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arrivée d'Orkaange et Mahaut

Mahaut
Bon. On y est. On a tout bon ?
Une bouteille pour presque père, des fleurs pour future belle maman.
Parfait. Je laisse les poules dans la charrette.
Vaut mieux, ouais.
Bon... On sourit, on crie pas, on se fait bien voir, on attend le signal de presque père pour les retrouvailles familiales émues et tout et tout.
Ça va le faire.
Grave, ouais.


Ainsi devisaient la blonde et la brune devant les portes du domaine. Elles avaient fait un effort vestimentaire. Des houppelandes roses pour leur donner bon teint, des tentatives de chignons tressés etc. La grande classe. Elles s'étaient même lavées à la mirabelle et à la poire. Nan mais vraiment, la grande classe.

C'est que l'affaire était importante. Elles avaient été invitées à la Rabatelière, le domaine de Valnor et d'Elayne. Autant le dire tout de suite, la première rencontre avec Elayne avait été tendue, à cause d'une sombre histoire de poules qui rayaient le parquet. Depuis, elles avaient coupé les ergots des poules et tout. Surtout, elles voulaient que tout se passe bien, pour une fois. Pas d'incendie, pas de hurlements, pas de "reposez ça immédiatement". Elles devaient se préparer à être nobles.

Une fois passées les portes du domaine, elles admirèrent le . Sans siffler d'admiration, quand je dis qu'elles faisaient un effort...


Foutredieu, c'est grand...
C'est les écuries là bas ?
On dirait... On pourra y mettre nos poneys.
Bon, on fait quoi, on sonne ? On attend ?
Ben... Comment ils font les nobles ?
Ils se font annoncer, non ?
Bon, alors j'envoie Anatole. Anatooole ?
Oui, dame ? Je peux vous préciser que je ne m'appelle pas Anatole ? Et que je suis écrivain public, pas larbin ?
Anatole, mon brave, allez donc prévenir le de notre arrivée.
...
Et sans bouder, voyons, avec le sourire !


Regardant l'homme s'avancer en maugréant, elles arrangèrent leurs tenues. L'une tenait la bouteille, l'autre les fleurs.

Ça leur fera plaisir tu crois ?
Ben évidemment. Des fleurs c'est joli, du vin c'est bon. Pis une fois la bouteille finie ça fera un joli vase. C'est le cadeau idéal j'te dis.

Jehan
Luna gambadait joyeusement autour de Jehan. Ils revenaient tous deux d'une longue promenade qui leur avait permis de ramener un beau lièvre qui s'était pris à l'un des collets de Gunzhausen. Le vieux Prevost d'Aubeterre allait faire une sacrée tête quand il verrait qu'un petit malin lui avait raflé son gibier. Il n'avait pas fini de crier au scandale. Jehan se mit à rire.

"Ce n'est pas du vol, n'est-ce pas Luna ? C'est juste un cadeau pour Dame Elayne. La pauvre, elle est si fatiguée ! Elle a bien besoin d'un remontant avec cette bonne viande. Cela ne le privera pas, le Vieux. D'ailleurs il en mange un peu trop. Je te le dis, moi : Nanoue le gâte trop. On n'a pas idée d'être amoureux à cet âge !"

Il rit de plus belle. Il n'était pas mécontent de jouer un bon tour au Prevost.

"Mais il va nous falloir être prudent car de mauvaises langues pourraient lui rapporter que ..."

Luna n'écoutait plus son second petit maître et s'était mise à courir en direction du château.

"Hé ! Luna ! Attends-moi ! Je viens de te dire qu'il fallait être prudent."

Il se mit à son tour à courir pour essayer de la rattraper et c'est devant l'entrée qu'il comprit pourquoi la louve l'avait abandonné si rapidement. Il la vit tourner et sauter autour d'une charrette à l'intérieur de laquelle des bruits de gallinacées effrayées se faisaient entendre.

"Tiens, un marchand de poules qui a abandonné sa marchandise !"

