
Ô Genève, laisseras-tu une noble guerre entre états souverains récupérée par de rusés graisseux prélats ?
Ô Genève, laisseras-tu associer ton nom avec celui "d'hérétique" et de "hors-la-loi" ?
Ô, Genève, après tout cela, laisseras-tu encore les papistes construire chez nous leurs clochers impérialistes ?
Ô Genève, n'oublie pas tes filles et tes fils, ne permets qu'ils soient traités comme de bandits par des impies ! Je t'en conjure, rappelle au monde que nous sommes en guerre, que tout prince qui touchera à un brave du Léman sera ennemi de Genève, pour l'éternité.
Fraternellement,
K.
Et la CRS va nous faire croire qu'ils ont prit Pau pour prendre Yohann!
La CRS est hors la loi car la guerre ne devait pas aller jusqu'à la prise de Pau!
Pourquoi Genève n'a rien fait? Surement car gagner de l'argent du Béarn, ils ne disent pas non les Conseillers!
Précision, Yohann65 avait quitté le Béarn plusieurs jours avant la prise de Pau... étrange!
Et puis, le fait qu'on fasse mourir de faim les villageois, oui, car mettre des prix abusifs pour moi c'est laisser mourir de faim :
Izaac a écrit:
De Tarbes,
Dame Avoyère, combourgeois,
Je vous écris pour vous assurer que tout le monde va bien ici, finalement. Nous réformons. Nous réformons selon les principes genevois. Nous avons commencé par le marché local, comme il sied à bon helvète qui se respecte. La miche est désormais à 10 écus, le maïs à 5 écus, la viande à 30 écus et les légumes à 15 écus. Pour les plus humbles, nous faisons la miche à deux écus, comme à la maison. Mais il y a peu de demande, il faut croire que les béarnais sont gens fort aisés. Vous saluerez Dame Notwen de ma part, pour tous ses préceptes d'économie qui font notre singularité aujourd'hui. On fait tout bien comme elle a dit. Politique de prix hauts. Pour ce qui est de la pratique religieuse, c'est encore bafouillant, mais nous venons d'enregistrer notre premier mariage selon les préceptes de la vraie foi en la réformation. Deux Béarnais s'unissent bientôt devant un lecteur réformé local.
Je suis votre serviteur,
A Genève,
Izaac
Dame Avoyère, combourgeois,
Je vous écris pour vous assurer que tout le monde va bien ici, finalement. Nous réformons. Nous réformons selon les principes genevois. Nous avons commencé par le marché local, comme il sied à bon helvète qui se respecte. La miche est désormais à 10 écus, le maïs à 5 écus, la viande à 30 écus et les légumes à 15 écus. Pour les plus humbles, nous faisons la miche à deux écus, comme à la maison. Mais il y a peu de demande, il faut croire que les béarnais sont gens fort aisés. Vous saluerez Dame Notwen de ma part, pour tous ses préceptes d'économie qui font notre singularité aujourd'hui. On fait tout bien comme elle a dit. Politique de prix hauts. Pour ce qui est de la pratique religieuse, c'est encore bafouillant, mais nous venons d'enregistrer notre premier mariage selon les préceptes de la vraie foi en la réformation. Deux Béarnais s'unissent bientôt devant un lecteur réformé local.
Je suis votre serviteur,
A Genève,
Izaac
On affame les villageois, on prend Pau, cela n'était pas dans le contrat qui stipulait simplement vouloir prendre Yohann65!
Encore une fois, la CRS est hors la loi, que fait Genève? Rien!
L'Avoyère en place, RgMax, ne se prononce pas sur la situation, elle aurait du!
Ensuite, vient la proclamation de la République Réformée du Béarn par Sanctus, encore une chose qui n'était pas énoncée par Nicbur :
Sanctus a écrit:
Citation:
PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE REFORMEE DU BEARN
Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,
Nous, Consistoire du Lion de Juda, réuni en assemblée plénière,
Proclamons en ce samedi 28 novembre 1457 la création de la République Réformée du Béarn.
Sa vocation est de répandre parmi les Hommes la Vraie Foi Réformée.
A ce titre, elle abolit en cette terre le pouvoir pluriséculaire des évêques, prêtres et diacres de Rome sur le peuple.
