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[RP]lettre ouverte sur une sinistre nouvelle

Hardryan
Le Montagnard entendit la réponse du soldat, il n'y allait pas de main morte, et le sang lui montait sans doute un peu trop à la tête, car ses souvenirs semblaient brouillés. Rien pour excuser les paroles calomnieuses qu'il avait prononcées cependant.

Alors qu'il allait lui répondre, le Gouverneur arriva, elle semblait fatiguée. Pas étonnant, cette charge qu'elle portait était des plus prenantes... et pesantes. Celle-ci invita le soldat à la rejoindre auprès de la belle Émilie à qui elle répondit qu'elle devait bien être la seule à se soucier de Briançon... Les réponses qu'elle lui apportait, le Montagnard les connaissait déjà pour s'être tenu informé de la situation là-bas et pour autre chose... *Petite pensée pour Valence...*

Puis elle fit placarder ses réponses aux lettres d'Argael et de Geoffroy. Hardryan y jeta un coup d'oeil tandis que les bavardages se poursuivaient et que son cousin lui glissait encore quelques mots à l'oreille, qu'il lui posait quelques questions dont il énonçait lui-même les réponses, ce qui le faisait légèrement sourire.

Et vraiment son sourire s'estompa quand il lut:


Arwel, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné a écrit:
Dans votre empressement à vouloir jeter l'opprobe sur l'Ost et sur le Conseil Ducal, vous ne vous êtes pas interrogé plus avant sur les raisons de la prise de la mairie de la ville de Briançon, or, depuis, celui qui s'était emparé de la ville par traîtrise a envoyé un courrier aux Briançonnais, expliquant pourquoi il avait commis un tel acte. La vérité est que cet acte était une vengeance, pas une vengeance contre le Duché ou contre l'Ost, non, une vengeance contre le maire de la ville, messire Ka Derivieux et par extension, contre votre famille !


Voilà qui était contradictoire...

un peu plus tôt dans la lettre... Arwel, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné a écrit:
Il s'avère que la mairie de Briançon a été prise dans la nuit du 9 au 10 décembre dernier par des individus inconnus de qui que ce fût. Contrairement à ce qu'on voudrait vous faire croire, une surveillance accrue de l'Ost ou de la Prévôté n'aurait pu prévenir une telle catastrophe. En effet, cette prise a été effectuée par des personnes sur lesquelles les soupçons n'auraient pu peser, puisqu'elles n'avaient aucun antécédent dans ce genre de faits, et qu'elles étaient d'un âge peu avancé, à peine l'âge de pouvoir prendre la route...


Votre Grâce, je dois dire que cela me surprend que vous considériez comme la vérité les propos d'un individu de cet acabit. Et cela me surprend que vous pensiez que ces individus inconnus de qui que ce fût comme vous l'affirmez dans votre réponse au vicomte de La Tour du Pin, qui que ce fut incluant tous les Devirieux de ce monde, aient quelques raisons d'en vouloir à notre famille.

Portant ensuite un regard acéré sur le soldat:

Quant à vous si vous considérez que les discussions du Conseil de guerre concernant le choix du major ne sont pas de l'ordre confidentiel, vous qui révélez que les discussions que vous avez eues là-bas ne mettent pas le vicomte de La Tour du Pin favori, il faudra m'expliquer pourquoi aucun des Conseillers militaires n'a fait état de sa préférence pour le Major à l'Office des compagnies nobiliaires comme il convient aux nobles de le faire.

Concernant cette hypothétique révolte comme vous dites, j'ai dit que vous avez craint une révolte, ce que vous avez confirmé à l'ancien Gouverneur, Ka Devirieux, en interdisant aux Seigneurs des Lances d'alors d'envoyer des troupes pour la mener. Vous l'avez dit en salle de doléances. La salle des doléances n'est pas une salle privée que je sache.

