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[RP] Chapelle ardente à la Culture Bourguignonne

Vaxilart
RP de rencontre en taverne, ouvert à tous dans la limite de la logique. Certains personnages n'ont évidemment rien à faire à ce RP, et j'invite LJD de ces perso à faire preuve de bonne foi et de corrélation RP.

Ceux qui veulent y participer, peuvent considérer dans leur RP être déjà présent au début. C'est que c'est reloua attendre des RP d'arrivée qui sont jamais bien excitant


Le boucane sortait encore à grosse bouffé de la cheminé d'une petite auberge pas trop connu de Dijon. L'intérieur était faiblement éclairé de quelques lampion, et de 4 cierges qui cernaient la salle. À l'intérieur, une foule diverse maugréait, riait, chuchotait. La fumée des encensoir placé au plafond descendait comme le linceul sur ce qui n'avait pas encore pourrit en Bourgogne. Et au milieu de la salle, un cercueil. Un cercueil fermé, noir, gravé aux armoiries de la Bourgogne. Des gerbes de fleurs étaient posé à son pied, les prières funèbres se faisaient entendre.

L'assistance se saoulait à l'absinthe ou à l'asti spimante. La route de perdition d'une culture, d'arts, de religion, et d'histoire, diriger par l'ivrognie des plus grands. Les plus grands ont toujours cela, ils tombent de plus haut, et y s'cassent les dents!

Le Vicomte Vaxilart avait organisé cette soirée avec quelques proches. Des tracts avaient été envoyés, du bouche à bouche s'était organisé, tous ceux qui regrettaient la mort de l'ère précédente, de cette grande Bourgogne venaient se réunir. Vaxilart, habillé d'une soutane noire, revêtu d'une étole rouge. Il monta sur l'estrade, verre à la main, à l'avant de la nef de fortune.


-Mes frères, mes sœurs.

Nous sommes tous réunis ici afin de pleurer la mort de la culture Bourguignonne. Pleurons car la lueur sacrée s'atténue au profit des agitateurs de torches! Mais ces derniers, sont également dans la caverne bourguignonne! Restons à l'affut frère et sœur des mauvais bergers! Restons à l'affut du CHANGEMENT réclamé, rappelons nous notre passé, notre foi, notre histoire, notre culture!

Aristote! Ce soir, les fils du Créateur font appel à toi!
Aristote, montre-nous l'étoile à suivre! Éclaire nous de ta lueur!


Le prêtre satyrique laissa l'assemblée répondre.

Christos! Ce soir, les fils du Créateur font appel à toi!
Christos, puisse-tu au 8 jours ressuscité comme tu le permis à Lazare la culture bourguignonne.


Encore une fois, l'assistance répondit.

Dieu! Toi qui est là haut, écoute tes enfants qui t'appellent!
Dieu, nous implorons ta miséricorde et ta grâsce, car pêcheurs nous sommes et serons!


Un temps, réponse, et hop là!

-Frère et Soeur! Je ne suis point professant, ni ecclésiastique. Je n'y aspire point. Je ne suis qu'un fils du Très Haut qui appellent au souvenir de ce nous étions! Nous sommes Aristotélicien, avec ou sans prêtre! Avec ou sans curée! Avec ou sans hérérodoxe! Nous sommes fidèle aux enseignement, et ce même sans lanterne! Nous sommes fils du Seigneur, nous sommes amoureux, et nous sommes indépendant! Le Seigneur nous regarde et ce sera notre seul guide dans l'oublie!

Restons fort vis à vis l'appel à la révolte! Restons fier de nos racines et de nos ancêtres! Arrêtons de chercher le mal dans ce qui nous précède, car le mal est présent aujourd'hui maintenant, et demain!



Frère et Soeur, merci de m'avoir écouté. Et merci d'être présent à cette satyre organisée en faux contre les prophètes du changement et du mieux vivre. À cette satyre de la libre pensée, et des acquis de la Bourgogne. La tribune est libre et ouverte à tous ceux désirant s'exprimer, crier, pleurer, rire du sort de la Bourgogne. Puissiez-vous passer un bon temps de qualité! À mort la quantité!


Le Vicomte cala son verre de liquide vert, et salua la foule.

-Bnorf Schlorm!! Soyons caractérielle!

