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[RP]lettre ouverte sur une sinistre nouvelle

Argael
Citation:
Au peuple du Lyonnais Dauphiné

En ce jour, marqué d’un date indélébile de sinistre mémoire pour le futur.

En ce jour marqué du scel de l’incompétence Ostienne je prends de nouveau la plume.

En ce jour, nul doute que comme précédemment n’en ressortira que soucis pour ma personne et aucune remise en question de cette institution.

En ce jour donc je manifeste publiquement mon ressenti et mon constat amer une fois de plus.

Combien de fois vous ai-je mis en garde sur des dysfonctionnements, des savoir faire qui n’étaient plus ?

Combien de fois ai-je manifesté ici mes inquiétudes, quand la seule réponse de l’Ost fut une demande de sanction ?

Combien de fois ai-je conseillé une remise en question de l’Ost du Lyonnais Dauphiné ?

Nous ne compterons plus, la chose est aujourd’hui bien dérisoire, car non content de coûter une fortune au duché, l’Ost vient de laisser une ville se faire piller, et je peux déjà parier que ces marauds partiront bien aise, sortant de notre duché sans encombre.

Aujourd’hui alors que l’heure n’est plus aux lamentations, et devant la situation, je demande à la diplomatie de tenir son rang de contacter les provinces limitrophes afin de cueillir ces brigands comme il se doit et sans aucune retenue.

Je demande à la justice d’ouvrir dès à présent une instruction afin de traîner au bûcher ces maudits félons, que la justice œuvre au plus vite en cette affaire, que nous puissions les écarteler, les torturer, les brûler vifs comme il se doit.

Je demande à l’Ost aidé en cela par les fiers montagnards, de reprendre la mairie au plus vite, de cela je n’ai point de doute.

Je demande au Grand Maistre des Lances de démissionner et ainsi acter son incompétence à diriger l’Ost.

Je demande de même la démission du Seigneur des Lances de la garnison de Briançon, incapable de tenir et de monter une garnison digne de ce qu’elle fut par le passé.

Je demande au conseil de guerre, d’enfin poser une réflexion sur l’institution Ostienne, de réfléchir aux nouvelles données à prendre en compte, comme la furtivité dont semble être doté ces manants par l’esprit du démon les habitants.

J’encourage le conseil ducal à assumer cet échec cuisant de sa politique, en ayant le courage d’exprimer des excuses publiques aux peuples Briançonnais, ceci de manière humble leur rappelant au passage, que s’ils sont élus, c’est grâce aux votes populaires.

Notre Ost qui s’époumonait de sa gloire passé, se vantant de ne jamais avoir perdu une ville se trouve ici, amèrement touché.

Lorsque viendra l’heure de faire les compte de ce fiasco, je gage que la noblesse et la fierté de cette « élite » qui aime a se considérer comme telle, saura suffisamment s’exprimer pour qu’enfin sorte des décisions de fond sur l’organisation de l’ost et non pas des réformes leur permettant de s’attribuer plus de pouvoir. Lorsque je vois que notre duché par décision officielle se voit incapable de sortir des forces du duché pour lutter contre des hérétiques, et que dans le même temps il est incapable de défendre notre ville, et nos villages, je m’inquiète.

Puisse Aristote veiller sur nous.

Sainct Georges et Dalphiné.

Faict en un jour que je n’ose citer ici.

Argael Devirieux
Un Lyonnais Dauphinois en deuil et en sourde colère

_________________
--Frere_estienne


Une lettre. Encore une lettre. L'Ost bien sur. Toujours l'Ost. Combien en faudrait-il ?

Combien de lettre ouverte du Doyen du Lyonnais-Dauphiné, ou de tout autre habitant de ce Duché se préoccupant un minimum de la sécurité de celui-ci, allait-il falloir ?
Combien de morts ? Combien de blessés ? Combien de villages pris ? Combien de famille décimée ? Combien d'écus pillées ? Combien de révoltes à mener pour reprendre les mairies saccagées ?

Combien de tout ceci allait-il encore falloir avant que ce Duché ne se rende compte que quelque chose n'allait pas et prenne les mesures adéquates ?!!!

Le Conseil Ducal n'avait-il pas lu les premières lettres ? Était-il sourd à ce qu'il se passait dans son propre Duché ?

Ou bien ignorait-il volontairement, délibérément, de manière consciente, tout ceci, se disant que tout allait rentrer dans l'ordre, sans pour autant faire quelque chose pour que cela n'arrive plus ?

Frère Estienne était déboussolé. Il ne savait plus quoi penser. Ou plutôt, il savait quoi penser, mais il ne voulait pas croire que personne ne fasse rien au Conseil.

Seulement voilà. Il ne pouvait que constater...

Combien de personne dans tout le Duché ont appris la triste nouvelle à Briançon ? Et combien dans tout le Duché ont appris les tristes nouvelles précédentes relatives à l'Ost ?
Et, parmi toutes ces personnes, combien ont ne serait-ce que levé le petit doigt ?

Le brasseur ne pouvait que constater oui. Et c'était un bien triste constat. Qui ne finirait pas tant que personne ne ferait rien. Et au vu du dernier compte rendu du Conseil Ducal, ça n'était pas prêt d'arriver...

Nul part il n'était fait mention dans ce bilan et ses projets, d'une quelconque réorganisation de l'Ost.

Encore une fois, le Conseil Ducal et plus particulièrement le Capitaine, fermait les yeux, préférant se voiler la face et faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Que leur fallait-il encore pour qu'ils se décident de changer ? Sans doute encore beaucoup de morts et de villes pillées...

Là encore, comme à chaque fois, Frère Estienne chercha un interlocuteur des yeux...
Emilie_la_belle
Cela faisait des jours qu'Emilie avait quitté le duché, des jours qu'elle arpentait les routes avec sa charrette chargée et pleine à craquer. Des jours qu'elle se démenait pour son duché en tant que marchand ambulant, supportant les boulettes tour à tour du Cac Champenois puis du Cac Tourangeau. Mais aujourd'hui elle était enfin là, dans ce duché qu'elle aimait plus que tout, dans la belle ville de Lyon qu'elle affectionnait particulièrement, allez savoir pourquoi ...

