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La gargote Poitevine : [RP] N’mets pas l’pied sur la queue d’la vipère...

Adelinda
Et le temps poursuit son cours...

Voyage en pleine cambrousse. Si ça plaît pas forcément à la brune -bah ouais, les seuls moment où elle aime se fondre dans la nature sans rencontrer âme qui vive, c'est pour s'adonner à son plaisir de chapardeuse- au moins elle a tout le temps pour penser.
Et ça, elle le fait. Tenant d'une main les rênes de sa jument, comptant, comme toujours, sur l'intelligence de la bête pour ne pas dévier du trajet, elle laisse son esprit vagabonder dans les souvenirs. L'autre main fait tourner sans arrêt un petit bout de métal arrondi, objet sans importance, mais qui pourtant, secrètement, représente beaucoup pour la jeune voleuse. Mais de cela, jamais elle n'en dira un seul mot.

Les azurs sont plongés dans le vague, l'objet métallique tournant sans arrêt entre les doigts fins.

Où est-ce que tout cela va les mener? Que sont-ils en train de devenir? Aurait-elle pu faire quelque chose pour éviter d'en arriver là?
Bien qu'elle évite d'en parler, et encore plus de le montrer, l'attitude du blond est loin de lui plaire. Il l'éloigne, reste distant, et elle, n'a qu'une chose à faire, s'effacer. Se rend-il compte de ce qu'il est en train de faire? Oui elle peut accepter cela, mais pas indéfiniment... Accepter ses sautes d'humeur, les insultes qu'il lui lance au visage sans aucune raison... Oui, pour le moment elle prend sur elle, évite de faire jouer le caractère violent qui peut les amener à se battre l'un contre l'autre, et encaisse sans broncher, ou presque.
Mais elle ne supportera pas cela jusqu'à la fin des temps.
Et pourtant...
Pourtant... elle est incapable de s'en éloigner, de son blond...

Main qui serre l'objet métallique jusqu'à en faire s'enfoncer les aspérités dans la chair.

Quelle solution? Attendre? Espérer que tout finisse par s'arranger?
Pour le moment oui. Et lui montrer que malgré tout, il a quelqu'un auprès de lui, qui sera là pour le remettre à sa place quand il déraillera.
Faire tout pour sauver son couple, pour l'empêcher de le mettre en péril, pour l'empêcher de le perdre, lui. Faire tout pour qu'il se sente mieux, pour qu'il redevienne celui qu'il était avant... ou mieux encore, pour qu'il se montre à elle sous son vrai jour, qu'il lui dévoile tout ce qu'il a sur le cœur, sans qu'elle ne doive venir le faire parler.
Faire tout pour le retrouver...


"Amis ! Contemplez l’océan..magnifique, capricieux..mortel…doux vents salés ou tempêtes meurtrières…peut être la création la plus réussie du très haut perché…"


Mirettes qui clignent. Hein? Quoi? Sont déjà arrivés? Fou ce que le temps passe vite quand on est perdu dans ses songes.
Visage qui tourne de droite à gauche, cherchant par réflexe à voir cet océan qui l'a toujours fait tant rêver. Et Azurs qui se posent sur l'horizon, droit devant elle, pour voir enfin ce qu'elle avait sous les yeux sans même s'en rendre compte. L'océan... Magnificence qui semble pouvoir tout absorber en son sein.

Le voilà, cet océan dont la brunette a rêvé depuis des semaines... Tant de jours à y penser, et les voilà enfin devant cette merveille de la nature.
Petit sourire qui vient éclairer le visage de la jeune fille. Pour le moment, les doutes sont mis de côté, pour faire place à des songes plus gais. Le pari avec la cousine, la promesse d'Armand à savoir lui apprendre à nager, le rêve de pouvoir plonger son corps dans cet immensité...

Talons qui viennent cogner légèrement les flancs de la monture, et Nuit continue l'avancée jusqu'aux portes de la Rochelle.