Un sourire rusé se dessina sur le visage de Jehan.

"Tu aimes bien les poules, ma Luna. Cela te dirait de te divertir un peu vu que tu ne peux goûter au lièvre de Gunzhausen ?"

Il jeta un regard discret alentour avant que d'accomplir son méfait. Près de la Grand Porte se tenaient un homme et deux jeunes femmes habillées de rose. Jehan, qui pourtant portait toujours un oeil attentif à la gente féminine, ne s'intéressa qu'au fait qu'elles avaient le dos tourné et attendaient qu'on leur ouvre. Il fallait faire vite avant qu'un de ces stupides gardes du château ne vienne les accueillir.
valnor
Le Comte rentrait à la Rabatelière. Voilà bien longtemps qu'il ne l'avait pas fait, toujours pris par monts et par vaux. La Comtesse lui avait savoir qu'elle rentrait en ses terres et que le temps pressait car la descendance des Lande Morte se faisait de plus en plus agitée. Il était d'humeur joyeuse, donnant une allure de petit trot à Feu d'Aubeterre et chantonnant une vieille chanson apprise dans sa jeunesse par feu sa mère Cyrielle.

Sah ein Mädchen ein Röslein stehen
Blühte dort in lichten Höhen
Sprach sie ihren Liebsten an
ob er es ihr steigen kann

Sie will es und so ist es fein
So war es und so wird es immer sein
Sie will es und so ist es Brauch
Was sie will bekommt sie auch

Tiefe Brunnen muss man graben
wenn man klares Wasser will
Rosenrot oh Rosenrot
Tiefe Wasser sind nicht still....

Il abordait le bois d'Airain, dans lequel il avait l'habitude de chasser avec Etienne et Gunzhausen. Encore quelques toises et il serait en vue du château et de sa douce aimée.


_________________
Mahaut
Tu sais, je crois qu'Anatole nous en veut. On dirait qu'il fait exprès de nous faire attendre. ANATOOOOLE ? Tu vois, il ne répond même pas. ANATOOOOOLE, YOUHOU ? Il boude, j'en étais sûre. Il a fait semblant de frapper à la porte. Juste pour qu'on attende dans le froid. Vraiment, il se vexe d'un rien. JE VOUS RETIRE 50 ECUS SUR VOTRE SOLDE A CHAQUE MINUTE QUI PASSE ! Qu'est-ce qu'il a dit ?
Ça ressemblait à "vous m'en devez déjà 300".
Oh. Il croit vraiment que je vais le payer alors ? Les hommes sont d'une naïveté désarmante.


Les filles piétinaient sur place en gardant sur leurs visages un sourire figé. Evidemment ça manquait de naturel mais au bout de 10 minutes d'attente dans le froid de novembre...
Mahaut considéra la bouteille qu'elle avait à la main.


Bon... Si ça se trouve y'a personne et on va mourir de froid. On devrait boire un coup pour se réchauffer. J'vais chercher le tire bouchon dans la charrette, je fais vite.


Se déplaçant avec grâce (en courant, manquant se vautrer, puis en jurant et en soulevant la houppelande à hauteur des genoux) elle arriva vers la charrette d'où s'élevaient des piaillements incessants.


Hé ho, c'est fini, oui, les filles ? J'vous ai dit de rester calmes !

Elle souleva la bâche de la charrette brusquement et considéra un jeune homme qui la dévisageait bouche bée, une poule dans chaque main. Elle resta d'abord muette de stupeur. Pendant au moins 2 secondes, ce qui est beaucoup pour elle. Puis, avisant sa bouteille de vin qu'elle avait toujours à la main, elle la leva d'un air menaçant.


Bon... Vous allez les reposer immédiatement et vous excuser. Après je ferai mine que je n'ai rien vu. Si tout se passe bien, on en rira à l'avenir. Si ça se passe mal, j'en rirai toute seule à l'avenir, vu que vous ne serez plus là pour en témoigner. Ça me paraît raisonnable, non ?