Elle faisait le tour de la ville, heureuse d'être enfin de retour. Un petit tour du côté du panneau d'affichage pour voir s'il y avait quelques nouveautés, l'annonce de quelques festivités. Mais son regard pour l'heure fut attiré par une lettre. Argael ..... un homme qui au premier abord lui avait fait une impression .... comment dire ..... elle l'avait trouvé arrogant au plus haut point, il fallait bien l'avouer ! Mais à cette époque là, Emilie était un condensé de tout ce qu'il y avait de plus écervelé et léger en LD, ne pensant qu'à lui trouer les poches qu'il avait bien pleines alors qu'il se rendait à Lyon pour construire son hôtel.

Un sourire sur les lèvres en se remémorant cet épisode. Ce n'est que plus tard qu'elle put l'apprécier à sa juste valeur, et qu'elle échangea quelques paroles avec un homme des plus courtois et des plus agréables. Entre-temps elle avait mûri, aucun doute là dessus. Et c'est avec beaucoup d'attention qu'elle se mit à lire ce courrier. Et elle le lut et le relut, son visage blêmissant au fur et à mesure de la lecture. Briançon .... tombée ...... comment était-ce possible ? Comment avait-on pu faire ça à cette ville qu'elle avait eu plaisir à visiter ? Enfin elle avait surtout visité d'un peu trop près la forêt mais pourquoi faire ça à cette ville si ce n'était pour faire mal ?

Elle recula de quelques pas, apercevant tout juste le frère Estienne. Sourcils froncés, elle cherchait à comprendre ce qui avait pu se passer, pourquoi l'Ost n'avait pas empêché ça ....... Et pourquoi était-elle aussi bouleversée par cette nouvelle ? Elle l'ignorait. Ce qu'elle savait, c'est qu'elle était prête à aller sur le champ à Briançon s'il le fallait et qu'elle ferait tout pour les aider si on le lui demandait.
_________________
Soleil
Soleil....

Oui Soleil est vivante, il s'en est fallut de peu, mais elle se relève.
Aujourd'hui elle arpente les rues de Lyon, elle se reléve à peine d'une grave blessure.
Elle redécouvre sa ville, sa ville qu'elle a défendu il y a peu au sein de l' OST.

C'est arpentant les rues de la ville que son regard est attiré par ce panneau d'affichage, elle s'avance, et regardant la signature, elle sourit.

Argaël

Rien qu'en lisant cette signature, elle savait déjà que la lettre serait un coup de gueule.

Elle lu attentivement, parce que cela la concernait quelque part, elle Archer au sein de la garnison de Lyon.

Elle n'eut pas besoin de lire deux fois, mais le contenu de cette lettre la consterna. Une ville était tombée au sein du duché.
A vrai dire, en ce moment les brigands se faisaient fort et audacieux. Alors oui une attaque bien menée avait conduit à un pillage d'une ville.
Et oui c'était malheureux et triste.

Elle ne se demanda même pas si cela aurait pu être empêché, surement que oui, Que ce soit grâce à l'OST ou a un appel mal lancé, ou une mauvaise estimation des brigands, cela n'importait peu, le problème pour elle ne se situait pas là.
Elle supposait que la ville saurait et avait même peut être déjà pu se révolutionner pour reprendre les rennes comme il se doit.

Savoir admettre que l'on a perdu ou son erreur, voilà ce qu'elle trouvait important.
Personne n'est infaillible, et il est sein de le reconnaitre.

Ce qui la troublait le plus dans cette lecture de cette lettre, c'est que, elle soldate à Lyon, elle n'avait point été informée de cette défaite.

Était ce du à sa blessure qui l'a retenu si longtemps au fond d'un lit ?
Pourtant dés qu'elle l'a pu, elle a parcouru sa garnison, et rien n'indiquait cet événements.

D'ailleurs aucun événements n'était indiqué.
Elle avait reçu ce coup fatal qui l'a retenait en ce moment loin des défenses de la ville en défendant sa ville. Mais rien... rien elle ne savait rien de ce qui s'est passé ensuite.

Etaient ils si insignifiants que personne ne tenait informé les humbles défenseurs de les villes du duché ?
_________________
--Chef_constructeur
Le chef constructeur arpentait les rue de la capital. Tomba nez à nez sur l'affiche du Vicomte de Monestier de Briançon. Il connaissait se loustic. Il avait entendu se nom la première fois il y a quelque temps. Le loustic était alors le plus gradé de la garnison de Briançon. Mais suite à la mauvaise gestion de celle ci, il fut purement et simplement renvoyé à la vie civil.

Et depuis ce jour, bon nombre de lettre du loustic venait critiquer l'ost. Une lettre de plus. Encore. Le chef constructeur ne comptait plus ce nombre de lettre, puisque qu'il ne savait compter.

Il remarqua alors un moine, et une dame qui était au coté de lui. Quel étaient leur avis sur tout cela ? Savaient ils que le loustic avait mis a bas la garnison loin dans la montagne avant de partir ?

Puis, le chef constructeur réfléchie quelque instant. Comment était il au courant ? Comment savait il que Briançon était tombée ? Il regarda alors les annonces ducal. Mais rien, rien. La famille Devirieux était maître a Briançon. Mais peut être que l'ancien gouverneur et membre de cette famille avait eu le temps d'écrire à son aïeul, avant toute chose.... Ou peut être qu'il le savait d'une autre manière, usant de cela pour mettre a bas le conseil, et l'ost.
--Frere_estienne


Des gens !!! Il y avait des gens !!! Pour une fois il allait pouvoir parler avec d'autres personnes sur ce sujet ô combien brûlant en Lyonnais-Dauphiné !!

Et cette fois-ci, il espérait qu'il n'y aurait pas de soldat qui ferait une syncope juste devant lui, sitôt suivi par l'apparition-disparition du Capitaine...

Frère Estienne se tourna d'abord vers la première femme et se présenta à elle. Il ne l'avait encore jamais rencontré. Du moins, il ne le pensait pas. Il s'en serait certainement souvenu sinon :

B'jour d'moiselle. J'm'appelle Frère Estienne et j'suis éch'vin chargé des érudits d'not' belle capitale. Z'avez l'air aussi abasourdie qu'moi par rapport à l'incompétence d'l'Ost !

Puis, voyant arriver Soleil, il ne pu qu'apprécier sa présence ici. Il savait qu'elle faisait justement parti de l'Ost. Enfin quelqu'un qui pourrait peut-être lui en dire plus !

