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[RP] Chapelle ardente à la Culture Bourguignonne

Felipe
Bien assit dans son siége avec son verre de Bourgogne dans la main droite, Felipe tourna légerement la tête et "Oh qui voila ?" Messir Pignon, monsieur le Connétable en personne.

Bonsoir Monsieur Pignon, belle soirée n'est ce pas ? qu'en pensez vous ?

Felipe attendit la réponse de l'avocat du peuple en sirotant son vin.
Clothylde
Clothylde observait la scène un tantinet interloquée par ce qu'elle y voyait et entendait.

Tout d'abord alors qu'elle s'attendait à une grande discussion sur ce qu'était la Bourgogne et pourquoi on se sentait bourguignon avec des personnes venant de tous horizons, elle avait l'étrange impression de se retrouver dans une pièce de Savigny tant le nombre de soldats était important, eux qu'on ne voyait quasiment jamais hors des parades militaires, les voilà qui se pressaient pour parler culture !

Ensuite la mise en scène sordide organisée par Vaxilart la prenait un peu au dépourvu, où diable voulait-il en venir avec ce sinistre cercueil ? Cela ressemblait plutôt à une farce au goût douteux...

Et pour finir, voilà qu'ils se lançaient les uns après les autres dans des discours tortueux n'ayant pas vraiment de sens et que Vaxilart s'aventurait dans une prose ennuyeuse... Fichtre si elle ne voulait pas mourir d'ennui il fallait qu'elle se bouge !

Aussi se leva-t-elle pour tenter d'amener la discussion pour laquelle elle s'était déplacée : la culture Bourguignonne !


Pardonnez-moi Messieurs, mais quel est le but de tout ceci ? d'un geste de la main, elle désigna le cercueil Je pensais que vous alliez parler de la Bourgogne et sa culture, ce qui fait que nous tous ici sommes fiers d'être bourguignons, ce qui nous différencie de nos voisins berrichons ou lyonnais, et pourquoi vous pensez que notre culture est morte.

Depuis tout à l'heure je vous écoute mais aucun d'entre vous n'a encore abordé le sujet... Peut-être me suis-je trompée et que nous ne sommes là que pour pleurer une Ost en plein désarroi ?

Si c'est le cas, je rentre chez moi alors, point ne m'intéressent les pleurnicheries, en ces temps mouvementés, il faut de la réflexion puis de l'action et non une nostalgie inutile et ennuyeuse !


La Baronne de Couches, s'interrompit, attendant une réponse avant de décider si oui ou non elle resterait encore un peu
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Baronne de Couches
Vaxilart
Le Vicomte regarda la baronne qu'il n'avait pas encore vu. Bon, les canailles entraient dans la bergerie, et pour sûr elle n'était pas là pour avancer la discution, sûrement plus pour la détruire. C'est si simple de faire couler une barque...

-Oh, Clothylde, des choses à dire sur la culture, j'en ai! Et beaucoup, cependant, je ne tiens pas à transformer cette salle en monologue, et comme vous voyez la soirée est encore en ses premiers balbutiements, plusieurs acteurs ne sont encore point présent. Cependant, comme vous semblez bien presser de nous parler de culture, la tribune est libre, elle est votre, et nous ferons oreille attentive à vos paroles.

Vaxilart fit signe vers la tribune, une opportunité offerte.

En passant, comme plusieurs ont fêté et fêtent encore Noël, on a quelques invités ayant des sujets bien précis à discuter qui ne sont pas encore passé par le forum ni eu le temps de faire le RP. C'est un peu normal que ça tarde dans le temps des fêtes.

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Messir_pignon
Felipe a écrit:
Bien assit dans son siége avec son verre de Bourgogne dans la main droite, Felipe tourna légerement la tête et "Oh qui voila ?" Messir Pignon, monsieur le Connétable en personne.

Bonsoir Monsieur Pignon, belle soirée n'est ce pas ? qu'en pensez vous ?

Felipe attendit la réponse de l'avocat du peuple en sirotant son vin.


Mon perso est au fond d'un tonneau entrain de picoler du cote de beaune et papoter avec l'archange C'est superman le felipé ? ou sorcier ? un pacse peut etre ?

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Muse officielle de "Zizi la science" depuis 1456...
Clothylde
Clothylde pencha la tête sur le côté en écoutant Vaxilart, tentant de deviner le fond de sa pensée. Il n'était pas sur qu'il ait pu déjà lui pardonner son soutien à la liste R.U.S.E lors des dernières ducales mais si cette discussion pourvait leur permettre de repartir sur une entente plus cordiale, elle resterait donc pour s'exprimer et entendre ce qui se dirait.

Pressée de parler culture je ne sais pas mais c'est un sujet qui me tient à coeur et j'avais trouvé votre initiative très intéressante même si j'avoue être un peu hermétique à votre mise en scène Vicomte...

Je commencerai en parlant de mon propre sentiment, du comment je me suis sentie Bourguignonne.