Au loin, elle entendit résonner une chanson bucolique chantée avec plus ou moins de rythme par une voix masculine qu'elle connaissait bien. Même si d'habitude elle l'entendait plus dire "mais c'est pas vrai, lâchez moi la grappe" que des trucs bizarres en langue étrangère.

Oh, tenez, voici votre seigneur qui arrive si je ne m'abuse ! Ça alors, il va bien rire hein, quand je lui raconterai la situation !

Elle réfléchit un instant.

Nan, en fait, il risque de ne pas vraiment rire quand il me verra. Et ce sera pire quand il verra Orkaange et qu'il saura pourquoi on est là. Bon, peu importe, reposez les poules immédiatement et rappelez votre truc à quatre pattes. J'ai promis une arrivée digne et respectueuse, si vous me faites rater ça, je vous préviens, ça va mal se passer. Et une mance d'alcoolique, ça se prend au sérieux, foie de Boulasse, hein.

En le menaçant cette fois avec le tire bouchon qu'elle venait de trouver, elle plaqua sur ses lèvres un sourire d'accueil pour le comte. En gardant dans les yeux une menace très claire pour le jeune homme.

Youhouuuu, presque père ! C'est nouuuuus !
valnor
L'orée du bois, les murs de la forteresse, les volutes s'échappant des cheminées du village en contre bas. Le Comte talonna Feu d'Aubeterre pour lui donner un peu de vitesse. Cheveux au vent, la fraicheur fouettant son visage, Aubeterre ne fit pas cas de la charrette devant la porte du château....sauf que....arrivant au plus près....

Youhouuuu, presque père ! C'est nouuuuus !

Valnor stoppa son étalon à le faire cambrer lâchant un hennissement de mécontentement. Valnor avala sa salive...en guise de retrouvailles avec la Comtesse l'événement risquait de prendre une tournure mouvementée. Il balbutia un...

- Oui....Vous êtes là ? Mais comment....

_________________
Jehan
Par Aristote, pris sur le fait ! Et avec une poule dans chaque main, qui plus est ! De fort belles poules par ailleurs, dodues, la plume blanche et brillante, l'oeil vif, des poules qui mériteraient plutôt la broche que la gueule de Luna.

Mais au fait, Luna ! Pourquoi ne lui avait-elle pas donné l'alerte ? C'était pour elle qu'il avait pris tous ces risques ! A moins qu'il n'ait pas entendu ses avertissements avec le bruit que faisaient ces fichues gallinacées ? Maudites bestioles !

Bon ! On ne s'affole pas, on réfléchit ! Quoique devant un tire-bouchon et les menaces de la furie en rose, ce n'est pas particulièrement facile de réfléchir. Et puis cette odeur de fruits macérés ! A faire tourner la tête. Mais la voilà la parade ! Le charme ! Laissez le charme agir ! Car il s'y connaissait en séduction sur les jeunes femmes ! ...

Mais ... Rhâââ ! Cette voix au loin, cette chanson ! Le Comte ! Alors là, l'affaire se corsait !


Oh, tenez, voici votre seigneur qui arrive si je ne m'abuse !

Quelle était cette sorcellerie ? Elle avait réussi à reconnaître la voix du Comte ! Dangereuse la bougresse ! Se méfier ...

Youhouuuu, presque père ! C'est nouuuuus !

Comment cela "presque Père" ?
Mahaut
*cataclop cataclop cataclop... HIIIIIIIIIhiiiihiiiii* (je fais pas super bien le cheval mais je vous défie de trouver mieux)

Voilà elle était repérée. Et il était trop tard pour qu'il fasse demi tour à grands coups de "ah mais je ne vous avais point vue !". Là, pas d'échappatoire, ils étaient face à face.