B'jour d'moiselle Soleil. Comment qu'vous allez d'puis tout c'temps ? Y'a quand même un réel problème avec l'Ost non ? D'puis l'temps qu'messire Argael le dit. Y'a toujours r'en d'fait malheureus'ment ! Qu'est-c'que vous en pensez vous d'toute cette histoire ?!

Et enfin, un homme vint vers eux. Enfin, vers l'affiche plutôt, et donc, vers eux quand même indirectement.

B'jour m'sir. J'suis Frère Estienne, habitant d'Lyon. Alors comme ça vous aussi vous constatez l'inefficacité d'l'Ost dans l'Duché ?! C'malheureux d'voir ça hein !! D'puis l'temps qu'le problème est soul'vé suite à tous ces problèmes. Y'a r'en qu'a bougé ! C''est b'en triste...
--Chef_constructeur
Le moine coupa la réflection du chef constructeur.

Le bonjour à vous mon Frère. Je me nomme Raoul.
Constater l'inefficacité de l'ost ? Non, loin de là. Je constate surtout, que le sir crache toujours la même chose. Et qui plus est, il le crache alors qu'il n'y a pas encore eu d'annonce officielle.

Il parcourra la lettre, et montra du doigt une phrase.

D'aprés ce qui est marqué ici. Le sir dit que la prise de la mairie date d'aujourd'hui. Mais comment est il au courant ?

J'ai cru lire je ne sais ou, peut être dans une de ses lettre, qu'il y avait une milice à Briançon, et elle alors pourquoi n'a-t elle rien fait ? Doit on attendre une lettre du sir pour dénoncer qu'ils ne font pas leur boulots de milicien ? Car il a beau dire que l'ost ne fait rien à chaque fois, et aux moindre fait exacte de dire "je vous avez prévenu".

Moi aussi je vais crier que le jour va s'allonger, et que cela sera la faute du conseil, qui na rien fait pour empêcher cela. Ce n'est pas en criant au loup qu'il arrangera quelque chose celui ci !

Ce n'est pas parce qu'il est officier royal qu'il n'a pas de tâche dans son passé. Car la garnison de Briançon, de sa ville qu'il doit aimer, il ne s'est pas prié pour y faire n'importe quoi et la laisser dans un salle état.
Donc au niveau de la compétence de l'ost, il doit bien la connaître.


Il regarda le moine. Attendant sa réponse. Peut être qu'il était lui aussi, au faite de quelque chose, que le chef constructeur ne savait pas.
--Frere_estienne


Aaaah enfin quelqu'un qui avait de la réparti et qui ne s'évanouissait pas !

Z'avez b'soin d'une annonce officielle pour dire qu'une ville a b'en été prise, alors qu'vous dites ensuite qu'la milice d'Briançon, si elle existe j'connais pô grand chose à tout ça, d'vait agir sans avoir eut d'aval. Z'êt' un type un brin contradicteur dans vos propos vous.
Mais j'vous en veux pô. Comment il l'a su ? J'en sais fichtre r'en, mais bon, y'a d'la famille à lui à Briançon quand même, alors j'ose croire qu'ils se tiennent informé.
D'ailleurs, j'suis pô b'en sur qu'la manière importe beaucoup.

Alors comme ça, vous, ça vous semb' normal qu'l'Ost n'ai r'en fait ? Elle laisse passer des brigands qui n'sont signalés par personne, et pour vous, tout va comme sur des roulettes ? Z'êt' pô d'ici vous ? P'têt b'en même qu'vous faites parti des méchants et qu'z'êt' à la traîne. Mais vos copains ils ont d'jà fait l'boulot, c'trop tard !

Trêve d'plaisant'rie, quoi que...

Pourquoi l'Vicomte s'en prend toujours à l'Ost ? Ben p'têt parc'qu'elle fait pas son boulot, tout simpl'ment. Si un maire satisfaisait pô, il s'rait critiqué, ça m'semb' normal non ? Pareil pour un Recteur. Pis pour un peu tout l'monde en fait qu'est régit par des règles qu'il s'doit d'respecter.

Si ma m'moire est bonne, d'après l'Corpus des COLD, au livre III d'ailleurs, l'article III.1 dit qu'l'Ost est constitué par la réunion des corps d'Bataille, d'Ravitaill'ment et d'Formation. Il est aussi dit dans les deux articles qui suivent qu'le corps d'Bataille est chargé d'l’exécution des missions d'sécurité et d'défense du territoire, et qu'le corps d'Ravitaill'ment agit en coopération avec le Corps de Bataille.

Là, on constate clair'ment qu'le corps d'Bataille a failli à son rôle. Du coup, j'vois pas en quoi l'fait d'pointer du doigt un responsable, pour plus qu'ça s'reproduise, vous choque.

Si j'm'amusais, j'pourrais même vous citer l'article V.3.d qui parle du manqu'ment au d'voir et qui dit qu'c'est l'abandon non autorisé d'une mission avant son accompliss'ment. Alors à moins qu'le fait d'avoir laisser un village sans surveillance, sans prév'nir personne ai été autorisé, tout ça r'ssemb' pas mal à un manqu'ment au d'voir.

Vous dites qu'c'est pas en criant au loup qu'ça chang'ra que'qu'chose. Ben d'une, vot' histoire d'Pierre et l'loup, v'z'en servez pas d'la bonne manière ou vous la connaissez pô b'en. Parc'que l'Pierre, il appelle l'loup quand il est pô là au début, pour blaguer. Sauf que l'Vicomte, à chaque fois qu'il hurle au loup, c'est parc'que l'loup a d'jà mangé tout l'monde avant ! Et d'deux, ça chang'rait que'qu'chose si y'avait quelqu'un au bout pour écouter, et surtout, pour entendre. Pour s'rendre compte, pour ouvrir les yeux, pour oser s'dire "ah ben il a raison lui à beugler tous les 4 matins, ça s'rait b'en faire des modification dans l'fonctionn'ment d'cette institution passoire qu'on appelle l'Ost !".

Là, quand quelqu'un prendra conscience d'ça, y'aura d'jà un grand pas en avant d'fait !

Pis z'êt' un rigolo à parler sans savoir d'la garnison d'Briançon et d'c'qu'il en aurait fait s'lon vous.
Ça m'f'rait encore plus rire si vous m'racontiez vot' histoire qu'a l'air b'en drôle. J'crois d'jà qu'elle est diamétral'ment opposé à c'qu'il s'est réellement passé. Mais allez-y donc qu'on rigole un peu.

