Mahaut
Bon. On y est. On a tout bon ?
Une bouteille pour presque père, des fleurs pour future belle maman.
Parfait. Je laisse les poules dans la charrette.
Vaut mieux, ouais.
Bon... On sourit, on crie pas, on se fait bien voir, on attend le signal de presque père pour les retrouvailles familiales émues et tout et tout.
Ça va le faire.
Grave, ouais.
Ainsi devisaient la blonde et la brune devant les portes du domaine. Elles avaient fait un effort vestimentaire. Des houppelandes roses pour leur donner bon teint, des tentatives de chignons tressés etc. La grande classe. Elles s'étaient même lavées à la mirabelle et à la poire. Nan mais vraiment, la grande classe.
C'est que l'affaire était importante. Elles avaient été invitées à la Rabatelière, le domaine de Valnor et d'Elayne. Autant le dire tout de suite, la première rencontre avec Elayne avait été tendue, à cause d'une sombre histoire de poules qui rayaient le parquet. Depuis, elles avaient coupé les ergots des poules et tout. Surtout, elles voulaient que tout se passe bien, pour une fois. Pas d'incendie, pas de hurlements, pas de "reposez ça immédiatement". Elles devaient se préparer à être nobles.
Une fois passées les portes du domaine, elles admirèrent le . Sans siffler d'admiration, quand je dis qu'elles faisaient un effort...
Foutredieu, c'est grand...
C'est les écuries là bas ?
On dirait... On pourra y mettre nos poneys.
Bon, on fait quoi, on sonne ? On attend ?
Ben... Comment ils font les nobles ?
Ils se font annoncer, non ?
Bon, alors j'envoie Anatole. Anatooole ?
Oui, dame ? Je peux vous préciser que je ne m'appelle pas Anatole ? Et que je suis écrivain public, pas larbin ?
Anatole, mon brave, allez donc prévenir le de notre arrivée.
...
Et sans bouder, voyons, avec le sourire !
Regardant l'homme s'avancer en maugréant, elles arrangèrent leurs tenues. L'une tenait la bouteille, l'autre les fleurs.
Ça leur fera plaisir tu crois ?
Ben évidemment. Des fleurs c'est joli, du vin c'est bon. Pis une fois la bouteille finie ça fera un joli vase. C'est le cadeau idéal j'te dis.
Une bouteille pour presque père, des fleurs pour future belle maman.
Parfait. Je laisse les poules dans la charrette.
Vaut mieux, ouais.
Bon... On sourit, on crie pas, on se fait bien voir, on attend le signal de presque père pour les retrouvailles familiales émues et tout et tout.
Ça va le faire.
Grave, ouais.
Ainsi devisaient la blonde et la brune devant les portes du domaine. Elles avaient fait un effort vestimentaire. Des houppelandes roses pour leur donner bon teint, des tentatives de chignons tressés etc. La grande classe. Elles s'étaient même lavées à la mirabelle et à la poire. Nan mais vraiment, la grande classe.
C'est que l'affaire était importante. Elles avaient été invitées à la Rabatelière, le domaine de Valnor et d'Elayne. Autant le dire tout de suite, la première rencontre avec Elayne avait été tendue, à cause d'une sombre histoire de poules qui rayaient le parquet. Depuis, elles avaient coupé les ergots des poules et tout. Surtout, elles voulaient que tout se passe bien, pour une fois. Pas d'incendie, pas de hurlements, pas de "reposez ça immédiatement". Elles devaient se préparer à être nobles.
Une fois passées les portes du domaine, elles admirèrent le . Sans siffler d'admiration, quand je dis qu'elles faisaient un effort...
Foutredieu, c'est grand...
C'est les écuries là bas ?
On dirait... On pourra y mettre nos poneys.
Bon, on fait quoi, on sonne ? On attend ?
Ben... Comment ils font les nobles ?
Ils se font annoncer, non ?
Bon, alors j'envoie Anatole. Anatooole ?
Oui, dame ? Je peux vous préciser que je ne m'appelle pas Anatole ? Et que je suis écrivain public, pas larbin ?
Anatole, mon brave, allez donc prévenir le de notre arrivée.
...
Et sans bouder, voyons, avec le sourire !
Regardant l'homme s'avancer en maugréant, elles arrangèrent leurs tenues. L'une tenait la bouteille, l'autre les fleurs.
Ça leur fera plaisir tu crois ?
Ben évidemment. Des fleurs c'est joli, du vin c'est bon. Pis une fois la bouteille finie ça fera un joli vase. C'est le cadeau idéal j'te dis.