Je suis Autunoise, élevée dans l'esprit du Fun, à la liqueur de carotte et aux cris des matchs rocambolesques de l'équipe de soule des Funerariums, ancien champion de Bourgogne tout de même !
Avant tout autre chose je me suis sentie fille d'Autun.
L'église a pris très vite une place importante dans ma vie, sans doute parce que nous avions la chance d'avoir un prêtre à Autun, proche de ses ouailles.

La chance je l'ai eue aussi lorsque j'ai croisé la route de Maathis, c'est lui qui m'a permis de voir qu'il existait un autre monde que ma chère petite ville et c'est grâce à lui que j'ai compris que j'étais Bourguignonne.
Ambassadrice au BA, j'y suis partie pendant un mois, un long mois où j'ai pu m'apercevoir qu'au delà de nos frontières la vie était différente, la manière de penser également et pour les Auvergnats je n'étais pas Clothylde mais la Bourguignonne.
J'avais hâte de rentrer et le jour où j'ai passé la porte de Nevers je me suis sentie chez moi, en Bourgogne !

De ce jour, j'ai cessé de pensé uniquement à ma ville et tenté de travailler pour toute la Bourgogne, avec ses différences et ses imperfections.

Cependant aujourd'hui que vous nous permettez, Vicomte, de réfléchir à tout cela, je constate que pour ma part, je suis bien peu informée des coutumes des autres villes.
Pour Autun, c'est facile : le fun, la liqueur de carotte et les funérariums autrefois.
Pour Sémur, voyons, je connais les Assoiffés.
Quant aux autres villes très franchement je n'ai aucune idée des vieilles habitudes qui s'y pratiquent, ni des spécialités culinaires ou ce genre de choses...

Peut-être que ce qui donne l'impression que notre culture s'éteint c'est parce que nous ne l'avons pas partagée assez.
Autrefois, nous avions régulièrement des jeux intervillages, permettant de nous rencontrer plus facilement, nos marchands circulaient de villes en villes, nous étions tous soumis à l'impôt, unis pour tenter de boucher le trou béant laissé par le Roy dans nos caisses.

Et puis la crise est passée et les villes se sont doucement mais surement repliées sur elles-mêmes.

Aujourd'hui la communication entre villes se réduit à quelques transactions commerciales entre maires, finis les jeux, les pigeons qui voyageaient sur les halles, les invitations aux mariages et baptèmes se font plus rares et nous n'avons même plus un journal bourguignon pour nous conter les aventures de nos voisins...(je salue tout de même l'initiative de Macon qui fait là une excellente gazette mais qui hélas ne se connait guère qu'à Macon...)

Mais je parle, je parle mais finalement je n'arrive guère à savoir ce qui fait de moi une Bourguignonne et pourquoi en cela je suis différente d'une champenoise par exemple et j'espère trouver un début de réponse ici ce soir...


Clothylde retourna s'asseoir, attendant que quelqu'un prenne sa suite.
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Baronne de Couches
Messir_pignon
PI avait entendu clothylde et decida malgré lui a sortir de son fut une boutanche de nuit st georges à la main et un archange le poussant au séant...

Poy les Kornés ! Que la divine femme d'Aristote pèle le cul a qui mal y pense !

Sortant de son tonneau il s'avança vers la baronne et lui offrit un delicat baise main et lui refourra le fond de sa bouteille de divin nectar.

Belle Baronne de Couches que les flots de la divine vous berce et noie les littérateurs ineptes qui confondent patois et insultes, fruits de bourgogne et souleries, culte de la divine boulasse et hérésie, temples boulassier et repaires de brigands !

Ce faisant pi monta prestement sur ce que l'eunuque appelait la tribune. Son regard balaya l'assemblée moribonde des encapuchonnés tristes et amers auxquels il sourit avec bienveillance et sérénité.

J'aimerai lever mon borgeon à l'epoque ou vaxilart prenait la défense des gueux, des beusenots, des berlodiaux, cagnagnons et autres culs terreux... Epoque où ecrigneuil emplâtré embistrouillant, il ratassait à la reuch du noblio persecuteur... et qu'il se retrouvait en procés pour insultes !

Ce temps où en Bourgogne, la tradition culinaire tenait une place prépondérante avec ses grands chefs "Asterius, Coluche, Cardinal, Armoria" où les foires gastronomiques de l'entier duché où ils cuisinaient codex, livre des vertus et traditions locales ouvertes rieuses et fraiches acceuillaient tous les bourguignons du bas et du haut!

Non seulement on y buvait bien n'oublions pas le Kir ! sans se faire traiter de soulauds, mais aussi on y mangeait bien et certains comme mon père l'impudent y baisaient bien surtout des dentelles, de la noblesse locale jusqu'a la boutiche de la reyne !.

Quelle Cuisine ! A l'image des vins de nos Coteaux, riche et élégante, rustique et élaborée. Les mets les plus réputés étaient : le boeuf bourguignon sur son lit de traité mathis, le jambon persillé et sa recette de bouillon de savigny et les oeufs en meurette boulassiere de macon de la bonne féssée ! (pochés dans le vin rouge à l'auberge de macon la grande 1ere tav codée du royaume ou a la bonne fessée première maison close ig des royaumes).