Qui floue le plus le duché? Quelqu'un qui fait ressortir les faiblesses d'une institution pour que celle-ci prenne les choses en main ou une institution qui se tire dans le pied elle-même en voyant ses plus influents parler de révolte par orgueil et par frustration, une institution qui ne prend pas le temps de dialoguer avec son plus haut représentant, le Gouverneur, pour tenter de comprendre ce qui s'est passé, une institution qui préfère mettre son plus haut représentant, le Gouverneur, en mauvaise posture plus qu'il ne l'a fait lui-même devant l'urgence d'une situation, une institution qui se cache encore la tête dans le sable, préférant jeter le blâme sur d'autres. Je ne vois pas de respect pour votre institution dans cela.


Le Montagnard prit une inspiration...

Vous parlez de la félonie de ma famille... Donc de la félonie de mon cousin le vicomte, celle de Ka Devirieux, celle de Leo Devirieux, celle de mes enfants, celle de feue mon épouse... et de la mienne... Dois-je vous rappeler cette annonce faite par le Conseil ducal, annonce légitimant et légalisant la révolte menée par mon cousin Argael Devirieux pour reprendre une mairie qui de maire n'avait plus?

Dire que cette action était une félonie perpétrée par la famille Devirieux est une insulte grave que je ne tolérerai pas et que j'espère le Gouverneur ne tolérera pas pour ses vassaux. Alors retirez vos dires et présentez des excuses à ma famille sans quoi je me ferai un devoir de vous rosser dans un duel pour vous faire ravaler vos paroles abjectes.

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Argael
(pardon irl absent 3 jours donc ou vous attendez ou alors vous faites sans Argael qui est parti)
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Emilie_la_belle
Elle les regardait se chamailler et fit un léger sourire au frère Estienne qui fut le seul à l'entendre. Elle s'apprêtait à partir, écoeurée de tant de désinvolture lorsqu'elle vit son amie Arwel s'approcher d'elle. Elle ne l'avait pas remarquée parmi la foule sous sa capuche. Son amie Arwel, maintenant gouverneur... Ses premières paroles furent pour elle et tout en l'écoutant, elle opinait du chef. Bien sûr qu'elles étaient encore amies et son geste en témoignait. Emilie serra ses mains sur les siennes et murmura quelques mots avant qu'Arwel ne s'adresse aux autres.

Merci Arwel, je sais ce qu'il me reste à faire. Merci de tout mon cœur.

Elle n'en attendit pas plus et se faufila dans la foule. Elle avait un voyage à préparer.

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--Frere_estienne


Allons bon ! Voilà qu'en plus de s'essouffler à échanger avec d'autres personnes, voilà maintenant qu'on sollicitait Frère Estienne pour lire quelque chose qu'il n'avait pas lui-même rédigé.

Heureusement qu'il s'agissait d'un enfant. Avant de lire la lettre à haute voix, et après avoir donné une piécette au gamin, il s'adressa à celui-ci :


Mon garçon, j'peux lire ça oui. J'm'appelle Frère Estienne. Mais j'suis pas plus curé qu'toi t'sais. Ma robe, j'l'ai d'puis qu'j'ai été brasseur en l'Abbaye du Tastevin. Et j'dois dire qu'j'y ai pris goût. Mais j'suis ni curé, ni moine, ni tout c'que tu veux, hormis b'en sur un fidèle Aristotélicien. Et j'le s'rai encore plus si l'Église daignait doter nos bonnes paroisses d'curé. Paraît qu'ça doit arriver. Paraît. C'toujours aussi long en tout cas avec eux. M'enfin bon.

Ah oui, la lettre !


S'exécutant, l'échevin lyonnais lut la lettre à haute voix :

Sur la lettre du gamin, quelqu'un a écrit:
Cher Ami, chere amie,

Oui je me repend aujourd'hui, je viens de dévaliser votre mairie.
Pourquoi?
L'appat du gain bien sur, mais aussi le ras le bol de l'immobilisme et de la consanguinité brianconais.
Ka lui meme a venter sa famille, 4 fois gouverneur, et pas moins de 23 fois maire.
Sachez que par économie de 30 écus par jour pour le maire, et 25 pour le duché, que représente la somme supplémentaire à débourser, il vient d'offrir à un groupe plus ou moins d'inconnu la coquette somme arrondi de 13000 écus.
Pour ceux qui ont du mal avec les 0, c'est bien écrit treize mille. pour 55 ecus d'écunomie, et oui.

