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[RP/IG] Eglise Notre-Dame de Loches

Tibetain41
L'appel des cloches se fait entendre. Je reviens de mes champs, ils sont prêts à la récolte et au semis. Encore un don de Dieu. Le temps de déposer une annonce en mairie et je me dirige vers l'église. Messire Alberius est sur le parvis pour nous accueillir. Il me fait un signe. Je m'approche et lui dit tout bas:
Je n'ai pas oublié que je dois me confesser. Je vous recontacte au plus tôt.
Un sourire, il m'invite à entrer. Je me dirige sur le côté, vers la place qui m'est devenue familiére.
En ce lieu de recueillement, j'ai une pensée pour mes amis et concitoyens partis guerroyer en berry.
Alberius
Chers enfants, prions ensemble.

Prions le Très Haut, demandons lui de nous pardonner nos péchés de cette semaine et prions aussi pour ceux qui nous ont quitté pour rejoindre le Seigneur.




Mes chers enfants,
Mon rôle icelieu est de vous guider sur la voie du paradis.
Pour se faire, je peut prier pour vous, je peux allumer des cierges pour vous…mais je ne peux me confesser pour vous.

Je peux absoudre vos péchés au nom de Dieu mais je ne peux rien si vous ne me venez pas me voir ou si vous ne m’envoyez pas de pigeon.

La confession est un acte permettant de faire table rase des péchés confessés…il est très important pour notre salut à tous.

Sachez qu’on peut mourir subitement dans un accident et à ce moment là, mieux vaut voir été lavé de ses péché avant d’être jugé par le Très-Haut.

_________________
Alberius
- Nous allons maintenant réciter le Credo.


_________________
Tibetain41
Je reprends le Crédo:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen
Alberius
Alberius se dirigea alors vers la chaire, il grimpa les quelques marches, puis ouvrit le Livre des Vertus et dit :

- Aujourd'hui, je vais vous lire dans le Livre II du Livre des vertus, Le Chapitre II des Dialogues d'Aristote.

Citation:
Chapitre deuxième.

Un jour le jeune Aristote, agé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".

Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé ? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut ? Qui a détruit le temple ? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité ? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."

Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.


- C'est ainsi qu'à cinq ans, Aristote, le Grand Prophète, fut pour la première fois mit en présence de Dieu.
En cette époque, les hommes croyaient en une multitude de faux dieux, mais le Vrai et l'Unique Dieu choisit alors de reprendre sa place sur Terre et choisit Aristote pour cela.
A ceux qui ne croit pas en Dieu, sachez le, leurs faux dieux connaitront le même sort que ce temple d'Appolon.


Nous tous devont chercher en nos coeurs la vérité et la proclamer au monde. Dieu est unique, c'est le créateur du ciel et de la terre, et notre créateur.
Il nous regarde avec bonté, nous a donné le libre arbitre, mais si on ne vit pas dans la vertu, son jugement sera terrible.


Alberius referma le Livre des Vertus, redescendit de la chaire et retourna devant l'autel.

- Amies, Amis, communions ensemble :


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Alberius
- Mes Chers Paroissiens, notre Messe se termine, je vous rappelle que je suis à votre disposition au presbytère pour vous recevoir pour toute demande de Baptème, Mariage ou malheureusement, inhumation et pour toute autre demande concernant notre Eglise et son enseignement.

- Allez en paix, mes enfants ! Que le Très-Haut vous garde !

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Daovarius
Il déposa armes et bouclier a l'entrée de l'Église, se découvrit. Il avança dans la nef et s'imprégna de l'odeur propre a toute ces bâtiments ou il aimait tant se recueillir. L'air frais du matin le faisait frissonner. Il alla s'agenouiller devant l'autel. La pierre gelé fit en sorte qu'il ne sente bientôt plus ses genoux.
Et il pria, il pria pour bientôt revoir sa femme, ses fils et sa fille.
Il pria pour revoir bientôt les terres qui l'avait vu naitre.
Il pria pour que bientôt il puisse voir enfin ces terre d'Auvergne ou ils voulaient vivre tous les cinq...
Il pria de pouvoir sortir entier de sa prison qu'étaient les terres de Touraine...
Il pria aussi pour ceux qui était tombé au combat, malgré eux ou le sourire du travail accomplit aux lèvres...
Puis il ne pria plus, il ne bougeait plus se laissant enporter par le calme envoutant des lieux et enfin il finit par se relever, le sourire au lévres.
Qu'importe le temps qu'il lui faudrait, ses voeux serait exaucés.


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Daovarius de Kermabon
Aimé de Bounia
Père de Léenn&Tristan
Beau-père du jeune Max

Un détail, une vie a venir ...
--Sacristain
Le Sacristain s'était levé de bonne heure pour préparer l'église comme le lui avait demandé le Diacre Alberius.

Ensuite il sonna les cloches, pour le rassemblement des fidèles.