D'ailleurs, quand b'en même vot' version s'rait bonne, en quoi ça vous empêch'rait d'écouter les propos d'quelqu'un ? Encore plus quand ceux-ci sont d'une véracité indiscutable ? Puisqu'à chaque lettre du Vicomte, c'tait toujours suite à un problème qu'il y avait eut, en relation avec l'Ost. Vous vous souv'nez l'histoire du loup qu'a d'jà mangé tout l'monde ?!

Pfiouuuu !!! C'est que le brasseur, quand il était parti, on pouvait plus l'arrêter. Et là, il était bel et bien parti. Et on ne pourrait sans doute effectivement plus l'arrêter.
Emilie_la_belle
Elle n'avait pas remarqué qu'elle n'était pas seule et la voix masculine qui se fit entendre à ses côtés la fit sursauter.

B'jour d'moiselle. J'm'appelle Frère Estienne et j'suis éch'vin chargé des érudits d'not' belle capitale. Z'avez l'air aussi abasourdie qu'moi par rapport à l'incompétence d'l'Ost !

Bon ... bonjour .... mon frère. Emilie, j'habite Valence. Abasourdie .... oui j'crois que le mot est juste. A qui la faute j'en sais fichtre rien mais j'pense surtout aux habitants maintenant. Ils vont sûrement avoir besoin de soutien .... à tout point de vue .....

Elle n'eut pas le temps ni vraiment l'envie d'en dire plus. Une jeune femme arriva, puis un homme qu'elle ne connaissait pas. Elle écouta le frère le questionner et haussa les sourcils à la réponse donnée. Elle ouvrit la bouche pour lui dire le fond de sa pensée mais le brave frère Estienne fut plus rapide et résuma très largement ce qu'elle aurait dit. Amusée, elle ne dit mot et se contenta d'attendre ce qu'allait répondre l'homme
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_geoffroy_
Point de réponse ni d'Adan ni d'Eve, Geoffroy décida alors d'apporter un peu d'eau au moulin du vieux grincheux qui ne cessait de ressasser les mêmes paroles envers et contre l'ost. Il avait beaucoup réfléchi de son coté à ce sujet.. Nul n'avait pas sa part dans ce problème qui était soulevé, et aucun ne désirait prendre sa responsabilité dans l'histoire. Les derniers évènements furent ceux de trop, non pas qu'il se ralliait au Vicomte dans ses propos, mais il comptait bien profiter de son charisme pour passer son propre message. Il posta alors la lettre qu'il avait envoyée plusieurs jours auparavant pour le Gouverneur, et à laquelle il n'avait pas obtenu de réponses.. Il salua ce petit monde ci présent, se contentant d'afficher la lettre aux yeux de tous.

Citation:
Gouverneur Arwel.

Moi, Geoffroy dict de Boissieu, Seigneur de Divajeu et Chef de Lances de vostre garnison de Lyon, fier soldat de l'ost prend la plume aujourd'hui pour vous écrire.

Vous savez, ou pas, que dans la nuit du 05 décembre 1457, notre armée Eviradnus composée quasi strictement de soldats Lyonnais, s'est vue mener un féroce combat contre un groupe de brigands. Le résultat de cette bataille a été que ces vils brigands se sont vus repousser et bouter hors de nos frontières, que deux de nos soldats, de vos soldats, se sont vus tomber sous les coups. Ces deux soldats, vous ne les connaissez peut être pas, pourtant je vais vous les nommer : l'Archer Soleil, de la garnison de Lyon, et le Grand Maistre des Lances Geronimo2751.

Aujourd'hui, une semaine après ces deux drames, aucune reconnaissance n'a été portée envers ces deux soldats. Je vais vous citer également deux fiers soldats Lyonnais qui se sont montrer d'une toute autre façon cette nuit là, le coutilier Maximien et le coutilier Sacha, qui par leur entrainement et la rage de voir leurs compagnons d'armes tomber ont occis un des brigands qui a été identifié peu de temps après : Aliyane.

Si je vous écris aujourd'hui, ce n'est pas pour vous faire un rappel des évènements de ce qu'il s'est passé dans la nuit du 05 décembre. Je vous écris aujourd'hui afin de vous demander que tout comme eux, en votre nom de Gouverneur, fasse couler votre ancre de vostre plume, tout comme nos soldats ont fait couler leur sang et le sang de l'ennemi par l'épée, pour accorder entre vostre nom la reconnaissance qui leur est dûe.

Dans l'espérance de voir notre ost enfin reconnu et non bafoué comme il l'a été depuis ces derniers jours..

Respectueusement,
Geoffroy.

_________________

La sueur épargne le sang.
Soleil
Soleil est toute à ses réflexions quand le frère Estienne vient la saluer. Il a toujours des manières abruptes. A vrai dire elle le connait peu, mais lui semble la saluer comme s'ils avaient ramassé des champignons ensemble.

Soleil leve un sourcil pour écouter ce qu'il veut lui dire, et lui demander.
Même si elle est légèrement agacée par sa façon de l'apostropher, elle lui repond avec sa façon toute à elle de parler.
Nette et sans détour.
Elle ne prend pas la parole souvent, mais lorsqu'elle le fait elle n'hésite pas.



Oh bonjour Frére Estienne.

Nous nous connaissons peu, juste rencontré au détour de certains bureaux du duché, mais vous semblez avoir une mémoire plus qu'excellente.
Pour ma santé à vrai dire, ce n'est pas vraiment ça, je me relève à peine d'une très grave blessure.
Et pour l' OST, le soucis est à juger de façon un peu différente de ce que je vois.
Vous savez, je suis jeune arche, et vraiment même si mes pensées dépassent surement ce qu'il conviendrait d'être, je ne pourrais m'empêcher de défendre ce pourquoi je me bat.
Je n'ai pas connu "l'ancien" OST, et je vis le présent. Et vous savez, personne n'est infaillible.
Je suis bien dans ma garnison, et jusqu'à maintenant, je ne prenais pas trop le temps de voir plus loin.
Mais vous avez raison, en ces jours ou ma santé me laisse avoir plus de temps, je perçois un réel problème. Et ce n'est peut être pas celui que vous pensez.

