[RP/IG] Eglise Notre-Dame de Loches

Nomination de Messire Thimothée au poste de diacre de Chinon

Suite à son désir de servir Notre Eglise plus concrètement,
Nous, Hermine Hanke, Archidiaconesse du diocèse de Tours,
devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote

Attribuons la charge conjointe de diacre de la paroisse de Chinon à Messire Thimothée. Il aura donc le droit de dispenser messes, baptêmes, mariages et funérailles. Il devra également travailler conjointement avec le diacre déjà en place : Frère Prince du Sud.

Cette nomination sera confirmée ou infirmée par le prochain Archevêque Métropolitain de Tours.

Que le Très-Haut accompagne Messire Thimothée dans sa tâche !

Fait à Tours,
le 9 septembre de l'an 1457

Et c’est de cette manière, que, marchant de village en village, Christos répandait ainsi la bonne nouvelle aux foules qui s’assemblaient. A chaque fois, les gens étaient frappés de la justesse de ses paroles et de la puissance de ses mots. Si bien que la renommée de Christos se répandit en Galilée jusque dans les recoins les plus éloignés, et que les foules venaient de plus en plus nombreuses sur les places où Christos parlait.

Il disait souvent : "Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l'a enseigné Aristote." ou " Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. "

Et il répétait: "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié."

Enfin, il concluait: "De même, la solidarité et l'amitié ne sauraient être restreintes par une frontière des sexes. Car les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux."

Sur les chemins, il croisait des malades et des infirmes, et nous vîmes alors des choses extraordinaires : il suffisait que Christos touche un lépreux ou un aveugle pour que son handicap disparaisse. Les malades, à son approche, se sentaient revivre, et pleins d’un nouvel espoir. Les muets se remettaient à parler, les sourds à entendre, les aveugles à voir, les paralysés à marcher, et tous, ensuite, bénissaient Christos et le Très haut, les louant et les remerciant de toute leur âme.

Un jour, notre petite troupe de pèlerins recueillit même un homme très mal en point, qui venait de se faire agresser sur une route. L’homme n’avait plus grande force, et ne pouvait plus marcher. Il n’avait pas bu depuis longtemps. Alors Christos se tourna vers l’homme assoiffé, et lui dit :

" Lumière, Lumière, tu es la lumière au sein de la lumière. Ta foi te fait lumière et t’a sauvé ! "

Nous n’avions pas d’eau pour abreuver le pauvre homme, mais Christos nous dit : " Ce n’est pas grave, il n’aura qu’à boire dans mes mains. "

Et, de fait, Christos s’agenouilla, joignit ses mains pour en faire une coupe, qu’il tendit au malheureux. Alors, l’incroyable arriva, les mains de Christos se remplirent d’eau et l’homme put boire à satiété.

Lui ayant ensuite donné à manger, nous le chargeâmes enfin sur nos épaules et le conduisîmes jusqu’au village où il habitait.

Acclamons la parole du Seigneur !

Christos nous dit : "Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l'a enseigné Aristote."
C'est là le message premier que nous devons recevoir. Aimer Dieu. L'aimer car Il nous a créé, Il a créé la nature qui nous entoure, qui nous nourrit. L'aimer car Il nous aime comme ses enfants que nous sommes tous.
Christos rajoute d'ailleurs : " Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. "
Vivez en toute amitié avec les autres, car nous sommes tous frères et soeurs, tous enfants du seigneur. Nous devons nous aimer au sein de la Cité, nous devons nous soutenir, nous devons nous venir en aide lorsque cela est nécessaire, car si l'on se met en marge de la société, qui sera là pour nous aimer ? Qui sera là pour nous soutenir dans nos moments difficiles de la vie ? Qui sera là pour nous relever quand nous serons tombés ? La Cité est un édifice fragile, et chaque citoyen est une brique. Si l'une des brique de l'édifice se fissure, l'édifice ne s'écroulera pas si le mortier est solide. Si par contre le mortier ne colle pas, la brique fissurée va se désolidariser du mur, et les autres briques vont se fissurer à leur tour et l'édifice risque à tout moment de s'effondrer.

Christos rajoute encore : "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié."
Cet amour que nous avons pour nos prochain ne doit pas s'arrêter aux portes de la Cité, mais au contraire doit être diffusé au-delà de nos frontières, car nous sommes tous les enfants de Dieu. La guerre est la manifestation du péché d'orgueil ! Pourquoi estimer que nous sommes plus aptes à posséder telle ou telle terre plutôt qu'un autre ? Pour la richesse ? Mais la seule richesse qui soit, c'est celle du coeur, de la solidarité, de l'Amitié. Ne l'oubliez pas mes frères.

Christos dit aussi : "De même, la solidarité et l'amitié ne sauraient être restreintes par une frontière des sexes. Car les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux."
Nous ne devons pas nous laisser emporter par nos différences physiques. Certes les hommes et les femmes n'ont pas le même corps, mais ils ont bel et bien la même âme, et c'est en ce sens qu'ils sont les enfants de Dieu et méritent tous de recevoir l'Amour de Dieu le Père.

Christos diffusait son message sur les chemins. Il réalisait des miracles. Dieu lui a donné ce pouvoir pour montrer aux hommes incrédules qu'Il l'avait choisi parmi tous pour Le représenter, pour faire entendre à chacun Son message d'Amour.

Si vous ne deviez retenir qu'une chose : aimez-vous les uns les autres et oubliez vos querelles !

Ainsi soit-il !