Ne nous le cachons, pas, ceux qui payeront au final c'est vous. Juste retour des choses, vu que c'est vous qui élisez toujours les memes dechets pour vous gouverner, viles personnes qui vous pillent autant que moi, sauf qu'eux appellent ca un impot, impot qui vous l'aurez surement remarqué, n'a pas servit a assurer votre sécurité.

Merci donc à tous ces vieux croutons trop sur d'eux, donc l'orgueil est le principal trait, je penserais à vous en me délectant avec jouissance des marchandises que renfermait la mairie.

Bien sur, vous aussi pouvez vous revolter contre l'immobilisme en regagnant ma lance, parce qu'ensemble, on peut faire bouger les choses, et que seul, je pars avec la caisse!

Bien a vous, le très riche
Ergo, maître de Briancon


Euuuh... J'pas b'en tout compris c'qu'il écrit. En gros, il fait c'qu'il critique non ?! Il critique les impôts qu'on prélève, mais lui, à l'inverse, il prélève dans les caisses direct'ment, sans aucune autre raison qu'le vol. Il s'plaind qu'les gens élisent des gens qu'il aime pô et qu'ils devraient élire des gens qu'lui il aime, mais à l'inverse, il s'impose à eux.
Mouais... encore un qui m'a l'air b'en contradictoire dans ses propos. Visiblement, 'l'a p'us toute sa tête. D'ailleurs, p'têt b'en qu'il l'aura plus du tout bientôt d'ailleurs. V'là qui d'vrait ravir l'bourrel.
Geronimo2751
Gérault écouta la réponse d'Hardryan et soupira ... toujours la même rengaine.

Messire devrieux je veux bien retirer mes propos et les modifier, car je l'espère vos enfants et feu vostre femme que je connu, ne suivront pas cette entêtement chronique qui en devient ridicule. De même pour Léo qui travaille actuellement pour son duché de manière admirable.

Remplacez donc "la famille Devrieux" par Argael, Hardyan et Ka Devrieux.

Puis je retourner à mon armée ?

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Pour le commandant, pour l'ami
Hardryan
Une moitié de réponse, une moitié d'homme qu'était celui qui était le chef militaire de l'Ost. Belle image pour son institution.

Retourner à votre armée et vous cacher? Faites donc, allez trembler derrière vos soldats. Vos propos je n'ai pas demandé à ce que vous les modifiez, j'ai demandé à ce que vous les retiriez et que vous vous excusiez pour ceux-ci. En plus de ne les avoir retirés qu'à moitié je n'ai entendu aucune excuses.

Par ailleurs, vous vous entêté à ne pas entendre que la révolte menée par mon cousin sous ordre du Gouverneur a été approuvée, a posteriori certes, mais approuvée tout de même, par le Conseil ducal et en plus, vous me traitez de félon alors qu'à ce moment j'étais sur les routes de la Bretagne.

Retournez derrière votre armée, mais préparez-vous à ce que ma lame soit la dernière chose que vous verrez, car je n'accepte pas de tels propos à mon encontre et à l'encontre de Ka et Argael Devirieux ou alors, priez pour que notre Gouverneur exige de vous des excuses et que vous vous y pliiez, car ce sera votre dernière chance de vous sauver.


LJD Arwel demande un peu de temps pour répondre.

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Elva.
Elva. écoutait tranquillement les nobles se battent entre eux... Cela n'était pas différent d'un pays à l'autre. Le frère Estienne avait cependant raison. Elle s'avança un peu et le regarda puis monta le song, parlant de la voix portante qu'on lui avait montré à utilisé.
*(Je spécifies elle ne crit pas c'est vraiment juste de la projection très forte de voie)*

AMIS, OU ENNEMI.... PEU IMPORTE LA FAUTE ET À QUI ELLE EST, LE GESTE POSÉ EST ILLÉGAL.QUE L'HOMME AIME OU NON KA N'A POINT DE RAISON DE FAIRE CELA.