Pour moi, ce qui demande à être revu est la communication.... Et ne sourirez pas, voilà bien ce qui donne cette image si peu flatteuse à certains.
Je parle de communication de l' OST envers son duché, mais aussi de communication interne.
Mais le duché est en cause aussi, parce que cette communication est manquante dans les deux sens. Nous ne les voyons communiquer avec l' OSt qu'au moment des élections.... et encore
Enfin surement qu'entre "grands" ils ne s'oublient pas, j'ose l'espérer en tout cas.

Ai je eclairé votre envie de tout savoir ?


Soleil lance un regard amusé à son interlocuteur tout en voyant s'approcher Geoffroy, son chef de lance .
Il ne dit rien... mais vient lui aussi afficher une lettre à la vue de tous.
Elle vient lire....
Elle avait tant de mal à se trouver ici en ce jour, elle vient à peine de se lever pour la première fois depuis sa blessure.

Dans cette lettre elle est cité, elle n'aime pas être ainsi exposé, une envie subite de déchirer la lettre, mais au fur et à mesure de la lecture, les dires reflètent tant ce qu'elle venait d'exposer à frére Estienne...
S'adressant de nouveau à lui :

Lisez....
ça vous éclairera sur ce que je viens de dire... il le confirmera.
_________________
Walan
Encore une lettre, pour changer. Qu'il était donc facile pour certains de prendre la plume et de jouer les orateurs plutôt que d'agir véritablement pour le Duché. Sans Repos avait été trop occupé ces derniers temps pour aller faire réponse à cette n-ième tentative de saper une institution ducale et de retourner la population contre elle, mais maintenant que les divers préparatifs militaires avaient étés faits, il n'avait plus de raison de ne pas le faire.

Prenant connaissance de la lettre plus en détail, il écouta en même temps d'une oreille distraite les discussions en cours. Un moine, toujours le même, se faisait comme d'habitude l'ardent défenseur du vicomte de Monestier. D'autres allaient ça et là, plus calmes visiblement. Une fois sa lecture fini, le vicomte d'Ancelle et de Charpey s'exprima à son tour. Il n'éleva même pas sa voix calme et ferme. A quoi bon ? Il aurait beau crier que certains ne l'écouteraient pas plus.

Quelle étrangeté tout de même, qu'alors même que tout l'ost, le Conseil Ducal, les habitants de Briançon et tant de monde se sont mobilisés dès qu'ils ont appris la prise de Briançon pour faire tout le nécessaire pour reprendre la ville au plus vite et châtier les coupables, le vicomte de Monestier ne trouve pour seule occupation que d'écrire une lettre ouverte.

D'aucun auraient pu penser que s'il avait son Duché et sa ville aussi à coeur qu'il le prétend, il aurait proposé ses services ou son aide d'une manière ou d'une autre. Mais non, il se contente d'une lettre. Une lettre dans laquelle il rajoute encore plus de trouble dans une période troublée, dans laquelle il essaie une fois encore de retourner le peuple contre ceux qui se dévouent pour le protéger, dans laquelle il vise la destruction plutôt que la construction, dans laquelle il propose des choses déjà en cours de réalisation depuis longtemps.

Croyez bien qu'il n'a absolument pas été attendu qu'il en fasse la remarque pour que les procédures judiciaires, diplomatiques et militaires soient lancées, elles l'ont été dès l'annonce de cette révolte. Les consultations sur l'Ost avec les soldats ont, elles, lieu depuis plusieurs mois et sont maintenant presque terminées, tout comme la réflexion sur les nouveaux moyens de furtivité et de changement d'identité a débuté dès l'instant même où ils ont été connus.



Que dire donc ?

Pour la première fois, l'une des villes du Duché est tombée directement sous une révolte de brigands, c'est un fait. Un fait bien entendu regrettable et douloureux.
Y a-t-il eut erreur ? Était-ce évitable ? Oui au deux, sans doute.
Cette erreur vient-elle de l'ost, de son commandement ou de son fonctionnement ? C'est possible en partie, mais je serai loin d'être aussi catégorique que d'autres sur une responsabilité totale.

L'ost s'occupe de la défense, certes, mais il n'est pas le seul. Notamment, il se base sur la présence de miliciens embauchés par les mairies, habituellement au nombre de quatre, et qui permettent de repousser les "petites" révoltes de moins d'une dizaine de personnes.
Cette présence de milicien fait donc, normalement, une première ligne de défense en plus d'un outil de détection. En effet, on repère plus aisément un groupe d'une dizaine de personnes, étrangères au village de surcroît, que trois ou quatre individus isolés. Et comme il faut normalement ces dix personnes pour surmonter les défenses de la milice, c'est généralement ce nombre au moins qui se déplace et cela donne une indication sur le moment à partir duquel il faut demander aux soldats de se joindre directement aux défenses ou non.

Or, dans le cas de Briançon, les assaillants n'étaient pas plus d'une dizaine. Ils s'étaient également, pour plusieurs d'entre eux, habilement camouflés avant de pénétrer dans la cité. Enfin, aucun d'eux n'était connu pour d'autres faits de brigandages ou leur appartenance à des groupes hostiles, la plupart était même particulièrement jeunes et ne devaient pas être arrivés en ces royaumes depuis beaucoup plus d'un mois.

Par conséquent, ils n'ont pas tous été repérés par les guetteurs et ceux qui l'ont été n'ont pas particulièrement attiré l'attention. Ceci n'a donc pas alerté plus que cela, et quand bien même cela l'aurait-il fait que leur faible nombre n'aurait guère changé les choses puisque les conseillers militaires auraient compté sur la présence de quatre miliciens pour les contrer, et n'aurait donc pas donné d'ordre de défense.

Là réside effectivement une erreur, puisqu'il n'y avait en réalité que deux miliciens, signifiant donc qu'avec seulement cinq personnes il était possible de prendre la ville. Et ceci, les assaillants le savaient, même si l'on ne sait pas encore précisément comment.

Cela n'a donc en cela rien à voir avec l'effectif de la garnison de Briançon ou la présence de celui-ci en ville -notez bien que les soldats de la garnison de Briançon y étaient ce jour là et n'avaient pas du tout été envoyés ailleurs-.
Notez également qu'il y a un ou deux ans de cela, alors même que l'ost était encore dans une période que certains semblent maintenant idéaliser énormément -plutôt à tort, car il a toujours existé des problèmes à l'ost et il y a, depuis plus de trois ans que j'y suis, toujours eu des personnes déclamant à grands cris qu'il courre à sa perte et que le conseil de guerre ceci ou cela alors même qu'il a énormément changé depuis-, l'ordre de défense n'aurait vraisemblablement pas été donné non plus, puisque sur ce point la politique de défense n'a pas été modifiée.

