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[RP] Quand les hérétiques portent des soutanes!

M4dboris
M4DBORIS pensais être capable de résister à la perversion de Lingus, aussi, il avait écouté la réponse de celui ci.
Il ne pensait pas que les mots de l'ancien curé de Chalon pourraient le tuer ou invoquer un démon innommable.

Quand il eût terminé, M4DBORIS répondît...


Les éclairer vous dîctes ? FOUTAISES !
Vous savez très bien qu'il n'y a que la Religion Aristotélicienne Romaine qui puisse sauver nos âmes.

Le jour du jugement dernier, quand le Très Haut regardera s'il y a plus de pécheurs que de vertueux...vous pourrez vous et tous les faux croyants hétérodoxes vous vanter d'avoir fait tous vostre possible pour condamner ce monde à la destruction.

Et moi, j'œuvrerai pour que chaque fidèle puisse avoir droit au Paradi solaire qu'il mérite.

Non, ne nous comparez pas, vous un un menteur, un traitre, un envoyé de la créature sans nom.
Nous n'avons rien à voir avec les idées que vous osez prêcher dans un lieu sain...vous êtes le mal et j'espère que vous n'entrainerez personne dans cette voie de tourment éternel.

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Frim2811
Frim entendit, malgré le brouhaha ambiant, les paroles de l'ex Duc à peine chuchotées, et ne se départit pas de sa grimace.

Elle ne put s'empêcher de répondre, à demi mot, tandis que Boris semblait avoir de plus en plus de mal à se contrôler


- je vois que votre poste ducal vous a fait acquérir quelques raffinements Messire ...

- Toutefois, vous devriez songer aux légumes, ça limiterait peut être vos envies carnassières

Frim regarda Vaxilart, légèrement ironique
Lingus
L'évêque fulminait sous sa mitre tandis que Lingus poursuivait sa psalmodie intérieure.

*"Et il viendra un jour un homme qui se dira envoyé du Très Haut. Et il portera les habits du prêtre aristotélicien. Et tour à tour il séduira ou menacera. Malheur à lui. L'Unique le châtiera. Et son ventre gonflera de boire l'eau bouillante de la Montagne de la Désolation. Et il éclatera."

"Prend garde à l'aristotélicien qui te compare à une créature du Sans Nom ! Car il est le Sans Nom ! Il appelle à la haine et la haine est le Sans Nom ! Mais l'Unique lui garde un chien de sa chienne. Et il sera damné. Et sa peau roussira dans le feu de la Montagne du Destin. Pour toujours et à jamais."*

Ces versets lui apportaient calme et réconfort pour conserver son attitude stoïque. Et cela lui permettait de ne pas penser au vent glacial qui lui cinglait le visage, les doigts et les mollets.
C'était presque avec impatience qu'il songeait à la geôle qui l'attendait.

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Vaxilart
Le Baron se retourna vers Dame Frim, décidément, elle devait s'être du mauvais pied! Des légumes en quoi encore! Vaxilart laissait de côté la discution entre l'évêque et l'hérétique, pas que ce ne soit intéressant, mais il préférait ne pas avoir à lutter contre le venin d'Avveroes qui voulait dans les veines des damnés. Ainsi, discuter cuisine le changerait un peu.

-Mais dame, les légumes sont toujours meilleurs en accompagnement. Des légumes seuls, c'est un peu maigre comme repas...
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Comte_baltazar
Il n’écouta pas la femme qui semblait s’exciter sur quelque personne que ce soit, surement du a ce phénomène bizarre qui leur arrive chaque mois. Enfin peut importe, il en avait cure. Il n’était pas la pour la gueuse hystérique mais pour le fourbe. Elle disait estre aristotélicienne et défendait celui qui avait été bannis de l’ordre. Jolie paradoxe pour ce minuscule brin de femme.

Il remonta sur son cheval en attendant le départ. Et si les champignons lui serait livrée …

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Lenada
Lena avait rejoint Frim, et préferait parler légumes avec elle que d'écouter certains militaires parler.

Dis moi Frim avec certaines personnes présentent ici tu ne crois pas que l'on pourrai faire une bonne soupe.

Regarde nous avons potiron, courge, petit pois réunit que nous manque t'il à ton avis ?

Tu as vu celui qui est sur son cheval, il me fait penser .... je n'arrive pas à trouver le nom, enfin pas grave, il n'est pas interessant celui la, tu crois qu'il est ..... rhooo non !!!! si !!!!! enfin peut être

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Ex Bourgmestre de Tonnerre ( 5 fois ) Bourgmestre de Chalon - Prefet - Diaconesse
Lingus
Lingus regardait ses mains bleuir tandis qu'une foule d'où fusaient des chants de révolte s'amassait soudain autour d'eux.
Des paysans, fourche à la main, le poing brandi, s'avançaient.