AU LIEU D'UNE PRISE DE MAIRIE SUIVIT PAR ACHETER LE MARCHÉ QUAND CELLE-CI LUI FUT REPRIS ET REVENDRE LES DENRÉES À PRIX DOUBLE... IL N'AVAIT QU'À SE BATTRE EN ÉLECTION.

LA RÉALITÉ EST QUE L'HOMME EN QUESTION SE CHERCHAIT UNE RAISON...IL EN A TROUVÉ UNE...JE LE SAIS PARCE QU'IL À DIT DES CHOSES À MON SUJET SEMBLABLE SUR MA FAMILLE À UN AUTRE MEMBRE...

SES PROPOS ÉTAIT SELON LUI JUSTIFIER ET IL CONNAISSAIT MA FAMILLE DE PAR MON NOM DE FAMILLE E T SA FAÇON DE FONCTIONNER. CEPENDANT IL À FAIT DE GRAVE ERREUR ME PROUVANT BIEN LE CONTRAIRE ET LE PROUVANT AU CAPITAINE AUSSI.

IL À DONC OBSERVER LA FAMILLE DE MONSIEUR HARDRYAN CE QUI N'EST POINT DIFFICILE AVOUEZ. ET À ATTAQUÉ EN CE QUI PENSAIT ÊTRE LA FAIBLESSE DU LYONNAIS-DAUPHINÉ.

VOUS VOUS LAISSEZ BERNÉ PAR UN BRIGAND DE BAS ÉTAGE, MENTEUR ET MANIPULATEUR. VOUS LUI DONNEZ ABSOLUMENT TOUT LE CRÉDIT QU'IL VEUT ET LE NOURRISSEZ DANS SES ÂNERIES POUSSÉ PAR LA BÊTE SANS NOM.

VOILÀ OUI UN FAIT PLUS RIDICULE QUE SON PILLAGE LUI-MÊME, QUI DÉMONTRE BIEN VOTRE FAÇON DE FAIRE. TAPER DONC SUR LE VRAI COUPABLE, CELUI QUI A PAS SU SE BATTRE AUTRE QUE PAR LES ARMES, ET RESPECTÉ LE PEUPLE. CELUI QUI A BEL ET BIEN AFFAMÉ PRESQUE À MORT ET TUER DES GENS PAR FAIM... LUI SEUL EST COUPABLE LUI ET LA BÊTE SANS NOM.

MAINTENANT MOI JE RETOURNE À BRI...J'AI DU TRAVAIL À FAIRE PUISQUE PLUSIEURS FONT TOUT SAUF CELA...

Sur ce elle se tourna le regard froid, mais sourit à la dame Emilie.


Merci Dame,je vous ferai préparai une chambre pour votre arrivé. Votre aide est la bienvenue.
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Soleil
Soleil s'est assise pour se reposer un instant, sa blessure recommence à la faire souffrir, certainement qu'elle n'aurait pas du pousser sa promenade si loin.
C'est à ce moment là que choisie la gouverneure pour intervenir en place publique.
Elle commence à écouter distraite son discours, et elle sursaute à l'énoncé de son nom, elle se lève d'un coup pour poursuivre cette écoute de façon plus attentive.

Voilà qu'elle venait à les féliciter elle et le grand maistres des lances. Elle qui était restée si longtemps à l'infirmerie, venant pour ce premier jour à Lyon se demandait ce qui avait pu provoquer que la gouverneure se déplace le même jour pour s'adresser à elle...

Elle ne savait pas trop quoi répondre ne s'attendant pas à ça, surtout ici..

Ecoutant le grand maitres des lances, elle prit la parole elle aussi de façon rapide ne voulant pas prolonger ce discours qui apparemment avait été provoqué par cette lettre d' Argaël.


Merci madame la gouverneure, je n'ai agit que par dévotion pour ma ville et le duché.

