Victoire_von_dumb
Le jour du départ arrivait à grands pas.
Ce qu'elle retiendrait de Chambéry serait quelques bonnes beuveries, deux ou trois personnes avec qui garder contact et...quelques histoires de cailloux triés avec soin dans le désordre pour que la charte du Chevalier paraisse plus lisse à sa surface puisque quand on collectionne c'est la fête à la maison! Ou alors...Oui enfin, quelque chose comme ça! Mais l'humeur festive fut balyée en quelques lignes d'une missive que l'auteur aurait pu se garder de rédiger.
Petit tour à l'arbre donc, pour soigner le mal par le mal et les maux par les mots:
Citation:
Ô ma terre, d'entre tes reins je suis née
Sur tes courbes j'ai connu infinie liberté
Mer ô Mer toi qui mon enfance a bercé
Toi mon Ciel, mon enfer pour l'éternité
Loin de toi orpheline, je te reste dévouée
A la base de mes racines ainsi j'irai puiser
Amour indéfectible, inébranlable stabilité
De tes bras maternels jusqu'à les retrouver
Ô passé, reviens à moi, murmurer encore
Quelle est cette âme habitant mon corps
Ramène-moi la chaleur d'un début d'histoire
Tais le pire et ne raconte que le meilleurs
Fais-toi miroir menteur et ne laisse entrevoir
Que ces moments, enfouis en ma mémoire
Dont mon cur désormais est devenu avare
Car sans eux plume s'égare telle encre sans buvard
Ô apparences, restez miennes comme je nécessite
Bien des visages pour que peines s'y abritent
Je serai lumière jusqu'à ce qu'écorce s'effrite
Et puissant éclair si faiblesses ne s'ébruitent
Puisque je fus innocence qui causa notre fuite
Viles impostures, ma chair vous l'avez détruite
Et je sombre mais je sais qui chavirera le plus vite
Car si ma foi se fait rage, elle sera sans limite...
Sur tes courbes j'ai connu infinie liberté
Mer ô Mer toi qui mon enfance a bercé
Toi mon Ciel, mon enfer pour l'éternité
Loin de toi orpheline, je te reste dévouée
A la base de mes racines ainsi j'irai puiser
Amour indéfectible, inébranlable stabilité
De tes bras maternels jusqu'à les retrouver
Ô passé, reviens à moi, murmurer encore
Quelle est cette âme habitant mon corps
Ramène-moi la chaleur d'un début d'histoire
Tais le pire et ne raconte que le meilleurs
Fais-toi miroir menteur et ne laisse entrevoir
Que ces moments, enfouis en ma mémoire
Dont mon cur désormais est devenu avare
Car sans eux plume s'égare telle encre sans buvard
Ô apparences, restez miennes comme je nécessite
Bien des visages pour que peines s'y abritent
Je serai lumière jusqu'à ce qu'écorce s'effrite
Et puissant éclair si faiblesses ne s'ébruitent
Puisque je fus innocence qui causa notre fuite
Viles impostures, ma chair vous l'avez détruite
Et je sombre mais je sais qui chavirera le plus vite
Car si ma foi se fait rage, elle sera sans limite...
Un regard aux écrits d'Adrien, sourire qui s'illumine puis s'éteint. Et silhouette s'en va, là où ne la cherchera pas!
_________________