Elle supprime tous les titres et privilèges de la ci-devant noblesse.
Elle donne aux hommes et aux femmes de la République lentière liberté de commercer, de senrichir et de voyager.
Elle autorise et encourage tous les plaisirs sur Terre. La recherche de la Boulasse devient sa priorité.
Le blason de la République est de gueule, au léopard ailé d'or, tenant de ses pattes avant un livre ouvert d'argent, portant le texte "POST TENEBRAS LUX" (Après les Ténèbres, la Lumière).
Cette proclamation, voulue par Dieu, ne pourra être annulée que par Sa Seule Volonté. Nul homme ne peut aller contre le présent acte.
Le Consistoire du Lion de Juda.
Scellé par nos soins.
Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,
Nous, Consistoire du Lion de Juda, réuni en assemblée plénière,
Proclamons en ce samedi 28 novembre 1457 la création de la République Réformée du Béarn.
Sa vocation est de répandre parmi les Hommes la Vraie Foi Réformée.
A ce titre, elle abolit en cette terre le pouvoir pluriséculaire des évêques, prêtres et diacres de Rome sur le peuple.
Elle supprime tous les titres et privilèges de la ci-devant noblesse.
Elle donne aux hommes et aux femmes de la République lentière liberté de commercer, de senrichir et de voyager.
Elle autorise et encourage tous les plaisirs sur Terre. La recherche de la Boulasse devient sa priorité.
Le blason de la République est de gueule, au léopard ailé d'or, tenant de ses pattes avant un livre ouvert d'argent, portant le texte "POST TENEBRAS LUX" (Après les Ténèbres, la Lumière).
Cette proclamation, voulue par Dieu, ne pourra être annulée que par Sa Seule Volonté. Nul homme ne peut aller contre le présent acte.
Le Consistoire du Lion de Juda.
Scellé par nos soins.
Citation:
Ceci affiché à Rome et dans le Béarn, heureusement, cette "république" ne fit pas long feu car Pau fut reprise et la CRS fut maté par Rome!
Conclusion du Béarn :
La CRS, sous entendu le Lion de Juda et quelques Réformés, s'en sont prit au Béarn, au nom de Genève et voyez tout ce qu'ils ont fait!
Ils ont même mit en procès un Évêque et des clercs et enlevé la fille de la Comtesse du Béarn!
Et maintenant, qu'est-ce que j'entends à Genève, que si la guerre vint à Genève, cela sera de ma faute!
Mais c'est totalement faux, c'est de la faute d'Izaac et de Sanctus,
Punissez les!
Maintenant, Genève (le gouvernement) se plaint qu'Armoria, Princesse du Royaume de France, déclare justice!
C'est du foutage de gueule de la part des autorités Genèvoises!
Bannissez à vie Izaac, Sanctus et le Lion de Genève!
Cela est la meilleure des solutions.
Passons à l'affaire récente de la Champagne!
II) La Champagne
Voilà l'histoire du Béarn raconté, maintenant, passons à de récents faits, la prise de Reims donc la Champagne, le second ennemi de Genève!
Commençons, tout commença par MelyanDuLys, ambassadeur de Genève, il partit pour la Champagne, quand, pour cause de frontières fermées, il fut arrêté et mit en prison, voici le réquisitoire du Juge :
Citation:
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Attendu que la présomption de culpabilité prévaut en Champagne,
Attendu que nul n'est censé ignorer la loi,
Attendu que l'accusé s'est rendu coupable de franchissement illégal de nos frontières Champenoise,
Attendu que l'accusé s'est rendu coupable d'insulte et de propos diffamatoire,
Attendu que l'accusé semble ne pas coopérer avec la Justice de Champagne,
Attendu que l'accusé s'est rendu coupable de mise en place d'une lance et de port d'arme illégal,
Moi, Rajavidia, Juge de Champagne, déclare l'accusé coupable et le condamne à une peine exemplaire de 3 jours de prison dans les cachots Ducales.
De plus, devant les propos contraire aux bonnes moeurs et aux règles de bienséances, je condamne Monsieur Meliandulys à faire des excuses publiques aux Institutions Champenoise.
J'indique à l'accusé qu'il peut déposer son dossier en appel. Voici les démarches à suivre :
Forum, La Cour d'Appel des Royaumes, Dépôt des dossiers en appel.