Soleil fait demi tour ne voulant pas etre le centre de cette manifestation impromptue, et la douleur la reprend, il est temps qu'elle rentre en sa demeure.
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Ka_de_brugeliete
Ka Devirieux se rendaient en les bureaux de Bourgmestre pour continuer de s'atteler à faire reprendre l'économie Briançonnaise. Il n'avait eu que peu de temps pour s'atteler à écouter ceux qui auraient toujours eu plus d'énergie à dénigrer leurs responsabilités la rejettant sur ceux qui la dénoncent.

Pointant le bout de son nez à Lyon quelques heures, il prit un petit moment pour venir y répondre.


"Il est bien triste de constater que les derniers à s'être inquieté pour Briançon sont à nouveau les premiers à pointer du doigt les premiers à oeuvrer pour elle. Que nous reproche-t-on au final, relisant son courrier? Que notre famille s'occupe trop de la ville? Je vous demande donc si nous devrions la laisser devenir une ville morte.

Depuis que j''ai repris le poste de maire à Briançon, j'ai posté à plusieurs reprises à propos de la défense, non pas de ses brigands, mais sur les différents topic concernant les miliciens, sur les débats en cours en légature, ....laissant même quelques bêtises volontaires afin de voir si j'étais entendu. Mes homologues maires pour témoin! Si il faut ici étaler les réponses que nous avons reçus, n'ayez crainte cela sera bref!

Une chose est sûre de celui qui a pu prendre notre mairie! Nombreuses sont les choses faisant penser à de la sorcellerie ! Nombreuses sont les choses qu'Ergonoman connait de l'organisation de la défense Lyonnaises-Dauphinoises...Qui peut nous dire qu'il n'est pas en cette pièce?

Enfin voyez vous, je vous conseillerai plutôt de vous atteler aux quelques tâches qui vous incombent, grand maîstre des lances, enfin une bonne décision, espérant que vos réflexions soient hautement plus réfléchies que lorsque vous vous occupez de pointer des responsabilités. Je ne puis rien répondre face à la mauvaise foi et des esprits étroits qui se confinent dans leurs erreurs.

Il est facile ici de pointer nos escartons également lorsque l'on constate qu'un soldat de l'ost, quelques jours avant l'attaque, a provoqué un membre des escartons qui était en défense sur nos murailles, lui ordonnant à plusieurs reprises d'en descendre. Il lui a ensuite porté le premier coup et heureusement cela n'en est resté qu'à quelques coups de poings entre montagnards, mais...

Néanmoins avant de repartir vers Briançon, laissez-moi ici remercier tout ceux qui, dans le besoin ont su mettre quelques rancunes de côtés pour oeuvrer au bien de la cité montagnarde, sacrifiant parfois leurs écus personnels et mes homologues maires qui furent les premiers à s'inquieter et à oeuvrer pour Briançon. "

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Bannière à l'atelier
Elva.
Elle posa un regard tendre et approbateur à Ka, lorsqu'elle le croisa. Elle le soutiendrait toujours et encore en parole comme en gestent peu importe les raisons.

Pourquoi parler ici, alors que le village se mourait de faim?

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--Vylene
Vylène écoutait les gens se déchirer, chercher des coupables, montrer du doigt les défaillances du Duché, c’est un sourire amusée qu’elle savourait cette guerre. Nobles et gueux semblaient tous avoir le dernier mot, pendant ce temps se sont elle et ses amis qui avaient les caisses et le contrôle. Elle s’en tapait bien le cul que se soit des Delvrieux ou Dupont, la richesse étant son désir prédominant. Trouver les failles des mairies lui apportait une sensation excitante. Son jeu avait fait beaucoup de bruits, elle se délectait de les voir ainsi.

Le partage était finit depuis bien longtemps, ils avaient été assez stupides pour croire qu’ils auraient attendu le trente six du mois pour le faire, nan ...c’est fissa qu’ils avaient manipulé le marché de Briançon. La mairie à peine pillée, elle avait pris sa part. Bien sur, où elle se trouvait, elle n'avait plus que des brides d'informations qui lui arrivaient, et il lui arrivait d'envier Ergo, toujours au centre de la polémique.