Cette erreur, si lourde de conséquences soit-elle, ne remet pas foncièrement en cause la stratégie générale de défense qui a largement fait ses preuves -car si vous entendez bien évidemment parler de l'unique prise de mairie ayant réussie, vous n'entendez à peu près jamais parler du nombre énormément plus important et régulier de celles qui échouent grâce à une défense bien menée par cette politique- ou la gestion de la garnison de Briançon.

Plusieurs facteurs sont en cause ici. Retirez l'un d'eux, et sans doute que cette prise aurait été évitée : avec quatre miliciens au lieu de deux, la révolte échouait très vraisemblablement ; avec des assaillants un peu plus nombreux, ils auraient été remarqués et la défense aurait été augmentée ; avec des assaillants connus pour certains de leurs faits, ils auraient été repérés plus facilement.
Mais voilà, la combinaison de ces facteurs a fait qu'ils sont passés entre les mailles du filet et que le garde-fou habituel n'a pas fonctionné.

Alors soit, il y eu erreur et sans doute aurait-elle pu être évitée. Mais il est toujours plus facile de critiquer, surtout les erreurs des autres, surtout après coup et surtout en ne faisant rien soi-même.
Peut-être que si le vicomte de Monestier avait assumé correctement ses devoirs de seigneur des lances de Briançon lorsqu'il occupait ce poste et n'avait pas complètement ruiné cette garnison, les choses auraient été différentes.
Peut-être que si une famille avait agit différemment ces brigands n'auraient pas souhaité prendre Briançon, puisqu'ils ont clairement indiqué que c'était par "vengeance" envers eux qu'ils l'avaient fait.
Peut-être que si le vicomte de Monestier et une partie de sa famille ne s'employaient pas constamment à dénigrer l'ost auprès de la population et de tout ceux qui les écoutent, les soldats perdraient moins de temps à devoir lutter contre ceci et pourraient s'employer davantage à leur entraînement et à la défense, la garnison de Briançon serait plus fournie et aurait été plus susceptible de repérer ces personnes, les officiers n'auraient pas une pression supplémentaire sur leurs épaules alors même qu'ils ont déjà pleinement conscience de leurs responsabilités et tout le poids de la défense du Duché à assumer.
Qui sait ?

Pour finir : croyez vous facile de vous dévouer pleinement à une tâche aussi importante que la défense d'un Duché jour après jour, sachant que la moindre erreur risque de faire chuter une ville, tout en supportant d'autres -qui n'ont jamais occupé le moindre poste se rapprochant de cela- qui ne cessent de vomir sur tout ce que vous faites ?
Je vous suggère de réfléchir à cela, car dans les erreurs en cause ici, peut-être que certaines se trouvent aussi du côté de ces personnes qui, plutôt que de soutenir et d'aider, énervent et affaiblissent.
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--Chef_constructeur
Surprit le chef constructeur attendit quelque instant pour trouver une réponse. La tirade était longue pour un moine. Raoul le percevait comme fatiguer après tant de parole.

Disons que je me méfit de tout les racontars que je peux entendre. Je ne connais pas non plus cette milice. Je dit juste que dans une lettre on en parlé. Je m'interroge donc sur le pourquoi de leur non action ? Et pourquoi on les blâmes pas eux aussi.

Non je dit pas non plus que cela me semble normale qu'ils n'ont encore rien fait, ou rien fait du tout. Peut être qu'ils sont déjà à l'oeuvre dans l'ombre, pour reprendre la situation en mains.
Pour reprendre vos dire, comment on fait pour surveiller des gens que l'on ne soupçonne pas ? L'ost, et la prévôté, doivent avoir autre chose à faire que de suivre tout les étrangers d'une ville. Ou même de nouveaux habitant.

Peut âtre que je suis avec eux, ou non. Tout comme vous, qui sais, car je ne vous connais ni d'Eve ni d'Adam.

Il s'en prend peut être aussi car il a une dent contre celle ci. Et puis, si l'ost ne ferait pas leur travail, je pense que cela ferait longtemps, et a plusieurs reprise que toutes nos ville seraient tombées. Mais personne n'est parfais. Nous restons des création de dieu.
Et puis, pour rependre votre exemple, si un maire ne fait pas son boulot de maire, c'est toute la ville qui se monte contre lui. Dans le cas présent, et presque à chaque fois que je lit ce genre de lettre, c'est toujours le même sir. Peut être qu'il devrait déléguer cette charge à d'autre monde..... Ce n'est qu'une idée hein !

Je vous fais confiance dans le corpus. Je n'ai guère le temps de lire tous cela, alors que des hôtel sont en construction dans cette ville.

Je ne fait que de vous répéter ce qu'on m'a dit à l'époque ou il était le plus gradé de la garnison. Il en avait la charge, il a merdé. Et depuis il crache son venin sur l'ost.
Pourquoi ne rejoint il pas le conseil, pour prendre la charge de capitaine ? Et voyons ce qu'il en fait. Car pour l'instant, a par envoyer des lettres a chaque fois, je trouve qu'il n'en branle pas une.

Et bien voila, il se mettait à son tour à dire plein de chose. Reprenant tantôt sa respiration. Il regarda alors l'une des jeunes demoiselles qui était là à les écouter. Il écouta alors ce qu'elle avait à dire au moine. Il était plus ou moins d'accord avec ce qu'elle disait. Mais il préféra attendre la réponse du moine avant d'engager une discutions avec la demoiselle qui était archer dans l'ost.
Argael
Une chose étrange, alors qu’il imaginait sa missive restait lettre morte, les échos se faisaient nombreux, des questionnements enfin, des doutes des questions. Après tout il s’agissait bien d’opérer une prise de conscience, de lancer enfin une réflexion sur cette institution qui s’essouffler de plus en plus. Devant l’engouement succité il se décida donc de venir sur place répondre aux questions légitimes de la population. Il n’imaginait pas une seconde que ces éminents chefs militaires opéreraient comme depuis trop longtemps de la désinformation.