Alberius
Alberius était arrivée en même temps que le sacristain, il alla se poster à l'entrée en attendant les premiers Lochois.
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Alberius
Alberius entra et commença la messe.



- Chers fidèles, soyez les bienvenus

Chers enfants, prions ensemble.

Prions le Très Haut, demandons lui de nous pardonner nos péchés de cette semaine et prions aussi pour ceux qui nous ont quitté pour rejoindre le Seigneur.




Maintenant, nos âmes étant plus légères, proclamons notre foi en récitant le credo.

Répétez après moi :



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Tibetain41
Comme à mon habitude, je prends la place qui m'est devenue familiére, sur le côté de la travée. En coeur, nous reprenons le Crédo.
Alberius
Albreius regarda les personnes présentent, puis se dirigea alors vers la chaire afin de pouvoir commencer la lecture :

Ecoutons maintenant un passage du Livre des Vertus :

Citation:
Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettrait dorénavant de dominer leur prochain.

L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestial de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.


Dans ce passage du livre des Vertus, il nous est rappelé que l’Homme peut se laisser aller au péché et à la destruction. Nous avons là un passage ou les enfants de Dieu se laissent aller écouter la créature qui n’est pas nommée. Ils tombent dans le péché, ils oublient qu’ils doivent être Amour et tendre la main. Ils ont même l’arrogance de vouloir dominer autrui. Souvenez vous d’Oane par qui nous sommes devenus les enfants de Dieu, il a bien indiqué que nous devions être amour et surtout ne pas imposer notre domination. Les hommes en oublient le message délivré : Aimons nous, respectons nous.

J’espère que vous entendrez là le message du Très-Haut.

Je vous invite maintenant à la communion, approchez vous mes enfants.



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Tibetain41
Aprés avoir attentivement écouté la lecture d'Alberius, j'aime bien entendre les récits du livre des vertus, et entendu le prêche, je réponds à l'invitation de notre diacre et me dirige vers l'autel pour recevoir la communion. Tout en méditant sur les derniéres paroles d'Albérius, je regagne ma place.
Alberius
Il me reste à vous souhaiter à tous un agréable dimanche mes amis, allez en paix dans la foy Aristotélicienne.

Bon dimanche à tous !

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Calyce.
Ça lui apprendra à se présenter tardivement aux mines.

Pas d'travail pour toi la mioche. Vas à l'église z'auront peut être un truc pour toi...
Mais siouplé m'sir l'contremaitre ! J'aime pas l'église j'veux pas travailler pour ce bon à rien d'Ari...Humpf


La mioche ne terminera pas sa phrase. Caillassée comme une vulgaire poule, elle prend la poudre d'escampette en direction de l'église... Faut bien de quoi vivre, même en étant une future spinoziste. C'est à contre coeur que la fillette met un pied devant l'autre... Le parvis de la sainte bâtisse, en d'autres temps la mioche se serait signée, là elle fait une grimace en regardant le clocher faute de pouvoir le faire directement à Aristote. C'était un de ses mauvais tours ça, elle en était persuadée... Mirettes levées vers le ciel...

T'es content ?! T'as obligé la mine à être complète... T'as réussis à me ramener dans ta maison hein ?! C'est baaas ça m'sir l'invisible de service ! J'travaillerais mal pour la peine !

Coup de pied dans la porte avant de la pousser... La gamine grimace, c'que c'est froid, sombre, moche...A l'image d'Aristote quoi.
La brunette se voit attribuée un seau qu'elle doit aller remplir elle même, un chiffon... Faire briller le sol... « C'est ça ouais dans tes rêves l'auréolé ! ». Les émeraudes balaient l'endroit à la recherche d'un coin pour faire une bonne sieste, menotte en visière... Sous un banc du fond, ça fera très bien l'affaire... Sieste finie, la mioche trottine quand même jusque l'autel... Elle réciterait à voix basse un crédo bien à elle pour le coup...


J'crois peut être en toi l'dieu, le Très Haut et tout puissant et tout et tout
Par contre j'crois pas en Aristote l'vil menteur, le fils de sa mère et de son père...J'arrive toujours pas à retenir leurs noms, désolée
Ni en Christos qui devait montrer le chemin que j'ai jamais vu !...Pareil pour ses parents, connais pas.
Paraît qu'ils sont à ta droite...Moi j'dis que tu sais pas t'entourer...Deux moins que rien qui font rien de boire à tes cotés...C'est nul !!
Valà j'ai fini...Amen.


Une poignée de terre mise dans le seau d'eau claire jusque là... Fallait bien qu'elle présente une eau souillée, histoire de prouver qu'elle avait travaillé un minimum et récupérer ses pauvres cinq écus...'Sont pas généreux chez les aristo en plus... Ceci fait, elle sort en courant... En espérant que le message soit bien comprit...Elle n'aime pas l'église nanméo !
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Riche. Plus tard, elle sera intelligente.
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