Pendant qu’ils étaient tous en train de se tirer dans les pattes les autres mairies étaient’ elles gardées par des petits soldats à la manque…? C’est qu’elle avait prit goût à faire sauter les trésors municipaux, les frissons à la vue de l’argent, des émotions bien aguichantes. Pourquoi ne pas recommencer?

Vienne, Dié Valence, Lyon , Embrun laquelle serait la plus riche. Même si elle avait une petite préférence pour les maires masculins, après tout se rincer l’œil faisait pas de mal, allier travail et plaisir n’était pas punissable. Quand bien même, elle aimait être hors la loi, franchir les limites de l’interdit, provoquer, narguer…elle s’était faite chopée une fois par un pêteux de juge qui n’avait rien trouver de mieux que de la mettre à ramasser des cailloux à la mine. Pitoyable par rapport à tout ce qu’elle avait fait depuis. Elle se marrait bien dans son coin.

Il fallait recommencer à travailler maintenant, c’est tapis dans l’ombre, minutieusement qu’elle observait les marchés, contactait tous ses amis répartis sur le Lyonnais Dauphiné et aux alentours. Chacun lui faisant fois des informations nécessaires à la prochaine attaque….
Ergonoman
Mouhhahaha!

Que sa pouvai etre cool, autant d'encre versé, c'était a qui balancerait le plus gros paquet de merd e sur l'autre, c sur, les dirigeants de ce comté n'attendait qu'une petite étincelle pour se foutre sur la gueule, et l'étincelle a finalement eu lieu, un feu conviendrait mieux, ou un bon gros brasié plutot, de la taille de leur ego plus que d'Ergo.
L'épée vengeresse avait abattue sa lame ou sa fesait mal, mais contrairement a l'attendu, l'événement n'est pas assez fort pour emmener tout le monde à réfléchir. Pourquoi alors ne pas en profité, pas moins de 40 étrangé supplémentaires avait pénétré le Lyonnais la nuit derniere, les renforts etaient en marche! Les pauvres ne pouvais meme pas se doutés, Son plan été diabolique.
La vengeance avait de loin dépassé son espérence, le pillage non suffisant avait trouvé échos dans la stupidité sans nom du duché. Non content de la perte de 13000 écus, il en avaient deja dépensé pres de 2 milliers d'autre, entre la protection de chaque villes par au moins 10 personne, et l'armée positionné stratégiquement entre Embrun et Briancon, armée qui se caillait le jonc a se tourner les pouces, le cul dans la neige, a attendre une fuite de dernière minute. Que cela était plaisant!
Mais il semblaient bien tous s'en moqué, bien plus occupé a se demander qui étaient l'ancien Ergo, l'appelant Xyphos, ou tant tot Lexibure, voilà une priorité bien curieuse,
Combien de temps tout cela durerait encore?
Le plus longtemps sera le mieux, une fois tout le monde bien faible, ca ne sera pas une mairie qui tombera, mais bien le comté.
De nouveaux reves ont pris place dans son esprit, et longtemps ces gratte cul pitoyable revandiquant une légitimité aussi pitoyable s'en mordrons les doits.
Arwel
Le Gouverneur n'en pouvait plus de ces querelles stériles qui mettaient à mal le Lyonnais Dauphiné depuis trop longtemps déjà... Mais Hardryan avait mis en lumière une erreur qu'elle avait faite en rédigeant sa réponse au Vicomte et elle n'était pas femme à ne pas assumer ses erreurs...

Votre Grâce, je dois dire que cela me surprend que vous considériez comme la vérité les propos d'un individu de cet acabit. Et cela me surprend que vous pensiez que ces individus inconnus de qui que ce fût comme vous l'affirmez dans votre réponse au vicomte de La Tour du Pin, qui que ce fut incluant tous les Devirieux de ce monde, aient quelques raisons d'en vouloir à notre famille.