Vaxilart descendit de la scène et alla s'asseoir aux côtés de Migisti. Il commanda un autre verre, et se penchât sur la table, riant grassement. Il était temps qu'un petit groupe ose s'exprimer sur la culture bourguignonne qui les lâchait. Religion, Art, Histoire, Politique, ici tout se mélangeait. La création était unique, les classificateurs seraient confondus.
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Minifoie
Minifoie avait officié à beaucoup d'enterrements, mais des comme celui-ci jamais; Ausi ila vait sorti sa pioche des grands jours, celle qui avait défoncé le crane d'un noble une fois et mis son plus beau chapeau, teint au sang de supplicié. Accoudé à sa pioche il buvait un liquide maronnasse dans sa chope de grès sale (le grès pas la chope). En laissant vax' faire son discours. Celui-ci terminé il leva sa chope à la santé de tous ceux présents et en descendit une bonne rasade
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Leapuce


Léa avait été conviée à cette soirée et s’y était rendue avec plaisir pour soutenir le vicomte.
Elle se tenait non loin du cercueil et discutait avec d’autres …


Où sont elles les valeurs de notre Bourgogne?
Notre culture bafouée, nos églises vides...

Que notre recueillement et nos prières soient entendus par Aristote

Et que s’il ne reste qu’une poignée de Bourguignons pour défendre nos valeurs, qu’ils les colportent à travers nos villages, car chaque bonne parole entendue ne sera pas vaine.
Felipe
Felipe était présent, pour soutenir le Vicomte Vaxilart. Dans un coin de la salle, a la lueur de la cheminé il écoutait les paroles de son ex-colonel.
Felipe en avait des choses a dire, mais allait il les dire ? Peut être pas maintenant, il allait attendre que les discours et débats commencent a se faire entendre.

Le Capitaine avait revêtu des vêtements noires et un tablier. Son style dandy, peu connu de la société Bourguignon ressortait ce soir la. Son épée posait sur la table, un verre de bon vin a la main il attendait la suite des discours pour intervenir.
Ragondindam
Ragon lui aussi avait été convié a cette soirée. Entra dans la taverne qui était peu eluminée, un cerceuil gisait au milieu de la pièce.

Ragon vit le vicomte ainsi que son amie lea et se rendit au prêt d'eux.

Après un bref instant au prêt d'eux, le Vicomte monta sur la petite estrade et commença son discours.


Restons tous fier de ce que l'on est !!
Ne changont pas face à ces tirants .

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--Atropbusuissaoul
AtropbusuisSaoul gisait dans son coin, entendant d'une oreille ce que l'ancien Duc racontait, la tête lui bourdonnait. Il avait l'impression d'assister à une messe noire.
Il avait trop bu, comme à son habitude.
Felipe
Felipe pensant que l'instant était le bon, voyant que personne n'allait parler, pour dénoncer la généralité... "mais ceux qui généralise sont des cons !"... Il se leva et se dirigea vers l'estrade, passant a coté du cercueil, symbole de la chute culturel Bourguignon.

Mes amis, bonsoir. Avant toutes choses je tiens a me présenter. Je m'appelle Felipe, qui suis je ? Un Homme.
Ne voyez pas dans mes propos une critique, ou autre. J'utilise souvent l'ironie pour m'expliquer ainsi que l'absurde, je me base sur des faits et non sur des ragots. Les idées qui vont étre énoncées sont mes idées, toute critique est bonne a prendre.

L'autre jour j'ai entendu un type dans une auberge semblable a celle-ci; ce type a dit "Dieu merci, je suis athée !"


Felipe eut un léger sourire

Il n'y a pas de plus grand plaisir que de passer pour un idiot au yeux d'un imbécile me direz vous. Or cette phrase n'a pas choqué les autres personnes qui sirotaient un verre avec l'athée. Biensur cette histoire n'est que fiction, mais ce que je veux dire, c'est que la religion est partout. Alors n'abandonnons pas nos racines, la religion n'est pas qu'une histoire, ou un loisir, voir au mieux une croyance. La religion c'est la vie, un mode de vie, elle ponctue nos vies comme les impots ponctuent nos finances. Revenons a nos croyances.
Maintenant, la population a montré du doit certaines personnes, les plus grands noms de la Bourgogne, en qui nous devons le respect. Ce que j'ai a dire a ces personnes c'est qu'ils n'oublient pas que lorsqu'ils montrent du doigt une personne, ils pointent également quatre doigts vers eux...

J'ai d'autres choses a dire mais je ne veux pas monopoliser la parole.
Mon mot de la fin sera: Soyons ensemble stérile a toute forme de changement. Mais la stérilité est elle hériditaire ?