Attendu que la présomption de culpabilité prévaut en Champagne,
Attendu que nul n'est censé ignorer la loi,
Attendu que l'accusé s'est rendu coupable de franchissement illégal de nos frontières Champenoise,
Attendu que l'accusé s'est rendu coupable d'insulte et de propos diffamatoire,
Attendu que l'accusé semble ne pas coopérer avec la Justice de Champagne,
Attendu que l'accusé s'est rendu coupable de mise en place d'une lance et de port d'arme illégal,
Moi, Rajavidia, Juge de Champagne, déclare l'accusé coupable et le condamne à une peine exemplaire de 3 jours de prison dans les cachots Ducales.
De plus, devant les propos contraire aux bonnes moeurs et aux règles de bienséances, je condamne Monsieur Meliandulys à faire des excuses publiques aux Institutions Champenoise.
J'indique à l'accusé qu'il peut déposer son dossier en appel. Voici les démarches à suivre :
Forum, La Cour d'Appel des Royaumes, Dépôt des dossiers en appel.
Donc, MelyanduLys n'a pas respecté la loi en créant une lance, en portant une arme....
Voici ce qu'afficha ensuite MelyanDuLys à Genève :
MelyanDuLys a écrit:
Ambassadeur genevois, j'ai profité de mon long voyage pour approcher diplomatiquement plusieurs province du Domaine royal. Tout se passe parfaitement dans le Maine, en Alençon et dans le duché d'Orléan... c'est arrivé en Champagne que ça coince
Entre temps, le chambellan du Maine m'avertit qu'une menace plane sur le DR et que toutes leurs frontières sont entrain d'être fermées alors que je suis en plein sur leurs terres.
Arrivée en Champagne le 3 juin donc, et sans avoir le loisir de croiser ni douanier, ni maréchaux, j'apprends dans les heures qui suivent, ma mise en procès pour franchissement illégal de frontières, port d'arme et lance non autorisé.
Je pense à l'excès de zèle d'un fonctionnaire et ne m'en inquiète pas plus que cela. Je contacte donc leur prévôt des maréchaux puis leur connétable en présentant aimablement la situation, ma mission diplomatique et ma lettre de créance, gageant que la situation s'arrangera entre gens de bonne intelligence. Peine perdue, la lettre n'ayant aucune valeur à leur yeux vu qu'aucun rapprochement n'existe entre nos deux provinces.
Après mon approche diplomatique et suite à leur réaction hautaine et bornée, je me présente en gargote afin de dénoncer, au travers du lettre ouverte certes quelque peu virulente, les institutions champenoises et leur façon de faire. A partir de là, un débat houleux se tiendra en marge du procès, ne me laissant aucune illusion quant au verdict.
J'en profite pour mettre le doigt sur leur vision bien particulière de la justice. On me parle de procès préventif... je peux le concevoir. Mais que l'on m'affirme que ma meilleur défense dans ce cas là était de quitter la Champagne sans assister à mon procès alors que par chez eux c'est la présomption de culpabilité qui est en vigueur,, j'avoue avoir du mal à comprendre la logique.
Izaac, chancelier genevois a bien tenté d'arranger les choses les semaines qui ont suivit, mais son homologue champenoise a bien vite fait la morte, rompant ainsi le dialogue.
Enfin bref... 2 mois et trois juges se succèdent avant que le verdict soit rendu. Trois jours de prisons et des excuses publiques à faire.
Entre temps, le chambellan du Maine m'avertit qu'une menace plane sur le DR et que toutes leurs frontières sont entrain d'être fermées alors que je suis en plein sur leurs terres.
Arrivée en Champagne le 3 juin donc, et sans avoir le loisir de croiser ni douanier, ni maréchaux, j'apprends dans les heures qui suivent, ma mise en procès pour franchissement illégal de frontières, port d'arme et lance non autorisé.
Je pense à l'excès de zèle d'un fonctionnaire et ne m'en inquiète pas plus que cela. Je contacte donc leur prévôt des maréchaux puis leur connétable en présentant aimablement la situation, ma mission diplomatique et ma lettre de créance, gageant que la situation s'arrangera entre gens de bonne intelligence. Peine perdue, la lettre n'ayant aucune valeur à leur yeux vu qu'aucun rapprochement n'existe entre nos deux provinces.