Elle le regarda et prit le temps de peser le poids des mots qu'elle allait dire car tout cela avait son importance :

Votre Grâce... Vous avez raison de relever cette incohérence, car effectivement, incohérence il y a... Je pense que je vous dois quelques explications supplémentaires... Ma volonté n'était pas de donner crédit aux écrit d'un tel mécréant... Ce que je voulais faire remarquer c'était qu'au vu de cette missive, les Briançonnais et l'ensemble du peuple dauphinois aurait pu accorder crédit aux propos de cet individu... Ce qui heureusement n'a pas été le cas... Mon désir n'est pas d'envenimer les désaccords mais au contraire d'essayer de les estomper... Il faut croire que j'ai failli à la tâche que je m'étais dévolue... Veuillez me pardonner cette mauvaise formulation... Même si ce qui est écrit reste alors que les paroles s'envolent...

Elle le laissa ensuite s'adresser au Grand Maître des lances et suivit leur échange, ne voulant pas intervenir tant que la situation ne l'obligeait pas, même si elle sentait que malheureusement, cela finirait par s'avérer nécessaire... Entre-temps, elle avait vu son amie Emilie partir sans pouvoir la saluer, ainsi que l'Archer Soleil... Elle reporta son attention sur le différend entre le Duc et le Grand Maître des Lances... Apparemment, il était temps qu'elle intervienne, ce qu'elle allait faire lorsqu'une jeune femme dont la voix portait particulièrement intervint, ce qui eut pour mérite de la faire sursauter violemment... Une fois la jeune femme calmée, le Gouverneur s'apprêtait à nouveau à ouvrir la bouche, pour pouvoir enfin dire ce qu'elle désirait aux deux hommes qui se trouvaient près d'elle, lorsque le maire de Briançon, de passage à Lyon, intervint à son tour... Elle n'allait pas lui répéter ce qu'elle venait de dire au Duc, de toute façon ça n'était pas ce qui était important en cet instant...

Profitant du fait que personne n'ouvrait plus la bouche, elle se dit qu'elle-même laisserait ensuite ses pensées dire ce qu'elle avait envie mais avant il lui fallait régler ce problème qui risquait de s'envenimer si elle n'intervenait pas... Elle regarda successivement les deux hommes puis prit la parole :


Messires... Cela n'a que trop duré... Je ne saurais tolérer de deux de mes vassaux qu'ils échangent de telles amabilités sur la place publique... Soit vous prenez le parti de régler cette situation en admettant que vos mots ont dépassé votre pensée... Soit vous règlerez cela entre hommes, par les armes et la volonté du Très-Haut désignera celui qui avait raison... Une fois votre choix fait, je ne veux plus entendre un seul mot en public concernant cette affaire...

Puisque les mots semblaient impuissants depuis des mois, il ne lui restait plus que cette alternative pour tenter de mettre fin à une situation qui pourrissait à force d'être ressassée...

Attendant la réaction des deux hommes, elle se laissa alors aller à quelques pensées inavouables envers les pourritures qui s'évertuaient à vouloir prendre les mairies et le château du Lyonnais Dauphiné... Tous les moyens étaient bons pour eux... Mener double vie... Se servir de ce qu'ils avaient appris dans des vies antérieures... S'emparer du corps d'un autre... D'aucuns appelleraient ça de la sorcellerie, elle, elle appelait ça de la tricherie... C'était cela qui a ses yeux était vraiment pitoyable... En être obligés à venir à de telles extrémités pour gagner... A vomir... Mais un sourire vint alors illuminer le visage pourtant las du jeune Gouverneur... Un sourire d'espoir car elle voyait ce que les tricheurs ne pouvaient pas voir et elle savait ce qu'ils ne pouvaient savoir... Et finalement, ça l'amusait beaucoup...