Les soldats semblaient pantois devant ce spectacle.
Quelques rumeurs montaient de leurs rangs, les chevaux piaffaient, ça sentait l'embarras et la discorde...

Lingus hésitait, il fallait choisir.
Se joindre aux cris d'insurrection et espérer créer une émeute, au moins un désordre suffisant pour pouvoir filer.
Ou bien se résigner à gagner sa cellule sans escorte avant de perdre l'usage de ses doigts de pied. Il s'imaginait passant devant le garde en faction et lançant "Laissez, je claquerais la porte derrière moi".

Son instinct lui disait de choisir la première solution mais il attendait tout de même de voir si le connétable allait reprendre la situation en main ou si la colère des paysans ne pouvait être contenue.

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Lenada
Lena observait Lingus, au milieu de la foule, lui même au milieu des soldats.

Elle s'approcha de lui à pas feutrés, pendant que les gardes étaient occupés à essayer de disperser les paysans en pleine colère.

Elle lui chuchota :



Lingus !!!! c'est le moment non..., je peux pousser les soldats , vous en profiterez pour vous melez à la foule et vous perdre dedans. Qu'en pensez vous ?

Lena regarda un garde qui la fixait méchamment


Et bien soldat auriez vous peur qu'une simple gueuse comme moi vous attaque!!!!! ou est ce tout simplement le fait que je sois une femme qui vous donne cet air méchant !!!

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Ex Bourgmestre de Tonnerre ( 5 fois ) Bourgmestre de Chalon - Prefet - Diaconesse
Frim2811
Frim s'apprêtait à répondre à Lena lorsqu'elle la vit s'éloigner pour s'approcher de Lingus.

L'observant parler à Lingus sans en percevoir un seul mot, elle ne put qu'imaginer ce que Lena pouvait dire.

Frim, songeuse, les regarda encore un moment puis tourna les talons pour aller se trouver quelque chose à boire. Un remontant ne lui ferait surement pas de mal ...
Lingus
Alors que Lingus se grattait le menton - il parait que ça l'aide à faire tourner les petits rouages dans sa tête - Lenada avait blêmi en entendant les cris de la foule, puis viré au rouge.
Maintenant, elle s'approchait de lui et proposait discrètement de l'aider à fuir en attirant l'attention.
Elle se détourna brusquement et houspilla un garde.
Lingus observa son profil, de tous les traits de son visage, de son corps même émanaient une violente provocation.

*Dieu! Faut-il que les femmes soient si belles lorsqu'elles sont en colère?!*

Pas le moment d'penser à ça voyons! Faut s'décider!
Oui il pourrait peut-être se fondre dans la foule, se cacher un moment.
Mais l'armée tenait les portes de la ville, il n'irait pas bien loin, et aux premières épées dégainées, sûr que les faux et les bâtons reculeraient!
Il n'avait nulle part où se cacher...
A moins que la révolte n'éclate réellement, il était piégé.

Et il ne comprenait fichtre rien à ce que tramait la bourgmestre!
Lingus pensait que c'était elle qui avait alerté l'évêque et l'armée.
Il s'y était attendu, c'était pour cela qu'il était allé cueillir les champignons, pour elle spécialement...
Les girolles!! Il sursauta.
Non, pas maintenant!

Cela faisait un moment qu'il était resté figé, partagé entre ces pensées, la contemplation de la foule, de ces visages, de ce profil...
Les soldats lui tournaient le dos, formant une ligne pour tenter de contenir la foule.
Sans même en prendre conscience, il bougea légèrement son pied droit sur le côté puis ramena son pied gauche. Un instant... il recommença, un pas un peu plus large... puis un autre.
Lingus s'aperçut qu'il commençait à longer le bâtiment, s'éloignant imperceptiblement de son escorte.


*Je suis un tronc d'arbre, un souffle de vent, un râteau posé contre un mur... Je ne bouge pas... Ne me regardez pas, je suis un gueux, un mendiant... Je n'existe pas!*
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Lingus
*Je suis un chien errant, une feuille qui vole...*

Encore un pas, un autre, pas trop grand, pas trop vite.
Lentement, se fondre dans le décor.