Après mon approche diplomatique et suite à leur réaction hautaine et bornée, je me présente en gargote afin de dénoncer, au travers du lettre ouverte certes quelque peu virulente, les institutions champenoises et leur façon de faire. A partir de là, un débat houleux se tiendra en marge du procès, ne me laissant aucune illusion quant au verdict.
J'en profite pour mettre le doigt sur leur vision bien particulière de la justice. On me parle de procès préventif... je peux le concevoir. Mais que l'on m'affirme que ma meilleur défense dans ce cas là était de quitter la Champagne sans assister à mon procès alors que par chez eux c'est la présomption de culpabilité qui est en vigueur,, j'avoue avoir du mal à comprendre la logique.
Izaac, chancelier genevois a bien tenté d'arranger les choses les semaines qui ont suivit, mais son homologue champenoise a bien vite fait la morte, rompant ainsi le dialogue.
Enfin bref... 2 mois et trois juges se succèdent avant que le verdict soit rendu. Trois jours de prisons et des excuses publiques à faire.
Maintenant les bases racontées, passons en aux faits :
Lundi 14 Décembre, Reims tomba, sous l'attaque de brigands.
Mais, parmi ces brigands, il y avait un homme :
Dekos, ce Genèvois, ayant encore les clefs de Lieutenant de Police à Genève, a fait parti des assaillants du Château de Reims!
En moins d'un mois, la Champagne et le Béarn furent attaqués...drôle de coïncidence.
De plus, voici ce que tout le monde lut en Gargote de Champagne :
Dekos a écrit:
A tous les Champenois,
Que ceux qui pensent toujours que cette prise de pouvoir n'eut comme seule cause le désir d'enrichissement personnel des assaillants se détrompent.
Depuis des mois, les autorités champenoises agissent en tyran, écrasant les libertés de son peuple et de ses voyageurs. Les frontières sont fermées, le port d'arme interdit, les étrangers sont maltraités et les prisons surchargées, autochtones et voyageurs étant mis dans le même sac, entassés les uns sur les autres dans ces tristes geôles. Pour la petite histoire, l'ambassadeur de Genève lui-même y fut incarcéré trois jours durant, alors qu'il venait en ami pour discuter avec la Champagne.
Vous comprendrez bien qu'une telle situation n'était plus acceptable. Le dialogue étant apparemment étranger aux autorités champenoises, il ne restait plus qu'une solution : prendre les armes.
Je ne vous conterai pas la fin de l'histoire, car je pense que vous la connaissez. Mon seul but ici était de vous rappeler les circonstances qui ont engendrées ce terrible événement, que je considère comme un mal nécessaire.
Champenois, je vous en conjure, faites tout ce qui sera en votre pouv50oir pour éviter qu'un tel gouvernement ne se remette en place, car vous risqueriez de le regretter par après.
Bien cordialement,
Dekos, Genèvois avant tout.
Que ceux qui pensent toujours que cette prise de pouvoir n'eut comme seule cause le désir d'enrichissement personnel des assaillants se détrompent.
Depuis des mois, les autorités champenoises agissent en tyran, écrasant les libertés de son peuple et de ses voyageurs. Les frontières sont fermées, le port d'arme interdit, les étrangers sont maltraités et les prisons surchargées, autochtones et voyageurs étant mis dans le même sac, entassés les uns sur les autres dans ces tristes geôles. Pour la petite histoire, l'ambassadeur de Genève lui-même y fut incarcéré trois jours durant, alors qu'il venait en ami pour discuter avec la Champagne.
Vous comprendrez bien qu'une telle situation n'était plus acceptable. Le dialogue étant apparemment étranger aux autorités champenoises, il ne restait plus qu'une solution : prendre les armes.
Je ne vous conterai pas la fin de l'histoire, car je pense que vous la connaissez. Mon seul but ici était de vous rappeler les circonstances qui ont engendrées ce terrible événement, que je considère comme un mal nécessaire.
Champenois, je vous en conjure, faites tout ce qui sera en votre pouv50oir pour éviter qu'un tel gouvernement ne se remette en place, car vous risqueriez de le regretter par après.