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--Lemineur
Au milieu de la populace, un vieux mineur édenté et bossu, crachait sans arrêt suite à son long séjour dans les mines du duché regardait de quelle facilité dénonciatrice et sans matière derrière tombait le gouverneur
il a essayé de crier mais il fut étouffé par une séries de toux qui le stoppa net, puis avec un grand effort, sa voix pu atteindre son interlocuteur

Ma chère dame…

La gouverneur se retourna avec ces deux troubadours qui font office de garde

Oui c’est à vous que je parle Gouverneur. On me nomme le mineur, je suis personne, juste un pauvre citoyen parmi d’autres, permettez moi de vous dire ou plutôt de dénoncer que depuis que vous êtes à la tête de ce duché, les choses vont de mal en pire, depuis quand les mairies tombent dans notre duché ? par Aristote, arrêtez de déverser votre frustration quotidienne en jouant le redresseur de torts, vous êtes incapable de diriger ce duché et encore moins s’assurer sa sécurité, alors faites nous plaisir et allez vous tourner les pouces dans votre bureau en attendant qu’on vous relève car après tout c’est la seule chose que vous faites de mieux.

Sur ces derniers parole, le mineur disparut au milieu de la foule sans se soucier de la jeune dame et ces deux troubadours
Pouilleux
Comme à son habitude, Antoine écoutait, sans rien dire. Ces débats n'étaient pas de son ressort. Ce qui, au début, ressemblait vaguement à un débat constructif sur la sécurité du Duché s'était vite transformé en un règlement de comptes, comme à chaque lettre du Vicomte. Ce dernier prenait-il plaisir à écrire ses lettres, sachant que des honorables Dauphinois se déchireraient ensuite, en déchirant avec eux la dignité du Duché ? Considérait-il que ses lettres apportaient quelque chose au bon fonctionnement du Duché ? Sa plume le démangeait-elle, tout simplement.

Le Juge eut soudainement honte de penser encore à cette lettre, pour laquelle tous étaient regroupés, mais qui finalement n'était plus du tout le sujet des discussions. Il se trouvait là très en retard, visiblement. Alors qu'il pensait encore à Briançon, et à la sécurité, l'on parlait déjà de deux fers à croiser.
Comment tous ces gens bien-pensant en étaient arrivés là, c'était pour le Compagnon un mystère. Tous ces gens censés être réunis pour proposer une meilleure sécurité avaient-ils subitement décider d'agir comme dans une cour d'école ? Etait-ce allé de fil en aiguille, restant toujours dans le même sujet, mais finissant totalement déconnecté de la pensée initiale ?

Antoine n'en savait trop rien. Ce fut le cri de cet homme peu propre, s'élevant au dessus des disputes des protagonistes, qui le tira de sa réflexion.
Ce cri fut bientôt suivi d'un flot incessant d'eau croupie, où l'on décelait des morceaux de diffamation, d'autres de haines, et encore certains certainement de jalousie camouflée.
Cet homme, dont le visage ne pouvait être reconnu, à cause de la suie habilement répandue dessus, ne semblait visiblement être au courant de ce qui se passait dans le Duché que par les divagations d'amis ivrognes qu'il allait voir chaque soir en un bordel délabré de quartiers mal famés. Pire encore, il rejetait ses ignobles spéculations sur la place publique, sans aucun sens de la réserve ou de la réflexion.
Le Juge se sentit obligé d'intervenir, avant la fuite du médisant personnage.


"Dis-moi, tu sembles en savoir beaucoup sur ce qui ce passe dans ce Duché. Alors comment se fait-il, puisque tu es si intelligent, que tu n'aies pas deviné cette attaque surprise ? Tu ne la soupçonnais pas, n'est-ce pas ? Tu ne te considères pas comme plus bêtes que tes dirigeants, n'est-ce pas ? Alors, en quel honneur ce que toi, proche du peuple, visiblement bien renseigné, n'as-tu pas pu savoir, tes dirigeants - bien moins intelligents que toi - le devineraient ?

Ne crois-tu pas que si le Gouverneur passait ses journées à demander à chaque étranger la raison précise de sa venue ici, et faire une enquête minutieuse pour vérifier ses dires, le Duché irait mal ? Certes, plus aucune ville ne serait prise, mais elles se porteraient si mal, qu'on espérerait qu'un brigand intelligent vienne nous en débarrasser.

Allez, va, fuis, n'assume surtout pas ce que tu dis, c'est encore ce que tu fais de mieux ..."


Le Juge regarda le couard se frayer précipitament un chemin à travers la foule, certainement davantage apeuré par les mots que par les gardes.
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