Voilà à peine une journée qu'ils ont franchi les portes de la ville, qu'Adye reçoit un volatile. Après l'avoir passé à la broche, elle se décide enfin à voir le contenu du pli.
Lecture suivie d'un petit plissement de nez. Voilà qu'on lui cherche des noises parce qu'elle a osé planter sa tente dans le comté. Haussement des épaules, elle a aut'chose à foutre que de d'mander pardon pour avoir dérogé à la règle. Elle verra si elle pense à y répondre plus tard...

Pour le moment, deux choses à faire. Trouver Armand pour l'obliger à la suivre jusqu'à la plage, et une fois ceci fait, trouver Lysi pour la faire couler. Bah oui, personne a dit qu'il fallait être honnête dans ses paris. La brunette compte bien avoir pris un cours ou deux de natation avant de se mesurer à la cousine dans un concours de plongée sous marine...

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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Rodrielle
"Amis ! Contemplez l’océan… magnifique, capricieux... mortel… doux vents salés ou tempêtes meurtrières… peut être la création la plus réussie du très haut perché…"

Oui, Maleus avait raison. L’océan est une merveille. Mer indomptable aux milles secrets que les zokoïstes allaient pouvoir admirer pendant un bon bout d’temps. Et après ces évangéliques paroles, la donzelle n’avait pas attendu plus longtemps avant de lancer son cheval au galop jusqu’à la ville. C’était le début d’une nouvelle aventure…

… Et le début d’une nouvelle vie !

L’arrivée à La Rochelle était pour Rodrielle un moment fatidique dans sa longue vie mouvementée. Comme un nouveau départ. Lorsqu’elle regardait la mer, calme cette fois ci, la donzelle repensait à sa vie, à toutes ces années passées dans l’attente. Mais aujourd’hui, plus rien n’était comme avant. Et pour une fois elle avait réussi à faire une coupure entre le passé, douloureux, et le présent. Comme si les cicatrices se refermaient lentement…

Nouvelle journée pour la vipère, sous le signe de la bonne humeur. En fait, depuis leur arrivée ici, ses compagnons de route pouvaient voir une Rodrielle souriante et pleine de vie. Cela était surement dû à l’iode environnant mais aussi aux nouvelles rencontres. La taverne n’avait pas été un aussi bon endroit que ces derniers temps ! Entre dégustation de vin et le reste, la donzelle retrouvait son caractère originaire. Et à présent elle ressort ses jupons fendus, son long tatouage à la cuisse, ses corsets serrés, bravant le froid par sa chaleur corporelle, et profite un maximum de la présence masculine.

Et oui, terminés pour elle les tourments, la mélancolie et la nostalgie. La donzelle a enfin trouvé le moyen de tourner la page… D’ailleurs, elle l’a fait depuis son départ de Bourgogne et depuis son entrée dans la Zoko. C’qu’ils sont si charmants ces jeunôts ! Têtus, bornés… mais touchants ! Peut-elle est-ce le résultat d’une intégration réussie ? Probablement…

En tout cas, ce matin là, c’est avec un charmant bâton en plus de son sabre et de sa dague qu’elle quitte l’auberge. Parait qu’elle est professeur de combat avec une blonde et un rouquin… Demande qu’elle avait acceptée avec joie d’ailleurs la veille. Parce qu’elle manquait un peu d’entraînement, surtout avec le combat test contre le poisson rouge prévu pour bientôt... Raison de plus de faire un peu d’exercice !

Bref, pour la Rodrielle c’est « petit déjeuner » rapide, puis sortie d’auberge, direction la plage. Et au pas de course : une-deux-une-deux !

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Atelier de peintres
Felina
Parce que rien ne tourne jamais totalement rond.

[La Rochelle, bien avant l'arrivée de la Pivoine.]