Le sourire de Mahaut s'agrandit.
v

Bonjour ! Content de nous voir, hein ? On est revenues de la guerre. Et vivantes en plus ! Dites, vous allez être content, vraiment... Nan, nan, je ne mens pas ! Figurez-vous qu'on a rencontré votre dame Elayne à la chancellerie. Oui parce que je suis ambassadrice maintenant. Allez-y, avouez que vous êtes fier. Ou gardez vos larmes à l'intérieur, peu importe.

Donc je suis ambassadrice et j'ai rencontré Elayne avec Orkaange. Elle nous adoooore ! Enfin... Elles ne nous a pas fichues à la porte, c'est presque pareil. Quand elle a démissionné, je lui ai envoyé une missive parce que j'étais vraiment choquée de la situation. Enfin bref, là n'est pas la question.


Elle farfouilla dans sa poche et lui tendit la missive d'Elayne.

Regardez, là, elle dit "Par contre, vous me feriez particulièrement plaisir si vous veniez avec votre soeur Orkaange me rendre visite en notre château de la Rabatelière."

Sourire triomphant.

On est fortes, hein ? On s'est faites inviter et tout ! Officiellement ! On n'a même pas eu à se déguiser pour entrer ! Non, on s'est juste lavées, on a investi dans des houppelandes neuves et tout. Et on a même laissé les poules du baron dans la charrette. Oui parce que votre dame, elle les a pas trop aimées la dernière fois, à cause du parquet et des fientes.

Petit sourire gêné en repensant qu'elles avaient failli déclencher l'accouchement avec ça. Mais bien vite oublié en regardant Valnor et en agitant sa bouteille.

Donc voilà on est là ! On a pris des fleurs et une bouteille. Et le jeune homme, là, je ne sais pas bien qui c'est, mais, il était en train de se proposer pour veiller sur nos affaires, au péril de sa vie a t-il précisé.

Petit sourire entendu vers le jeune homme, avec toujours une pointe de menace dans le regard.

On peut avoir confiance en lui ? Parce que le Baron n'aimerait pas qu'on touche à une plume de ses protégées, hein...
Jehan
Jehan ouvrit de grands yeux horrifiés.

Nan ! Mais cela n'allait pas du tout ! Ce n'était pas ce qu'il avait prévu ! Une donzelle qui non seulement ne succombait pas à son charme AXE ... heu ... axé sur son regard gris acier, sa mâchoire volontaire, son nez aquilin, son port de tête aristocratique, sa stature (bientôt) imposante, mais qui en plus avait la verve presque autant développée que lui ! Là c'était plus qu'il ne pouvait en supporter. Il fallait reprendre en mains la situation qui le laissait au second plan. Il n'était point un gueux que diantre ! Il était le chevalier de son adorable Elayne !

D'un geste noble, il envoya valser les poules au fond de la charrette. Il réfléchirait un peu plus tard à la façon de les retrouver dans son assiette. Pour l'instant il avait une autre poule à chasser. Il tenta une magnifique courbette dont lui seul avait le secret, qu'il voulut accompagnée d'un baise-main, mais qui se perdit au milieu d'une envolée de gallinacées effrayées par le geste un peu trop cérémonieux du jeune homme.

Il chassa de son visage les maudites plumes qui lui avaient fait rater son entrée en scène et afficha son plus éblouissant sourire, blancheur extrême. Cling !

"Douce Damoiselle, laissons ces mau ... magnifiques volatiles à un servant expert, et permettez-moi de me présenter. Jehan, unique et noble chevalier de la Comtesse d'Aubeterre pour vous servir. Si mon auguste Comte, ici présent, sourire à Valnor, le désire, je me propose de vous guider en ce château jusqu'à Dame Elayne. Je suis sûr qu'elle sera fort heureuse de votre visite au vu de votre première rencontre."

Petit regard inquisiteur à Valnor. "Presque Père", hein !

"En outre, je serais fort flatté d'accompagner une aussi gracieuse jeune femme, au maintien si noble, à l'allure si royale, à la beauté si éclatante, au langage si ... recherché."