Felipe regarda quelques secondes l'assemblé, il descendit de l'estrade en saluant le Vicomte Vaxilart et le Colonel Migisti.
Vaxilart
Vaxilart en ria une bonne! La question était pertinente!

-C'est comme ces dames qui se disent aussi vierges que leur pauvre mère!

Une fois que Felipe avait redescendu, le Vicomte se dirigea vers le fossoyeur Minifoie.

-Bonsoir Messire Minifoie, vous allez bien? Enfin, vous avez toujours sembler vous plaire aux enterrements... Peut-être pourriez-vous aller sur la scène et nous expliquer à tous, cette passion des cercueils et des enterrements? C'est bien une partie fort importante de la culture bourguignonne, le rite mortuaire... Enfin, libre à vous!

Vaxilart lui présenta alors son verre à trinquer.
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Migisti
L’astre solaire, tout écrasé dans de longues herbes de nuages purpurins, s’exprimait gracieusement en quelques élancements de lumière rubescente: l’expansion vespérale des ténèbres de la nuit, enveloppant le paysage d’une obscurité pernicieuse et sinistre que seuls les frêles rayons précédant le crépuscule parvenaient à inhiber, offrait une lutte incessante à l’issu immuable...

« Dieu merci, je suis athée. »

Mazette, voilà que l'athéisme s'enticherait du théisme: dro-la-tique ! Las, l'Eglise avait abandonné la nef d'une Bourgogne - ou pandémonium - vermoulue, prise dans la tourmente des dissentiments, pour une frêle nacelle alors même que les fidèles musaient sporadiquement en l'autre nef, laquelle évoquait la coque d'un vaisseau renversé. Naufrage ? Oh, marins perdus que nous sommes ! Empreint d'affliction et assaillit par les affres du doute, il émit un ardent soupir, reflet de ce fielleux sentiment envers l'apathie du Clergé, lui-même stigmatisé par le Lion prohibant tout intermédiaire entre la Foy et le croyant, entre le Créateur et le mortel: « Nul ne peut prétendre parler au nom du Très-Haut ou l'homme blasphème et brulera sous terre [...] » qu'ils affirmaient. Transparaissaient-ils pour autant tel quelques séides papelards fourvoyés par le Sans-Nom des sentes sinueuses conduisant à la vertu ?

Les effets délétères de la gnôle, dont il s’était allègrement imbibé, lui firent exhaler ses sentiments quant au caractère désormais impersonnel de la culture:


Vicomte, nul ne saurait disconvenir des appas intrinsèques à nos mignardes Bourguignonnes, leurs atours suscitent l'appétence et autre concupiscence. En un Duché où tout n'est que stupre, fauter s'avère inéluctable ! Les lupanars fleurissent ci et là, les pauvres hères s'ébaudissent éperdument d'affriolantes péripatéticiennes, ci-devant vestales, et usent outre mesure de privautés en leur compagnie.
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Pax melior est quam iustissimum bellum.
La paix est meilleure que la plus juste des guerres.
Vaxilart
Comme s'il suffisait de boire de l'absinthe pour être poëte! Le Vicomte se laissa aller à quelques verres sortie d'il ne savait où... Muse du futur certain! D'une nostalgie et d'une perdition qui ne faisaient que commencer... Ces des nonnes qu'il fallait en le bourg. De quoi réjouir ces gaillards affranchit de toute pudeur. Il partageait le pêché de ses fils.


Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;

C’est l’Ennui ! — l’œil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
— Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère !


Prenant, une gorgée, il mit sa main sur l'épaule de son confrère.

-Dans les fiefs et sous la nef, les mignonnes sont plus vestales que Sainte-Agathe! Mais, si tôt la nuit tombé, dans les bourgs, placent de réjouissance s'écarte aux bons hommes. Et, nous devons les prendre de dos les sacrilèges pour avoir droit à l'Aphrodite de nos rêves éveillés. Mille et une nuit j'y ai passé. L'ennuie quand tu nous tiens... Étrangement, la guerre est le seul baume sur ces sirènes desquels je ne puis plus me départir. La guerre fut mon seul salut, ma seule prière, mon seul repentir de ces plaisirs coupables. Je m'étoufflume dans les parfums séant de la grâce de l'unique création... Si parfaite...

Le Vicomte eut une pensée pour son fils... Flex... Un véritable fils de câtins. La matérialisation de son péché. Son os de baleine au coeur.

Vaxilart se perdit un instant, une pensée, un blasphème traversait son esprit... L'Unique avait-il enfanté le monde d'une catin? Hahaha, sacré Jupiter! Sur ce, le Vicomte s'assit, il commençait à avoir mal à la cuisse... Dieu sait pourquoi.