Peu importe au final, ces hommes proclamés chef militaire qui n’avait pas une once de considération pour les hommes de l’Ost. Il répondrait lui calmement à toute les questions posées sans entourloupe, sans détour.

Il se présenta donc sur la place de Lyon, constatant de ses yeux l’agitation et les débats s’ouvrant. Il arriva juste à temps pour entendre Sans Repos, un homme se considérant selon ses propres propos comme faisant partie de « l’élite » ouvrir la bouche pour en vérité affirmer des choses comportant des inexactitudes. Après tout c’était de bonne guerre que ceci.

Saluant chacun les remerciant d’être présent, il se dit qu’avant les questions il fallait exprimée son parcourt, tordant le cou au menteur et expliquant au ignorant de l’histoire ce qu’il en fut vraiment.

Merci à vous tous, amis et ceux qui ne le sont pas, je répondrais à toute vos questions rassurez vous mais avant toute chose j’aimerai apporter un correctif afin de partir sur une base saine.

J’ai été renvoyé de l’Ost la chose est exacte, je ne l’ai jamais caché mais il me revient de vous parler de la genèse et ceux jusqu’à mon renvoi énoncé.

Voici l’histoire d’un soldat point encore Seigneur des Lances de Briançon, qui en accord alors avec le responsable de la garnison de Briançon, instaura une section instruction destinée à tous les coutiliers de la garnison. Pour les soldats vous trouverez trace de ceci dans les archives de la garnison de Briançon, sous le titre « section instruction » de mémoire.

J’encourage chacun qui peu à prendre connaissance de ce que fit le soldat Argael pour sa garnison. Pour ceux qui n’ont pas accès, je vous résume donc en quelques mots. Le soldat Argael organisa et fit vivre la garnison alors même que le Seigneur des lances d’alors était souffrant. Malgré l’apathie du conseil de guerre et l’absence de vision pour l’avenir, Briançon prospérait. Lorsque la place de Seigneur des lances de Briançon se trouva vacante un choix s’imposa à Argael. Aussi mauvais qu’on vous le fait pensé on me proposa alors de devenir Seigneur des lances ou bien Maistre instructeur de l’Ost.

Mon choix se porta sur la garnison de Briançon que je continuai à faire vivre. A l’époque, et il s’agit encore de fait, des soldats et pas des moindre, le chef de lance Draguione et le Chef de lance Antlia demandèrent à se faire rattacher à la garnison de Briançon sous mes ordres.

Le jour de ma nomination a la tête de la garnison de Briançon, je publiais au conseil des lances, une missive intitulée « c’est Azincourt la un vrai bordel », dans lequel je listais selon moi les disfonctionnements de l’Ost, ceci afin d’en débattre.

Le débat fut vif, mais je me dois de poursuivre car bientôt arrivèrent les rencontres inter garnisons de l’Ost, pour ceux qu’ils ne savent pas il s’agit de jeux ou les soldats se mesurent entre eux.

Ici, de nouveaux des accrochages, la chose est normale entre soldats virils. Devant la contestation et l’ingérence de nos chefs, j’ai pris la décision de désinscrire la garnison de Briançon, qui reprit le chemin des montagnes. En partant j’invitais alors le conseil de guerre à venir faire une manœuvre avec ma garnison, afin de leur montrer le niveau atteint.

En vérité ici, je crois que l’incompréhension était grande entre des soldats motivés, le mord entre les dent et l’atrophie de nos, de vos dirigeants actuels.

A notre retour, un de mes hommes, le soldat Ziglord mourut provoquant le deuil de la garnison, dans l’indifférence affichée de l’ost. Je ne peux m’empêcher un parallèle avec l’histoire du soldat soleil. Autre temps, même constat.

Alors que Briançon pleurait un frère, l’Ost décida une cérémonie afin de remercier les soldats pour les mérites constatés. J’ordonnais alors en signe de deuil à ma garnison d’arborer les tenues de deuil, ce qui provoqua de nouveau une indignation de nos, de vos chefs actuels, me demandant même en pleine cérémonie de changer de tenue.

Bref de nouveau retour en garnison, des soldats amers. Prenant alors ma plume, je rédigeai une lettre de démission, suivit en cela selon leur propre volonté de la quasi-totalité de la garnison.

Sitôt fini, le conseiller militaire Samarel arriva dans nos murs et constatant ces lettres de démission, rassembla la garnison.

Ses propos furent ceci, devant les démissions, il osa traiter mes hommes de « lâches » de « couards ». Je ne pouvais accepté ceci. A la fin de la cérémonie donc, je retirais mon uniforme et vient molester le conseiller militaire Samarel Kennedy.

Dans l’instant suivant j’étais enfermé en un cachot en attente d’une cour martiale, alors même que j’étais civil. Mais bon passons nous ne sommes plus à des énormités près.

La cour martiale donc vit pour juge, Antlia Kennedy, la fille même du conseiller militaire avec qui j’avais eu discorde. La sentence, dans une parodie de justice, le renvoi de l’Ost. Je dis bien le renvoi.

Dans mon sillage donc la garnison se dépeupla devant l’incompétence de nos, de vos chefs et nullement de mon fait, chacun étant libre de sa destinée.

J’encourage de même les soldats à lire le rapport de la cour martial pour juger par eux même de la véracité de mes propos. Je dis cela afin de vous montrer combien le soldat que j’étais à contribué a la grandeur de Briançon et que son déclin, n’est en rien de mon fait mais plutôt de celui de nos, de vos chefs militaires.

J’ajoute que j’ai quitté l’Ost en février 1457 soit il y a 10 mois, et qu’en ce lapse de temps l’institution fut incapable de former une garnison.

Je répondrais ensuite ne m’en voulait point sur des propos qui n’ont de raison d’être ici.

Le porte parole ici, sous entend que ma famille est la cause de ceci. Je dois démentir. Aucune famille en ce duché je dis bien aucune famille n’a donné autant de gouverneur au Duché, aucune famille n’a donné autant de mandat ducaux à ce duché, aucune famille n’a donné autant de mandats de maire en ce duché. Sous entendre que les Devirieux sont la raison de gestion désastreuse de l’institution je ne le tolérerais pas. De même simple constat, combien de Briançonnais sont sur les listes ducales du prochain exercice ? Aucun, la preuve du mépris affiché, et l’on s’étonne ensuite que l’ost y soit moribond.