Pas à dire, il savait parler aux femmes, Jehan !
valnor
Bon, le Comte s'était dit qu'il allait passer une soirée des plus plaisantes avec sa douce aimée...tant de temps les avait séparé et il n'aspirait qu'à la serrer dans ses bras et profiter de sa présence en attendant ensemble le moment tant attendu de la venue au monde de leur enfant....Mais là se profilait une soirée toute en nuances qui aurait s'intituler : une naissance, deux adoptions et un enterrement....entre autre le sien. Il n'avait pas eu encore le temps d'annoncer à la Comtesse ses errances de jeunesse, encore que cela n'était pas encore bien prouvé....Mais ses deux problèmes étaient à la porte et il fallait trouver une solution rapidement.

- Oui,....Oui on fait comme cela, Jehan montre la propriété à ses Dames, qui seront nos invités ce soir, et n'oublie pas qu'elles sont de grandes diplomates, pleines de tact...
les regardant comme pour leurs faire passer un message...qui sauront garder des secrets....
- Au fait, ce sont les poules au Baron Matpel ? pointant du doigt la charrette. Jehan fait mander un paysan qu'il s'en occupe.

Il attrapa Jehan qui allait s'en aller par la manche, puis lui donna des consignes à voix basse.

- Fait le grand tour avec ces dames, le Grand Tour....

Jehan allait partir, il le retint de nouveau

- Fais mettre un cadenas sur la porte de la cave....

Jehan prit son élan quand le Comte l'arrêta par l'épaule

- Fait dire à Manon de préparer de l'eau chaude et du linge propre.

- Hein ?!
rétorqua l'enfant.

- Oui une intuition...allez file tu es encore là ?! dépêche toi un peu !




_________________
Jehan
Jehan prit un air grave en réfléchissant.

Bon ! Alors ! Le grand tour, là c'était facile. Un cadenas à la cave, ce serait par contre plus dur car Nanoue aurait besoin d'explication. Quant au linge propre et à l'eau chaude, la damoiselle risquait de se vexer s'il les demandait devant elle à Manon. Pourtant, il fallait le reconnaître, la jeune femme sentait si fort le concentré de fruits qu'un bon bain ne serait pas un luxe, surtout pour ne pas incommoder Dame Elayne dont l'odorat était, dans son état, fragilisé. Il trouverait bien une solution pour parler discrètement à Manon. Par contre comment amener, mine de rien, la nouvelle venue et son amie, qui devait certainement être du même acabit au vu de leur tenue identique, en la salle des bains ? Dure mission que celle que lui confiait le Comte !

Mais rien ne faisait peur à Jehan ! N'est-il pas un preux chevalier ?

Il sourit à Valnor d'un air de connivence puis se tourna vers Mahaut et lui tendit la main.

"Douce Damoiselle, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre. Nous allons rejoindre vos amis."
Mahaut
Ainsi le voleur de poules était chevalier. He ben... à ce compte là, elle allait carrément demander à être marquise, hein...
Ceci dit, le ton employé lui plaisait. "Douce demoiselle"... Personne ne l'appelait "douce demoiselle" ! Pas sans rigoler, du moins...
Elle commença à abaisser la main qui tenait le tire-bouchon. Heureusement, un léger "côôôôôt" retentit et la raison lui revint (façon de parler).

Il avait tenté de piquer les poules ! Ses petites poules à elle ! Enfin, au baron, quoi, mais comme elle en avait la charge depuis un bon mois, elle avait fini par s'attacher. Elle avait du grain dans les poches depuis des semaines. En cas d'urgence, quoi.

Presque père prit les choses en main.


- Oui,....Oui on fait comme cela, Jehan montre la propriété à ses Dames, qui seront nos invités ce soir, et n'oublie pas qu'elles sont de grandes diplomates, pleines de tact... qui sauront garder des secrets...

- Oui, voilà des diplomates ! On est pleines ! Pleines de tact, voilà. Et on sait garder les secr... Oh. Oui, voilà.