La Bourgogne disposait de nombreux atouts : volailles et gibier (chapons, dindes, chevreuils, sangliers, faisan, lapins...), poissons (truites, brochets...), champignons (morilles, trompettes de la mort, girolles, cèpes...), escargots (helix pomatia), fromages (Epoisses, Amour de Nuits ST Georges, Ami du Chambertin, Cîteaux...), pain d'épices, cassis, les anis de Flavigny et naturellement, moutarde qui monte au nez de tous paysans de coeur ! La boulasse née en cote de beaune et qui fut la première femme prêtre, la première rusée (paysan qui va plus loin que son village) et qui devient divine en rejoignant Aristote le très haut en fin de son martyr en germanie !

Oui il fut un temps... qui est toujours... Si seulement... certains beuniots décidaient de se souvenir du temps où ils étaient bourguignons avant leurs titres !


Pi lanca un clin d'oeil a vaxilart en faisant le geste d'enlever la capuche pour avancer a découvert la tête haute et le regard clair... et en même temps fit un geste qui fit ouvrir trois autres futs où s'étaient cachés trois rusés. Ils sortirent élégants, les mains remplies de verres et de boutanches... Il distribuèrent les verres avant de les remplir tandis que pi entonna une petite chanson qui accompagnait le service.....

"Brouilly, Chablis, Bourgogne,
Grands châteaux du Nuits st georges
Chinon, Tursan, Sainte Croix du Mont,
Châteauneuf ou Beaujolais
Lirac, Mirandole, Asti d'Eguilly et Beaunes du Maconnais
En cave obscure vieillirez
Et prendrez de belles années

Puis un jour une main tremblante
Doucement vous redressera
Essuira la noble poussière
Et vous monterez en silence
Les escaliers de vieille pierre
Pour arriver jusqu'au salon
Là vous ferez l'admiration
C'est aujourd'hui anniversaire
Du gueux devenu Nobiliaire

Brouilly, Chablis, Bourgogne, grands châteaux des Couches
Pommard, Sombrenon, Clos Marigny, Givry, Coluché Conti
Côteaux du Tonerre, Montrehaut, Saint Bynaard, Pouilly Armorié
Pour toutes les joies que vous donnez,
Laissez-nous vous remercier

Et comme un rêve qui s'achève
La soirée se terminera
Laissant les rires dans les verres
Laissant bien vides les bouteilles
Et tous ces vieux bouchons de liège
Finiront leur vie de bouchon
Là, dans le buffet du salon
Dans un tiroir de merdailles, quelle misère


Brouilly, Chablis, Bourgogne, grands châteaux des Couches
Pommard, Arquian, Clos Marigny, Givry, Coluché Conti
Côteaux du Tonerre, Margaux, Saint Bynaard, Eguilly Cardinal
Pour toutes les joies que vous donnez,
Laissez-nous vous trinquer ! Pour exorciser cette morne et odieuse veillée !

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Muse officielle de "Zizi la science" depuis 1456...
Felipe
[autant pour moi Messir_Pignon] ^^
Messir_pignon
"Brouilly, Chablis, Bourgogne,
Grands châteaux du Nuits st georges
Chinon, Tursan, Sainte Croix du Mont,
Châteauneuf ou Beaujolais
Lirac, Mirandole, Asti d'Eguilly et Beaunes du Maconnais
En cave obscure vieillirez
Et prendrez de belles années

Puis un jour une main tremblante
Doucement vous redressera
Essuira la noble poussière
Et vous monterez en silence
Les escaliers de vieille pierre
Pour arriver jusqu'au salon
Là vous ferez l'admiration
C'est aujourd'hui anniversaire
Du gueux devenu Nobiliaire

Brouilly, Chablis, Bourgogne, grands châteaux des Couches
Pommard, Sombrenon, Clos Marigny, Givry, Coluché Conti
Côteaux du Tonerre, Montrehaut, Saint Bynaard, Pouilly Armorié
Pour toutes les joies que vous donnez,
Laissez-nous vous remercier

Et comme un rêve qui s'achève
La soirée se terminera
Laissant les rires dans les verres
Laissant bien vides les bouteilles
Et tous ces vieux bouchons de liège
Finiront leur vie de bouchon
Là, dans le buffet du salon
Dans un tiroir de merdailles, quelle misère


Brouilly, Chablis, Bourgogne, grands châteaux des Couches
Pommard, Arquian, Clos Marigny, Givry, Coluché Conti
Côteaux du Tonerre, Margaux, Saint Bynaard, Eguilly Cardinal
Pour toutes les joies que vous donnez,
Laissez-nous vous trinquer ! Pour exorciser cette morne et odieuse veillée !

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{Gellone}
Sujet verrouillé sur demande du premier auteur - Gellone
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