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Minifoie
Minifoie tira sur sa pipe d'un air amusé et releva son chapeau

Oh vous savez vaxilart, mon histoire est un peu particulière. Je suis arrivé du languedoc ici ou je me suis installé à uzes. Comme je suis arrivé au milieu d'une bataille il a bien fallu nettoyer tous ces corps et comme le cimetière était à 'abandon je l'ai repris. On se méfie des fossoyeurs presque autant que des bourreaux et cela me va fort bien. j'ai repris la fonction et personne ne la réclamant j'y suis resté. Au départ ce n'était qu'un emploi comme un autre mais j'ai fini par y prendre gout. Et cela va fort bien à mon tempérament belliqueux. Et vous comment etes vous entré en politique?
Vaxilart
Vaxilart regarda l'homme amusé. Quand une opportunité s'offre on la saisit... Quoi qu'on y penser à deux fois avant de devenir fossoyeur... Une vocation c'était certain! Puis, il se pencha sur la dernière question.

-Oh, la politique. À peu près comme vous! Je m'étais enrôler dans l'armée bourguignonne, et comme c'était plus un trou à rat qu'autre chose, et qu'évidemment, une armée est la base d'un pouvoir ducale, j'ai pris les choses en main, et j'ai tout réformé. L'armée de Bourgogne fut la première armée professionnelle du Royaume. Et puis, chemin faisant, on m'initia lentement à la politique et je finis par accéder au conseil suite à la démission d'un conseiller, j'y fus bailli, et je dois avoir eu la piqure... Quoi que le goût se perd par ce temps!

Mouais, c'était une histoire simple en fait, il s'était laissé glisser et avait suivit le courant de sa vie. Une histoire de destin? Sûrement plus qu'uniquement de choix. Le goût du devoir, et l'influence des grands. Voilà ce qui faisait un politicien. Entre temps, un messager vint porter missive à Vaxilart.

Citation:
À Messire Comte de Vaxilart,
En réponse à son intervention première en Gargote Bourguignonne, et sa chapelle ardente.

« Messire Vaxilart,

J’espère que cette missive vous arrivera, elle est bien lourde pour les pattes de ce volatile !

Vous êtes ce me semble à Dijon, une ville un peu éloignée de la forêt de Chalon, où je réside actuellement. Et j'y suis fort occupée.
Vous êtes dans une auberge comme on en voit tant de nos jours, c'est-à-dire une taverne avec sans doute ses rires fluets ou gras et ses rixes poignantes ou puissantes, ses vapeurs acres de bière et ses fumées des chandelles, ses bruits grinçants ou vocaux et ses couleurs chaudes ou sombres…Un échantillonnage non pas de la seule Bourgogne, mais de l’humanité villageoise de notre temps.

Je n’ai reçu aucun tract, aucune bouche ne m’a chuchoté quoique ce soit aux oreilles. Mais je peux lire les gazettes de Bourgogne affichées sur tous les vantaux des mairies.
Répondre est sans doute difficile, mais je ne peux rester sans voix devant un tel ensemble de pensées défaitistes !
Ainsi, vous, Comte Vaxilart, (je crois vous avoir heurté malencontreusement une fois sur une place publique fortement animée…), vêtu de rouge et de noir (par Aristote quel luxe analogique !) vous enterrez à présent symboliquement la Bourgogne !

Je ne sais exactement, Messire Vaxilart, si vous haranguez avec passion la clientèle par simple nostalgie du passé, ou si vous désirez stopper tout changement… (Ce qui apparemment revient au même, mais ne l’est pas.)