Pour une fois, elle avait saisi l'allusion. Pendant que le comte discutait avec le jeune chevalier (qu'elle appellerait intérieurement "le voleur de poules" dorénavant), elle fit signe à Orkaange, de façon gracieuse. En agitant les bras façon sémaphore, parfaitement.

"Douce Damoiselle, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre. Nous allons rejoindre vos amis."

Avec plaisir... allons rejoindre nos amis. Voilà.

Petit gloussement ravi.

Avec grâce et prestance. Zou !
Jehan
Avec grâce et prestance ? Mouais ! Elle avait encore besoin de leçon, la donzelle ! Quoiqu'il n'était point désagréable de regarder sa cheville fine et son mollet gracile quand elle releva légèrement sa robe pour descendre de la charrette.

De folles images agitèrent l'esprit de Jehan et lui donnèrent le frisson. Diantre ! Etait-ce l'odeur des fruits concentrés qui lui faisait cet effet ?

"Presque Père" ...

Il fallait qu'il se ressaisisse. Par Aristote ! Il était chevalier, il avait une mission de haute importance à accomplir, mais surtout un mystère à éclaircir : l'identité réelle de ce trio et son lien avec le Comte.

Il siffla Luna qui faisait la fête à Valnor. Celle-ci ne se fit pas prier et se précipita pour sentir la l'odeur intéressante de la nouvelle venue, une odeur de plumes et de fruits. Enfin surtout l'odeur de plumes !


"Luna laisse cette Damoiselle tranquille !"

La louve obéit à contre-coeur et marcha tranquillement aux côtés de son petit maître. Jehan reprit.

"Mais votre nom m'échappe, ravissante inconnue. Ne me laissez pas plus longtemps dans l'ignorance sinon vous ferez un malheureux à jamais."

Il lui tendit son bras.

"Heu ... vous ne pourriez pas aussi lâcher ce tire-bouchon ?"
Mahaut
Douce demoiselle, ravissante inconnue... Devait-elle lui dire de l'appeler "Votre Excellence" aussi ? Elle hésitait. D'un côté, une envie folle de l'entendre prononcer la formule, qui lui faisait un petit frisson à chaque fois qu'elle l'entendait. De l'autre, l'envie de garder ce petit plus pour plus tard. Un truc à balancer négligemment du style "vous devriez m'appeler Votre Excellence mais je ne me formalise pas, rassurez vous". Ouais, ça avait de la gueule, ça.

Elle prit le bras qu'on lui tendait en rosissant de plaisir.


Mon nom ? Oh, c'est vrai, dans l'euphorie de l'instant, j'ai omis de me présenter. Fichtre. Je suis Mahaut. Mahaut euh... ben Mahaut, voilà, c'est plus intime.

"et puis je n'ai encore aucun titre à balancer à la suite" pensa t-elle tout bas. Elle sourit au jeune voleur de poules.

Oh, excusez, je n'avais pas vu que j'avais le tire bouchon à la main. J'ai cru que c'était mon éventail. hihihihi, la peste soit de mon incroyable légèreté d'esprit.

Elle avait réussi à caser la phrase ! Enfin ! Des mois de préparation !

Si ça ne vous dérange pas, je vais le garder à la main, ça peut toujours servir, imaginez qu'on se fasse attaquer par des brigands soiffards. He bien après les avoir mis en pièces, nous pourrons fêter notre victoire. De la présence d'esprit, mon cher, toujours ! Savoir saisir l'occasion ! Je vous apprendrai si vous voulez... Tenez, une fois, au marché, un forgeron tentait de vendre ses couteaux à un prix honteux, he bien figurez-vous que j'ai...


En cheminant, elle saoulait de paroles le jeune voleur de poules. Tout en guettant l'entrée et le moment de tester sa nouvelle technique de révérence. Elle espérait juste que la pièce d'accueil du château serait assez grande...
valnor
Franchement aurait presque ri en se disant qu'il aurait pu jouer dans
l'équipe de Soule du Comté tant il était doué pour botter en touche de
manière élégante, mais il ne faisait que repousser le problème.
Intérieurement la matière grise du Comte prenait l'aspect d'une gamelle
d'eau portée à ébullition sur le feu de l'âtre.