Bref ne désespérant pas de faire entendre ma voix, je l’apprend sans doute à certains aussi médiocre que l’on vous le dis, je suis candidat pour être major des compagnies nobiliaire, est ainsi proposer mon aide au sein du conseil de guerre, preuve en est encore de ma volonté de servir cette institution. J’ajoute que j’ai le plébiscite de la noblesse pour la fonction, nous verrons si le gouverneur entend les propos de celle-ci.

Pardon pour cette longue tirade, je ne peux que vous encourager à prendre connaissance de tout ce dont je vous parle. Je me tiens maintenant à votre disposition pour des interrogations légitimes, mais je me devais de vous expliquer ces faits, puisque sans surprise, l'Ost n'en a rien communiqué
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--Frere_estienne


Un sourire à demoiselle Emilie en signe de contentement de la connaître, un signe de main à messire Geoffroy, puis une oreille attentive à demoiselle Soleil.

J'vous rassure d'moiselle Soleil, j'ai pas connu non plus l'"ancien" Ost. Et j'suis plus que d'accord avec vous concernant la communication. Mais ça non plus, c'est pas nouveau. Et encore, moi j'dis ça alors que j'suis dans le Lyonnais-Dauphiné d'puis pô longtemps. Ça saute aux yeux. D'ailleurs, m'sir Argael l'a déjà signalé aussi. Pourquoi ça n'a pas changé ? P'têt parce que ça v'nait d'lui et que tout c'qu'il dit n'est pas pris en compte, allez savoir !
En tout cas, c'est b'en qu'vous vous en rendiez compte. Si tout l'monde en a conscience, p'têt qu'enfin ça chang'ra.

Puis vint Walan le Parfait. Frère Estienne, il aimait bien l'appeler comme ça tant cet homme semblait s'attribuer des qualificatifs qu'il pensait avoir. Mais là n'était pas la question. Il écouta ce qu'il avait à dire, ainsi que les propos du dénommé Raoul qui leur firent suite. Et, alors qu'il ne s'y attendait pas, le brasseur vit intervenir le Vicomte de Monestier de Briançon. Et une chose était sûre, il remettait bien comme il fallait les deux précédents intervenants.
Walan le Parfait n'avait sans doute jamais rajouté le Désinformateur à son panel de qualités. Le Désinformateur ou le Menteur d'ailleurs ?! Allez savoir. Et puis là n'était pas la question... quoi que...

C'est à ce dernier que Frère Estienne s'adressa en premier :

Vous dites que m'sir Argael n'propose pas son aide pour l'Duché ?! Ben c'est qu'vous d'vez pas savoir b'en lire. Ou alors, c'est qu'z'êt' pas assez objectif pour vous en rendre compte. Sa participation pour aider l'Duché ?! Vous l'avez juste sous les yeux !! En quoi une lettre s'rait pas une aide ? La preuve d'ailleurs, un débat est lancé. Enfin, espérons qu'ça l'soit. Étant donné qu'vous commencez par d'la désinformation, et où j'suis pô b'en sur qu'vous écoutiez, j'suis pô sur qu'on puisse parler d'débat.

C't'un problème de communication, comme me l'a souligné la d'moiselle Soleil. D'ailleurs, en parlant d'problème d'communication, faudrait m'expliquer pourquoi dans les comptes-rendus des activités, y'a des dossiers sur lequel l'Conseil travaillait, qui disparaissent soudain'ment sans qu'il y ai d'annonce comme quoi l'dossier en question a été résolu. La réaction à avoir suite au décès d'msir Nestor. J'sais pô qui sait ni c'qu'il a fait, mais d'un coup, plus rien, sans qu'on sache c'qu'il en a été décidé. Pareil pour la discussion sur les d'voirs d'la noblesse dauphinoise en terme d'défense, ou encore d'la discussion sur l'rôle du Major des Compagnies Nobiliaires. On sait pô c'qu'il en est r'ssorti d'tout ça. Alors oui, z'aurez beau accusé quiconque d'vous en vouloir, mais l'jour où vous prendrez l'taureau par les cornes et qu'vous y mettrez un peu du vot' du côté d'la communication, p'têt ben qu'il y aura moins à r'dire.

J'en viendrai direct'ment à vot' fin. D'une, l'Ost en tant qu'institution a pour but de défendre l'Duché comme j'l'ai indiqué à m'sir Raoul tout à l'heure. Il se trouve qu'ça a pas été fait. Du coup, ça m'semble normal qu'on pointe cette institution du doigt. Là encore, j'comprend t'jours pas qu'ça vous choque vous aussi. Rassuez-moi, vous l'connaissez l'Coutumier quand même ?!
Et d'deux, b'en si z'en avez marre qu'on vous "vomisse" d'ssus comme vous dites, faudrait p'têt voir à prendre en considération c'que les gens vous disent. Sans ça, j'suis pô sur qu'ça va s'arranger.

Après une inspiration, Frère Estienne continua envers Raoul cette fois-ci :

Moi ?! Avec les brigands ?! Héhé, c'est b'en c'que j'disais, z'êt' un saltimbanque vous ! Bon, c'la dit, j'vous en veux pô, vous m'connaissez pô encore. J'suis éch'vin chargé des érudits dans not' bonne capitale ! Du coup, non, d'solé, j'suis pô un brigand moi. Et vous, vous faites quoi ?!

En tout cas, z'avez pô tord par rapport à la milice m'sir Raoul, si celle-ci existe b'en. Mais bon, j'sais pô comment s'articule la relation ent' cette milice et l'Ost.

Qui est "dieu" qu'vous mentionnez quand vous dites "création d'dieu" ? Z'êt' qui vous ? [Y'a pas de Dieu dans les RRs, c'est Aristote qu'il s'appelle ]

Pour vot' exemple du maire et des habitants, là encore, comme vot' histoire d'Pierre et l'loup, vous prenez pas les bons exemples ! Les habitants, eux, ont l'droit d'se monter contre leur maire. À l'inverse des membres d'l'Ost. Enfin... c'est qu'une idée hein...

En tout cas, vous aussi, z'avez pô l'air de prendre en considération l'fait qu'd'écrire des lettres c'est aussi faire que'qu'chose pour son Duché. Z'êt' assez étroit d'esprit quand même hein !

Il allait pas tarder à mourir le Frère Estienne à ce rythme-là ! Tout bien réfléchi, y'avait sans doute que ça pour le faire s'arrêter de parler.
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