Si nous nous faisions face, Messire, (ce que j’aurai préféré n’en doutez pas !) vous me verriez campée fièrement devant vous, et vous apostropher fermement la dessus ! Je vous aurai vrillé furieusement des yeux, nantie de cette petite flamme ironique qui habite parfois mon regard, ce dernier révélant toujours les reflets des âmes. Et je vous aurai rétorqué sans calme mais sans haine :
« - Messire Vaxilart ! Ouvrez donc ce cercueil, et voyons de quel bois il est fait !
Montrez nous les vieux os du squelette de la Bourgogne que vous cachez ainsi, et sortez les de cette « case » endeuillée ! Devrai-je écrire cage ???
Exposez les toiles de maître, fresques et sculptures hors des Cours trop lointaines pour les Vagabonds et les Paysans !
Ouvrez une Bibliothèque pour les archives et les anecdotes, qu’elles soient sucrées comme miel ou salées comme océan !
Palsambleu Messire (quel royal juron…) Laissez aux pauvres hères que nous sommes notre libre arbitre et nos certitudes faire leur chemin ! Peut-être aura-t-il l’honneur de croiser le vôtre.
Et laissez Aristote Le Sage éclairer faiblement nos lanterne (quand on en a) si tel est Son désir. Il doit savoir qu’un brasier a parfois moins de conséquences qu’une flamme illuminant une page de grimoire.
Sachez aussi Messire, que je refuse d’envisager la Bourgogne comme vous la considérez actuellement.
Que ce mépris que vous affichez ouvertement pour un présent, il est vrai probablement en toute connaissance, m’est insupportable ! Avec toute la bonne volonté dont je peux être capable, et comme beaucoup, je ne peux comparer le passé d’avec le présent ! Au reste je n’y tiens pas, j’ai l’habitude de faire avec ce qui est, non pas avec ce qui n’est pas, ou plus !

Peut-être votre savoir-faire (indéniable), votre réalisme cynique et vos certitudes, vous bloquent-ils un peu la vision de la réalité des nouveaux arrivés dans notre magnifique Royaume ?

Ceci dit, j’y sens comme un tantinet de désespoir…

J’espère Messire, que mon intervention ne vous aura pas importuné, (ce dont je doute), et vous pouvez la transmettre à vos amis. »

(Pour ce qui concerne la chasteté mythique ou avérée des Donzelles de ce pays, je présume Messire, que vos recherches sont trop ciblées pour être efficaces ; mais comme vous dites, qualité n’est pas forcément quantité.)

Longue vie et prospérité sur vous, Messire Vaxilart.

Ajout : Si vous pouviez bien faire reposer ce pigeon et le restaurer avant de le relâcher, vous seriez aimable, et je vous en serai fichtrement reconnaissante. Si vous me lisez, c’est qu’il a volé sans encombre, et cela mérite salaire et attention.
Vous n’êtes pas sans savoir que sur Terre comme au Ciel, les routes ne sont pas toujours sûres.

Feuilllle


Après avoir pris en compte le contenu, il se décida à la lire à voix haute pour ceux qui se tenaient près (faisant fit à l'audience de la demande pour le pauvre pigeon). Il entreprit alors, une réponse songé, une lueur sur le sombre apparat de la soirée.

-Alors, je lui répondrais:

Chère dame Feuilllle

Il n'est pas de mot pour décrire la gratitude que je ressens à l'égard de votre intérêt pour notre petite "fête".

Cependant, n'ayez crainte, mon coeur ne se meurtrit pas dans le cynisme et le désespoir. Car! Sachez le, il ne s'âgit point d'un enterrement en ce grand jour! Eh non! Il s'âgit bien au contraire d'une chapelle ardente. Nous veillons ce qui semble être mort! Nous veillons afin d'éveiller et de raviver ce goût de la Bourgogne qui semble désormais échapper aux petits comme aux grands. Nous veillons, car cette culture ressuscitera tel Lazare sur sortir de son tombeau, et comme le phoenix, elle renaîtra de ses cendres si elle est mise à mal!

Je ne suis point nostalgique du passé, et le progrès naissant depuis la prise de Byzance, ne m'effraie point! J'embrasse les nouvelles idéologie, cette culture naissante! Loin de moi l'idée d'enterrer la mèche poussant de la nouveauté!

Ce que je critique dame, c'est ce sentiment, c'est cet idée selon laquelle la vérité viendra du futur! C'est ce faux changements décriés par moult politicien à la langue aussi sale que leur cul! Ces culturismes de l'Obamaphobie, ces profiteurs sans vergogne qui s'invite en nos basses cours! Et, point seulement des politiciens, mais le peuple qui s'accroche à ses idées! Comme s'il fallait tout détruire ce qui fut fait avant! Nous n'en sommes plus à Babel, nous en sommes à la fioriture des parois de notre société.

Cette soirée, je la fait afin d'inviter, les vieux comme les jeunes à célébrer et à espérer pour la culture Bourguignonne. Notre seul salut vis à vis l'aversion! Cette culture n'est pas du passé, elle est du présent et du futur. Elle est immuable, elle est intemporelle. Elle est présente, vivant, mais se meurtrit dans les ventres acérés du peuple affamé.