Bon
le Jehan promène les fifilles, pendant ce temps je vais vite auprès de
la Comtesse et je lui raconte tout... non mauvaise idée... On ne s'est
pas vu depuis plusieurs mois je ne peux pas commencer comme cela. Je
l'embrasse, on se sert très fort et je lui dis tout...non elle va
accoucher sur le champs..


Voyant Jehan
prendre en main les choses ou plutôt subtiliser le tire-bouchon de
Mahaut, il décida à son tour d'entrer à la Rabatelière tout en
marmonnant et cherchant à trouver une solution pour ses deux
"problèmes". Autre chose l'ennuyait, il n'avait pas encore reçu le nom
des fiefs disponibles sur ses terres, car si il devait adopter ses deux
rejetons, il n'était pas question de les laisser sans fiefs.

_________________
orkaange
Presque muette depuis l'arrivée, ce qui ne lui ressemblait pas du tout convenons en, Ork avait presque l'air d'une jeune fille de bonne famille. ne disons pas qu'elle était intimidée, enfin quoi que... Mais le statut d'ambassadeur de Mahaut l'impressionnait, et elle préférait lui laisser prendre les choses en main. Notamment le tire bouchon, qui ma foi faisait fort bien office d'arme de poing. Elle sortit son carnet, habitude qu'elle avait piquée à sa presque soeur, pour noter l'idée, à présenter moyennant menue monnaie au capitaine. Nan passque équiper les soldats d'un tire bouchon, ça couterait nettement moins cher que leur filer une épée, et peut être qu'on pourrait leur filer double ration de lait à la place avec les sous économisés, ce qui ne leur feraient pas de mal, enfin pour la plupart.. nan vraiment il y avait une idée à creuser là..
Elle jetait de temps en temps un oeil à Anatole, qui mettait de la mauvaise volonté à les annoncer, comme d'hab, pendant que Mahaut s'occupait du ravito. quelques claquements de langue impatients sensés montrer sa désapprobation la plus véhémente à Anatole plus tard, ce qui lui donnait l'air vraiment noble, du moins c'est ce qu'elle se plaisait à penser, elle vit revenir Mahaut aux bras d'un jeune freluquet, accompagnés de presque père qui avait l'air franchement ravi... oui ravi était le mot qui convenait, quoique il lui semblait qu'il n'était pas assez fort.. Extatique conviendrait mieux dans ce cas précis..Bref, dans la joie des retrouvailles familiales, Papa leur proposa de visiter le domaine avec le jeune gandin, tandisqu'il préparerait doucement presque mère à leur débarquement...
Comme d'habitude, Mahaut prit les choses en main, tout du moins le bras du garçon, tout en lui racontant diverses péripéties. Ork prit exemple sur sa presque soeur, et saisit le deuxième bras du garçon et se mit à sautiller à côté de lui, toute à l'excitation de la visite. parlant de concert avec la brune, elle aussi entra dans un monologue dont elle avait le secret


Bonjour, moi c'est ork, mais vous pouvez aussi m'appeler la baleine.. Quoi que cette appellation ne fait pas très noble nan?? IL faudra peut être que j'labandonne un de ces jours. Alors dites moi, vous êtes depuis longtemps au service de presque père?? En tout cas zavez l'air de bien connaitre le domaine. Dites?, Vous croyez qu'il va nous donner des poneys?? Et qu'on aura le droit de choisir nos chambres?? Et presque mère, à part son allergie aux poules, elle est bien?? D'ailleurs vous trouvez pas ça bizarre, vous, de pas aimer les poules comme ça?? oooh, regarde Mahaut, c'est beau hein?? On pourra toujours apporter une petite note de haillpe dans la décoration, mais il y a de bonnes bases quand même, en tout cas mieux que chez le Roudoudou de toi...
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