Sax'Altesse fit son entrée, là-bas sur la place, entre ses soldats et son peuple, tous les regards convergèrent vers elle.
Tant de tension contenue! De colère et de hardiesse sur les visages des paysans. Et le connétable qui se recroquevillait.
Le tableau était si beau que Lingus écraserait presque une larme d'émotion s'il en avait le temps.

Mais il gagnait presque le coin de la bâtisse au petit trot à présent.
Il était certain que personne ne faisait plus attention à lui depuis belle lurette.
Encore quelques pas et il atteindrait le dédale des rues.

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Lenada
Lena vit Lingus faire un pas , puis un autre et progressivement s'éloigner des soldats.

Elle sourit interieurement puis regarda les soldats qui étaient occupés à se mettre au garde à vous devant la Duchesse.

Bon !!! une chose de faite !!!! Aristote ne m'en voudra pas j'en suis sure

Elle s'éloigna du groupe de soldat pour se fondre dans la foule.
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Ex Bourgmestre de Tonnerre ( 5 fois ) Bourgmestre de Chalon - Prefet - Diaconesse
Sorane
Sorane avait remarqué le manège de Lingus.
Elle était bien placée pour connaitre son passé et elle se souvenait encore de leur discussion devant la maison de Sanctus le soir de son arrestation. Elle avait toujours trouvé louche la présence de Lingus justement à cet endroit ce soir là... Ainsi elle n'avait pas été surprise d'apprendre qu'il avait ouvertement bafoué la religion et souillé un lieu de culte par ses paroles hérétiques.

Elle allait quitter la place en voyant tant de haine dans la foule quand elle constata que Lingus tentait de s'échapper discrètement, profitant de la confusion qui régnait.

Elle était toujours en tenue de combat, puisqu'elle venait juste d'être relevée de son poste de Chel maréchal... Elle accéléra le pas et rattrapa Lingus, la main posée sur la garde de son épée.


Où comptes-tu donc aller ainsi ? Il me semble que tu délaisses ton escorte !
Ce n'est pas bien raisonnable dans une foule aussi hargneuse... Je vais te protéger et te ramener près de tes gardiens.

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CM et douanière d'Autun avec Dodger et Lyoson. Co-animatrice d'Autun avec Vaninava et Danzelle.
Lingus
Lingus était presque arrivé à l'angle de la muraille, il pouvait voir la rue s'ouvrir devant lui.
Une voix le fit stopper.
Cette voix, il ne la connaissait que trop bien et il crût presque entendre le marteau tomber à la fin de la phrase.

Le soudain tutoiement, la fermeté et l'ironie de ses propos, la main sur l'épée. Tout cela laissait peu de place au doute quant aux intentions de Sorane.
Piochant dans les souvenirs qu'il gardait de son vieil ami Jeannotlapin, Lingus tenta de se composer la plus belle tête d'abruti qu'il pût.


Ho! heu... voui, je... je me suis dit que comme l'armée est un peu ici par ma faute... et avec cette foule hostile... j'ai eu peur qu'on puisse me lancer, que sais-je, une fourche, un caillou!
Et vous savez ce que c'est... si on vous jette la première pierre...
Enfin... je me suis mis un peu en retrait.


Lingus tentait en même temps d'évaluer la situation sur la place.
Les cris de révolte et les appels à l'incendie s'étaient tus et on voyait même certains déplier des draps, non pour en faire des drapeaux mais pour y casser la croûte!
Dans le même temps, les soldats partaient un à un, la tête basse.
Si Sax'Altesse parvenait à bouter les osteux hors de Chalon, il pourrait profiter de la brèche.
Restait Sorane. Solidement campée face à lui, une épée contre son bâton.
Mais tout vieillard boiteux qu'il était, il pouvait toujours tenter de lui assener un coup dans le buffet avant qu'elle ne dégaine.

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Zarathoustra
Zarathoustra venait du pique nique politique. Il avait beaucoup picolé, était parti se soulager dans les buissons, puis avait erré au hasard de ses titubations, ressassant en marmonnant ses vieilles rancoeurs, une bouteille à la main. Dans un court moment de lucidité, il aperçut Sorane. En courant avec plus ou moins de bonheur, il la rejoint

Whhooooooouuuuuuuuu Soraaaaaane! La défentrice du droit de l'immocence. Dans meeeesss braaaaaaaasss!

Il avait le vin gai.

Faut tout réformer!! Ya rien qui vaaa!! Toi tu l'sais hein Sorane. Ahh mais t'es plus procureure... C'est pas grave Sorane on t'aime bien, allezzz bois un coup!!

Il lui colle la bouteille dans la main et lui porte des assauts conjugués de ses gestes affectueux et de son haleine avinée
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