Ce que je déplore c'est la faim du peuple, et le pain, livide et sans levain, miraculeusement sortit des bouches hypocrites d'Auschwitz. Ça bouche pas d'coin! Moi j'ai plus qu'un creux, une faim, là s't'un ravin! J'ai faim de sincérité, j'ai faim de réalité et de clairvoyance!

Le peuple courent après sa faim, plus rien ne l'assouvit! Plus rien ne va assez vite, alors il se range du côté des politiciens qui nous glosent: "Changement, changement, on veut du changement!" Cependant faudrait pas oublier les lois et la sagesse du passé: "En avançant lentement, on avance quand même". Qui aujourd'hui sait encore que cette citation est de Saint-Bynarr? Personne, et c'est ce qui me désole!

Pourquoi le passé? Car c'est dans le passé que nous trouverons l'inspiration du futur. Un seul mot fut prononcer, une seule fois suffit à me rappeler le pêché d'orgueil que la Bourgogne affronte présentement en demandant du changement! "Amour"

La seule sagesse que je puis embrassé encore aujourd'hui, le seul mot qui aura encore de l'importance dans mille an. C'est ce mot, cette leçon si simple d'Aristote et de Christos! L'amour!

L'amour seule baume sur notre solitude.
L'amour seule arme contre la haine!
L'amour seule à tenir ensemble la Bourgogne pendant des siècles!
L'amour seule mot.

C'est là mon unique propos en cette soirée dame, c'est là mon unique souhait. À quoi servent les armées et les armes quand nous avons l'amour? Qui pourra détruire la Bourgogne si celle-ci s'aime? Personne, et je le dis très haut: "PERSONNE!" Face à l'amour les armes sont inutiles! Nul écus n'est utile, nul justice n'est nécessaire, nul conseil, nul mairie ne sera utile lorsque la Bourgogne s'aimera!

Et sur quelques vers, je vous laisserai le soin d'y réfléchir:

Ma Bourgogne à la chevelure de feu de bois
Aux pensées d'éclairs de chaleur
A la taille de sablier
Ma Bourgogne à la taille de loutre entre les dents du tigre
Ma Bourgogne à la bouche de cocarde et de bouquet d'étoiles de
dernière grandeur
Aux dents d'empreintes de souris blanche sur la terre blanche
A la langue d'ambre et de verre frottés
Ma Bourgogne à la langue d'hostie poignardée

Je n'ai plus qu'espoir... en l'amour.

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Felipe
[petite intervention HRP... Oui désolé ^^. N'oublions pas qu'en 1456... heu bientot 1457 le changement n'est pas le sujet des villages. Il y a beaucoup d'anacronismes dans le jeu mais tachons de respecter l'histoire que nous pouvons encore respecter... vu comme ça on dirait du Jean Claude Van damme mais c'est réfléchi^^

Joyeux Noel a tous]
Felipe
Felipe était un peu choqué d'entendre les propos luent dans la lettre de Vaxilart, mais celui-ci avait si bien répondu que personne ne pouvait contester ses paroles. Il se disait que Vaxilart était homme en qui on pouvait avoir confiance, un homme aux nerfs solides, et très instruit. Ses propos étaient tous réfléchis et la symbolique de cette réunion était très forte. Il fallait croire que même si la métaphore était bien claire, certaine personnes ne comprennent pas l'espoire et le regret qui régnent dans cette "cérémonie". Ces personnes la, ne voyent que le coté physique, un cercueil, la peine ombre soit un enterrement... "Pff" pensa Felipe.
Messir_pignon
Pi qui etait planqué dans un tonneau, voyait surtout des gars qui avaient rien comprit, ni rien apprit... et qui s'imaginaient venir sur un terrain bien glissant pour de grossiers esprits dans de lourdes armures. Il attendait peinard en sirotant son côte de beaunes et en se massant les orphelines...

Tandis que l'archange gabriel se marrait en murmurant : c'est l'ordre qui se fout de la discipline té! Un vaxilart qui te cause d'amour en confondant culture et bouillie litterateuse... et en plus il se sent plus les aisselles là a y est il se parfume a la lavande ...

Pi mit un coup de coude a l'archange avant qu'il se repende dans l'tonneau....

Attend on va écouter la suite... Peut être qu'il va enfin voir la lumière... en tous cas j'aime bien le coté annonce et puzzle de leur affaire. C'est comme quand ils protegent et luttent contre les brigands ! Ils te disent on vous protegent on a besoin de personne, et en fait ils te hachent de bons citoyens en te rependant des bouts un peu partout entre tonnere et chalon... facon rubbick's cub...

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