Jours qui passent, temps qui s’écoule lentement, paisiblement dans son nouveau port d’attache. Sans savoir encore que bientôt tout serait chamboulé, que le passé perturbé des siens viendrait la rattraper, que le sang coulerait de nouveau, la Rastignac profite de l’instant, sans penser à l’avenir. Le temps passé auprès du roux l’apaise comme rarement, et pour la première fois de sa vie elle ne se pose aucune question, ne craint pas ce que sera demain, et se laisse totalement aller. Le tableau aurait pu être idyllique , Féline amoureuse, bien dans sa tête et enfin presque libérée de ses démons, du moins pour le moment.

Mais c’était sans compter sur un Borgne encore plus ronchon qu’à l’ordinaire, qui par son attitude plus que méprisante faisait s’enfoncer la Féline un peu plus chaque jour dans les limbes de l’incompréhension. Depuis la minute où il avait appris qu’elle fricotait avec l’un des leurs, il n’avait cessé de la mettre en garde, ne lui parlant qu’avec froideur.

Sortie de taverne, porte qui claque … sauvageonne à bout de nerfs, à bout de force, perdue comme rarement et ne voulant plus voir ni parler à personne. La bague qu’elle a faillit rendre pour de bon il y a quelques minutes à peine est au fond de ses poches, mais elle sait que la solution n’est pas là. Tout quitter … A quoi bon ? Elle ne peut pas, elle ne VEUT pas. Pourtant comment faire avec ce chef qui ne veut plus l’être pour elle, avec ce frère qui ne la regarde plus qu’avec une profonde indifférence ?

La complicité … envolée.
Les jeux d’hier … disparus.
Les taquineries ... un souvenir.

Là où la Féline aurait pensé trouver si ce n’est une oreille attentive, tout du moins de la tolérance de la part d’un Maleus amoureux, elle ne trouve qu’un mur de froideur et de sarcasmes, n’entend que des reproches et des insinuations. Elle a pourtant tout essayer pour tenter de comprendre cette soudaine haine … Vaines tentatives de discussions, rien à faire. Plan B, rentrer dans son jeu et le provoquer à son tour, par les mots, par les armes, appuyer là où ça fait mal, parler de sa Miss. Mais l’Mal' est dur au mal, ou alors décidément totalement insensible et rien n’y fait. Il l’accuse, il l’accule …

Tout est sa faute, c’est évident. Si facile de juger hein Maleus … Si facile d’avoir le dernier mot en refusant le dialogue. Si facile de dire qu’elle est seule responsable, qu’elle a un problème depuis qu’elle est avec Jules. Pourquoi ne voit il donc pas que le problème n’est sûrement pas le rouquin, mais lui, et lui seul, qui ne parvient pas à accepter que la docile Féline puisse oser faire ce qui lui plaît, vivre simplement pour elle et non plus uniquement pour la Zoko. Elle a tout donné sans rien demandé, elle a offert son arme, sa liberté, sa fierté parfois pour suivre cette compagnie … sa compagnie … sa famille. Et voilà le remerciement ??!! Ferme ta gueule et arrête de déconner ...
Où est donc celui qui se confiait à elle un soir de beuverie, celui qui avouait combien elle comptait pour lui, combien il avait confiance en elle … Mensonges éthyliques ? Impossible … Pas lui … Et pourtant, ouvre les yeux pauvre fille.

Les ruelles sont parcourues d'un pas vif, les bottes claquant sur le pavé au rythme de son souffle qui se fait toujours plus rapide. De l’air … vite …
Au détour d’une place désertée en cette heure où la nuit est déjà présente depuis longtemps, un mur, presque effondré. Besoin de cogner qui pulse dans ses veines, besoin de faire sortir cette rage, et puisqu’elle est profondément incapable de rentrer totalement dans le lard du seul vrai responsable de son tourment, c’est sur ce muret que s’abat son poing gauche, de toutes ses forces . Un coup, violent, non retenu et qui lui arrache un cri de douleur. Un deuxième, puis d’autres … Combien ? Elle ne sait pas et elle s’en fout. Le sang coule, elle s'en fout. Il faut que ça sorte, et c’est là le seul moyen qu’elle a trouvé ? Féline à la dérive, seule avec ses démons.

Tu ne comprends rien à rien Mal' !! Va au diable !
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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
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