Bien cordialement,
Dekos, Genèvois avant tout.
Et, l'histoire raconte, l'histoire est vraie, que Dekos a envoyé à son Altesse Armoria, la médaille de Genève!
Ensuite, voici ce que, dans les locaux de la Compagnie du Léman, nous pouvons lire depuis hier, écrit par Izaac et intitulé "La seconde croisade"
Izaac a écrit:
La princesse Armoria, régente de France, a déclaré la guerre à la république de Genève. Elle s'obstine à vouloir éradiquer notre petite terre de libertés, asile de tous les proscrits de l'Aristotélité depuis deux années. Nos bonnes lois sont menacées. La compagnie du Léman met ses reitres au service de la cité du Lac.
Il faut garder en mémoire que nous nous trouvons à laube de lune des plus grandes batailles de lHistoire des royaumes, que nous sommes engagés sur de nombreux théâtres dopérations, en Béarn, et en Champagne, que nous devons nous préparer au combat jusqu'au cur du Domaine Royal, que la bataille des airs continue et que nous devons en même temps mener à bien de nombreux préparatifs sur notre propre sol. Nous n'avons à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une feuille de route dune terrible difficulté. Nous avons devant nous de longs mois de combat et de souffrance. Vous vous demandez : quelle va être notre politique ? Je vous répondrai : mener la guerre, sur les fleuves, dans les alpages et les vallées et dans les airs tant la bataille des pigeons est redoutable, avec toute la volonté et toute la force que Deos voudra nous donner ; mener la guerre contre une monstrueuse tyrannie, jamais dépassée dans le sinistre et sombre catalogue des crimes humains. Voilà quelle est notre politique. Vous vous demandez quel est notre but ? Je vous répondrai en un seul mot : notre but cest la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire quelque longue et difficile la route puisse t être ; parce que sans victoire, il ny aura pas de survie. Gardons cela à lesprit : pas de survie pour l'unique asile des proscrits de l'Aristotélité, pas de survie pour toute les libertés que nous avons inscrites dans l'Histoire. Mais je considère ma mission avec sérénité et espoir. Je suis certain que notre cause ne souffrira pas des hommes qui la soutiennent. Je me sens aujourdhui fondé à réclamer laide de tous, en disant : Venez, avançons ensemble, fort de notre unité !
Il faut garder en mémoire que nous nous trouvons à laube de lune des plus grandes batailles de lHistoire des royaumes, que nous sommes engagés sur de nombreux théâtres dopérations, en Béarn, et en Champagne, que nous devons nous préparer au combat jusqu'au cur du Domaine Royal, que la bataille des airs continue et que nous devons en même temps mener à bien de nombreux préparatifs sur notre propre sol. Nous n'avons à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une feuille de route dune terrible difficulté. Nous avons devant nous de longs mois de combat et de souffrance. Vous vous demandez : quelle va être notre politique ? Je vous répondrai : mener la guerre, sur les fleuves, dans les alpages et les vallées et dans les airs tant la bataille des pigeons est redoutable, avec toute la volonté et toute la force que Deos voudra nous donner ; mener la guerre contre une monstrueuse tyrannie, jamais dépassée dans le sinistre et sombre catalogue des crimes humains. Voilà quelle est notre politique. Vous vous demandez quel est notre but ? Je vous répondrai en un seul mot : notre but cest la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire quelque longue et difficile la route puisse t être ; parce que sans victoire, il ny aura pas de survie. Gardons cela à lesprit : pas de survie pour l'unique asile des proscrits de l'Aristotélité, pas de survie pour toute les libertés que nous avons inscrites dans l'Histoire. Mais je considère ma mission avec sérénité et espoir. Je suis certain que notre cause ne souffrira pas des hommes qui la soutiennent. Je me sens aujourdhui fondé à réclamer laide de tous, en disant : Venez, avançons ensemble, fort de notre unité !
L'histoire nous montre bien que Genève, en tout cas le Lion, en voulait à la Champagne et en Béarn, le fait que Dekos soit dans les assaillants de Reims n'est pas un hasard!
Merci de m'avoir lu,
Maric Geoffroy de Montbazon-Navailles,
En mon nom propre et qui demande des réponses de la part de Genève!
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